2004-12-31
Bonne année 2005 !
En cette solennité de Marie, Mère de Dieu, je vous souhaite à tous et chacun une bonne et heureuse année 2005. Que le Seigneur vous comble de ses grâces ! Qu'il vous accorde - à vous, votre famille et vos amis - bonheur, paix et santé.
Chers lecteurs et lectrices,
Prions (comme actuellement partout sur la planète) d'une facon spéciale pour les victimes du séisme du sud de l'Asie, leurs familles et amis. Marie, priez pour nous et pour toutes ses personnes affligées par la douleur et le souffrance. Amen
* Prières en anglais
* Prières en espagnol
* Prière pour toutes les victimes du raz-de-marée en Asie du sud (prière ci-dessous)
* Prière pour la paix en Irak
* Chapelet
Le cri du monde
(Prière pour les victimes du raz-de-marée
composée par Soeur Marie-Agnès Qualglini, Fille de saint Paul)
Le cri de Rama continue et devient le cri du monde
Il résonne dans les terres d’Orient
où les mères pleurent leurs enfants emportés par les ondes tsunami
et "ne veulent pas être consolées car ils ne sont plus".
Par milliers, ils ont été emportés par les eaux sauvages.
C’est un nouveau massacre des innocents,
des pauvres surtout,
des délaissés sans maison et sans un lieu où poser la tête ;
et d’autres aussi, peut-être plus fortunés dans la vie,
mais eux aussi emportés par l’immense tragédie.
Pourquoi, Seigneur, la mort de tant d’innocents ?
Notre foi peut vaciller
face à cette nouvelle catastrophe
qui bouleverse nos vies et notre planète.
Que peut faire l’homme,
outre qu’implorer miséricorde
et se retrousser les manches
pour accomplir des œuvres de piété et de solidarité fraternelle ?
Il se demande pourquoi et il ne trouve pas de réponse...
Toi, Seigneur, tu es bonté, miséricorde et vie.
Aide notre pauvre foi,
pour que, malgré tout, nous sachions voir
ton dessein d’amour.
Rends-nous capables
d’améliorer notre planète,
d’aider à accomplir des œuvres de prévention
et à faire en sorte qu’elles soient efficaces.
Encore une fois, face au cri du monde,
Tu nous rappelles à une fraternité plus vraie
entre nous et avec tous les peuples de la terre,
car si, finalement, l’amour fleurira,
tous nous serons sauvés. AMEN
Chers lecteurs et lectrices,
Prions (comme actuellement partout sur la planète) d'une facon spéciale pour les victimes du séisme du sud de l'Asie, leurs familles et amis. Marie, priez pour nous et pour toutes ses personnes affligées par la douleur et le souffrance. Amen
* Prières en anglais
* Prières en espagnol
* Prière pour toutes les victimes du raz-de-marée en Asie du sud (prière ci-dessous)
* Prière pour la paix en Irak
* Chapelet
Le cri du monde
(Prière pour les victimes du raz-de-marée
composée par Soeur Marie-Agnès Qualglini, Fille de saint Paul)
Le cri de Rama continue et devient le cri du monde
Il résonne dans les terres d’Orient
où les mères pleurent leurs enfants emportés par les ondes tsunami
et "ne veulent pas être consolées car ils ne sont plus".
Par milliers, ils ont été emportés par les eaux sauvages.
C’est un nouveau massacre des innocents,
des pauvres surtout,
des délaissés sans maison et sans un lieu où poser la tête ;
et d’autres aussi, peut-être plus fortunés dans la vie,
mais eux aussi emportés par l’immense tragédie.
Pourquoi, Seigneur, la mort de tant d’innocents ?
Notre foi peut vaciller
face à cette nouvelle catastrophe
qui bouleverse nos vies et notre planète.
Que peut faire l’homme,
outre qu’implorer miséricorde
et se retrousser les manches
pour accomplir des œuvres de piété et de solidarité fraternelle ?
Il se demande pourquoi et il ne trouve pas de réponse...
Toi, Seigneur, tu es bonté, miséricorde et vie.
Aide notre pauvre foi,
pour que, malgré tout, nous sachions voir
ton dessein d’amour.
Rends-nous capables
d’améliorer notre planète,
d’aider à accomplir des œuvres de prévention
et à faire en sorte qu’elles soient efficaces.
Encore une fois, face au cri du monde,
Tu nous rappelles à une fraternité plus vraie
entre nous et avec tous les peuples de la terre,
car si, finalement, l’amour fleurira,
tous nous serons sauvés. AMEN
2004-12-29
Près de 270 films en lice pour avoir le droit de prétendre à un Oscar
LOS ANGELES, 28 déc (AFP) de TV5- 28/12/2004 22h05 - Deux cent soixante-sept films sont en lice cette année pour décrocher une "nomination" aux Oscars, c'est-à-dire une sélection pour avoir le droit de prétendre à recevoir le 27 février l'une des statues les plus recherchées du cinéma mondial, a-t-on appris mardi auprès des organisateurs.
Les 5.800 votants de l'Académie du Cinéma doivent faire leur choix d'oeuvres sélectionnées d'ici au 15 janvier parmi les 267 films proposés.
Les résultats de la 77e sélection seront annoncés le 25 janvier, lançant officiellement la phase finale de la compétition hollywoodienne, marquée comme chaque année par une débauche d'émissions spéciales et d'articles dans les médias spécialisés destinés à tenter d'attirer l'attention des votants sur tel ou tel film.
La 77ème cérémonie des Oscars aura lieu le 27 février à Los Angeles.
Les 5.800 votants de l'Académie du Cinéma doivent faire leur choix d'oeuvres sélectionnées d'ici au 15 janvier parmi les 267 films proposés.
Les résultats de la 77e sélection seront annoncés le 25 janvier, lançant officiellement la phase finale de la compétition hollywoodienne, marquée comme chaque année par une débauche d'émissions spéciales et d'articles dans les médias spécialisés destinés à tenter d'attirer l'attention des votants sur tel ou tel film.
La 77ème cérémonie des Oscars aura lieu le 27 février à Los Angeles.
2004-12-28
Prière pour les victimes et leurs proches
Photo prise par satellite quelques instants après que le tsunami ait frappé le Sri Lanka, dimanche dernier.On peut y voir la hauteur des vagues bien supérieures aux arbres qui longent la côte.
Unissons-nous aux millions de personnes dans le monde qui prient et offrent une aide quelconque pour les victimes et leurs proches devant cette tragédie qui a touché dimanche dernier l'Asie. ( Voyez : L'aide canadienne en route vers les sinistrés)
Site de la Croix-Rouge pour retrouver des personnes disparues
Mise-à-jour :
31 décembre :
+ Des festivités prévues pour célébrer le Nouvel-An étaient annulées un peu partout en solidarité avec les 125 000 morts des raz-de-marée en Asie.
+ Tsunamis: le bilan des victimes pourrait atteindre 150.000 (Onu)
+ Deuil mondial pour l’Asie
De nombreuses célébrations prévues pour le passage à l’an 2005 ont été annulées un peu partout dans le monde. En Asie, elles ont souvent été remplacées par des veillées de prières. L’Europe s’est elle aussi associée à ce deuil ( ...) Les arbres des Champs-Élysées drapés de noir (...) Le plus grand pays musulman du monde et celui qui a payé le plus lourd tribut à la catastrophe, a vécu la dernière journée de 2004 dans le deuil, les religieux appelant la population à prier pour les victimes. (...) Le Vatican a annoncé que le pape Jean Paul II devait célébrer à minuit une messe dans sa chapelle privée pour toutes les victimes des raz-de-marée en Asie.
+ À son tour, le monde du sport se mobilise peu à peu
Jean-Paul II prie pour les victimes
Dimanche 26 décembre, lors de l’Angélus, le Pape a prié pour les victimes du séisme asiatique. La veille, durant la messe de minuit, il avait délivré un message de paix pour le monde. Des Philippines à Bethléem en passant par l’Irak, Noël a été célébré partout, malgr é les conflits ou les catastrophes naturelles
Lors de la prière de l’Angélus hier, Jean-Paul II, depuis sa fenêtre donnant sur la place Saint-Pierre, n’a pas manqué d’évoquer le drame du raz de marée en Asie : «La fête de Noël a été attristée par les nouvelles venant du sud-est de l’Asie, liées au fort tremblement de terre qui a touché l’Indonésie avec des conséquences sur d’autres pays comme le Sri Lanka, l’Inde, le Bangladesh, le Myanmar, la Thaïlande, la Malaisie et les Maldives. Nous prions pour les victimes de cette énorme tragédie.»
Un mal géophysique, imprévisible, mais un mal dont l’homme est encore une fois victime, un mal à combattre, principal sujet de la méditation du Pape, la veille, samedi 25 décembre, lors du traditionnel message urbi et orbi (lire ci-contre). «Partout, nous avons besoin de paix ! Toi qui es le prince de la véritable paix, aide-nous à comprendre que le seul chemin pour la construire, c’est de fuir le mal avec horreur et de poursuivre le bien, toujours et avec courage.» Devant plusieurs milliers de fidèles, protégés, par une forêt de parapluies, de la pluie fine qui tombait sur Rome depuis la veille, c’est à une véritable prière à l’Enfant de Bethléem que Jean-Paul II a consacré la traditionnelle bénédiction urbi et orbi, à la ville et au monde.
Aussi :
* Des commentaires venant de journaux européens
* Les événements heure par heure
* Le raz-de-marée en images (photos et videos)
* Un nourrisson retrouvé vivant, flottant sur un matelas
* L'Eglise se mobilise en faveur des victimes du séisme en Asie
* Raz-de-marée en Asie: au moins 80.000 morts
* Mobilisation européenne relayée par Jean-Paul II
* Répondant aux appels des dirigeants asiatiques, le pape Jean Paul II a appelé la communauté internationale à apporter immédiatement son aide aux populations affectées.
