2004-10-30
Éduquer la foi chez les jeunes de...
... 0 à 3 ans :
C'est le temps de l'éveil de la foi chez les touts-petits. Vous, parents, êtes les premiers responsables de l'initiation chrétienne de votre enfant et c'est en vous regardant vivre votre foi qu'il apprendra lui aussi à devenir chrétien, chrétienne. Par exemple, c'est en vous voyant prier qu'il développera l'habitude de prier. Les pistes qui suivent vous aideront sûrement à l'accompagner sur le chemin de la vie chrétienne.
Par ce que je vis ... J'apprends à mon enfant à :
- Nommer Jésus
- Reconnaître la Croix
- Parler de son Baptême
- Reconnaître son cierge de Baptême
- Faire des prières simples
- Connaître les personnages de la crèche
- Dire je t'aime
- Dire pardon
- Apprécier ce qu'on fait pour lui
- Jeter un bref regard sur sa journée et remercier le Seigneur
- Reconnaître que Dieu l'aime (geste d'affection)
- Faire un signe de la Croix sur le front au moment du coucher
... 3 à 6 ans :
Votre enfant a grandi et il connaît déjà plusieurs éléments de la vie chrétienne. Il peut maintenant aller plus loin. Nous vous présentons donc de nouveaux éléments tout en vous invitant à poursuivre les acquis de 0 à 3 ans. Avec votre enfant, profitez des évènements journaliers petits et grands, tristes ou joyeux, inquiétants ou rassurants pour laisser la Parole de Dieu guider son être et agir en lui.
Par ce que je le vis... J'apprends à mon enfant à :
- Rendre des petits services
- Partager des jouets dans le jeu
- Prier pour sa famille (repas et coucher)
- Dire merci au Seigneur
- Tracer le signe de la Croix sur lui
- Visiter l'église (là où la communauté se rassemble)
- Faire silence, le calme en soi
- Respecter la vie et l'environnement
- Trouver des qualités aux autres
- Prendre soin de la vie et des êtres vivants ui l'entourent (animal préféré, plante, etc.)
- Dire la vérité
- Accueillir des gestes de tendresse
- Chercher à faire plaisir (petits gestes de tendresse simples)
- Reconnaître ses limites (distinguer le bien du mal)
... 6 à 9 ans :
Votre enfant est maintenant en mesure d'associer de plus en plus sa vie à celle de Jéaus. Il est capable de reconnaître aussi la grandeur de la création, c'est pourquoi il saura s'émerveiller de la beauté que nous offre la nature et rendre grâce à Dieu pour : le réveil printanier les fleurs de l'été, les coloris de l'automne, la première neige, un coucher de soleil, un ciel étoilé.
Par ce que je le vis ... J'apprend à mon enfant à :
- Reconnaître sa part de responsabilité dans ce qui est bien ou mal
- Connaître des passages de la vie de Jésus et les raconter
- Dire les mots du signe de la Croix
- Aménager un coin de prière
- S'impliquer lors de l'enseignement religieux
- Associer sa vie à la Parole de Dieu
- Partager (Paniers de Noël, etc.)
- Rendre service, faire les commissions
- Demander pardon, s'excuser
- Participer aux parcours de l'initiation chrétienne de la paroisse
- Prier le matin, le soir, avant les repas, avant une décision
- Prier le "Notre Père", le "Je vous salue Marie"
- Participer à des célébrations à l'église
... 9 ans et plus !
Votre enfant a de plus en plus d'autonomie et il voudra participer aux décisions qui concernent sa vie. Depuis sa naissance, au fil des ans, vous l'avez initié à la vie chrétienne. Nous vous proposons maintenant d'autres jalons qui le conduiront à se responsabiliser comme chrétien, chrétienne, à adhérer au Christ et à orienter sa vie à la manière de Jésus Ressuscité. Bien sûr, il aura besoin de votre soutien encore longtemps pour bien comprendre qu'il est un être de dignité appelé fils et fille de Dieu. Bonne route !
Par ce que je le vis ... J'apprends à mon enfant à :
- Participer aux parcours de l'initiation chrétienne de la paroisse
- Témoigner au nom de Jésus de son Baptême par sa vie
- Partager (talents, idées, biens, amitié, joies, peines)
-Accepter d'être repris dans sa conduite
- Respecter le nom de Dieu et les choses saintes
- Participer au rassemblement dominical, aux sacrements, aux activités qui font vivre la communauté chrétienne
- Faire les premières démarches de pardon
- Respecter les autres
C'est le temps de l'éveil de la foi chez les touts-petits. Vous, parents, êtes les premiers responsables de l'initiation chrétienne de votre enfant et c'est en vous regardant vivre votre foi qu'il apprendra lui aussi à devenir chrétien, chrétienne. Par exemple, c'est en vous voyant prier qu'il développera l'habitude de prier. Les pistes qui suivent vous aideront sûrement à l'accompagner sur le chemin de la vie chrétienne.
Par ce que je vis ... J'apprends à mon enfant à :
- Nommer Jésus
- Reconnaître la Croix
- Parler de son Baptême
- Reconnaître son cierge de Baptême
- Faire des prières simples
- Connaître les personnages de la crèche
- Dire je t'aime
- Dire pardon
- Apprécier ce qu'on fait pour lui
- Jeter un bref regard sur sa journée et remercier le Seigneur
- Reconnaître que Dieu l'aime (geste d'affection)
- Faire un signe de la Croix sur le front au moment du coucher
... 3 à 6 ans :
Votre enfant a grandi et il connaît déjà plusieurs éléments de la vie chrétienne. Il peut maintenant aller plus loin. Nous vous présentons donc de nouveaux éléments tout en vous invitant à poursuivre les acquis de 0 à 3 ans. Avec votre enfant, profitez des évènements journaliers petits et grands, tristes ou joyeux, inquiétants ou rassurants pour laisser la Parole de Dieu guider son être et agir en lui.
Par ce que je le vis... J'apprends à mon enfant à :
- Rendre des petits services
- Partager des jouets dans le jeu
- Prier pour sa famille (repas et coucher)
- Dire merci au Seigneur
- Tracer le signe de la Croix sur lui
- Visiter l'église (là où la communauté se rassemble)
- Faire silence, le calme en soi
- Respecter la vie et l'environnement
- Trouver des qualités aux autres
- Prendre soin de la vie et des êtres vivants ui l'entourent (animal préféré, plante, etc.)
- Dire la vérité
- Accueillir des gestes de tendresse
- Chercher à faire plaisir (petits gestes de tendresse simples)
- Reconnaître ses limites (distinguer le bien du mal)
... 6 à 9 ans :
Votre enfant est maintenant en mesure d'associer de plus en plus sa vie à celle de Jéaus. Il est capable de reconnaître aussi la grandeur de la création, c'est pourquoi il saura s'émerveiller de la beauté que nous offre la nature et rendre grâce à Dieu pour : le réveil printanier les fleurs de l'été, les coloris de l'automne, la première neige, un coucher de soleil, un ciel étoilé.
Par ce que je le vis ... J'apprend à mon enfant à :
- Reconnaître sa part de responsabilité dans ce qui est bien ou mal
- Connaître des passages de la vie de Jésus et les raconter
- Dire les mots du signe de la Croix
- Aménager un coin de prière
- S'impliquer lors de l'enseignement religieux
- Associer sa vie à la Parole de Dieu
- Partager (Paniers de Noël, etc.)
- Rendre service, faire les commissions
- Demander pardon, s'excuser
- Participer aux parcours de l'initiation chrétienne de la paroisse
- Prier le matin, le soir, avant les repas, avant une décision
- Prier le "Notre Père", le "Je vous salue Marie"
- Participer à des célébrations à l'église
... 9 ans et plus !
Votre enfant a de plus en plus d'autonomie et il voudra participer aux décisions qui concernent sa vie. Depuis sa naissance, au fil des ans, vous l'avez initié à la vie chrétienne. Nous vous proposons maintenant d'autres jalons qui le conduiront à se responsabiliser comme chrétien, chrétienne, à adhérer au Christ et à orienter sa vie à la manière de Jésus Ressuscité. Bien sûr, il aura besoin de votre soutien encore longtemps pour bien comprendre qu'il est un être de dignité appelé fils et fille de Dieu. Bonne route !
Par ce que je le vis ... J'apprends à mon enfant à :
- Participer aux parcours de l'initiation chrétienne de la paroisse
- Témoigner au nom de Jésus de son Baptême par sa vie
- Partager (talents, idées, biens, amitié, joies, peines)
-Accepter d'être repris dans sa conduite
- Respecter le nom de Dieu et les choses saintes
- Participer au rassemblement dominical, aux sacrements, aux activités qui font vivre la communauté chrétienne
- Faire les premières démarches de pardon
- Respecter les autres
2004-10-28
La Toussaint
Lundi prochain (1er novembre), ce sera la Toussaint.
Le journal électronique "Croire" vous propose 10 saints d'hier, et nous aujourd'hui ?
*Bernadette Soubirous (la "voyante de Lourdes")
*Thomas d'Aquin (le dominicain théologien)
*Thérèse de Lisieux ("la petite Thérèse")
*Jean de la Croix (le réformateur du Carmel)
*Thérèse d'Avila (la réformatrice du Carmel)
*Ignace de Loyola (le fondateur des jésuites)
*Edith Stein(la philosophe aboutie)
*Don Bosco (un éducateur hors pair)
*Saints martyrs du Canada
*Dominique (le fondateur des Dominicains)
(Dossier spécial en cliquant sur l'image)
La liste pourrait être fort longue. Pour de plus amples détails sur la vie de vos saints et saintes favoris, je vous invite aussi à visiter ce site.
Le journal électronique "Croire" vous propose 10 saints d'hier, et nous aujourd'hui ?
*Bernadette Soubirous (la "voyante de Lourdes")
*Thomas d'Aquin (le dominicain théologien)
*Thérèse de Lisieux ("la petite Thérèse")
*Jean de la Croix (le réformateur du Carmel)
*Thérèse d'Avila (la réformatrice du Carmel)
*Ignace de Loyola (le fondateur des jésuites)
*Edith Stein(la philosophe aboutie)
*Don Bosco (un éducateur hors pair)
*Saints martyrs du Canada
*Dominique (le fondateur des Dominicains)
(Dossier spécial en cliquant sur l'image)
La liste pourrait être fort longue. Pour de plus amples détails sur la vie de vos saints et saintes favoris, je vous invite aussi à visiter ce site.
2004-10-27
Jean Vanier, un témoignage de foi, d'espérance et de charité
Le célèbre Jean Vanier (fondateur de l'Arche) est venu passer quelques jour à Montréal. Il a donné trois jours d'intervention auprès de divers groupes oecuméniques (21, 22 et 23 octobre). Vendredi dernier, je l'ai rencontré. J'étais parmi les 200 personnes qui ont réussi à se prévaloir un billet d'entrée. Il me fait plaisir de vous présenter un résumé de sa conférence de vendredi dernier. Une conférence qui m'a fait beaucoup réfléchir... Je vous communique donc ici un résumé (en mes propres mots) de cette conférence de Jean Vanier.
2004-10-26
Québec : Les évêques demandent de maintenir l'enseignement religieux confessionnel dans les écoles publiques
Position de l'Assemblée des évêques du Québec sur l'enseignement religieux confessionnel dans les écoles publiques
2004-10-24
Un match entre les Légendes du Hockey, des prêtres et des séminaristes !
Une grande primeur vous est annoncée sur ce blogue.
______BILLETS EN VENTE DES MAINTENANT_____
Vous n'avez jamais eu l'occasion de voir Guy Lafleur en personne, vous avez adoré les Yvon Lambert, Stéphane Richer, Richard Sévigny et Gilbert Perrault sans avoir la chance de les voir jouer en étant présent dans la foule ! Vous avez la nostalgie des "vrais" match de hochey... Vous pourriez réaliser ce voeu en assistant au match des Légendes du hockey qui se déroulera à l'aréna de l'Université de Montréal (Cepsum), le 01 avril 2005, à 19h30. Les membres de l'équipe LES LÉGENDES DU HOCKEY affronteront alors les BONS DIABLES.
Qui sont ces BONS DIABLES me direz-vous ? Voila ce qui rend cette rencontre des plus originales, un événement unique. "Les BONS DIABLES" est une équipe de jeunes prêtres (dont l'abbé Richard Depairon) et de séminaristes du Grand Séminaire de Montréal qui se sont réunis pour former cette équipe amicale. Comme le sport est un élément important dans l'équilibre de vie de tout prêtre, les prêtres et séminaristes ont pensé s'entraîner et présenter ce spectacle qui sort de l'ordinaire. Ce match permettra à vingt-deux jeunes de l'Unité pastorale Côte-des-Neiges et Mont-Royal (le groupe mission-jeunesse.com) de vivre la Journée mondiale de la Jeunesse à Cologne en été 2005. La mise au jeu sera faite par le Cardinal Jean-Claude Turcotte, archevêque de Montréal.