* Le bilan des tsunamis ne cesse de l'alourdir
* C'est la Terre qui décide, pas l'homme
* Le séisme a déplacé des îles, selon des scientifiques américains
* Le séisme en Asie déclenche la plus grande collecte de dons en ligne jamais enregistrée
** Tsunami: les bloggeurs à la pointe de l'événement
2004-12-26
Fête de la Sainte-Famille
Joseph, l'oublié de Noël
Sur saint Joseph, les évangiles sont très discrets. Les Pères de l'Église en parlent à l’occasion, surtout à propos de Marie. Au cours des siècles, d'humbles fidèles et des saints l’ont invoqué. Aujourd’hui son destin continue d'intriguer. Joseph est cet époux et ce père. Il est dernier patriarche à la charnière des deux Alliances. Beaucoup de communautés depuis deux mille ans se sont mis sous sa protection.
En cette fête de la sainte famille, voici un texte qui nous rappelle l'importance de tous les membres de la famille. Samedi prochain (1er janvier), nous célébrerons aussi la fête de Marie, Mère de Dieu. Aujourd'hui, prenons un peu de temps pour réfléchir sur la paternité de Joseph, sur la maternité de Marie et évidemment sur le mystère de l'incarnation de notre Seigneur Jésus, Fils du Père, mais aussi fils de Marie et de Joseph.
A l'heure ou l'on se questionne sur l'identité de la famille, n'est-il pas important de prier et méditer sur cette famille que Dieu a choisi. Marie a dit oui au projet de Dieu sur elle; Joseph -suite au songe- a aussi accepté de vivre sa paternité. Si Jésus nous a parlé de Dieu comme Père, n'est-ce pas parce qu'il avait vécu une expérience valorisante de fils avec son père Joseph préalablement ? Ne pouvons-nous pas nous aussi devenir père ou mère (biologique ou s pirituel) parce que nous avons été d'abord fils ou fille du Père et de nos parents ? Contemplons quelque peu -en ce dimanche- le mystère de la Sainte-Famille... Saint-Joseph, priez pour nous ! Sainte-Marie, priez pour nous ! Jésus, fils de Joseph et de Marie, Fils du Père, écoute notre prière !
Sur saint Joseph, les évangiles sont très discrets. Les Pères de l'Église en parlent à l’occasion, surtout à propos de Marie. Au cours des siècles, d'humbles fidèles et des saints l’ont invoqué. Aujourd’hui son destin continue d'intriguer. Joseph est cet époux et ce père. Il est dernier patriarche à la charnière des deux Alliances. Beaucoup de communautés depuis deux mille ans se sont mis sous sa protection.
En cette fête de la sainte famille, voici un texte qui nous rappelle l'importance de tous les membres de la famille. Samedi prochain (1er janvier), nous célébrerons aussi la fête de Marie, Mère de Dieu. Aujourd'hui, prenons un peu de temps pour réfléchir sur la paternité de Joseph, sur la maternité de Marie et évidemment sur le mystère de l'incarnation de notre Seigneur Jésus, Fils du Père, mais aussi fils de Marie et de Joseph.
A l'heure ou l'on se questionne sur l'identité de la famille, n'est-il pas important de prier et méditer sur cette famille que Dieu a choisi. Marie a dit oui au projet de Dieu sur elle; Joseph -suite au songe- a aussi accepté de vivre sa paternité. Si Jésus nous a parlé de Dieu comme Père, n'est-ce pas parce qu'il avait vécu une expérience valorisante de fils avec son père Joseph préalablement ? Ne pouvons-nous pas nous aussi devenir père ou mère (biologique ou s pirituel) parce que nous avons été d'abord fils ou fille du Père et de nos parents ? Contemplons quelque peu -en ce dimanche- le mystère de la Sainte-Famille... Saint-Joseph, priez pour nous ! Sainte-Marie, priez pour nous ! Jésus, fils de Joseph et de Marie, Fils du Père, écoute notre prière !
2004-12-25
Message de Noël du pape Jean-Paul II
« Partout, nous avons besoin de paix ! »
(Zenit) Nous publions ci-dessous le message de Noël que le pape Jean-Paul II a prononcé aujourd’hui à midi place Saint Pierre avant de donner sa bénédiction « urbi et orbi » (à la ville et au monde).
1. Christus natus est nobis, venite, adoremus !
Le Christ est né pour nous, venez, adorons !
Nous venons à toi, en ce jour solennel,
doux Enfant de Bethléem;
en naissant, tu as caché ta divinité
pour partager notre fragile condition humaine.
Illuminés par la foi, nous te reconnaissons
comme vrai Dieu fait chair par amour pour nous.
Tu es l’unique Rédempteur de l’homme !
2. Devant la crèche où tu es couché sans défense,
que cessent les formes si nombreuses de violence qui déferlent,
et qui sont la cause de souffrances indicibles,
que s’éteignent les nombreux foyers de tension,
qui risquent de dégénérer en conflits ouverts ;
que se renforce la volonté de rechercher des solutions pacifiques,
respectueuses des légitimes aspirations des hommes et des peuples.
3. Enfant de Bethléem, Prophète de paix,
encourage les tentatives de dialogue et de réconciliation,
soutiens les efforts de paix encore timides,
mais riches d’espérance, qui se développent actuellement
pour un présent et pour un avenir plus serein
pour tant de nos frères et sœurs dans le monde.
Je pense à l’Afrique, à la tragédie du Darfour au Soudan,
à la Côte d’Ivoire et à la région des Grands Lacs.
Je suis avec une vive appréhension ce qui se passe en Irak.
Et comment ne pas porter un regard d’anxiété qui se fait proche,
mais aussi de confiance indestructible,
vers la Terre dont Tu es le Fils ?
4. Partout, nous avons besoin de paix !
Toi, qui es le Prince de la véritable paix,
aide-nous à comprendre que le seul chemin pour la construire,
c’est de fuir le mal avec horreur
et de poursuivre le bien, toujours et avec courage.
Hommes de bonne volonté de tous les peuples de la terre,
venez avec confiance à la crèche du Sauveur !
«Il ne supprime pas les règnes humains
celui qui donne le Règne des cieux» (cf. Hymne liturgique).
Accourez à la rencontre de Celui
qui vient pour nous apprendre
le chemin de la vérité, de la paix et de l’amour.
[Traduction de l’original italien distribuée par le Saint-Siège]
(Zenit) Nous publions ci-dessous le message de Noël que le pape Jean-Paul II a prononcé aujourd’hui à midi place Saint Pierre avant de donner sa bénédiction « urbi et orbi » (à la ville et au monde).
1. Christus natus est nobis, venite, adoremus !
Le Christ est né pour nous, venez, adorons !
Nous venons à toi, en ce jour solennel,
doux Enfant de Bethléem;
en naissant, tu as caché ta divinité
pour partager notre fragile condition humaine.
Illuminés par la foi, nous te reconnaissons
comme vrai Dieu fait chair par amour pour nous.
Tu es l’unique Rédempteur de l’homme !
2. Devant la crèche où tu es couché sans défense,
que cessent les formes si nombreuses de violence qui déferlent,
et qui sont la cause de souffrances indicibles,
que s’éteignent les nombreux foyers de tension,
qui risquent de dégénérer en conflits ouverts ;
que se renforce la volonté de rechercher des solutions pacifiques,
respectueuses des légitimes aspirations des hommes et des peuples.
3. Enfant de Bethléem, Prophète de paix,
encourage les tentatives de dialogue et de réconciliation,
soutiens les efforts de paix encore timides,
mais riches d’espérance, qui se développent actuellement
pour un présent et pour un avenir plus serein
pour tant de nos frères et sœurs dans le monde.
Je pense à l’Afrique, à la tragédie du Darfour au Soudan,
à la Côte d’Ivoire et à la région des Grands Lacs.
Je suis avec une vive appréhension ce qui se passe en Irak.
Et comment ne pas porter un regard d’anxiété qui se fait proche,
mais aussi de confiance indestructible,
vers la Terre dont Tu es le Fils ?
4. Partout, nous avons besoin de paix !
Toi, qui es le Prince de la véritable paix,
aide-nous à comprendre que le seul chemin pour la construire,
c’est de fuir le mal avec horreur
et de poursuivre le bien, toujours et avec courage.
Hommes de bonne volonté de tous les peuples de la terre,
venez avec confiance à la crèche du Sauveur !
«Il ne supprime pas les règnes humains
celui qui donne le Règne des cieux» (cf. Hymne liturgique).
Accourez à la rencontre de Celui
qui vient pour nous apprendre
le chemin de la vérité, de la paix et de l’amour.
[Traduction de l’original italien distribuée par le Saint-Siège]
aussi :
1- Homélie du pape lors de la messe de minuit
2- Le pape souligne le lien entre la naissance de Jésus et le sacrement de l’Eucharistie
3- Le pape prie pour la paix dans le monde; de rares fidèles ont assisté à la messe de Noël à Bagdad...
Joyeux Noël !!!
Joyeux Noël à tous les lecteurs et lectrices de ce blogue. Que le Seigneur vous comble de ses innombrables grâces ! Qu'il vous apporte joie et paix !
Le texte de l'Évangile du jour est d'une grande profondeur,
je vous invite à le méditer quelques instants.
PROLOGUE DE SAINT-JEAN
Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu,
et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
Par lui, tout s'est fait,et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans lui.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres,et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu.
Son nom était Jean.
Il était venu comme témoin,
pour rendre témoignage à la Lumière,
afin que tous croient par lui.
Cet homme n'était pas la Lumière,
mais il était là pour lui rendre témoignage.
Le Verbe était la vraie Lumière,
qui éclaire tout homme en venant dans le monde.
Il était dans le monde, lui par qui le monde s'était fait,
mais le monde ne l'a pas reconnu.
Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu.
Mais tous ceux qui l'ont reçu, ceux qui croient en son nom,
il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu.
Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle,
ni d'une volonté d'homme : ils sont nés de Dieu.
Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous,et nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. Jean Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « Voici celui dont j'ai dit : Lui qui vient derrière moi, il a pris place devant moi, car avant moi il était. Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce : après la Loi communiquée par Moïse,la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
Dieu, personne ne l'a jamais vu ;
le Fils unique, qui est dans le sein du Père,
c'est lui qui a conduit à le connaître.
2004-12-24
L'Église catholique en France : L'érosion de la pratique catholique
Qui compose donc le «noyau dur» des catholiques français ? Deux profils types peuvent être mis en évidence. (texte complet)
1- Des catholiques toujours plus âgés
2- Les 18-24 ans peu nombreux mais pratiquants
3- Peut-on mesurer la vitalité du catholicisme à la seule pratique dominicale ?
1- Des catholiques toujours plus âgés
2- Les 18-24 ans peu nombreux mais pratiquants
3- Peut-on mesurer la vitalité du catholicisme à la seule pratique dominicale ?
2004-12-22
Bocuse demande au Pape d’abolir le péché de gourmandise
Vingt-huit personnalités dont Paul Bocuse ont demandé au Pape de remplacer le péché de gourmandise par celui de gloutonnerie.
La gourmandise est-elle un péché capital ? À quelques jours des fêtes de Noël, la question ne manque pas de sel ! (texte complet )
Voici un autre site intéressant conseillé sur le sujet de la gourmandise.
La gourmandise est-elle un péché capital ? À quelques jours des fêtes de Noël, la question ne manque pas de sel ! (texte complet )
Voici un autre site intéressant conseillé sur le sujet de la gourmandise.
Rumaisa Rahman, le plus petit bébé du monde prêt à quitter l'hôpital
Considéré comme le plus petit bébé du monde à survivre, une petite fille qui avait la taille d'un téléphone portable à sa naissance il y a trois mois va bien et pourrait sortir de l'hôpital début janvier, ont annoncé mardi les médecins. Les médecins ont délivré Rumaisa (signifiant "blanc comme du lait") et sa soeur jumelle Hiba (signifiant "cadeau de Dieu") alors que leur mère était enceinte de 26 semaines, soit 14 semaines avant terme.
La petite fille, appelée Rumaisa Rahman pesait seulement 243,8 grammes à sa naissance le 19 septembre, a indiqué un communiqué de l'hôpital, situé dans la banlieue de Chicago (Illinois, nord). Elle mesurait à la naissance environ la moitié de la taille d'un bébé né à terme. Voyez les photos et l'article complet sur www.dhnet.be
La petite fille, appelée Rumaisa Rahman pesait seulement 243,8 grammes à sa naissance le 19 septembre, a indiqué un communiqué de l'hôpital, situé dans la banlieue de Chicago (Illinois, nord). Elle mesurait à la naissance environ la moitié de la taille d'un bébé né à terme. Voyez les photos et l'article complet sur www.dhnet.be
Haute Autorité
Le Monde-France- Le Parlement a définitivement adopté, dans la nuit de mardi 21 à mercredi 22 décembre, le projet de loi créant la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde), à l'issue d'un vote du Sénat conforme à celui de l'Assemblée nationale.
La Haute Autorité aura compétence sur toute forme de discrimination légale, qu'elle soit fondée sur le sexe, la race ou l'origine ethnique, la religion ou les convictions, un handicap, l'âge, ou l'orientation sexuelle.
La Haute Autorité aura compétence sur toute forme de discrimination légale, qu'elle soit fondée sur le sexe, la race ou l'origine ethnique, la religion ou les convictions, un handicap, l'âge, ou l'orientation sexuelle.
Le texte adopté prévoit que les associations consacrées à la lutte contre le sexisme et l'homophobie pourront porter plainte pour injure ou diffamation si elles sont déclarées "depuis au moins cinq ans". Il aligne la répression des injures et diffamations en matière de sexisme et d'homophobie sur celle du racisme et de l'antisémitisme, les rendant passibles d'une peine de prison.
En outre, le projet de loi crée un "délit de provocation à la haine, à la violence, à la discrimination" à l'égard de personnes "en raison de leur sexe ou de leur orientation sexuelle", limité toutefois aux discriminations liées à l'emploi, au logement et aux services. (Source : Le Monde)
Le vœu de Jean-Paul II pour Noël: l’unité, une priorité, une urgence
L’urgence de reconstruire la pleine communion « "Ut unum sint!". N’est-ce pas là, continuait le pape, la prière fervente adressée par le Christ au Père, à la veille de sa Passion rédemptrice ? Il est urgent de reconstruire la pleine communion entre les chrétiens. La célébration de l’Année de l’Eucharistie vise, entre autres, à rendre encore plus vive cette soif d’unité, en en indiquant la source unique et inépuisable: le Christ lui-même. Nous devons continuer à faire sans hésitation le chemin de l’unité, à laquelle, providentiellement, le concile œcuménique Vatican II a donné une forte impulsion », a rappelé le pape. (...)
Grande est la responsabilité des croyants « Unité de l’Eglise, et unité du genre humain!, s’exclamait le pape. Il m’arrive de lire cette aspiration à l’unité sur les visages des pèlerins de toute société. Je l’ai accueillie en particulier lors du rassemblement de la jeunesse de la Suisse à Berne et lors de celui de l’Action catholique italienne à Lorette. Qui pourra jamais combler cette faim de vivre dans la communion sinon le Christ? » (...)
Il achevait par cette prière: « Notre cœur ne craint pas devant les difficultés, parce qu’il a confiance en Toi, Enfant de Bethléem, qui viens par amour au milieu de nous. Fais que de tous côtés, ils te reconnaissent et ils t’accueillent comme le Rédempteur de l’homme et le Prince de la paix! » (texte complet)
Grande est la responsabilité des croyants « Unité de l’Eglise, et unité du genre humain!, s’exclamait le pape. Il m’arrive de lire cette aspiration à l’unité sur les visages des pèlerins de toute société. Je l’ai accueillie en particulier lors du rassemblement de la jeunesse de la Suisse à Berne et lors de celui de l’Action catholique italienne à Lorette. Qui pourra jamais combler cette faim de vivre dans la communion sinon le Christ? » (...)
Il achevait par cette prière: « Notre cœur ne craint pas devant les difficultés, parce qu’il a confiance en Toi, Enfant de Bethléem, qui viens par amour au milieu de nous. Fais que de tous côtés, ils te reconnaissent et ils t’accueillent comme le Rédempteur de l’homme et le Prince de la paix! » (texte complet)
2004-12-20
Le pape ouvre la voie à la béatification de Charles de Foucauld
Le pape Jean Paul II, considéré comme le plus grand "faiseur de saints" de l'histoire de la papauté, devrait notamment béatifier en 2005 le moine français Charles de Foucauld ainsi qu'un cardinal allemand qui s'est soulevé contre le régime nazi.
Le pape Jean Paul II canonisera en 2005 trois "bienheureux" et béatifiera neuf candidats aux honneurs des autels, a annoncé le Vatican lundi 20 décembre. Les deux personnalités les plus marquantes de la liste des prochains "bienheureux" sont le moine français Charles de Foucauld (1858-1916) et le cardinal allemand Clemens August von Galen (1878-1946), champion de la résistance au nazisme. (texte complet de Nouvel Observateur)
Mon Père, je m'abandonne à toi,
fais de moi ce qu'il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi,
je te remercie.
Je suis prêt à tout, j'accepte tout.
Pourvu que ta volonté se fasse en moi,
en toutes tes créatures,
je ne désire rien d'autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l'amour de mon coeur,
parce que je t'aime,
et que ce m'est un besoin d'amour
de me donner, de me remettre entre tes mains
sans mesure, avec une infinie confiance
car tu es mon Père.
* Charles de Foucauld, l'ermite du Hoggar
2004-12-19
Le Cardinal Jean-Claude Turcotte souhaite un débat de société
MONTREAL (PC) - Le cardinal Jean-Claude Turcotte estime qu'il doit y avoir un vaste débat social au Canada sur la question du mariage gai, avant que des gestes concrets ne soient posés par le gouvernement fédéral.
En entrevue à NTR, vendredi, l'archevêque de Montréal a affirmé que la société doit se pencher sur tous les aspects et les conséquences d'une éventuelle loi fédérale permettant les mariages de conjoints de même sexe.
Le cardinal, à l'instar de l'Eglise catholique, s'oppose aux mariages entre homosexuels. Il dit que les citoyens qui prennent la défense du mariage traditionnel sont très courageux, parce qu'ils risquent de passer pour des personnes qui refusent d'évoluer.
Mgr Turcotte convient que l'aspect juridique du dossier a maintenant été clarifié par la Cour suprême du Canada, mais selon lui, le gouvernement fédéral doit maintenant être à l'écoute de la population. Il rappelle que l'immense majorité des pays n'ont pas légalisé les mariages gais.
(source)
Le cinéma : une publicité idéologique gratuite ?
(source : Tageblatt)
L'énorme succès remporté par »La Passion du Christ», du catholique intégriste Mel Gibson, et »Fahrenheit 9/11», du très à gauche Michael Moore, ont prouvé, dans des genres très différents, que la polémique peut rapporter gros à Hollywood.
Avec les divisions entre conservateurs et progressistes avivées par le contexte de la présidentielle américaine, le récit filmé des derniers jours de Jésus, dénoncé par des organisations juives le jugeant antisémite, a rapporté plus de 370 millions de dollars rien qu'en Amérique du nord, entrant dans le Top Ten des films ayant engrangé le plus de recettes.
Ce succès inattendu est particulièrement profitable pour l'acteur-réalisateur Mel Gibson, qui avait dû personnellement investir 25 millions de dollars pour financer le film, partiellement tourné en araméen et en latin, faute de mécènes.
Le film, tout comme sa version en DVD, est particulièrement prisé des groupes chrétiens conservateurs, et a conduit le magazine Forbes à adjuger le titre de célébrité la plus influente à Mel Gibson, 48 ans.
»Ce que Gibson a fait était incroyablement risqué, et le succès a été incroyable», analyse un professeur de cinéma à l'Université de Californie du Sud, Richard Jewell. »Il a joué à la loterie et il a touché le gros lot».
La polémique suscitée par le film, sorti en plein carême, lui a assuré une couverture médiatique intense, palliant très efficacement le manque de publicité.
A quelques mois de la présidentielle du 2 novembre, le pamphlétaire Michael Moore a sorti en juin »Fahrenheit 9/11», film-documentaire ouvertement partisan dénonçant sans merci l'action du président George W. Bush depuis les attentats du 11 septembre 2001, et particulièrement la guerre en Irak.
Le film est devenu en un temps record le documentaire le plus rentable jamais réalisé, alors que le groupe Disney avait refusé de le distribuer, par peur de s'aliéner une partie de son public.
Des groupes pro-républicains ont effectivement appelé à le boycotter, alors que les pro-démocrates poussaient leurs militants à aller le voir.
Réalisé pour un coût dérisoire de 6 millions de dollars, »Fahrenheit 9/11» a rapporté plus de 119 millions en Amérique du Nord, et 220 millions au total dans le monde.
»Cela prouve que la meilleure publicité, c'est d'être attaqué en public», estime un autre professeur de cinéma, Howard Suber, professeur de l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA).
»Ces films confirment qu'une nouvelle forme de publicité s'est fait une place dans l'histoire du cinéma», ajoute M. Suber, interrogé par l'AFP. »Et ça ne coûte pratiquement rien!».
Inspirés par ces succès, certains studios ont tenté de soulever des polémiques autour de leurs superproductions, notamment en titillant les conservateurs sur le thème de la libération sexuelle.
Ainsi de »Kinsey», biographie filmée d'un pionnier de la sexologie, Alfred Kinsey, qui a suscité des manifestations hostiles d'organisations conservatrices aux portes des cinéma à sa sortie en novembre.
Mais pour Oliver Stone, ni les scènes dénudées de son peplum »Alexander», ni les allusions à la bi-sexualité d'Alexandre le Grand, qui lui ont attiré les foudres d'une association grecque, n'ont suffi à mobiliser le public.
Avec un budget de 155 millions de dollars et des recettes de 32 millions de dollars seulement, »Alexander», éreinté par la critique, est un échec cuisant pour le réalisateur de »JFK» et »Né un 4 Juillet».
L'énorme succès remporté par »La Passion du Christ», du catholique intégriste Mel Gibson, et »Fahrenheit 9/11», du très à gauche Michael Moore, ont prouvé, dans des genres très différents, que la polémique peut rapporter gros à Hollywood.
Avec les divisions entre conservateurs et progressistes avivées par le contexte de la présidentielle américaine, le récit filmé des derniers jours de Jésus, dénoncé par des organisations juives le jugeant antisémite, a rapporté plus de 370 millions de dollars rien qu'en Amérique du nord, entrant dans le Top Ten des films ayant engrangé le plus de recettes.
Ce succès inattendu est particulièrement profitable pour l'acteur-réalisateur Mel Gibson, qui avait dû personnellement investir 25 millions de dollars pour financer le film, partiellement tourné en araméen et en latin, faute de mécènes.
Le film, tout comme sa version en DVD, est particulièrement prisé des groupes chrétiens conservateurs, et a conduit le magazine Forbes à adjuger le titre de célébrité la plus influente à Mel Gibson, 48 ans.
»Ce que Gibson a fait était incroyablement risqué, et le succès a été incroyable», analyse un professeur de cinéma à l'Université de Californie du Sud, Richard Jewell. »Il a joué à la loterie et il a touché le gros lot».
La polémique suscitée par le film, sorti en plein carême, lui a assuré une couverture médiatique intense, palliant très efficacement le manque de publicité.
A quelques mois de la présidentielle du 2 novembre, le pamphlétaire Michael Moore a sorti en juin »Fahrenheit 9/11», film-documentaire ouvertement partisan dénonçant sans merci l'action du président George W. Bush depuis les attentats du 11 septembre 2001, et particulièrement la guerre en Irak.
Le film est devenu en un temps record le documentaire le plus rentable jamais réalisé, alors que le groupe Disney avait refusé de le distribuer, par peur de s'aliéner une partie de son public.
Des groupes pro-républicains ont effectivement appelé à le boycotter, alors que les pro-démocrates poussaient leurs militants à aller le voir.
Réalisé pour un coût dérisoire de 6 millions de dollars, »Fahrenheit 9/11» a rapporté plus de 119 millions en Amérique du Nord, et 220 millions au total dans le monde.
»Cela prouve que la meilleure publicité, c'est d'être attaqué en public», estime un autre professeur de cinéma, Howard Suber, professeur de l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA).
»Ces films confirment qu'une nouvelle forme de publicité s'est fait une place dans l'histoire du cinéma», ajoute M. Suber, interrogé par l'AFP. »Et ça ne coûte pratiquement rien!».
Inspirés par ces succès, certains studios ont tenté de soulever des polémiques autour de leurs superproductions, notamment en titillant les conservateurs sur le thème de la libération sexuelle.
Ainsi de »Kinsey», biographie filmée d'un pionnier de la sexologie, Alfred Kinsey, qui a suscité des manifestations hostiles d'organisations conservatrices aux portes des cinéma à sa sortie en novembre.
Mais pour Oliver Stone, ni les scènes dénudées de son peplum »Alexander», ni les allusions à la bi-sexualité d'Alexandre le Grand, qui lui ont attiré les foudres d'une association grecque, n'ont suffi à mobiliser le public.
Avec un budget de 155 millions de dollars et des recettes de 32 millions de dollars seulement, »Alexander», éreinté par la critique, est un échec cuisant pour le réalisateur de »JFK» et »Né un 4 Juillet».
2004-12-18
Le Vatican lance une fondation pour les malades du sida, voulue par Jean-Paul II
Le Vatican lance la fondation « Le Bon Samaritain » pour les malades les plus nécessiteux et en particulier les malades du sida, voulue par Jean-Paul II, qui fait un don de 100.000 euros.
Le cardinal Javier Lozano Barragan, président du Conseil pontifical de la Santé, président de la nouvelle fondation qui dépend de son dicastère, a invité les fidèles, les évêques, les congrégations religieuses et toutes les personnes de bonne volonté à imiter ce geste de Jean-Paul II et de contribuer à cette fondation qu’il a présentée ce matin au Vatican, entouré de Mgr José Luis Redrado Marchite, OH, secrétaire de ce dicastère, du P. Felice Ruffini, MI, sous-secrétaire, et de M. Raffaele Perrone, commissaire extraordinaire de l'Institut italien pour les Maladies infectieuses « Lazzaro Spallazani ».
Jean-Paul II a institué cette fondation lors de l'audience accordée le 12 septembre dernier au Cardinal Angelo Sodano, Secrétaire d'Etat. Elle est dotée de personnalité juridique publique, canonique et civile, et a son siège dans la Cité du Vatican.
Parmi les chiffres cités par le cardinal Barragan, retenons que les malades du sida sont, dans le monde 37.800.000. On estime que 22.000.000 de personnes ont succombé à cette maladie depuis les années quatre vingt. Entre 2001 et 2003, le nombre des enfants orphelins « du sida », majoritairement en Afrique, est passé de 11,5 millions à 15 millions.
L'Eglise, rappelait le cardinal Barragan, « a toujours contribué à la prévention de la transmission du virus et aidé les malades et leurs familles, médicalement et socialement, spirituellement et pastoralement ». Et, actuellement, 26,7% des structures soignant les malades du sida dans le monde sont catholiques, et elles manquent de médicaments pour couvrir tous leurs besoins.
Les contributions peuvent être adressées au Vatican, en dollar ou en euro, au cardinal président de la Fondation "Le Bon Samaritain". Les virements bancaires peuvent être adressés à « l’Istituto per le Opere di Religione » (I.O.R.).
Les chèques bancaires peuvent être mis à l’ordre du «Cardinal Javier Lozano Barragán, Président de la Fondation "Il Buon Samaritano" (Palazzo S. Paolo, 00120 - Cité du Vatican - Europe)».
Le cardinal Javier Lozano Barragan, président du Conseil pontifical de la Santé, président de la nouvelle fondation qui dépend de son dicastère, a invité les fidèles, les évêques, les congrégations religieuses et toutes les personnes de bonne volonté à imiter ce geste de Jean-Paul II et de contribuer à cette fondation qu’il a présentée ce matin au Vatican, entouré de Mgr José Luis Redrado Marchite, OH, secrétaire de ce dicastère, du P. Felice Ruffini, MI, sous-secrétaire, et de M. Raffaele Perrone, commissaire extraordinaire de l'Institut italien pour les Maladies infectieuses « Lazzaro Spallazani ».
Jean-Paul II a institué cette fondation lors de l'audience accordée le 12 septembre dernier au Cardinal Angelo Sodano, Secrétaire d'Etat. Elle est dotée de personnalité juridique publique, canonique et civile, et a son siège dans la Cité du Vatican.
Parmi les chiffres cités par le cardinal Barragan, retenons que les malades du sida sont, dans le monde 37.800.000. On estime que 22.000.000 de personnes ont succombé à cette maladie depuis les années quatre vingt. Entre 2001 et 2003, le nombre des enfants orphelins « du sida », majoritairement en Afrique, est passé de 11,5 millions à 15 millions.
L'Eglise, rappelait le cardinal Barragan, « a toujours contribué à la prévention de la transmission du virus et aidé les malades et leurs familles, médicalement et socialement, spirituellement et pastoralement ». Et, actuellement, 26,7% des structures soignant les malades du sida dans le monde sont catholiques, et elles manquent de médicaments pour couvrir tous leurs besoins.
Les contributions peuvent être adressées au Vatican, en dollar ou en euro, au cardinal président de la Fondation "Le Bon Samaritain". Les virements bancaires peuvent être adressés à « l’Istituto per le Opere di Religione » (I.O.R.).