Les billets sont en vente au coût de 20.00$ l'unité (au secrétariat des trois églises de notre unité pastorale) ou via Internet sur ce site de vente. Un prix spécial de groupe sera offert pour les groupes de 50 personnes et plus. Une section VIP (incluant un repas avec les joueurs des deux équipes) est aussi offerte. Le prix du billet pour cette section est de 50 $ l'unité . Il s'agit d'un événement à ne pas manquer. Plusieurs autres surprises sont prévues. Cette activité sera entrecoupée de tirages de toutes sortes (entre les périodes).
Pourquoi ne pas voir ou revoir ces LÉGENDES DU HOCKEY, se divertir en famille et/ou entre amis et aussi aider des jeunes à vivre ce périple vers l'Allemagne où ils rencontreront des milliers d'autres chrétiens. C'est donc un rendez-vous à ne pas manquer ! D'autres informations vous seront dévoilées d'ici peu. Vous pouvez aussi communiquer avec l'abbé Richard Depairon au (514) 738-1987 (poste 2). Un site officiel a aussi été ouvert à ce sujet.
L'équipe LES LÉGENDES DU HOCKEY :
# 10 - GUY LAFLEUR (confirmé)
# 11 - GILBERT PERREAULT
STÉPHANE RICHER (confirmé)
BENOIT BRUNET (confirmé)
# 29 - GASTON GINGRAS (confirmé)
STÉPHANE MATTEAU
# 11 - YVON LAMBERT (confirmé)
MARC BUREAU(confirmé)
# 22 - GASTON THÉRIEN (confirmé)
# 33 - RICHARD SÉVIGNY (confirmé)
STEVEN FINN (confirmé)
----- affronteront "LES BONS DIABLES" ------
Abbé Richard Depairon
Abbé Normand Lupien
Abbé Denis Ratté
Abbé Alain Faubert
Abbé Alain Roy
Patrick Côté, séminariste
André Gosselin, séminariste
Plusieurs autres séminaristes et prêtres.
# 10 - GUY LAFLEUR (confirmé)
# 11 - GILBERT PERREAULT
STÉPHANE RICHER (confirmé)
BENOIT BRUNET (confirmé)
# 29 - GASTON GINGRAS (confirmé)
STÉPHANE MATTEAU
# 11 - YVON LAMBERT (confirmé)
MARC BUREAU(confirmé)
# 22 - GASTON THÉRIEN (confirmé)
# 33 - RICHARD SÉVIGNY (confirmé)
STEVEN FINN (confirmé)
Abbé Richard Depairon
Abbé Normand Lupien
Abbé Denis Ratté
Abbé Alain Faubert
Abbé Alain Roy
Patrick Côté, séminariste
André Gosselin, séminariste
Plusieurs autres séminaristes et prêtres.
2004-10-23
Canada : Les évêques réaffirment leur position sur le mariage
CITE DU VATICAN, Lundi 25 octobre 2004.
La Conférence des évêques catholiques du Canada a aujourd’hui mis fin à la sixième et dernière journée de son Assemblée plénière annuelle en adoptant une motion afin de proclamer et de promouvoir la reconnaissance du mariage comme l’union légitime stable, féconde et unique entre un homme et une femme.
La proposition présentée par les quatre membres du Bureau de direction de la CECC et lue par son président, Mgr Brendan M. O’Brien, archevêque de St. John’s, a été approuvée à l’unanimité par les participants. Le texte de la motion révèle que « les évêques du Canada continuent d’encourager tous les membres de l’Église à approfondir le sens du mariage comme l’engagement pour la vie d’un homme et d’une femme qui fonde la stabilité de la société et de la vie familiale et qui assure la pérennité de la société et de la culture. »
« Que tous les catholiques et autres Canadiens soient invités à interpeller leurs gouvernements et la société à protéger l’institution du mariage en tant qu’union légitime stable, féconde et unique entre un homme et une femme, qui mérite une reconnaissance juridique spécifique et garantie par l’État », rapporte le document.
* Débat sur le mariage : des ressources
* Bulletin de presse
La proposition présentée par les quatre membres du Bureau de direction de la CECC et lue par son président, Mgr Brendan M. O’Brien, archevêque de St. John’s, a été approuvée à l’unanimité par les participants. Le texte de la motion révèle que « les évêques du Canada continuent d’encourager tous les membres de l’Église à approfondir le sens du mariage comme l’engagement pour la vie d’un homme et d’une femme qui fonde la stabilité de la société et de la vie familiale et qui assure la pérennité de la société et de la culture. »
« Que tous les catholiques et autres Canadiens soient invités à interpeller leurs gouvernements et la société à protéger l’institution du mariage en tant qu’union légitime stable, féconde et unique entre un homme et une femme, qui mérite une reconnaissance juridique spécifique et garantie par l’État », rapporte le document.
* Débat sur le mariage : des ressources
* Bulletin de presse
Un quartier et un Centre communautaire qui se prennent en main !
La foi par les gestes. Le Royaume de Dieu se bâtit peu à peu par des gestes individuels et collectifs. Le texte qui suit en fait preuve. Devant la pauvreté et les défis socio-économiques qui se posaient dans notre quartier, un groupe d'hommes et de femmes se sont pris en main. Ils ont eu le soutien d'un organisme qui parainne de telles initiatives. Je sais également que plusieurs églises dans d'autres secteurs de Montréal, telle l'Église Sainte-Gertrude, et Centre communautaires accueillent les enfants après l'école pour les aider dans leur devoir et aussi leur permettre de faire des activités sportives tel du hockey sur gazon ou encore du soccer. Vous connaissez d'autres activités dignes de mention, faites-nous les connaître !
Les 3000 personnes qui fréquentent annuellement le Centre communautaire de loisir de la Côte-des-Neiges viennent de loin : France, Maroc, Chine, Roumanie, Algérie. En fait, 118 pays sont représentés parmi la clientèle de ce centre qui offre de multiples activités sportives et culturelles à la population. "La diversité culturelle, c'est une caractéristique majeure de notre quartier et de notre centre" fait observer sa directrice générale, Denise Beaulieu.
Mais à cette diversité culturelle se rattachent des problèmes liés à l'intégration. "Le chômage et la pauvreté font des ravages ici ", mentionne madame Beaulieu qui y travaille depuis 25 ans.
Toutefois au centre communautaire, il semble y avoir davantage de solutions que de problèmes. Quand on a constaté que les usagers éprouvaient des difficultés avec la langue française (Langue maternelle d'à peine 35% de la population), on a mis sur pied des ateliers de conversation française, qui obtiennenet un franc succès). L'an dernier, 82 bénévoles ont animé 30 ateliers auxquelles ont participé 274 personnes. Les conversations ont porté sur des thèmes comme les systèmes polititiques et sociaux. les expressions québécoises, la culture et les arts, les voyages...
Juxtaposé à l'école Notre-Dame-des-Neiges, en face de la station de métro Côte-des-Neiges (et de l'Église Notre-Dame-des-Neiges), le Centre a été renové il y a quelques années. Lorsqu'on y pénètre, on est frappé par la propreté des installations et par l'aménagement de l'espace : gymnase, salles de travail, salle de danse, atelier de peinture. En faisant visiter l'immeuble à Forum, Mme Beaulieu explique que les usagers le fréquentent plusieurs fois par année; ce sont plus de 50000 entrées que l'équipe enregistre. Des gens de tous les âges s'y présentent. Ce quils viennent chercher au Centre Communautaire ? Des activités sportives et culturelles mais aussi de l'aide.
Les jeunes, par exemple, organisent des fêtes de break-dance, hip-hop et rap. Une centaine de jeunes bénévoles s'y consacrent. Un comité favorise les échanges culturels avec la France et un autre travaille à la prévention de la criminalité.
En collaboration avec l'école voisine, plus de 140 bénévoles assurent une aide aux devoirs auprès des écoliers qui en sentent le besoin. "Plusieurs étudiants de l'Université de Montréal nous donnent un coup de main", signale Mme Beaulieu.
Le Centre organise également des activités pour les mères de famille, des sorties familiales en plus d'offrir toute une gamme de cours : autodéfense, conditionnement physique, badminton, volleyball, danse, etc. L'an dernier, plus de 1200 personnes ont pris part à ses activités socio-culturelles et sportives.
Le Centre communautaire reçoit 185 000$ chaque année de Centraide. Cette somme représente à peine le cinquième du budget total de l'oraganisme, mais " c'est un financement crucial", estime la directrice. Le programme Répit, qui permet aux parents de laisser leurs enfants sous bonne garde pendant une période de 24 heures, ne pourrait exister sans la contribution de Centraide. "Nous avons mis ce programme sur pied après avoir constaté que des parentsétaient parfois au bout du rouleau. Leur donner un répit d'une seule journée peut faire une différence importante dans leur vie."
Merci à Marie-Hélène pour cette information, provenant d'un article de Mathieu-Robert Sauvé, rédacteur pour le journal universitaire : "Forum" (texte complet)
Les 3000 personnes qui fréquentent annuellement le Centre communautaire de loisir de la Côte-des-Neiges viennent de loin : France, Maroc, Chine, Roumanie, Algérie. En fait, 118 pays sont représentés parmi la clientèle de ce centre qui offre de multiples activités sportives et culturelles à la population. "La diversité culturelle, c'est une caractéristique majeure de notre quartier et de notre centre" fait observer sa directrice générale, Denise Beaulieu.
Mais à cette diversité culturelle se rattachent des problèmes liés à l'intégration. "Le chômage et la pauvreté font des ravages ici ", mentionne madame Beaulieu qui y travaille depuis 25 ans.
Toutefois au centre communautaire, il semble y avoir davantage de solutions que de problèmes. Quand on a constaté que les usagers éprouvaient des difficultés avec la langue française (Langue maternelle d'à peine 35% de la population), on a mis sur pied des ateliers de conversation française, qui obtiennenet un franc succès). L'an dernier, 82 bénévoles ont animé 30 ateliers auxquelles ont participé 274 personnes. Les conversations ont porté sur des thèmes comme les systèmes polititiques et sociaux. les expressions québécoises, la culture et les arts, les voyages...
Juxtaposé à l'école Notre-Dame-des-Neiges, en face de la station de métro Côte-des-Neiges (et de l'Église Notre-Dame-des-Neiges), le Centre a été renové il y a quelques années. Lorsqu'on y pénètre, on est frappé par la propreté des installations et par l'aménagement de l'espace : gymnase, salles de travail, salle de danse, atelier de peinture. En faisant visiter l'immeuble à Forum, Mme Beaulieu explique que les usagers le fréquentent plusieurs fois par année; ce sont plus de 50000 entrées que l'équipe enregistre. Des gens de tous les âges s'y présentent. Ce quils viennent chercher au Centre Communautaire ? Des activités sportives et culturelles mais aussi de l'aide.
Les jeunes, par exemple, organisent des fêtes de break-dance, hip-hop et rap. Une centaine de jeunes bénévoles s'y consacrent. Un comité favorise les échanges culturels avec la France et un autre travaille à la prévention de la criminalité.
En collaboration avec l'école voisine, plus de 140 bénévoles assurent une aide aux devoirs auprès des écoliers qui en sentent le besoin. "Plusieurs étudiants de l'Université de Montréal nous donnent un coup de main", signale Mme Beaulieu.
Le Centre organise également des activités pour les mères de famille, des sorties familiales en plus d'offrir toute une gamme de cours : autodéfense, conditionnement physique, badminton, volleyball, danse, etc. L'an dernier, plus de 1200 personnes ont pris part à ses activités socio-culturelles et sportives.
Le Centre communautaire reçoit 185 000$ chaque année de Centraide. Cette somme représente à peine le cinquième du budget total de l'oraganisme, mais " c'est un financement crucial", estime la directrice. Le programme Répit, qui permet aux parents de laisser leurs enfants sous bonne garde pendant une période de 24 heures, ne pourrait exister sans la contribution de Centraide. "Nous avons mis ce programme sur pied après avoir constaté que des parentsétaient parfois au bout du rouleau. Leur donner un répit d'une seule journée peut faire une différence importante dans leur vie."
Merci à Marie-Hélène pour cette information, provenant d'un article de Mathieu-Robert Sauvé, rédacteur pour le journal universitaire : "Forum" (texte complet)
2004-10-22
Nations unies : Le vote sur le clonage humain attendra
Les Etats-Unis ont prononcé vendredi aux Nations unies un plaidoyer attendu pour l'interdiction totale de toute forme de clonage humain mais un vote sur cette question controversée paraissait peu probable avant au moins plusieurs jours.
La commission des affaires légales de l'Assemblée générale a conclu vendredi un débat de deux jours sur l'élaboration de directives destinées à la rédaction d'un traité international sur le clonage, sans passer au vote sur deux projets de résolution antagonistes qui ont été déposés, l'un interdisant toute forme de clonage humain, l'autre n'interdisant que le clonage aux fins de reproduction.