Les chèques bancaires peuvent être mis à l’ordre du «Cardinal Javier Lozano Barragán, Président de la Fondation "Il Buon Samaritano" (Palazzo S. Paolo, 00120 - Cité du Vatican - Europe)».
Des cartes de Noël
Le diocèse de Montréal vous offre divers modèles de cartes électroniques gratuites. Plusieurs modèles vous sont offerts. Voyez-les sur ce site. Joyeux Noël à chacun (chacune) d'entre vous !
Aussi :
Message de Monsieur le Cardinal Marc Ouellet Archevêque de Québec et Primat du Canada
À l’occasion de Noël et du Nouvel An, je désire offrir mes souhaits et mes prières à tous les internautes qui visitent le site Internet de l’Église catholique de Québec. Joyeuses fêtes et meilleurs vœux de paix, de santé et de bonheur à vous et à vos proches pour la Nouvelle Année. Que ce temps béni soit propice au ressourcement spirituel par l’esprit d’adoration et de fraternité qui émane de la crèche de Bethléem.
Marc Cardinal Ouellet Archevêque de Québec
Message du président de la conférence des évêques catholique du Canada
Réponse de Mgr Marc Ouellet, archevêque de Québec
Dans le journal de Québec, Mgr Ouellet a fait part de la position de l'Église catholique sur la décision du gouvernement canadien au sujet du mariage des personnes de même sexe ...
Voici quelques réactions parues dans ce journal. Un journaliste y a d'ailleurs fait un article qui a nécessité une réponse de la part du primat de l'Église canadienne.
Merci à un blogueur résidant dasn un autre secteur de notre grande province de m'avoir informé de l'existence de ces lettres ouvertes. Vous pouvez - vous aussi - me faire parvenir les nouvelles que vous souhaiteriez partager avec les autres lecteurs de ce blogue.
Je ne répondrai pas aux insultes du chroniqueur Jean-Simon Gagné, ni à la relecture hors contexte de l’histoire qu’il propose dans sa Lettre ouverte (LE SOLEIL, lundi 13 décembre 2004). Puisque que l’on m’offre une réplique, j’exprimerai la vision de l’Église catholique, de ses milliers de fidèles et aussi d’une bonne partie de l’opinion publique.
Jeudi dernier, la Cour suprême rendait son avis concernant la nouvelle définition du mariage incluant les partenaires de même sexe. Depuis, le sujet a fait l’objet de nombreux débats dans l’actualité.
La position de l’Église catholique sur ce sujet est claire. Nous soutenons que le mariage est une alliance d’amour entre un homme et une femme, à l’exclusion de toute autre personne. Ses buts fondamentaux sont le bien du couple, la procréation et l’éducation des enfants, et ils sont nécessaires à la survie de la société. En tant que relation engagée et solide d’un homme et d’une femme, le mariage est un élément fondamental de la vie familiale et de la stabilité sociale. À titre d’institution sociale, le mariage est ordonné au bien commun.
L’union affective entre un homme et une femme et celle qui existe entre deux personnes de même sexe sont fondamentalement différentes. L’une est conjugale puisqu’elle suppose essentiellement la différence des sexes; l’autre n’est pas conjugale puisqu’elle ne comporte pas cette complémentarité des sexes avec l’ouverture à la fécondité. C’est pourquoi nous soutenons que les deux ne peuvent être mises sur le même pied, car cela dénaturerait l’institution du mariage en faisant fi d’une de ses finalités essentielles : la procréation et l’éducation des enfants qui assurent l’avenir de la société. Pour nous, ce n’est pas seulement une question de religion, mais de bon sens.
Face à notre position, certains accusent l’Église catholique d’être contre les homosexuels. Il n’en est rien. Nous croyons que toute discrimination injuste doit être bannie et que l’on doit promouvoir des attitudes de respect et de solidarité à leur égard.
Cette position de l’Église que je viens d’expliquer ici, c’est ce que j’ai livré en entrevue la semaine dernière aux journalistes ayant sollicité mes réactions face à l’avis de la Cour suprême. M. Jean-Simon Gagné, dans sa chronique de lundi dernier, a semblé ne pas comprendre que je puisse exprimer mon avis, en me demandant si je n’avais pas mieux à faire. Pourtant, nous vivons dans une société où tous les groupes d’individus ont droit à leur opinion, qu’ils peuvent exprimer librement. En ce sens, les chefs religieux, comme tous les acteurs importants de la société, ont tout à fait le droit de donner leur point de vue sur ce sujet. Surtout lorsque ce sont les journalistes qui le demandent.
L’Église du Québec a toujours été très active, et a longtemps été en charge d’organisations sociales importantes, comme la santé et l’éducation. Aujourd’hui, l’Église s’adapte à la société actuelle et cherche à actualiser son message de fraternité et d’espérance. Nous sommes ouverts au dialogue, en nous efforçant de respecter l’opinion d’autrui. À titre d’exemple, nous avons tenu, en octobre dernier, un vaste Congrès d’orientation pour l’avenir des communautés chrétiennes, visant à mieux adapter l’Église à la réalité d’aujourd’hui, et à actualiser nos pratiques. Avec plus de 1100 délégués, en grande partie des personnes laïques, nous avons pris des orientations concrètes pour cultiver la fraternité dans nos communautés, soutenir les familles et donner de l’espérance aux jeunes.
Nous avons à cœur de nombreuses causes humanitaires. En effet, l’Église catholique de Québec vient en aide aux plus démunis de la société, aux immigrants et aux réfugiés (rappelons-nous du cas de Mohamed Cherfi), de même qu’aux enfants. À titre d’exemple, la Maison de Lauberivière et Développement et Paix sont deux des nombreux organismes que nous soutenons.
En conclusion, je rappelle que contrairement à ce que laissent entendre les médias, le débat sur le mariage n’est pas clos par l’avis de la Cour suprême. En fait, il ne fait que commencer et il doit conduire à un choix de société. Comme le gouvernement fédéral a annoncé son intention de présenter un projet de loi dès janvier pour changer la définition du mariage, j’encourage les citoyens et en particulier les catholiques à participer au débat, en manifestant leur opinion à leurs députés de la Chambre des communes à Ottawa. C’est maintenant qu’il faut agir, pour sauvegarder la valeur du mariage et de la famille.
Cardinal Marc OuelletArchevêque de Québec (source, Journal Le Soleil de Québec)
Aussi :
* opinions des lecteurs
* « Il y a péril en la demeure au Canada »
* L'Alberta s'oppose farouchement au mariage gai
Voici quelques réactions parues dans ce journal. Un journaliste y a d'ailleurs fait un article qui a nécessité une réponse de la part du primat de l'Église canadienne.
Merci à un blogueur résidant dasn un autre secteur de notre grande province de m'avoir informé de l'existence de ces lettres ouvertes. Vous pouvez - vous aussi - me faire parvenir les nouvelles que vous souhaiteriez partager avec les autres lecteurs de ce blogue.
Je ne répondrai pas aux insultes du chroniqueur Jean-Simon Gagné, ni à la relecture hors contexte de l’histoire qu’il propose dans sa Lettre ouverte (LE SOLEIL, lundi 13 décembre 2004). Puisque que l’on m’offre une réplique, j’exprimerai la vision de l’Église catholique, de ses milliers de fidèles et aussi d’une bonne partie de l’opinion publique.
Jeudi dernier, la Cour suprême rendait son avis concernant la nouvelle définition du mariage incluant les partenaires de même sexe. Depuis, le sujet a fait l’objet de nombreux débats dans l’actualité.
La position de l’Église catholique sur ce sujet est claire. Nous soutenons que le mariage est une alliance d’amour entre un homme et une femme, à l’exclusion de toute autre personne. Ses buts fondamentaux sont le bien du couple, la procréation et l’éducation des enfants, et ils sont nécessaires à la survie de la société. En tant que relation engagée et solide d’un homme et d’une femme, le mariage est un élément fondamental de la vie familiale et de la stabilité sociale. À titre d’institution sociale, le mariage est ordonné au bien commun.
L’union affective entre un homme et une femme et celle qui existe entre deux personnes de même sexe sont fondamentalement différentes. L’une est conjugale puisqu’elle suppose essentiellement la différence des sexes; l’autre n’est pas conjugale puisqu’elle ne comporte pas cette complémentarité des sexes avec l’ouverture à la fécondité. C’est pourquoi nous soutenons que les deux ne peuvent être mises sur le même pied, car cela dénaturerait l’institution du mariage en faisant fi d’une de ses finalités essentielles : la procréation et l’éducation des enfants qui assurent l’avenir de la société. Pour nous, ce n’est pas seulement une question de religion, mais de bon sens.
Face à notre position, certains accusent l’Église catholique d’être contre les homosexuels. Il n’en est rien. Nous croyons que toute discrimination injuste doit être bannie et que l’on doit promouvoir des attitudes de respect et de solidarité à leur égard.
Cette position de l’Église que je viens d’expliquer ici, c’est ce que j’ai livré en entrevue la semaine dernière aux journalistes ayant sollicité mes réactions face à l’avis de la Cour suprême. M. Jean-Simon Gagné, dans sa chronique de lundi dernier, a semblé ne pas comprendre que je puisse exprimer mon avis, en me demandant si je n’avais pas mieux à faire. Pourtant, nous vivons dans une société où tous les groupes d’individus ont droit à leur opinion, qu’ils peuvent exprimer librement. En ce sens, les chefs religieux, comme tous les acteurs importants de la société, ont tout à fait le droit de donner leur point de vue sur ce sujet. Surtout lorsque ce sont les journalistes qui le demandent.