Selon une source diplomatique, les consultations devraient se poursuivre la semaine prochaine entre les différentes délégations mais un accord, ne serait-ce que sur l'opportunité d'un vote, pourrait être difficile à trouver, tant les positions des deux camps sont éloignées.(texte complet)
Aussi :
Pour soigner les malades, les cellules souches adultes, oui, le clonage non !
La commission des affaires légales de l'Assemblée générale a conclu vendredi un débat de deux jours sur l'élaboration de directives destinées à la rédaction d'un traité international sur le clonage, sans passer au vote sur deux projets de résolution antagonistes qui ont été déposés, l'un interdisant toute forme de clonage humain, l'autre n'interdisant que le clonage aux fins de reproduction.
Selon une source diplomatique, les consultations devraient se poursuivre la semaine prochaine entre les différentes délégations mais un accord, ne serait-ce que sur l'opportunité d'un vote, pourrait être difficile à trouver, tant les positions des deux camps sont éloignées.(texte complet)
Aussi :
Pour soigner les malades, les cellules souches adultes, oui, le clonage non !
Les catholiques lancent une campagne pour "réévangéliser" Paris
Pour la Toussaint, l'Eglise convie les Parisiens à de multiples manifestations.
On en parle déjà comme de "JMJ bis" (Journées mondiales de la jeunesse). Bien sûr, Paris ne s'attend pas à voir débarquer un million de jeunes, comme en août 1997, autour du pape. Mais, pour la première fois depuis sept ans, l'Eglise catholique organise, du samedi 23 octobre au lundi 1er novembre, dans toutes les églises et les rues de Paris, une manifestation internationale de foi, intitulée Toussaint 2004. Des milliers de Parisiens, chrétiens ou non chrétiens, sont conviés à ce rendez-vous de la "nouvelle évangélisation".
L'idée a germé dans l'esprit de cinq "copains", comme ils se définissent eux-mêmes, archevêques (et cardinaux) de cinq grandes villes européennes : Jean-Marie Lustiger (Paris), Christoph Schönborn (Vienne) - souvent présenté comme un successeur potentiel de Jean Paul II -, Godfried Danneels (Bruxelles), Jose da Cruz Policarpo (Lisbonne) et Peter Erdö (Budapest). Ils sont réunis par un même défi : la foi chrétienne déserte les métropoles d'Europe. L'Eglise semble absente des enjeux de l'urbanisation. Comment annoncer l'Evangile dans de grandes villes où la relation humaine s'appauvrit ? (texte complet)
Mise à jour du 28 octobre :
On en parle déjà comme de "JMJ bis" (Journées mondiales de la jeunesse). Bien sûr, Paris ne s'attend pas à voir débarquer un million de jeunes, comme en août 1997, autour du pape. Mais, pour la première fois depuis sept ans, l'Eglise catholique organise, du samedi 23 octobre au lundi 1er novembre, dans toutes les églises et les rues de Paris, une manifestation internationale de foi, intitulée Toussaint 2004. Des milliers de Parisiens, chrétiens ou non chrétiens, sont conviés à ce rendez-vous de la "nouvelle évangélisation".
L'idée a germé dans l'esprit de cinq "copains", comme ils se définissent eux-mêmes, archevêques (et cardinaux) de cinq grandes villes européennes : Jean-Marie Lustiger (Paris), Christoph Schönborn (Vienne) - souvent présenté comme un successeur potentiel de Jean Paul II -, Godfried Danneels (Bruxelles), Jose da Cruz Policarpo (Lisbonne) et Peter Erdö (Budapest). Ils sont réunis par un même défi : la foi chrétienne déserte les métropoles d'Europe. L'Eglise semble absente des enjeux de l'urbanisation. Comment annoncer l'Evangile dans de grandes villes où la relation humaine s'appauvrit ? (texte complet)
Mise à jour du 28 octobre :
Paris Toussaint 2004 (site officiel)
Bonne Nouvelle pour Paris (édition spéciale de La Croix- en pdf, contenant des textes de Mgr Lustiger)
Holy wins (La sainteté gagne) sur inXL6 (portail jeune pour l'Église catholique en France)
Bonne Nouvelle pour Paris (édition spéciale de La Croix- en pdf, contenant des textes de Mgr Lustiger)
Holy wins (La sainteté gagne) sur inXL6 (portail jeune pour l'Église catholique en France)
"Les choristes" : un film à voir !
Mercredi soir, je suis allé voir ce joli film avec deux confrères stagiaires. Je fus agréablement surpris. La trame sonore et musicale, le jeu des acteurs, la cinématographie et les valeurs véhiculées dans ce film sont fort impressionantes. Il s'agit d'une co-production France et Suisse.
"En 1948, Clément Mathieu, professeur de musique sans emploi accepte un poste de surveillant dans un internat de rééducation pour mineurs ; le système répressif appliqué par le directeur, Rachin, bouleverse Mathieu. En initiant ces enfants difficiles à la musique et au chant choral, Mathieu parviendra à transformer leur quotidien." (9.4/10 (313 critiques) : cinemamontreal.com)
Vois sur ton chemin
Gamins oubliés égarés
Donne leur la main
Pour les mener
Vers d'autres lendemains
Sens au coeur de la nuit
L'onde d'espoir
Ardeur de la vie
Sentier de gloire
Bonheurs enfantins
Trop vite oubliés effacés
Une lumière dorée brille sans fin
Tout au bout du chemin
Sens au coeur de la nuit
L'onde d'espoir
Ardeur de la vie
Sentier de la gloire
(paroles de "Vois sur ton chemin")
--------------------------------------------------------------------------
Autre scoop au cinéma :
* Officiellement, voici qui sera le nouvel acteur de superman : Brandon Routh.
"En 1948, Clément Mathieu, professeur de musique sans emploi accepte un poste de surveillant dans un internat de rééducation pour mineurs ; le système répressif appliqué par le directeur, Rachin, bouleverse Mathieu. En initiant ces enfants difficiles à la musique et au chant choral, Mathieu parviendra à transformer leur quotidien." (9.4/10 (313 critiques) : cinemamontreal.com)
Vois sur ton chemin
Gamins oubliés égarés
Donne leur la main
Pour les mener
Vers d'autres lendemains
Sens au coeur de la nuit
L'onde d'espoir
Ardeur de la vie
Sentier de gloire
Bonheurs enfantins
Trop vite oubliés effacés
Une lumière dorée brille sans fin
Tout au bout du chemin
Sens au coeur de la nuit
L'onde d'espoir
Ardeur de la vie
Sentier de la gloire
(paroles de "Vois sur ton chemin")
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Autre scoop au cinéma :
* Officiellement, voici qui sera le nouvel acteur de superman : Brandon Routh.
Les prêtres appelés à devenir apôtres par la sainteté de leur vie
(Zenit) Le Christ invite les prêtres à "être ses apôtres, avant tout par la sainteté de leur vie", rappelle Jean-Paul II.
Un millier de prêtres de 80 pays sont actuellement rassemblés à Malte pour le Congrès international organisé par la Congrégation pour le Clergé sur le thème : "Prêtres, forgeurs de saints pour le nouveau millénaire, sur les traces de l'Apôtre Paul". Un congrès qui s’est ouvert le 18 octobre et s’achèvera le 23 octobre.
Jean-Paul II leur a adressé un message en direct jeudi matin depuis le palais apostolique du Vatican grâce à une liaison télévisée par satellite avec La Valette, au "Centre de conférences méditerranéen". L’appel de Jean-Paul II a été lu en partie par Mgr Leonardo Sandri, Substitut de la secrétairerie d’Etat.
"Il vous revient, exhortait le pape, de faire résonner partout la puissance de la Parole de Vérité qu'est l'Evangile : elle seule peut changer radicalement le cœur de l'homme et lui donner la paix".
"Dans un monde inquiet et divisé, marqué par la violence, on peut se demander s'il est encore possible de parler d'espérance, remarquait Jean-Paul II. Mais il est plus que jamais indispensable de présenter avec courage la pleine et véritable espérance de l'homme, qui est le Christ Seigneur".
Le pape souligne que l’île de Malte, "conserve le souvenir vivant du passage de Paul" : en l’an 60, prisonnier, emmené à Rome, son bateau a fait naufrage au large de l’île, où l’apôtre a trouvé l’hospitalité.
"Conquis par Jésus, dit le pape, il s’est fait l’humble et courageux serviteur de l’Evangile jusqu’à affirmer avec vigueur : "Je suis crucifié avec le Christ et ce n’est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi". La conséquence est évidente, la Parole par excellence ne peut pas demeurer imprimée seulement sur des feuilles ou dans la mémoire, mais doit devenir vraie vie. Dans l’expérience de Paul, chaque prêtre indépendamment du lieu où il se trouve, ou de ce qu’il fait, peut trouver son programme résumé par l’imitation du Christ".
"Chers prêtres, ajoutait le pape, si vous vous laissez saisir par le Christ comme l’apôtre Paul, vous aussi, vous serez en mesure de proclamer sur les routes du monde la miséricorde infinie du Père céleste qui veut que tous les hommes soient sauvés et arrivent à la connaissance de la vérité. Vous deviendrez ainsi des maîtres crédibles de vie évangélique et des prophètes de l’espérance".
Enfin, Jean-Paul II a rappelé qu’avant de mourir sur la croix, le Christ a confié sa mère à l’apôtre saint Jean: "A partir de ce jour-là, Marie est devenue la mère de tous les croyants, la mère des prêtres tout particulièrement, et elle accompagne chaque jour de leur vie". "Ayez sans cesse recours à elle dans votre ministère", exhortait le pape.
Un millier de prêtres de 80 pays sont actuellement rassemblés à Malte pour le Congrès international organisé par la Congrégation pour le Clergé sur le thème : "Prêtres, forgeurs de saints pour le nouveau millénaire, sur les traces de l'Apôtre Paul". Un congrès qui s’est ouvert le 18 octobre et s’achèvera le 23 octobre.
Jean-Paul II leur a adressé un message en direct jeudi matin depuis le palais apostolique du Vatican grâce à une liaison télévisée par satellite avec La Valette, au "Centre de conférences méditerranéen". L’appel de Jean-Paul II a été lu en partie par Mgr Leonardo Sandri, Substitut de la secrétairerie d’Etat.
"Il vous revient, exhortait le pape, de faire résonner partout la puissance de la Parole de Vérité qu'est l'Evangile : elle seule peut changer radicalement le cœur de l'homme et lui donner la paix".
"Dans un monde inquiet et divisé, marqué par la violence, on peut se demander s'il est encore possible de parler d'espérance, remarquait Jean-Paul II. Mais il est plus que jamais indispensable de présenter avec courage la pleine et véritable espérance de l'homme, qui est le Christ Seigneur".
Le pape souligne que l’île de Malte, "conserve le souvenir vivant du passage de Paul" : en l’an 60, prisonnier, emmené à Rome, son bateau a fait naufrage au large de l’île, où l’apôtre a trouvé l’hospitalité.
"Conquis par Jésus, dit le pape, il s’est fait l’humble et courageux serviteur de l’Evangile jusqu’à affirmer avec vigueur : "Je suis crucifié avec le Christ et ce n’est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi". La conséquence est évidente, la Parole par excellence ne peut pas demeurer imprimée seulement sur des feuilles ou dans la mémoire, mais doit devenir vraie vie. Dans l’expérience de Paul, chaque prêtre indépendamment du lieu où il se trouve, ou de ce qu’il fait, peut trouver son programme résumé par l’imitation du Christ".
"Chers prêtres, ajoutait le pape, si vous vous laissez saisir par le Christ comme l’apôtre Paul, vous aussi, vous serez en mesure de proclamer sur les routes du monde la miséricorde infinie du Père céleste qui veut que tous les hommes soient sauvés et arrivent à la connaissance de la vérité. Vous deviendrez ainsi des maîtres crédibles de vie évangélique et des prophètes de l’espérance".
Enfin, Jean-Paul II a rappelé qu’avant de mourir sur la croix, le Christ a confié sa mère à l’apôtre saint Jean: "A partir de ce jour-là, Marie est devenue la mère de tous les croyants, la mère des prêtres tout particulièrement, et elle accompagne chaque jour de leur vie". "Ayez sans cesse recours à elle dans votre ministère", exhortait le pape.
2004-10-21
La fraternité sacerdotale du Lac Supérieur ferme ses portes
Lundi, mardi et mercredi, un groupe de séminaristes stagiaires se sont rencontrés pour une période de 60 heures à la Fraternité Sacerdotale du Lac Supérieur (Laurentides, Québec) dans un site enchanteur. Ces rencontres ont pour but de permettre aux nouveaux séminaristes de partager avec leurs confrères de deuxième année les joies et les difficultés des premiers mois de stage ? Après avoir fait plus de cinq d'étude au Grand Séminaire de Montréal, nous sommes envoyés dans une ou plusieurs paroisses de nos diocèses respectifs. Les diocèses de Montréal, Joliette, Saint-Jérôme étaient représentés à ce temps de dialogue, de repos et ce temps pour former des liens fraternels. Un confrère du diocèse de Mont-Laurier : M. Sylvain Desrosiers)est venu nous rendre visite. Son unité pastorale contient onze paroisses...
L'événement fut très apprécié des participants. Pour nous, il s'agissait d'une dernière visite dans ce lieu de villégaiture (pour prêtres et séminaristes). La commuanté célébrait ses 60 ans d'apostolat sur ce territoire et également la fermeture du centre reliée, entre autre, au nombre décroissant de prêtres dans les divers diocèses. Plusieurs prêtres et évêques étaient aussi présents à cette fête d'action de grâce pour tout ce qu'a fait cette communauté pour des milliers de prêtres qui, au fil des ans, sont venus des quatre coins du monde pour se ressourcer. Ce site était localisé à dix minutes d'auto du Mont-Tremblant. Merci à tous les frères et pères de la fraternité sacerdotale qui ont permis à bien des prêtres et séminaristes de se reposer pour mieux servir l'Église. Cette communauté semi-contemplative a porté beaucoup de fruits. Gloire à Dieu pour chacun de ses membres.
L'événement fut très apprécié des participants. Pour nous, il s'agissait d'une dernière visite dans ce lieu de villégaiture (pour prêtres et séminaristes). La commuanté célébrait ses 60 ans d'apostolat sur ce territoire et également la fermeture du centre reliée, entre autre, au nombre décroissant de prêtres dans les divers diocèses. Plusieurs prêtres et évêques étaient aussi présents à cette fête d'action de grâce pour tout ce qu'a fait cette communauté pour des milliers de prêtres qui, au fil des ans, sont venus des quatre coins du monde pour se ressourcer. Ce site était localisé à dix minutes d'auto du Mont-Tremblant. Merci à tous les frères et pères de la fraternité sacerdotale qui ont permis à bien des prêtres et séminaristes de se reposer pour mieux servir l'Église. Cette communauté semi-contemplative a porté beaucoup de fruits. Gloire à Dieu pour chacun de ses membres.
2004-10-14
Semaine missionnaire mondiale, 17 au 24 octobre 2004
«Avec les jeunes de tous pays, faites entendre l’évangile»
Les jeunes sont, cette année, les partenaires privilégiés de cette semaine missionnaire mondiale dont le thème cette année est tiré de la 2ème lettre à Timothée lue dans la liturgie du dimanche 24 octobre (2 Tm 4, 6-18) : «Annoncer et faire entendre l’Evangile à toutes les nations».Ce thème comporte trois dimensions complémentaires : - Etre témoin, des jeunes et adultes habités par l’Evangile vivant leur engagement en paroles et en actes. - Dans la force de l’Esprit Saint qui est donnée aux témoins et à ceux qui reçoivent l’Evangile. - Pour faire entendre à toutes les nations l’Evangile dans les cultures, les préoccupations des différentes générations et les langues d’aujourd’hui.
La semaine missionnaire est un temps fort d’éveil des communautés chrétiennes afin de prier et collecter des fonds pour «l’annonce de l’Evangile à toutes les nations», selon l’expression de Saint Paul.Cette semaine missionnaire se vit simultanément dans tous les pays et permet une péréquation financière mondiale pour faire face aux besoins de l’évangélisation (formation, médias, traduction de la bible, séminaires, constructions de salles et de lieux de célébrations, etc.).
Mettons tout en œuvre pour que toutes les Eglises locales, partout dans le monde, avec les jeunes, puissent répercuter le message de l’Evangile dans leur contexte particulier, dans leur quotidien, dans leur langue, avec leur manière propre de communiquer.Le «dimanche de la mission» a été fixé par le Pape Pie XI en 1926 l’avant-dernier dimanche d’octobre.Aujourd’hui, dans plus de 120 pays est célébrée la journée, semaine et même mois missionnaire pour vivre un échange universel par l’information, la rencontre de témoins, la prière et le partage financier.
Aussi :
- Société des missions étrangères (communauté missionnaire masculine)
Soeur Patsy Morency m.i.c. (missionnaire de l'Immaculée Conception) vient de se joindre à notre unité pastorale. La semaine prochaine, elle fera un témoignage dans l'une de nos paroisses et un petit texte pour vous dans notre bulletin paroissial.
PRIÈRE MISSIONNAIRE
Seigneur, nous te prions pour toutes ces personnesqui acceptent de proclamer ton nom à toutes les nations.Nous te prions, également pour tous ces témoins qui dénoncent les injustices d'aujourd'hui, qui écoutent le cri de ton peuple et qui vont, de par le monde, intervenir en ton nom.Nous te rendons grâce, Christ Jésus, pour ces hommes et ces femmes qui osent, encore aujourd'hui être signes de ton amour. Amen!
Découverte d'une toile attribuée à Raphaël
Agence France-Presse - Rome
Autre toile de Raphaello Sangio, exposée dans la Chapelle Sistine du Vatican.
Autre toile de Raphaello Sangio, exposée dans la Chapelle Sistine du Vatican.
Une nouvelle toile attribuée au grand peintre de la Renaissance italienne, Raphaël, a été découverte lors d'un inventaire dans une église de Gubbio, a-t-on appris jeudi auprès de la Surintendance régionale aux biens culturels de l'Ombrie.
«C'est un Raphaël de la prime jeunesse, peut-être de 1498-99, c'est-à-dire que le peintre était âgé de 15-16 ans», a précisé au quotidien Corriere della Sera Giordana Benazzi, l'historienne de l'art qui a coordonné la restauration de l'oeuvre pour la Surintendance.
Outre des similitudes de style, la découverte d'un monogramme, qui se présente à l'oeil du profane comme un vulgaire «R» mêlé à un «U», est la preuve irréfutable selon elle qu'il s'agit bien d'une peinture de Raffaello Sanzio d'Urbino, dit Raphaël (1483-1520), peintre des papes.
La peinture représente un Christ ressuscité, encadré par deux saints, et trois anges qui tendent un manteau de couleur émeraude derrière lui. Saint Ubaldo tient dans ses mains un calice doré pour recueillir le sang qui jaillit de la blessure au côté droit du Christ. Saint François d'Assise est agenouillé.
Elle se trouvait au dos d'un étendard religieux mesurant deux mètres de haut sur 1,60 mètre de large retrouvé lors d'un inventaire décidé par le diocèse catholique. Fixée dans une niche creusée dans un mur de l'église de Santa Maria dei Servi, la toile a été très abîmée, rongée par l'humidité. Lors de sa restauration, le motif attribué à l'origine à un peintre mineur, Pietro Paolo Baldinacci, a révélé des rappels frappants à l'oeuvre de Raphaël, la facture des jambes du Christ, des anges et d'autres détails.
«C'est un Raphaël de la prime jeunesse, peut-être de 1498-99, c'est-à-dire que le peintre était âgé de 15-16 ans», a précisé au quotidien Corriere della Sera Giordana Benazzi, l'historienne de l'art qui a coordonné la restauration de l'oeuvre pour la Surintendance.
Outre des similitudes de style, la découverte d'un monogramme, qui se présente à l'oeil du profane comme un vulgaire «R» mêlé à un «U», est la preuve irréfutable selon elle qu'il s'agit bien d'une peinture de Raffaello Sanzio d'Urbino, dit Raphaël (1483-1520), peintre des papes.
La peinture représente un Christ ressuscité, encadré par deux saints, et trois anges qui tendent un manteau de couleur émeraude derrière lui. Saint Ubaldo tient dans ses mains un calice doré pour recueillir le sang qui jaillit de la blessure au côté droit du Christ. Saint François d'Assise est agenouillé.
Elle se trouvait au dos d'un étendard religieux mesurant deux mètres de haut sur 1,60 mètre de large retrouvé lors d'un inventaire décidé par le diocèse catholique. Fixée dans une niche creusée dans un mur de l'église de Santa Maria dei Servi, la toile a été très abîmée, rongée par l'humidité. Lors de sa restauration, le motif attribué à l'origine à un peintre mineur, Pietro Paolo Baldinacci, a révélé des rappels frappants à l'oeuvre de Raphaël, la facture des jambes du Christ, des anges et d'autres détails.
Aussi :
2004-10-11
« Superman » est mort !
Le 10 octobre, le célèbre acteur Christopher Reeve est décédé à l'âge de 52 ans. L'acteur américain avait incarné "Superman" au grand écran puis symbolisé le courage physique après être devenu tétraplégique à la suite d'une chute de cheval en 1995. Il était marié et père de trois enfants. Reeve avait été admis samedi soir aux urgences après une crise cardiaque. Plongé dans un profond comas, Christopher Reeve n’a pas repris conscience.
Son nom était apparu dans la campagne de la présidentielle américaine. Le candidat démocrate John Kerry avait évoqué son combat pour développer la recherche contre la maladie. Tout comme Michael J. Fox qui est atteint du Parkinson, Reeve a relancé le débat sur les cellules souches d'embryons... Kerry et Bush ont également fait allusion à Reeve lors de leur dernier débat.
Périodes de questions :
Elizabeth Long. - Sénateur Kerry, des milliers de personnes ont déjà été guéries ou traitées grâces à des cellules souches adultes ou grâce à des cellules souches de cordon ombilical. Pourtant, personne n'a été guéri grâce à des cellules souches d'embryon. Est-ce qu'il ne serait pas sage d'utiliser les cellules souches obtenues sans destruction de l'embryon ?
John Kerry. - Elizabeth, j'ai le plus grand respect pour le sentiment dont témoigne votre question. Je le comprends. Je comprends la morale qui vous pousse à poser cette question et je la respecte. Cela dit, tout comme Nancy Reagan et bien d'autres personnes, je me trouvais récemment à un forum avec Michael J. Fox dans le New Hampshire. Fox est atteint de la maladie de Parkinson, il nous soutient dans la promotion de l'utilisation de cellules souches d'embryons. (...) Christopher Reeve est l'un de mes amis, tous les jours, il fait de l'exercice en pensant au jour où il aura besoin de ses muscles pour marcher à nouveau. Et je veux le voir marcher. Je crois que nous pouvons sauver des vies. Je pense que nous pouvons avoir une recherche sur des cellules souche embryonnaires qui soit éthique (...).
George Bush. - Pour créer une cellule souche, la recherche sur les cellules souche embryonnaires nécessite la destruction de vies. Je suis le premier président qui a autorisé le financement de la recherche sur les cellules souche embryonnaires. Je l'ai autorisée parce que j'espère que l'on pourra élaborer des traitements à partir des cellules souches et développer la recherche qui en découle. Mais je crois qu'il faut trouver un juste équilibre entre l'éthique et la science. J'ai donc pris la décision que l'on ne dépensera plus d'argent pour cette recherche parce que la science est importante, mais l'éthique, comme l'équilibre de la vie, le sont aussi. Détruire la vie pour sauver la vie, c'est un des dilemmes éthiques de nos jours.
(texte complet du débat)
Aussi sur la mort de l'acteur...
...et sur le débat des cellules souches embryonnaires
2004-10-10
Site de la semaine
Merci à l'APIC et à Radio Ville-Marie pour leur reconnaissance.
"Votre site a été choisi Site Internet de la semaine par l'Agence de presse internationale catholique (APIC) de Suisse. Une présentation de votre site a donc été distribuée à tous les abonnés de cette agence de presse.Voir le sommaire du 6 octobre, 5e nouvelle. Je devrais aussi présenter votre site mercredi prochain, vers 8h17, sur les ondes de Radio Ville-Marie. " - François Gloutnay
"Votre site a été choisi Site Internet de la semaine par l'Agence de presse internationale catholique (APIC) de Suisse. Une présentation de votre site a donc été distribuée à tous les abonnés de cette agence de presse.Voir le sommaire du 6 octobre, 5e nouvelle. Je devrais aussi présenter votre site mercredi prochain, vers 8h17, sur les ondes de Radio Ville-Marie. " - François Gloutnay
Un congrès et une année eucharistique
Dans le cadre du Congrès eucharistique qui débute aujourd'hui au Mexique, le pape jean-Paul II présente une nouvelle lettre apostolique Mane Nobiscum Domine à l'épiscopat, au clergé et aux fidèles pour l'année de l'Eucharistie. La traduction française de cette lettre est dorénavant disponible sur ce site.
Le pape souhaite également que les croyants participeront nombreux à l’ouverture de l’année eucharistique, dimanche prochain (17 octobre 2004).
Aussi !
* Site officiel du 48e congrès eucharistique
* Congrès eucharistique mondial à Québec en 2008
* Le Cardinal Ouellet et l'Eucharistie
Benoit nous parle, pour sa part, de d'autres documents de l'Église qui sortiront sous peu.
Le pape souhaite également que les croyants participeront nombreux à l’ouverture de l’année eucharistique, dimanche prochain (17 octobre 2004).
Aussi !