L’Église du Québec a toujours été très active, et a longtemps été en charge d’organisations sociales importantes, comme la santé et l’éducation. Aujourd’hui, l’Église s’adapte à la société actuelle et cherche à actualiser son message de fraternité et d’espérance. Nous sommes ouverts au dialogue, en nous efforçant de respecter l’opinion d’autrui. À titre d’exemple, nous avons tenu, en octobre dernier, un vaste Congrès d’orientation pour l’avenir des communautés chrétiennes, visant à mieux adapter l’Église à la réalité d’aujourd’hui, et à actualiser nos pratiques. Avec plus de 1100 délégués, en grande partie des personnes laïques, nous avons pris des orientations concrètes pour cultiver la fraternité dans nos communautés, soutenir les familles et donner de l’espérance aux jeunes.
Nous avons à cœur de nombreuses causes humanitaires. En effet, l’Église catholique de Québec vient en aide aux plus démunis de la société, aux immigrants et aux réfugiés (rappelons-nous du cas de Mohamed Cherfi), de même qu’aux enfants. À titre d’exemple, la Maison de Lauberivière et Développement et Paix sont deux des nombreux organismes que nous soutenons.
En conclusion, je rappelle que contrairement à ce que laissent entendre les médias, le débat sur le mariage n’est pas clos par l’avis de la Cour suprême. En fait, il ne fait que commencer et il doit conduire à un choix de société. Comme le gouvernement fédéral a annoncé son intention de présenter un projet de loi dès janvier pour changer la définition du mariage, j’encourage les citoyens et en particulier les catholiques à participer au débat, en manifestant leur opinion à leurs députés de la Chambre des communes à Ottawa. C’est maintenant qu’il faut agir, pour sauvegarder la valeur du mariage et de la famille.
Cardinal Marc OuelletArchevêque de Québec (source, Journal Le Soleil de Québec)
Aussi :
* opinions des lecteurs
* « Il y a péril en la demeure au Canada »
* L'Alberta s'oppose farouchement au mariage gai
2004-12-15
Un site intéressant sur la bioéthique
Document d’information et d’analyse scientifique, la revue Gène-éthique est un outil de réflexion et de travail composé de documents, courts, denses et argumentés, rédigés par des spécialistes, abordant 3 thèmes majeurs : les progrès en génétique, la recherche sur l’embryon et le clonage, le respect de la dignité humaine.
Proposé par Zenit, ce site présente divers dossiers éthiques avec leurs dimensions juridiques, scientifiques ainsi que des expériences heureuses et malheureuses... Des documents vidéos et des articles de loi en font aussi partie.
Thèmes abordés :
- 50 ans de biothique : 1953- 2003 (an par an)
- Cellules souches (embryonnaire humaines ou cellules souches adultes)
- Clonage (embryonnaire, reproductif, thérapeuthique)
- Fin de vie ( euthanasie active ou assive, suicide assisté, soins palliatifs, soins de fin de vie)
- L'embryon et la recherche sur l'embryon (recherche sur l'embryon et éthique)
- Le dépistage pré-implantatoire ( ce que c'est)
- Le dépistage prénatal (définition et technique)
- Les normes internationales de la bioéthique (actes unilatéraux d’organisations internationales ayant force obligatoire, directives et règlements communautaires, actes conventionnels et déclarations solennelles à valeur indicative et incitative)
- Homicide involontaire sur les foetus (la protection pénale de l'enfant à naître, l'amendement Garraud et dossier sur l'embryon)
- Lois de bioéthique de 2004
- Thérapie génique (somatique ou germinale)
Proposé par Zenit, ce site présente divers dossiers éthiques avec leurs dimensions juridiques, scientifiques ainsi que des expériences heureuses et malheureuses... Des documents vidéos et des articles de loi en font aussi partie.
Thèmes abordés :
- 50 ans de biothique : 1953- 2003 (an par an)
- Cellules souches (embryonnaire humaines ou cellules souches adultes)
- Clonage (embryonnaire, reproductif, thérapeuthique)
- Fin de vie ( euthanasie active ou assive, suicide assisté, soins palliatifs, soins de fin de vie)
- L'embryon et la recherche sur l'embryon (recherche sur l'embryon et éthique)
- Le dépistage pré-implantatoire ( ce que c'est)
- Le dépistage prénatal (définition et technique)
- Les normes internationales de la bioéthique (actes unilatéraux d’organisations internationales ayant force obligatoire, directives et règlements communautaires, actes conventionnels et déclarations solennelles à valeur indicative et incitative)
- Homicide involontaire sur les foetus (la protection pénale de l'enfant à naître, l'amendement Garraud et dossier sur l'embryon)
- Lois de bioéthique de 2004
- Thérapie génique (somatique ou germinale)
22 décembre : jour de jeûne et de prière ...
Cette journée sera lancée à Côte-des-Neiges. Merci à Louise Royer, notre agente de pastorale sociale pour cette information
"Nous proposons à nos communautés un jour de jeûne et de prière à cette intention, le mercredi 22 décembre 2004", pour la paix en Terre Sainte, indique ce message aux Conférences Episcopales de la Conférence des Evêques de la Région Nord de l’Afrique (C.E.R.N.A.), en date du 15 octobre.
A nos frères Evêques dans le monde.
Salut et paix en Notre Seigneur Jésus-Christ.
Nous, évêques de la CERNA (Conférence de la Région du Nord de l’Afrique) et de la CELRA (Conférence des Évêques Latins dans les Régions arabes), réunis à Rome du 11 au 16 octobre 2004, nous avons réfléchi ensemble sur les questions de justice et de paix dans nos régions. Tous nos pays sont menacés par l’instabilité au Moyen-Orient qui pèse sur la paix du monde entier. Certains pays cependant vivent dans les souffrances plus que d’autres : l’Irak, la Somalie, le Soudan et la Terre Sainte, Palestine et Israël. Tout en prenant conscience de tous ces conflits et d’autres encore si nombreux dans le monde, et de la nécessité de prendre des mesures urgentes pour mettre fin aux tragédies humaines dans ces conflits, nous avons centré notre réflexion sur celui de la Terre Sainte.
La situation dure depuis des années et nécessite aujourd’hui, plus que jamais, une action qui mette fin aux souffrances de tous les habitants de cette terre, juifs, chrétiens et musulmans, devenus aujourd’hui égaux dans l’incapacité de mettre fin au conflit et enfermés dans un cycle de violence cruelle et irrationnelle. Les deux peuples, palestinien et israélien, sont en train de périr, les forts comme les faibles, les violents comme ceux qui attendent patiemment une solution pacifique.
Le conflit en Terre Sainte concerne tout chrétien qui a conscience d’appartenir à la terre de la Rédemption qui est celle de ses racines spirituelles.
Nous sommes reconnaissants au Saint-Père pour sa parole et ses initiatives en faveur de la paix. Nous sommes reconnaissants à toutes les Eglises pour leurs nombreux messages et gestes de solidarité et pour leur grande générosité.
Mais nous croyons que les Eglises peuvent faire plus encore. Si toutes les Eglises du monde prenaient conscience de leur devoir à l’égard de cette terre, et s’engageaient dans une action commune et concertée pour sensibiliser leurs gouvernements, leurs peuples et la communauté internationale, leur intervention serait un facteur décisif dans la réalisation de la paix, de la justice et de la réconciliation en Terre Sainte.
Nos Eglises ont reçu du Seigneur un ministère de réconciliation. Nous n’appelons pas à prendre position pour l’un contre l’autre mais à aider les deux parties à se réconcilier. Nous appelons à une prise de conscience dans toutes les Eglises du monde. Leur voix devrait s’élever, forte, pour dire qu’il faut promouvoir la paix sur cette Terre Sainte dans laquelle les deux peuples ont désormais besoin d’une aide extérieure pour ramener la paix et la réconciliation.
Le temps de l’Avent approche. Le monde chrétien célèbrera bientôt Noël et la Naissance du Messie Sauveur, Prince de la Paix, alors que le sang continue de couler à Bethléem et dans toute la Terre Sainte.
Nous, Evêques des deux conférences, nous proposons à nos communautés un jour de jeûne et de prière à cette intention, le mercredi 22 décembre 2004. Nous vous demandons de vous unir à nous, avec vos communautés, par ce geste ou par une autre initiative.
Reconnaissant notre impuissance comme celle de nos peuples dans cette situation, nous gardons l’espérance en Dieu et en votre action. Dieu est bon envers tous, et sa bonté finira par vaincre le mal de la guerre dans la terre qu’il a choisie pour venir au monde.
"A Jérusalem, tout homme est né", dit le psalmiste. Les Eglises ont le devoir de contribuer à la réalisation de la paix et de la réconciliation en Terre Sainte.
Vos frères dans l’Episcopat
+ Michel Sabbah, Patriarche Latin de Jérusalem, Président de la C.E.L.R.A.
+ Fouad Twal, Archevêque, Evêque de Tunis, Président de la C.E.R.N.A.
+ Paul Dahdah, Archevêque, Vic. Ap. de Beyrouth
+ Henri Teissier, Archevêque d’Alger
+ Jean Sleiman, Archevêque de Bagdad
+ Vincent Landel, Archevêque de Rabat
+ Selim Sayegh, Ev. Aux., Vic. Gén. de Jordanie
+ Alphonse Georger, Evêque d’Oran
+ Kamal-Hanna Bathish, Ev. Aux., Vic. Gén. de Jérusalem
+ Gabriel Piroird, Evêque de Constantine
+ Giacinto-Boulos Marcuzzo, Ev. Aux., Vic. Gén d’Israël
+ Giovanni Martinelli, Evêque, Vic. Ap. de Tripoli
+ Jean-Baptiste Gourion, Ev. Aux. pour Cté Héb., Israël
+ Sylvester Magro, Evêque, Vic. Ap. de Benghazi
+ Bernardo Gremoli, Evêque, Vic. Ap. d’Arabie
+ Martin Happe, Evêque de Nouakchott
+ Giuseppe Bausardo, Evêque, Vic. Ap. d’Alexandrie
Mgr. Acacio Valbuena, Préf. Ap. de El Laayoune
+ Francis Micallef, Evêque, Vic. Ap. de Koweït
P. Miguel Larburu, Adm. Dioc. de Laghouat
+ Giorgio Bertin, Evêque de Djibouti, Adm. Ap. de Mogadiscio
+ Giuseppe Nazzaro, Evêque, Vic. Ap. d’Alep
+ Paul Hinder, Ev. Aux. d’Arabie
+ P. Umberto Barato, ofm, Vic. Gén. de Chypre
(Source Zenit)
"Nous proposons à nos communautés un jour de jeûne et de prière à cette intention, le mercredi 22 décembre 2004", pour la paix en Terre Sainte, indique ce message aux Conférences Episcopales de la Conférence des Evêques de la Région Nord de l’Afrique (C.E.R.N.A.), en date du 15 octobre.