* Site officiel du 48e congrès eucharistique
* Congrès eucharistique mondial à Québec en 2008
* Le Cardinal Ouellet et l'Eucharistie
Benoit nous parle, pour sa part, de d'autres documents de l'Église qui sortiront sous peu.
La politique américaine
* Kerry et Bush préparent le dernier débat sur fond d'affrontement sur l'Irak
* Le président qui crie (La Presse)
Faites-vous une opinion personnelle en écoutant le débat des présidents sur Internet.
* Retrouvez l'intégralité du débat Bush / Kerry du 8 octobre, ou accédez directement aux sujets abordés, question par question.
Mise à jour :
Benoit (Benedictus qui venit) nous partage certains points de réflexion et dialogue fort intéressants qu'il a eu avec ses divers lecteurs. Cela peut alimenter votre réflexion.
1- Bush ou Kerry ? - Épisode XVIII : La question Pro-Vie
2- Journalisterie au New York Times ?
3- Why many American Catholics will be voting for Bush
2004-10-08
Lutter contre la torture, est-ce seulement politique ?
Voici une lettre publiée dans les quotidiens montréalais, rédigé par l'abbé Gabriel Villemure (curé de notre unité pastorale)...
-------------------------------------------------
M. le ministre John McCallum
Ministre du Revenu national
M. le ministre Irwin Cotler
Ministre de la Justice
M. le ministre Ralph Goodale
Ministre des Finances
Gouvernement du Canada
Chambre des Communes
Ottawa, ON
Messieurs,
Nous profitons de la tenue, à Montréal, du 2e Congrès mondial contre la peine de mort pour attirer votre attention sur une absurdité récente du gouvernement canadien en matière de lutte contre la peine de mort et contre la torture.
L’ACAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture), sorte d’Amnistie internationale confessionnelle œcuménique qui se consacre, depuis trente ans dans le monde et depuis vingt ans au Canada, à faire reculer la torture et la peine de mort sur tous les continents, vient d’être privée par vos ministères de ses principaux moyens financiers de continuer son action charitable et humanitaire. Depuis un peu plus d’un an, l’ACAT a été dépouillée de son statut d’organisme de bienfaisance, c’est-à-dire qu’on lui a enlevé son « numéro de charité ».
Faire respecter des engagements internationaux aussi fondamentaux que la Déclaration universelle des droits de l’homme (article 5 sur la torture) ou la Convention internationale contre la torture (finalement adoptée par les Nations Unies en 1984) ne serait apparemment plus, au Canada, un travail charitable ou humanitaire! Malgré les engagements répétés du Canada contre la torture et la peine de mort sur la scène internationale, et malgré les appuis politiques et même financiers accordés ici au travail de l’ACAT par d’autres ministères de votre gouvernement (comme celui des Affaires étrangères, par exemple), l’ACAT ne méritait apparemment plus d’être considérée comme un organisme de bienfaisance et était ainsi privée de ses principales sources de financement que sont les Églises et les communautés religieuses (puisque celles-ci ne peuvent donner qu’à d’autres organismes de bienfaisance reconnus par vos ministères).
Envoyer des lettres d’encouragement ou des oranges aux personnes torturées (ou menacées de torture) serait, selon vos ministères, charitable alors qu’envoyer des lettres aux autorités pénitentiaires ou gouvernementales pour demander respectueusement que ces personnes ne soient pas ou ne soient plus torturées serait au contraire politique et non charitable! C’est en effet la raison pour laquelle l’ACAT a perdu son numéro de charité!
Et pour ajouter l’injure à l’insulte, le gouvernement canadien a non seulement retiré à l’ACAT son numéro de charité, et donc son principal moyen de financement, mais il exige maintenant que l’ACAT lui paie, à même le peu de ressources qui lui restent et qui devraient être consacrées à lutter contre la torture, des frais de cour s’élevant à 1,819.25$ qui ont été encourus alors que l’ACAT essayait, en vain, de contester la perte de son numéro de charité devant la Cour fédérale!
Ne trouvez-vous pas proprement odieux, messieurs les ministres, qu’en cette période de surplus budgétaires fédéraux de milliards de dollars, votre gouvernement exige littéralement de détourner de la lutte contre la torture et la peine de mort cette somme qui pour l’ACAT et ses protégés représente une fortune alors qu’elle n’est qu’une goutte d’eau dans les coffres de l’État?
Cette absurde situation de l’ACAT illustre à merveille le problème que dénoncent de plus en plus d’organismes de bienfaisance et d’autres organismes communautaires d’intérêt public : le droit de la bienfaisance au Canada est archaïque (la « charité » telle que définie dans une loi britannique de…1601 et interprétée dans le célèbre jugement britannique Pemsel de 1891!). La plupart des pays de « common law », y compris l’Angleterre encore tout récemment, travaillent à moderniser leur droit de la bienfaisance depuis une dizaine d’années. Et le Canada, pour des raisons inexplicables, est l’un des derniers à n’avoir pas encore entrepris cette urgente modernisation.
L’Assemblée générale du 20e anniversaire de l’ACAT-Canada, tenue le 20 septembre dernier, a donné un mandat clair à son nouveau conseil d’administration pour que celui-ci utilise tous les moyens nécessaires pour que ces « frais de cour » de près de deux mille dollars servent à lutter contre la torture et la peine de mort au lieu d’aller enrichir davantage les surplus budgétaires fédéraux. C’est pourquoi nous vous demandons publiquement de renoncer à réclamer ces « frais de cour » de l’ACAT. Et nous osons même vous demander, comme cadeau de 20e anniversaire, de bien vouloir reconsidérer la décision de priver l’ACAT de son « numéro de charité » : ce serait, pour le gouvernement canadien, une excellente façon de traduire concrètement son engagement traditionnel en faveur du respect des droits fondamentaux et d’être cohérent avec les déclarations généreuses qu’il ne manquera pas de faire à l’occasion de ce 2e Congrès mondial contre la peine de mort.
Veuillez agréer, messieurs les ministres, l’expression de notre espoir de recouvrer bientôt les moyens de poursuivre notre combat contre la torture et la peine de mort.
Raoul Lincourt
Président de l’ACAT-Canada
Gabriel Villemure, prêtre
Fondateur de l’ACAT-Canada
(tel que paru dans le Devoir du vendredi 08 octobre 2004)
Aussi disponible sur notre bulletin électronique de l'unité pastorale :
- Homélie du père Gabriel Villemure pour l'ACAT France
- Mot du Cardinal Jean-Claude Turcotte (sur la page principale du site du bulletin)
Aussi :
Un congrès mondial contre la peine de mort s'est tenu à Montréal
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M. le ministre John McCallum
Ministre du Revenu national
M. le ministre Irwin Cotler
Ministre de la Justice
M. le ministre Ralph Goodale
Ministre des Finances
Gouvernement du Canada
Chambre des Communes
Ottawa, ON
Messieurs,
Nous profitons de la tenue, à Montréal, du 2e Congrès mondial contre la peine de mort pour attirer votre attention sur une absurdité récente du gouvernement canadien en matière de lutte contre la peine de mort et contre la torture.
L’ACAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture), sorte d’Amnistie internationale confessionnelle œcuménique qui se consacre, depuis trente ans dans le monde et depuis vingt ans au Canada, à faire reculer la torture et la peine de mort sur tous les continents, vient d’être privée par vos ministères de ses principaux moyens financiers de continuer son action charitable et humanitaire. Depuis un peu plus d’un an, l’ACAT a été dépouillée de son statut d’organisme de bienfaisance, c’est-à-dire qu’on lui a enlevé son « numéro de charité ».
Faire respecter des engagements internationaux aussi fondamentaux que la Déclaration universelle des droits de l’homme (article 5 sur la torture) ou la Convention internationale contre la torture (finalement adoptée par les Nations Unies en 1984) ne serait apparemment plus, au Canada, un travail charitable ou humanitaire! Malgré les engagements répétés du Canada contre la torture et la peine de mort sur la scène internationale, et malgré les appuis politiques et même financiers accordés ici au travail de l’ACAT par d’autres ministères de votre gouvernement (comme celui des Affaires étrangères, par exemple), l’ACAT ne méritait apparemment plus d’être considérée comme un organisme de bienfaisance et était ainsi privée de ses principales sources de financement que sont les Églises et les communautés religieuses (puisque celles-ci ne peuvent donner qu’à d’autres organismes de bienfaisance reconnus par vos ministères).
Envoyer des lettres d’encouragement ou des oranges aux personnes torturées (ou menacées de torture) serait, selon vos ministères, charitable alors qu’envoyer des lettres aux autorités pénitentiaires ou gouvernementales pour demander respectueusement que ces personnes ne soient pas ou ne soient plus torturées serait au contraire politique et non charitable! C’est en effet la raison pour laquelle l’ACAT a perdu son numéro de charité!
Et pour ajouter l’injure à l’insulte, le gouvernement canadien a non seulement retiré à l’ACAT son numéro de charité, et donc son principal moyen de financement, mais il exige maintenant que l’ACAT lui paie, à même le peu de ressources qui lui restent et qui devraient être consacrées à lutter contre la torture, des frais de cour s’élevant à 1,819.25$ qui ont été encourus alors que l’ACAT essayait, en vain, de contester la perte de son numéro de charité devant la Cour fédérale!
Ne trouvez-vous pas proprement odieux, messieurs les ministres, qu’en cette période de surplus budgétaires fédéraux de milliards de dollars, votre gouvernement exige littéralement de détourner de la lutte contre la torture et la peine de mort cette somme qui pour l’ACAT et ses protégés représente une fortune alors qu’elle n’est qu’une goutte d’eau dans les coffres de l’État?
Cette absurde situation de l’ACAT illustre à merveille le problème que dénoncent de plus en plus d’organismes de bienfaisance et d’autres organismes communautaires d’intérêt public : le droit de la bienfaisance au Canada est archaïque (la « charité » telle que définie dans une loi britannique de…1601 et interprétée dans le célèbre jugement britannique Pemsel de 1891!). La plupart des pays de « common law », y compris l’Angleterre encore tout récemment, travaillent à moderniser leur droit de la bienfaisance depuis une dizaine d’années. Et le Canada, pour des raisons inexplicables, est l’un des derniers à n’avoir pas encore entrepris cette urgente modernisation.
L’Assemblée générale du 20e anniversaire de l’ACAT-Canada, tenue le 20 septembre dernier, a donné un mandat clair à son nouveau conseil d’administration pour que celui-ci utilise tous les moyens nécessaires pour que ces « frais de cour » de près de deux mille dollars servent à lutter contre la torture et la peine de mort au lieu d’aller enrichir davantage les surplus budgétaires fédéraux. C’est pourquoi nous vous demandons publiquement de renoncer à réclamer ces « frais de cour » de l’ACAT. Et nous osons même vous demander, comme cadeau de 20e anniversaire, de bien vouloir reconsidérer la décision de priver l’ACAT de son « numéro de charité » : ce serait, pour le gouvernement canadien, une excellente façon de traduire concrètement son engagement traditionnel en faveur du respect des droits fondamentaux et d’être cohérent avec les déclarations généreuses qu’il ne manquera pas de faire à l’occasion de ce 2e Congrès mondial contre la peine de mort.
Veuillez agréer, messieurs les ministres, l’expression de notre espoir de recouvrer bientôt les moyens de poursuivre notre combat contre la torture et la peine de mort.
Raoul Lincourt
Président de l’ACAT-Canada
Gabriel Villemure, prêtre
Fondateur de l’ACAT-Canada
(tel que paru dans le Devoir du vendredi 08 octobre 2004)
Aussi disponible sur notre bulletin électronique de l'unité pastorale :
- Homélie du père Gabriel Villemure pour l'ACAT France
- Mot du Cardinal Jean-Claude Turcotte (sur la page principale du site du bulletin)
Aussi :
Un congrès mondial contre la peine de mort s'est tenu à Montréal
2004-10-06
Un congrès mondial contre la peine de mort à Montréal
Promouvoir le retour de la peine de mort, c'est aller contre la pensée de l'Église. C'est aussi contraire à l'Évangile. Il est dit que Dieu « ne prend pas plaisir à la mort du méchant », mais, « plutôt qu'il renonce à sa conduite et qu'il vive ». (Ez 18, 23) Ce message d'espérance, de pardon, de vie et d'amour, Jésus l'a porté avec toute la force de son être jusqu'au don de sa propre vie pour que nous vivions aussi de lui.
1970 ans plus tard... On torture et on tue encore des prisonniers ! Cela n'a-til pas suffit ?
Selon Amnesty International, qui estime ne disposer que d'une infime partie des statistiques, au moins 1 526 personnes ont été exécutées dans 31 pays et territoires au cours de l'année 2002. Plus des trois quarts de ces exécutions (81 %) ont eu lieu en Chine, en Iran et aux Etats-Unis.
Montréal accueille de mercredi 6 à samedi 9 octobre le deuxième congrès mondial contre la peine de mort, une manifestation qui compte notamment dénoncer les exécutions capitales aux Etats-Unis voisins, moins d'un mois avant l'élection présidentielle américaine. Avocats, militants, diplomates, universitaires, responsables d'ONG, élus ou célébrités comme Bianca Jagger, l'actrice française Catherine Deneuve et le Finlandais Ari Vatanen, député européen et ex-champion du monde de rallye automobile, doivent participer à des conférences, débats ou tables rondes qui culmineront samedi avec une manifestation contre la peine capitale dans les rues de la métropole québécoise. Vêtus de noir, quelque 3 500 militants y symboliseront le nombre de condamnés attendant dans les couloirs de la mort aux Etats-Unis, selon les organisateurs. A ce congrès qui veut "sensibiliser l'opinion internationale et créer une caisse de résonance mondiale pour dire non à la peine de mort", seront lus des messages du pape Jean Paul II et d'hommes politiques.
"PREMIÈRE ÉTAPE VERS L'ABOLITION UNIVERSELLE"
Mercredi a été notamment transmis aux participants le message du président français, Jacques Chirac, qui a demandé un moratoire des exécutions capitales dans le monde, "première étape vers l'abolition universelle" de la peine de mort. "Sans attendre, j'appelle à nouveau aujourd'hui à l'instauration d'un moratoire général de toutes les exécutions capitales, première étape vers l'abolition universelle", a ainsi déclaré le président français dans un message lu par la secrétaire d'Etat aux droits des victimes, Nicole Guedj."La moitié des Etats membres des Nations unies ont franchi le pas (...) Mais nous voyons aussi le chemin qu'il reste à parcourir. Soixante-dix-huit pays maintiennent et appliquent encore ce châtiment. Plusieurs, après avoir observé un moratoire, ont repris les exécutions", poursuit Jacques Chirac. Il s'agit notamment de l'Inde, du Tchad, de l'Indonésie ou du Liban. "Il reste des Etats où l'on applique cette peine à des enfants, à des adolescents, à des personnes frappées de déficiences mentales (...) De telles exécutions révoltent la conscience et, au-delà de tout débat, contredisent l'idée même de justice", a estimé Jacques Chirac, qui souhaite que les pays privilégient "la voie de l'éducation et de la prévention".
COMMENT AGIR ?
La France a aboli la peine de mort en 1981. En 2002, Paris a signé un protocole additionnel à la Convention européenne des droits humains, qui lui interdit tout rétablissement de la peine capitale quelles que soient les circonstances. Un groupe de parlementaires UMP a déposé au printemps 2004 une proposition de loi visant à rétablir la peine de mort pour les auteurs d'actes terroristes mais le texte a donc très peu de chance d'être discuté un jour par les députés. Par ailleurs, examens de la situation continent par continent ou témoignages d'anciens condamnés se succéderont au congrès, qui doit notamment se demander comment agir dans les démocraties n'ayant pas encore aboli la peine de mort : "l'Inde, les Etats-Unis, Taiwan, la Thaïlande et le Japon."
Exposition, concert et projection de films sont également prévus à ce congrès, dont la première édition s'était tenue en 2001 à Strasbourg, dans l'est de la France.
Le congrès est organisé par Ensemble contre la peine de mort (ECPM), une association basée à Paris dont le président est l'écrivain Michel Taube, et par Penal Reform International (PRI), une ONG créée à Londres, dont le but est de faciliter dans le monde l'adoption de réformes pénales, incluant les normes des droits humains.
Montréal accueille de mercredi 6 à samedi 9 octobre le deuxième congrès mondial contre la peine de mort, une manifestation qui compte notamment dénoncer les exécutions capitales aux Etats-Unis voisins, moins d'un mois avant l'élection présidentielle américaine. Avocats, militants, diplomates, universitaires, responsables d'ONG, élus ou célébrités comme Bianca Jagger, l'actrice française Catherine Deneuve et le Finlandais Ari Vatanen, député européen et ex-champion du monde de rallye automobile, doivent participer à des conférences, débats ou tables rondes qui culmineront samedi avec une manifestation contre la peine capitale dans les rues de la métropole québécoise. Vêtus de noir, quelque 3 500 militants y symboliseront le nombre de condamnés attendant dans les couloirs de la mort aux Etats-Unis, selon les organisateurs. A ce congrès qui veut "sensibiliser l'opinion internationale et créer une caisse de résonance mondiale pour dire non à la peine de mort", seront lus des messages du pape Jean Paul II et d'hommes politiques.
"PREMIÈRE ÉTAPE VERS L'ABOLITION UNIVERSELLE"
Mercredi a été notamment transmis aux participants le message du président français, Jacques Chirac, qui a demandé un moratoire des exécutions capitales dans le monde, "première étape vers l'abolition universelle" de la peine de mort. "Sans attendre, j'appelle à nouveau aujourd'hui à l'instauration d'un moratoire général de toutes les exécutions capitales, première étape vers l'abolition universelle", a ainsi déclaré le président français dans un message lu par la secrétaire d'Etat aux droits des victimes, Nicole Guedj."La moitié des Etats membres des Nations unies ont franchi le pas (...) Mais nous voyons aussi le chemin qu'il reste à parcourir. Soixante-dix-huit pays maintiennent et appliquent encore ce châtiment. Plusieurs, après avoir observé un moratoire, ont repris les exécutions", poursuit Jacques Chirac. Il s'agit notamment de l'Inde, du Tchad, de l'Indonésie ou du Liban. "Il reste des Etats où l'on applique cette peine à des enfants, à des adolescents, à des personnes frappées de déficiences mentales (...) De telles exécutions révoltent la conscience et, au-delà de tout débat, contredisent l'idée même de justice", a estimé Jacques Chirac, qui souhaite que les pays privilégient "la voie de l'éducation et de la prévention".
COMMENT AGIR ?
La France a aboli la peine de mort en 1981. En 2002, Paris a signé un protocole additionnel à la Convention européenne des droits humains, qui lui interdit tout rétablissement de la peine capitale quelles que soient les circonstances. Un groupe de parlementaires UMP a déposé au printemps 2004 une proposition de loi visant à rétablir la peine de mort pour les auteurs d'actes terroristes mais le texte a donc très peu de chance d'être discuté un jour par les députés. Par ailleurs, examens de la situation continent par continent ou témoignages d'anciens condamnés se succéderont au congrès, qui doit notamment se demander comment agir dans les démocraties n'ayant pas encore aboli la peine de mort : "l'Inde, les Etats-Unis, Taiwan, la Thaïlande et le Japon."
Exposition, concert et projection de films sont également prévus à ce congrès, dont la première édition s'était tenue en 2001 à Strasbourg, dans l'est de la France.
Le congrès est organisé par Ensemble contre la peine de mort (ECPM), une association basée à Paris dont le président est l'écrivain Michel Taube, et par Penal Reform International (PRI), une ONG créée à Londres, dont le but est de faciliter dans le monde l'adoption de réformes pénales, incluant les normes des droits humains.
Le congrès, qui doit se poursuivre jusqu'au 9 octobre, accueillera également des personnalités comme l'actrice française Catherine Deneuve, l'ambassadeur de bonne volonté pour la lutte contre la peine de mort au Conseil de l'Europe, Bianca Jagger et l'ancienne Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Mary Robinson.
Autres textes sur le sujet :
*La France réclame un moratoire contre la peine de mort
*Bianca Jagger (femme de Mick Jagger) lance avec force le 2e congrès mondial contre la peine de mort
L'Église autour du monde...
Article du 15 octobre 2004
Devant le peu de temps que j'ai à ma dispoition et les innombrables nouvelles qui nous viennent des qautre coins du globe, j'ai décidé de faire un bref survol des éléments susceptibles de capter votre intérêt !
Autour du monde, aujourd'hui, l'Église catholique célèbre la fête liturgique de Thérèse d'Avila. Thérèse d'Avila a été une grande religieuse catholique espagnole au 16ème siècle. En plus de son talent à réformer les couvents, elle s'est imposée comme un maître de la spiritualité chrétienne, fait remarquable à cette époque pour une femme. Ses textes et sa vie ont fait de cette femme une sainte que l'on vénère encore quelques siècles après sa mort.
Aussi sur THérèse d'Avila :
- Réformatrice des carmélites
- Sainte Thérèse d'Avila,docteur de l'Eglise
Eternel est son amour
Auteur : Sainte Thérèse d'Avila
Ô Seigneur de mon âme,
Comme vous êtes bien l'ami véritable !
Vous, le Tout-Puissant,Vous pouvez tout, dès que vous voulez !
Non, jamais vous ne cessez d'aimer ceux qui vous aiment !
Ô Maître du monde,
Que toutes les créatures vous louent !
Qui donc aura la voix assez puissante
Pour proclamer en tous lieux
Combien vous êtes fidèle à vos amis ?
Toutes les créatures d'ici-bas peuvent nous manquer,
Mais vous, le Maître de tout l'univers,
Vous ne nous manquez jamais !
Que vous laissez peu souffrir vos amis !
Ô mon Dieu, quelle délicatesse,
Quelle attention, quelle tendresse vous leur témoignez !
Oui, heureux, celui qui n'a jamais aimé que vous !
Vous semblez, ô Seigneur,
Traiter avec rigueur ceux qui vous aiment,
Afin que l'excès de la souffrance
Fasse mieux comprendre l'excès plus grand encore
De votre amour
Béni soit le Seigneur
Qui m'a prêté un secours si efficace !
Autour du monde, d'autres nouvelles de l'Église catholique nous arrivent...
- Italie : Les évêques italiens souhaitent un site internet pour chaque paroisse (source : la-Croix.com)
- France : La Catho stimulée par la laïcité
- Algérie: L'Eglise pense son avenir
- Philippines : La communauté catholique prie pour la santé du Cardinal Jaime Sin
- Mexique : Reportages en direct de Guadalajara, congrès eucharistique
a- 11 octobre
b- 12 octobre
c- 13 octobre
d- 14 octobre
- Irak : La peur des chrétiens
La course présidentielle américaine :
(photo venant du blogue de Mark Shea)
Un cahier de 20 pages est offert aux lecteurs du Journal La Presse de cette fin de semaine. Ce cahier comprendra trois parties :
1- Vendredi : Sondage mondial sur l'Élection
Le 2 novembre, les Américains choisiront l'homme politique le plus puissant au monde. Plus que jamais, le reste du monde se sent concerné par l'élection du président américain. Comment voterait le reste du monde? Que pensent les autres citoyens de la planète des États-Unis?
(avec les résultats mondiaux et les résultats Québec/ Canada )
Journaux participants:
CANADA: La Presse
FRANCE: Le Monde
GRANDE-BRETAGNE: The Guardian
ESPAGNE: El Païs
JAPON : Asahi Shimbun
CORÉE DU SUD: Joong Ang Ilbo
AUSTRALIE : The Sydney Morning Herald
MEXIQUE: Reforma
ISRAËL: Haaretz
RUSSIE: Les nouvelles de Moscou
2- Samedi : Six peuples, six visions
3- L'Amérique dans tous ses états
Aussi sur ce sujet, vous pouvez voir pourquoi beaucoup de chrétiens voteront pour Bush, en consultant une référence anglophone de Benoit.
Demain, je serai à une ordination diaconale. La première de mon groupe de séminaristes. Félicitations Christian ! Et finalement, élu le 16 octobre 1978, Jean-Paul II entrera dans sa 27e année de règne ...
2004-10-05
Un témoignage de foi, d'espérance et de charité
Conférence de Jean Vanier du 22 octobre 2004
Jean Vanier est reconnu pour le regard de foi qu'il porte envers les plus petits. J'ai eu la chance de le rencontrer lors d'une journée de formation. Ce grand homme (dans tous les sens du mot) a su conquérir les quelques 200 personnes qui s'y étaient données rendez-vous. Dès l'introduction, la présentatrice nous a fait entrer dans le coeur universel de cet homme de Dieu. La rencontre à laquelle nous assistions fut d'abord conçue pour les séminaristes protestants anglophones. Peu à peu, à la demande de monsieur Vanier, l'invitation a pris les traits d'une activité oecuménique. Elle s'est ensuite étendue aux pasteurs, séminaristes et laïcs. Finalement, elle s'est terminée en événement interreligieux. "Le Christ et son message de paix et d'amour ne sont-ils pas universels", nous a lancé Jean Vanier. D'une invitation particulière, Jean Vanier brisait les barrières en en faisant un événement pour tous ceux et celles qui aiment Jésus. Dans le choeur, du Dominion Square Church, quatre personnes animaient le chant et la musique. Parmi eux, deux bénificiaires de l'Arche. L'un d'entre eux -à ma grande surprise- me reconnut, puisqu'il y a trois ans, j'ai travaillé pour un camp d'été " Filipino's Happy Summer Camp". Je l'ai alors rencontré puisqu'il travaillait avec ces confrères tous les vendredis à l'entretien du lieu. Dès le point de départ, ce fut pour moi une grâce de revoir ce jeune et qu'il me salua avec le grand sourire.
Comme on peut le constater, la rencontre portait sur le thème de la paix. Après nous avoir lu un texte de l'Évangile, monsieur Vanier d'un ton calme et d'une profondeur spirituelle, a entamé la prière de François d'Assise. Par la suite, il nous a appris que l'Arche du Québec était jumelée avec celle d'Haïti. Par l'Arche, ces deux pays sont devenus solidaires à plus d'un niveau. Je vous communique donc ici un résumé de cette conférence de Jean Vanier.
Reconnaître ce qu'il y a de petit et de grand en chacun de nous.
Dans le coeur de Jean Vanier, il n'y a plus de frontières. En est-il de même en chacun de nous ? En cet homme, chacun - qui qu'il soit- a un mot à dire, à sa place dans le coeur de Dieu. Cette attitude nous rappelle l'importance du langage. Le langage des mains, des signes, de la voix mais surtout quelque chose qui dépasse... le langage de l'amour. Au-delà des mots, il y a quelque chose de plus grand qui nous permet d'entrer en relation avec l'autre, quelque chose d'universel. Comment pouvons-nous nous unir au-delà des limites linguistiques ?
On peut voir l'amour de soi, l'amour de l'autre mais comment reconnaître l'amour de Dieu ? Comment communiquer avec Dieu ? Cette question est essentielle. Comme le Christ sur la Croix dit " J'ai soif", il nous arrive d'avoir aussi ce cri de soif. Une soif d'amour, une soif de paix. Comment se rassasier ? Pour y arriver, il faut aller là où le Christ est; il faut aller au fond de notre coeur. C'est là qu'est la source ravitalisante : en Jésus.
Cette paix, cet amour ne vient seule. Il nous faut être en lien avec l'autre. Nous sommes transformés par les autres, transformés par ceux que nous rejetons (les handicapés, les prisonniers, les malades, etc.). Entrer en contact avec les souffrants, nous amène à nous confronter à la douleur. Oui, la douleur est là dans notre communauté, notre société, notre pays. Nous la cotoyons. Elle a un visage. Comment réagissons-nous face à elle ?
Voilà la question... Comment réagissons-nous devant les gens souffrants ? Plein de gens ont des souffrances qui entraînent un désir naturel de combler le vide qu'elles créent. Ce que plusieurs affirment, c'est qu'au-delà de toute cette souffrance, ce qu'il souhaite c'est d'avoir un ami... Lorsque tout est souffrance, ce que nous avons besoin c'est un ami, une oreille attentive. Toute personne a besoin d'un ami, de cette personne qui fait que j'existe.
Ainsi, nous pouvons voir que dans le coeur de Dieu, l'exclus devient l'élu. Dieu n'abandonne pas ses enfants. L'amitié, c'est révélé à l'autre l'Amour de Dieu. L'amour révèle à l'autre qui il est. Aimer, c'est révéler -par l'écoute- que l'autre est précieux. Aimer l'autre -être son ami- c'est lui dire ces mots du Christ "Tu as du prix à mes yeux et je t'aime".
Ainsi devenir des disciples du Christ, c'est découvrir ce que l'autre a besoin. Lorsque nous découvrons que nous sommes importants pour quelqu'un, on découvre tout l'amour du Christ. On découvre la joie de l'Amour. Amour qui confronte la douleur. L'amour fait en sorte que nous ayons une relation personnelle avec l'autre au delà de toute étiquette (culture, religion, maladie, infirmité, etc.). Vivre de l'étiquette de l'amour, c'est vivre une expérience révolutionnaire. Par exemple, lorsque je rencontre un prisonnier, je peux porter attention aux barreaux plus qu'à la personne ou voir qu'au-delà de cette prison, il y a une personne. Nous sommes toujours invités à nous redemander "Comment Jésus voit-il la personne ? Comment verrait-il ce prisonnier ? Quelle est la vision de Dieu ?" Alors, je constate que quelque part en moi, j'ai un petit coin qui a besoin de se convertir, d'être transformé...
Il faut se rappeler que la vie des premiers disciples a débuté lorsque deux disciples ont entendu Jean-Baptiste et qu'ils ont décidé de suivre Jésus. Jésus alors leur demanda : " Quel est on désir? Que veux-tu?" Jésus n'oblige pas. Il invite l'autre à vivre une expérience de Dieu. Ainsi, lorsque nous rencontrons une personne sur le seuil de la mort, nous transcendons cela pour en faire une peronne qui est aimé. Cette personne -qu'elle soit malade, handicapée, prisonnière ou autre - est importante pour quelqu'un. Je suis apellé à devenir un instrument de Jésus. "Jésus t'aime", voilà ce que le coeur de l'autre veut entendre. Nous aimons les gens parce qu'ils nous sont précieux. Combien le sont-ils alors aux yeux de Dieu ? Il nous faut bâtir des communautés vivantes. Il nous faut suivre Jésus. Il nous faut marcher main dans la main pour interpréter le message de l'Évangile. Ainsi, nous pourrons communiquer fidèlement à l'autre qui est Dieu.
Pas de paix sans unité
Comme l'amour véritable ne se vit seul. La paix ne peut se vivre sans union, communion. La paix, c'est une chaîne humaine. Sans la communication, sans l'amour de Dieu, soi et l'autre, il y a impossibilité de paix véritable. Quelque chose commence lorsqu'il y a l'unité du coeur humain. Une expérience de Dieu commence à prendre forme. Si ensemble nous défaisons les racines de la division, alors il y aura la paix. La paix se construit dans le coeur de chacun et en communion avec les autres. Il s'agit d'un appel à la conversion personnelle et communautaire.
Dans cette optique, il faut voir la portée des mots. Le mal vient souvent de là. Entendre des gens dire du mal des autres de façons erronées (médisances et/ ou présuppositions) fait la guerre. Cela détruit des individus, des groupes, des peuples, des nations. Il nous faut nous libérer de ces pouvoirs du mal.
Je suis sauvé... Je dois me convertir
Il faut se questionner lorsqu'une personne nous affirme qu'elle est déjà sauvée. Elle n'est alors plus ouverte à la conversion. On devrait plutôt dire : j'ai besoin de me convertir. J'ai besoin de travailler pour cela. Plus on recherche la conversion, plus on découvre réellement qui est Jésus. Oui, même dans le chemin de conversion... nous devons cheminer ensemble, pour être unis à Dieu et à nos frères et soeurs. La communauté, c'est le lieu où nous apprenons à devenir libre. C'est là que l'Esprit nous amène sur le chemin de la conversion, de la liberté. "La vérité vous rendra libre!" Nous apprenons de tous, de l'élu comme de l'exclus de notre cercle de relation personnelle.
Tous, qui que nous soyons, nous avons besoin de nous unir, de rechercher ensemble cette vérité du Christ, lui qui est "le Chemin, la Vérité et la Vie". Il faut ensemble nous aider à nous convertir, à dépasser la peur, la haine, la médisance. Il faut vivre de cet amour duquel naît la paix.
Oecuménisme
En tant que chrétien, il faut se rappeler que ce n'est pas parce que l'autre n'est pas baptisés, que nous ne pouvons l'acueillir. On accueille tous les humains, qu'ils soient baptisés ou non. Nous sommes donc appelés à vivre en paix avec tous les hommes et les femmes de notre temps (juifs, musulmans, membres de sectes, etc.) En temps que chrétiens, nous n'avons pas toutes les réponses. Mais, nous commençons à voir les problèmes et y voir comment l'amour de Dieu transcende nos limites humaines. Nous devons nous ouvrir à l'amour. Nous devons aider les autres. Nous avons besoin de faire partie de cette grande famille humaine. Il nous faut vivre cette unité dans la diversité. Il nous faut la développer. Pour cela, nous avons besoin d'aide. Pour aider l'autre, nous devons être aidé. Unis dans le Christ, nous pouvons aider l'autre.
La solitude : maladie de notre temps
Dans la société actuelle, il existe une incroyable solitude. Il existe un écart croissant entre les pauvres et les riches. Nous n'avons qu'à regarder ce qui se passe : extrême solitude, pauvreté croissante, accroissement de suicide chez les jeunes et les gens âgés, perte de sens et d'espoir... L'inégalité entre les gens s'accentue. Nous construisons des superpuissances. Les gens se referment de plus en plus sur eux-mêmes. Ils s'isolent. Tout ce qui importe est la productivité. L'écart ne s'accentue pas seulement entre le Nord et le Sud, mais entre chaque ville, chaque rue, chaque individu... Pourquoi ne pas rechercher à éduire cet écart ? Cette dimunition ne donnerait-elle pas une âme aux pauvres ? Comme l'a souvent mentionné mère Térèsa, "La maladie crée la répulsion, l'écart dans les grandes ville.." La peur, la répulsion, la solitude sont les grandes maladies de notre temps. Le disciple du Christ doit aider le souffrant à se lever. Le disciple doit faire le passage de la répulsion à la compassion de l'autre. Cela ne veut pas dire de le posséder. Cela veut dire de le rencontrer et de permettre à chacun de découvrir l'autre. On ne possède pas une personne. On peut aider l'autre à guérir par un tel acte.
Chacun est appelé à découvrir sa place dans l'humanité. Pour y parvenir, chacun est appelé à devenir plus près de son voisin de Jésus, de Dieu. Chacun est appelé à célébrer la vie.
L'Église
Qu'est-ce que l'Église ? Qu'est-ce qu'aimer son Église ? Être catholique, être de l'Église Unie, cela peut parraître un accident de nature. On peut être de telle dénomination ou religion à cause de circonstances familiales ou autres. Ce qui importe, c'est de choisir - en Église- la vie. Il est vrai qu'au sein de certaines églises, il peut y avoir d'immenses divisions. Ce qu'il faut, c'est l'écoute. C'est vouloir comprendre l'autre. Il faut tenter de saisir leurs options fondamentales. Il nous faut dépasser ces divisions, vivre en Église.
La vie avant tout !
Subir ou choisir la vie ? Il est vrai que dans le discours actuel, nous sommes une culture de guerre, une culture de divisions. Pourquoi fuir la question ? On ne peut vivre les situations et faire l'aveugle. Où est la vie ? Pourquoi ne pas la promouvoir ? Qu'est-ce que Jésus nous dit sur la vie ? Ne nous montre-t-il pas le chemin de l'Amour ? Ne nous invite-t-il pas à ccepter et aimer nos frères et nos soeurs ? Pour promouvoir la vie, nous avons besoin de l'Église. Nous avons besoins de quelque chose de grand, d'universel... Comment faire l'unité en moi, trouver ma dignité personnelle... sans l'Église et le Christ ? L'Église est nécessaire. Elle est voulue par le Christ. En Église, nous pouvons nous unir, nous stimuler à voir que la paix est entre nos mains, en notre coeur... là où Dieu a pris demeure !
J'entrerai chez lui et nous souperons ensemble
Oui, le Seigneur veut entrer dans notre coeur. Cependant, il y a tellement de bruits que l'on ne l'entends pas. Et si on l'entendait, voudrions-nous lui ouvrir ? Est-ce que cela nous dérangerait trop ?
Manger avec quelqu'un, partager son repas, cela veut dire faire alliance. Cela veut dire devenir ami avec lui. Que ce soit le malade, le détenu, l'handicapé ... tous attendent une rencontre. "J'étais malade et vous m'avez visité", nous rappelle le Seigneur. C'est le mystère d'Amour de Dieu. Dieu est amour. Il prend place auprès de celui qui l'accueille. Dieu se cache dans l'inattendu. Dieu crée le cri d'une relations. Il a soif de notre présence. C'est le cri du pauvre, le cri de Dieu, le cri de l'humilité.
Oui, Dieu a soif de relations. Celui qui donne n'est pas celui qui a le pouvoir. Je découvre donc peu à peu que je suis l'instrument de Dieu. Dieu habite en chacun et attend que quelqu'un l'éveille. Il y a passage de l'angoisse à la paix. Je me sens alors bien.
Une juive dans un camp a déjà dit "Je n'ai pas besoin de Dieu, mais Dieu a besoin de moi. Dieu attend que j'ouvre la porte de mon coeur pour qu'Il puisse entrer... Je ferai tout, Seigneur pour que tu puisses trouver une maison. Mon bonheur sera qu'il t'accueille comme hôte prévilégié". "Notre seul trésor, c'est Dieu" a-t-elle rajouté " Je ne tomberai jamais dans les mains des Nazis puisque je suis entièrement dans celles de Dieu...Dieu m'attend, tel un pauvre."
En invitant un pauvre, un infirme à mon repas. J'invite Dieu. Je deviens heureux. Ce n'est pas dans le sensationnalisme, le brillant que me propose la société que je deviendrai heureux. Il s'agit d'un trésor qui dépérit. Notre trésor, celui de l'amour, se fait dans les petites choses. Ce n'est pas ce qui est le plus exitant, il est vrai. Je dois voir dans la difficulté de l'autre une présence de Dieu. Dieu est présent dans la petitesse. Jésus n'est-il pas venu nous laver les pieds ? Ce n'est pas du théâtre qu'il est venu faire. Il est venu se faire le plus petit, le plus humble.
Dieu nous rappelle notre beauté. Il est à genou devant nous afin que chacun grandisse. Dieu ne semble agir parce qu'il veut que nous agissions. A chacun d'entre nous de découvrir les portes, de permettre aux pauvres d'y entrer, de prendre demeure.
Tous ensemble, il nous faut bâtir la communauté élargie de ceux qui croit en Dieu. Notre mission est celle de faire découvrir que Jésus est caché dans chacune de nos pauvretés pour en faire de grandes richesses !
2004-10-04
Le secret professionnel et/ou confessionnel
Dans une société où tout est divulgué publiquement, il y a certaines fonctions ou le secret ne doit et ne peut être dévoilé. L'article qui suit (qui nous vient de l'Afrique mais qui s'applique bien au Canada) nous parle du secret professionnel. Le secret confessionnel du prêtre est stricte. L'Église catholique lui accorde une très grande importance. Tout prêtre ne peut dévoiler publiquement ce qui a été dit confidentiellement.
" les ministres des cultes sont tenus de garder le secret sur les révélations qui leur ont été faites à raison de leurs fonctions. D'après un juriste de renommée (Beltjens), cette obligation existe pour le prêtre catholique sans distinguer s'il a eu connaissance par confession ou en dehors de la confession, du fait du secret dont il a été constitué dépositaire , s'il lui a été confié dans l'exercice exclusif de son caractère sacerdotal et à raison de ce ministère."
Dans le code de droit canonique, il est aussi fait mention que le secret confessionnel est inviolable.
Can. 965 - Seul le prêtre est le ministre du sacrement de pénitence.
Can. 970 - La faculté d'entendre les confessions ne sera concédée qu'à des prêtres qui auront été reconnus idoines par un examen, ou dont l'idonéité est par ailleurs établie.
Can. 978 - § 1. Que le prêtre se souvienne, en entendant les confessions, que son rôle est à la fois celui d'un juge et celui d'un médecin, et qu'il a été constitué par Dieu ministre aussi bien de la miséricorde que de la justice divine, pour veiller à l'honneur de Dieu et au salut des âmes.
Can. 983 - § 1. Le secret sacramentel est inviolable; c'est pourquoi il est absolument interdit au confesseur de trahir en quoi que ce soit un pénitent, par des paroles ou d'une autre manière, et pour quelque cause que ce soit.
§ 2. À l'obligation de garder le secret sont également tenus l'interprète, s'il y en a un, et aussi tous ceux qui, d'une façon ou d'une autre, ont eu, par la confession, connaissance des péchés.
Can. 984 - § 1. L'utilisation des connaissances acquises en confession qui porte préjudice au pénitent est absolument défendue au confesseur, même si tout risque d'indiscrétion est exclu.
§ 2. Celui qui est constitué en autorité ne peut en aucune manière utiliser pour le gouvernement extérieur la connaissance de péchés acquise par une confession, à quelque moment qu'il l'ait entendue.
" les ministres des cultes sont tenus de garder le secret sur les révélations qui leur ont été faites à raison de leurs fonctions. D'après un juriste de renommée (Beltjens), cette obligation existe pour le prêtre catholique sans distinguer s'il a eu connaissance par confession ou en dehors de la confession, du fait du secret dont il a été constitué dépositaire , s'il lui a été confié dans l'exercice exclusif de son caractère sacerdotal et à raison de ce ministère."
Dans le code de droit canonique, il est aussi fait mention que le secret confessionnel est inviolable.
Can. 965 - Seul le prêtre est le ministre du sacrement de pénitence.
Can. 970 - La faculté d'entendre les confessions ne sera concédée qu'à des prêtres qui auront été reconnus idoines par un examen, ou dont l'idonéité est par ailleurs établie.
Can. 978 - § 1. Que le prêtre se souvienne, en entendant les confessions, que son rôle est à la fois celui d'un juge et celui d'un médecin, et qu'il a été constitué par Dieu ministre aussi bien de la miséricorde que de la justice divine, pour veiller à l'honneur de Dieu et au salut des âmes.
Can. 983 - § 1. Le secret sacramentel est inviolable; c'est pourquoi il est absolument interdit au confesseur de trahir en quoi que ce soit un pénitent, par des paroles ou d'une autre manière, et pour quelque cause que ce soit.
§ 2. À l'obligation de garder le secret sont également tenus l'interprète, s'il y en a un, et aussi tous ceux qui, d'une façon ou d'une autre, ont eu, par la confession, connaissance des péchés.
Can. 984 - § 1. L'utilisation des connaissances acquises en confession qui porte préjudice au pénitent est absolument défendue au confesseur, même si tout risque d'indiscrétion est exclu.
§ 2. Celui qui est constitué en autorité ne peut en aucune manière utiliser pour le gouvernement extérieur la connaissance de péchés acquise par une confession, à quelque moment qu'il l'ait entendue.
2004-10-03
A Montréal, aucune ordination presbytérale depuis un an... Une première dans l'histoire de notre Église diocésaine
Il y a un an aujourd'hui, father Stephen Otvos - un bon ami personnel avec qui j'ai fait quelques années au Séminaire de Montréal- était ordonné prêtre pour le diocèse de Montréal en la paroisse Sainte-Madeleine d'Outremont. Depuis, notre diocèse n'a connu aucune ordination presbytérale. Chez les francophones de notre diocèse, l'abbé Richard Depairon (de notre unité pastorale) et l'abbé Patrick Goulet (du secteur de la paroisse de la Visitation) furent parmi les quatre derniers ordonnés. Cela remonte cependant en mai 2002. Father OTVOS a été nommé depuis vicaire à la paroisse anglophone "Holy Name of Jesus" (dans le secteur Chomedey). Comme vous pouvez le constater, il est important de prier pour les vocations. Les ouvriers se font rares et la moisson est abondante... Joyeuse anniversaire d'ordination father Stephen ! Nous prions pour toi !
Homélie du cardinal Jean-Claude Turcotte lors de cette ordination (anglais)
Prière pour les vocations du diocèse de Montréal
Homélie du cardinal Jean-Claude Turcotte lors de cette ordination (anglais)
Prière pour les vocations du diocèse de Montréal
Jean Paul II béatifie dimanche deux prêtres français, Charles Ier et une mystique qui aurait inspiré Mel Gibson
Nouvel Observateur
CITE DU VATICAN (AP) -- Jean Paul II élèvera (aujourd'hui) dimanche deux prêtres français, l'abbé Pierre Vigne et le père Joseph-Marie Cassant, au rang de «bienheureux», dernière étape avant la canonisation. Le pape doit aussi béatifier l'empereur autrichien Charles Ier, une religieuse italienne et une mystique allemande dont les visions auraient nourri l'ouvrage qui a inspiré le film de Mel Gibson sur la Passion.
Au début du XIXe siècle, Anna Katharina Emmerick (1774-1824), malade clouée au lit, vivant seulement d'eau fraîche et d'hosties, avait présenté les stigmates du Christ. A cette période, elle aurait eu des visions extrêmement violentes et sanguinolentes de la mort de Jésus. A son chevet, le poète romantique allemand Clemens Brentano recueillit les récits de la mystique qu'il aurait utilisés dans «La douloureuse passion de notre Seigneur Jésus-Christ». Cet ouvrage a inspiré «La Passion du Christ» du réalisateur Mel Gibson sur les dernières heures de la vie de Jésus, dont la sanglante violence a suscité la polémique, tandis que d'autres dénonçaient un film à caractère antisémite. Le Vatican a conclu qu'il est impossible de déterminer quelle part les récits de la mystique allemande occupent dans le livre, arguant que le poète a pu consulter d'autres sources. La béatification de la religieuse risque d'irriter ceux qui dénonçaient un enthousiasme du Saint-Siège pour le film de Mel Gibson. Le Vatican justifie cette béatification par les fervents efforts de l'Allemande pour rejoindre un couvent et sa volonté de donner tout aux pauvres. Tout candidat à la béatification doit s'être vu attribuer un miracle. Le Vatican impute à l'intercession de la mystique la guérison d'une religieuse allemande tuberculeuse en 1860.
La béatification de Charles Ier (1887-1922) suscite par ailleurs le débat en Autriche dont il fut le dernier empereur. Le gouvernement autrichien a été critiqué pour son intention d'envoyer une délégation de haut niveau à la cérémonie de dimanche, tandis que l'Eglise catholique est tournée en ridicule pour le miracle qu'elle attribue au monarque: la guérison des problèmes veineux d'une religieuse brésilienne qui aurait prié pour sa béatification dans les années 1970.
Charles Ier devenu empereur en 1916, fut envoyé en exil à Madère, où il fut emporté par une pneumonie en 1922. Ses détracteurs l'accusent d'avoir commandé des troupes qui utilisèrent des gaz toxiques sur le front italien, même si des historiens arguent qu'il chercha à limiter leur utilisation suscitant la colère de ses généraux. D'autres lui reprochent deux tentatives pour reprendre le pouvoir par la force après l'abolition de la monarchie en 1918.
Dimanche, Jean Paul II béatifiera aussi la religieuse italienne Maria Ludovica de Angelis (1880-1962), et deux prêtres français Pierre Vigne (1670-1740), fondateur des Soeurs du Saint Sacrement de Valence à Boucieu-le-Roi en Ardèche, et Joseph-Marie Cassant (1878-1903), moine de l'ordre Cistercien de la Stricte Observance.
Mise à jour :
La Presse canadienne
Anne-Catherine Emmerich tirait sa force de l’Eucharistie
Le pape a préside la 147e cérémonie de béatification de son pontificat
CITE DU VATICAN (AP) -- Jean Paul II élèvera (aujourd'hui) dimanche deux prêtres français, l'abbé Pierre Vigne et le père Joseph-Marie Cassant, au rang de «bienheureux», dernière étape avant la canonisation. Le pape doit aussi béatifier l'empereur autrichien Charles Ier, une religieuse italienne et une mystique allemande dont les visions auraient nourri l'ouvrage qui a inspiré le film de Mel Gibson sur la Passion.
Au début du XIXe siècle, Anna Katharina Emmerick (1774-1824), malade clouée au lit, vivant seulement d'eau fraîche et d'hosties, avait présenté les stigmates du Christ. A cette période, elle aurait eu des visions extrêmement violentes et sanguinolentes de la mort de Jésus. A son chevet, le poète romantique allemand Clemens Brentano recueillit les récits de la mystique qu'il aurait utilisés dans «La douloureuse passion de notre Seigneur Jésus-Christ». Cet ouvrage a inspiré «La Passion du Christ» du réalisateur Mel Gibson sur les dernières heures de la vie de Jésus, dont la sanglante violence a suscité la polémique, tandis que d'autres dénonçaient un film à caractère antisémite. Le Vatican a conclu qu'il est impossible de déterminer quelle part les récits de la mystique allemande occupent dans le livre, arguant que le poète a pu consulter d'autres sources. La béatification de la religieuse risque d'irriter ceux qui dénonçaient un enthousiasme du Saint-Siège pour le film de Mel Gibson. Le Vatican justifie cette béatification par les fervents efforts de l'Allemande pour rejoindre un couvent et sa volonté de donner tout aux pauvres. Tout candidat à la béatification doit s'être vu attribuer un miracle. Le Vatican impute à l'intercession de la mystique la guérison d'une religieuse allemande tuberculeuse en 1860.
La béatification de Charles Ier (1887-1922) suscite par ailleurs le débat en Autriche dont il fut le dernier empereur. Le gouvernement autrichien a été critiqué pour son intention d'envoyer une délégation de haut niveau à la cérémonie de dimanche, tandis que l'Eglise catholique est tournée en ridicule pour le miracle qu'elle attribue au monarque: la guérison des problèmes veineux d'une religieuse brésilienne qui aurait prié pour sa béatification dans les années 1970.
Charles Ier devenu empereur en 1916, fut envoyé en exil à Madère, où il fut emporté par une pneumonie en 1922. Ses détracteurs l'accusent d'avoir commandé des troupes qui utilisèrent des gaz toxiques sur le front italien, même si des historiens arguent qu'il chercha à limiter leur utilisation suscitant la colère de ses généraux. D'autres lui reprochent deux tentatives pour reprendre le pouvoir par la force après l'abolition de la monarchie en 1918.
Dimanche, Jean Paul II béatifiera aussi la religieuse italienne Maria Ludovica de Angelis (1880-1962), et deux prêtres français Pierre Vigne (1670-1740), fondateur des Soeurs du Saint Sacrement de Valence à Boucieu-le-Roi en Ardèche, et Joseph-Marie Cassant (1878-1903), moine de l'ordre Cistercien de la Stricte Observance.
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La Presse canadienne
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Le pape a préside la 147e cérémonie de béatification de son pontificat