A nos frères Evêques dans le monde.
Salut et paix en Notre Seigneur Jésus-Christ.
Nous, évêques de la CERNA (Conférence de la Région du Nord de l’Afrique) et de la CELRA (Conférence des Évêques Latins dans les Régions arabes), réunis à Rome du 11 au 16 octobre 2004, nous avons réfléchi ensemble sur les questions de justice et de paix dans nos régions. Tous nos pays sont menacés par l’instabilité au Moyen-Orient qui pèse sur la paix du monde entier. Certains pays cependant vivent dans les souffrances plus que d’autres : l’Irak, la Somalie, le Soudan et la Terre Sainte, Palestine et Israël. Tout en prenant conscience de tous ces conflits et d’autres encore si nombreux dans le monde, et de la nécessité de prendre des mesures urgentes pour mettre fin aux tragédies humaines dans ces conflits, nous avons centré notre réflexion sur celui de la Terre Sainte.
La situation dure depuis des années et nécessite aujourd’hui, plus que jamais, une action qui mette fin aux souffrances de tous les habitants de cette terre, juifs, chrétiens et musulmans, devenus aujourd’hui égaux dans l’incapacité de mettre fin au conflit et enfermés dans un cycle de violence cruelle et irrationnelle. Les deux peuples, palestinien et israélien, sont en train de périr, les forts comme les faibles, les violents comme ceux qui attendent patiemment une solution pacifique.
Le conflit en Terre Sainte concerne tout chrétien qui a conscience d’appartenir à la terre de la Rédemption qui est celle de ses racines spirituelles.
Nous sommes reconnaissants au Saint-Père pour sa parole et ses initiatives en faveur de la paix. Nous sommes reconnaissants à toutes les Eglises pour leurs nombreux messages et gestes de solidarité et pour leur grande générosité.
Mais nous croyons que les Eglises peuvent faire plus encore. Si toutes les Eglises du monde prenaient conscience de leur devoir à l’égard de cette terre, et s’engageaient dans une action commune et concertée pour sensibiliser leurs gouvernements, leurs peuples et la communauté internationale, leur intervention serait un facteur décisif dans la réalisation de la paix, de la justice et de la réconciliation en Terre Sainte.
Nos Eglises ont reçu du Seigneur un ministère de réconciliation. Nous n’appelons pas à prendre position pour l’un contre l’autre mais à aider les deux parties à se réconcilier. Nous appelons à une prise de conscience dans toutes les Eglises du monde. Leur voix devrait s’élever, forte, pour dire qu’il faut promouvoir la paix sur cette Terre Sainte dans laquelle les deux peuples ont désormais besoin d’une aide extérieure pour ramener la paix et la réconciliation.
Le temps de l’Avent approche. Le monde chrétien célèbrera bientôt Noël et la Naissance du Messie Sauveur, Prince de la Paix, alors que le sang continue de couler à Bethléem et dans toute la Terre Sainte.
Nous, Evêques des deux conférences, nous proposons à nos communautés un jour de jeûne et de prière à cette intention, le mercredi 22 décembre 2004. Nous vous demandons de vous unir à nous, avec vos communautés, par ce geste ou par une autre initiative.
Reconnaissant notre impuissance comme celle de nos peuples dans cette situation, nous gardons l’espérance en Dieu et en votre action. Dieu est bon envers tous, et sa bonté finira par vaincre le mal de la guerre dans la terre qu’il a choisie pour venir au monde.
"A Jérusalem, tout homme est né", dit le psalmiste. Les Eglises ont le devoir de contribuer à la réalisation de la paix et de la réconciliation en Terre Sainte.
Vos frères dans l’Episcopat
+ Michel Sabbah, Patriarche Latin de Jérusalem, Président de la C.E.L.R.A.
+ Fouad Twal, Archevêque, Evêque de Tunis, Président de la C.E.R.N.A.
+ Paul Dahdah, Archevêque, Vic. Ap. de Beyrouth
+ Henri Teissier, Archevêque d’Alger
+ Jean Sleiman, Archevêque de Bagdad
+ Vincent Landel, Archevêque de Rabat
+ Selim Sayegh, Ev. Aux., Vic. Gén. de Jordanie
+ Alphonse Georger, Evêque d’Oran
+ Kamal-Hanna Bathish, Ev. Aux., Vic. Gén. de Jérusalem
+ Gabriel Piroird, Evêque de Constantine
+ Giacinto-Boulos Marcuzzo, Ev. Aux., Vic. Gén d’Israël
+ Giovanni Martinelli, Evêque, Vic. Ap. de Tripoli
+ Jean-Baptiste Gourion, Ev. Aux. pour Cté Héb., Israël
+ Sylvester Magro, Evêque, Vic. Ap. de Benghazi
+ Bernardo Gremoli, Evêque, Vic. Ap. d’Arabie
+ Martin Happe, Evêque de Nouakchott
+ Giuseppe Bausardo, Evêque, Vic. Ap. d’Alexandrie
Mgr. Acacio Valbuena, Préf. Ap. de El Laayoune
+ Francis Micallef, Evêque, Vic. Ap. de Koweït
P. Miguel Larburu, Adm. Dioc. de Laghouat
+ Giorgio Bertin, Evêque de Djibouti, Adm. Ap. de Mogadiscio
+ Giuseppe Nazzaro, Evêque, Vic. Ap. d’Alep
+ Paul Hinder, Ev. Aux. d’Arabie
+ P. Umberto Barato, ofm, Vic. Gén. de Chypre
(Source Zenit)
2004-12-14
L’homme d’aujourd’hui attend du prêtre qu'il lui fasse rencontrer le Christ
L’homme d’aujourd’hui a une seule attente à l’égard des prêtres : rencontrer le Christ, en contemplant dans la personne consacrée le visage du Christ, a affirmé le cardinal Castrillon Hoyos, Préfet de la Congrégation pour le Clergé, au cours d’une vidéoconférence organisée par le dicastère qu’il dirige.
Le thème de l’événement était « Les prêtres, forgeurs de saints pour le nouveau millénaire », le même que celui du VIème Congrès international des prêtres, qui a réuni à Malte près de mille prêtres du 18 au 23 octobre.
En introduisant cette 32ème vidéoconférence théologique internationale, le 23 novembre dernier, le Prélat a affirmé que le prêtre, « aimé de Dieu et saint par vocation » comme dit saint Paul (Rm 1,7), est « capable de parler personnellement du Christ ». « Par son geste de bénédiction et ses mains levées sur le sacrifice eucharistique, il répand la vie et l’action salvifique du Christ lui-même, pour le bien de l’humanité ».
Article complet de Zenit
2004-12-13
Le ministre des affaires étrangères irakien promet que son gouvernement défendra les chrétiens
Il a été reçu aujourd’hui en audience par le pape
Le ministre des affaires étrangères irakien, Hoshyar Zebari, a affirmé ce lundi alors qu’il était reçu en audience par le pape Jean-Paul II, que son gouvernement s’engageait à défendre les chrétiens récemment victimes de plusieurs attentats terroristes.
Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, M. Joaquín Navarro-Valls annonce dans un communiqué que le ministre irakien a rencontré le cardinal Angelo Sodano, secrétaire d’Etat du Vatican, après son audience avec Jean-Paul II.
Il précise que les entretiens ont porté sur la situation actuelle en Irak et dans le Moyen Orient en général.
Le ministre irakien « a remercié Sa Sainteté et ses collaborateurs pour l’aide qu’ils ont toujours apportée à l’Irak. Il a ensuite assuré l’engagement de son gouvernement à promouvoir la liberté religieuse et, en particulier, la défense des communautés chrétiennes », précise le communiqué du directeur du Bureau de presse du Vatican.
« Au cours du colloque avec Monsieur le ministre on a ensuite déploré une nouvelle fois la douloureuse plaie du terrorisme, espérant un rapide retour au respect des valeurs morales qui sont à la base de toute civilisation », conclut Joaquín Navarro-Valls.
Le 7 décembre deux attentats ont détruit l’église arménienne catholique de Mossoul et l’archevêché chaldéen de cette ville.
Ce sont les derniers d’une série d’attentats contre les églises, qui a commencé début août lorsque quatre églises de Badgad et une église de Mossoul furent attaquée provoquant la mort de onze personnes et faisant des dizaines de blessés. Auparavant, des attentats contre des magasins gérés par des chrétiens avaient déjà été perpétrés.
Il y a environ 800 000 chrétiens en Irak. Ils représentent 3% de la population. Environ 70% d’entre eux sont des catholiques de rite chaldéen.
Le 4 novembre dernier, le pape avait reçu le premier ministre irakien, Iyad Alaui. Au cours de cette rencontre il avait condamné la « violence insensée » en Irak et encouragé l’établissement de la démocratie dans le pays.
Le 15 novembre, le nouvel ambassadeur d’Irak près le Saint-Siège, Albert Edward Ismail Yelda avait par ailleurs présenté au pape ses lettres de créance. Le pape avait demandé par son intermédiaire au gouvernement irakien de reconnaître « le droit à la liberté de culte et à l’enseignement religieux ». Il avait par ailleurs assuré la collaboration de l’Eglise catholique et en particulier des chrétiens chaldéens pour « construire une nation plus pacifique et stable ». (source)
Le ministre des affaires étrangères irakien, Hoshyar Zebari, a affirmé ce lundi alors qu’il était reçu en audience par le pape Jean-Paul II, que son gouvernement s’engageait à défendre les chrétiens récemment victimes de plusieurs attentats terroristes.
Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, M. Joaquín Navarro-Valls annonce dans un communiqué que le ministre irakien a rencontré le cardinal Angelo Sodano, secrétaire d’Etat du Vatican, après son audience avec Jean-Paul II.
Il précise que les entretiens ont porté sur la situation actuelle en Irak et dans le Moyen Orient en général.
Le ministre irakien « a remercié Sa Sainteté et ses collaborateurs pour l’aide qu’ils ont toujours apportée à l’Irak. Il a ensuite assuré l’engagement de son gouvernement à promouvoir la liberté religieuse et, en particulier, la défense des communautés chrétiennes », précise le communiqué du directeur du Bureau de presse du Vatican.
« Au cours du colloque avec Monsieur le ministre on a ensuite déploré une nouvelle fois la douloureuse plaie du terrorisme, espérant un rapide retour au respect des valeurs morales qui sont à la base de toute civilisation », conclut Joaquín Navarro-Valls.
Le 7 décembre deux attentats ont détruit l’église arménienne catholique de Mossoul et l’archevêché chaldéen de cette ville.
Ce sont les derniers d’une série d’attentats contre les églises, qui a commencé début août lorsque quatre églises de Badgad et une église de Mossoul furent attaquée provoquant la mort de onze personnes et faisant des dizaines de blessés. Auparavant, des attentats contre des magasins gérés par des chrétiens avaient déjà été perpétrés.
Il y a environ 800 000 chrétiens en Irak. Ils représentent 3% de la population. Environ 70% d’entre eux sont des catholiques de rite chaldéen.
Le 4 novembre dernier, le pape avait reçu le premier ministre irakien, Iyad Alaui. Au cours de cette rencontre il avait condamné la « violence insensée » en Irak et encouragé l’établissement de la démocratie dans le pays.
Le 15 novembre, le nouvel ambassadeur d’Irak près le Saint-Siège, Albert Edward Ismail Yelda avait par ailleurs présenté au pape ses lettres de créance. Le pape avait demandé par son intermédiaire au gouvernement irakien de reconnaître « le droit à la liberté de culte et à l’enseignement religieux ». Il avait par ailleurs assuré la collaboration de l’Eglise catholique et en particulier des chrétiens chaldéens pour « construire une nation plus pacifique et stable ». (source)
L’accoutumance est le plus grand danger que court l’Eucharistie
« Le danger le plus grave que court l’Eucharistie est l’accoutumance », qui conduit à banaliser l’Eucharistie, affirme le père Raniero Cantalamessa OFMCap, prédicateur de la Maison pontificale. (...)
« Dans l’Eucharistie : la substance change, mais pas les apparences. Le pain est transsubstantié, mais pas (au moins dans ce sens) transformé ; les apparences (forme, goût, couleur, poids) restent en effet celles d’avant, mais la réalité profonde a changé. Il est devenu corps du Christ. La promesse de Jésus que nous avons entendue au début s’est réalisée : ‘Le pain que je donnerai est ma chair pour la vie du monde’ », poursuit-il.
« La foi est nécessaire pour que la présence de Jésus dans l’Eucharistie soit, non seulement ‘réelle’, mais également ‘personnelle’, c’est-à-dire de personne à personne, ajoute le père Cantalamessa. Sans la foi, le Christ est dans l’Eucharistie, mais il n’est pas là pour moi. La présence suppose quelqu’un qui soit présent et quelqu’un à qui il est présent ; cela suppose une communication réciproque, un échange entre deux sujets libres, conscients l’un de l’autre ».
« Le danger le plus grave que court l’Eucharistie est l’accoutumance », poursuit le père Cantalamessa, l’accoutumance qui conduit à banaliser l’Eucharistie. (texte complet sur Zenit)
« Dans l’Eucharistie : la substance change, mais pas les apparences. Le pain est transsubstantié, mais pas (au moins dans ce sens) transformé ; les apparences (forme, goût, couleur, poids) restent en effet celles d’avant, mais la réalité profonde a changé. Il est devenu corps du Christ. La promesse de Jésus que nous avons entendue au début s’est réalisée : ‘Le pain que je donnerai est ma chair pour la vie du monde’ », poursuit-il.
« La foi est nécessaire pour que la présence de Jésus dans l’Eucharistie soit, non seulement ‘réelle’, mais également ‘personnelle’, c’est-à-dire de personne à personne, ajoute le père Cantalamessa. Sans la foi, le Christ est dans l’Eucharistie, mais il n’est pas là pour moi. La présence suppose quelqu’un qui soit présent et quelqu’un à qui il est présent ; cela suppose une communication réciproque, un échange entre deux sujets libres, conscients l’un de l’autre ».
« Le danger le plus grave que court l’Eucharistie est l’accoutumance », poursuit le père Cantalamessa, l’accoutumance qui conduit à banaliser l’Eucharistie. (texte complet sur Zenit)
Abolition de la peine de mort au Sénégal
"Je suis heureux de constater que la société sénégalaise a finalement compris que la peine de mort ne résout pas nécessairement les dérapages sociaux et n'est pas forcément un bon moyen de lutte contre l'insécurité", a déclaré à l’agence missionnaire italienne Misna le secrétaire de la Conférence des évêques du Sénégal, l'abbé Alfred Wally Sarr, au sujet de l'approbation hier par l'Assemblée nationale du projet de loi portant sur l'abolition de la peine de mort.
"L'Eglise ne peut que se réjouir" a-t-il poursuivi, "cette décision nous rappelle notre foi, qui dit que la vie est un don de Dieu, et que Dieu demeure le maître de notre vie, de la naissance jusqu'à la mort".
Contacté par téléphone à Dakar, l'abbé Sarr souligne qu'"une peine qui maintient en vie permet au condamné de réaliser une introspection, de comprendre la gravité de sa faute, de s'orienter vers le respect d'autrui et de la société".
L'interlocuteur de Misna partage les propos tenus ce matin à la radio par un député socialiste musulman, pour lequel "l'abolition de la peine de mort rejoint la foi de l'Islam, une religion de pardon et de miséricorde".
Le président du Sénégal Abdoulaye Wade, lui-même musulman, avait promis d'abolir la peine de mort sous son mandat et il ne lui reste plus qu'à signer le texte de loi pour que ce soit chose faite. Ce matin, la presse sénégalaise salue unanimement "l'exécution officielle de la peine de mort sur l'autel de l'Assemblée nationale", en qualifiant ce geste d'"historique". (Source)
"L'Eglise ne peut que se réjouir" a-t-il poursuivi, "cette décision nous rappelle notre foi, qui dit que la vie est un don de Dieu, et que Dieu demeure le maître de notre vie, de la naissance jusqu'à la mort".
Contacté par téléphone à Dakar, l'abbé Sarr souligne qu'"une peine qui maintient en vie permet au condamné de réaliser une introspection, de comprendre la gravité de sa faute, de s'orienter vers le respect d'autrui et de la société".
L'interlocuteur de Misna partage les propos tenus ce matin à la radio par un député socialiste musulman, pour lequel "l'abolition de la peine de mort rejoint la foi de l'Islam, une religion de pardon et de miséricorde".
Le président du Sénégal Abdoulaye Wade, lui-même musulman, avait promis d'abolir la peine de mort sous son mandat et il ne lui reste plus qu'à signer le texte de loi pour que ce soit chose faite. Ce matin, la presse sénégalaise salue unanimement "l'exécution officielle de la peine de mort sur l'autel de l'Assemblée nationale", en qualifiant ce geste d'"historique". (Source)
2004-12-12
Mexico: millions de pélerins en hommage à la vierge de Guadeloupe
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire liturgique de la patronne des amériques : Notre-Dame de la Guadalupe. Elle est aussi la patronne des enfants à naître !
Selon la légende, la "vierge noire" apparut le 9 décembre 1531 à l'indigène nahua Juan Diego sur la colline de Tepeyac au nord de Tenochtitlan, berceau historique de Mexico, et l'envoya demander aux autorités religieuses espagnoles d'édifier un temple en son honneur.
Comme les autorités ne croyaient pas les dires de Juan Diego, la vierge lui apparut de nouveau et lui donna un bouquet de roses fraîchement coupées qui ne fleurissent pas durant l'hiver mexicain.
Quand Juan Diego retourna voir les prêtres, il découvrit avec surprise que le visage de l'"Immaculée" s'était mystérieusement gravée dans son tablier traditionnel qui est exhibé à la basilique. Juan Diego a été béatifié dans la Basilique de Guadeloupe en 1990 par le pape Jean Paul II. (texte complet)
Selon la légende, la "vierge noire" apparut le 9 décembre 1531 à l'indigène nahua Juan Diego sur la colline de Tepeyac au nord de Tenochtitlan, berceau historique de Mexico, et l'envoya demander aux autorités religieuses espagnoles d'édifier un temple en son honneur.
Comme les autorités ne croyaient pas les dires de Juan Diego, la vierge lui apparut de nouveau et lui donna un bouquet de roses fraîchement coupées qui ne fleurissent pas durant l'hiver mexicain.
Quand Juan Diego retourna voir les prêtres, il découvrit avec surprise que le visage de l'"Immaculée" s'était mystérieusement gravée dans son tablier traditionnel qui est exhibé à la basilique. Juan Diego a été béatifié dans la Basilique de Guadeloupe en 1990 par le pape Jean Paul II. (texte complet)
Pressions sur Québec en faveur d'une cour islamique
Un conseil juridique musulman au Québec ???
Des fidèles musulmans ont fait leur prière hier à la mosquée du Jamat Khana de Brossard.
«Tout ce qu'on veut, c'est réguler la pratique et que celle-ci soit encadrée par le gouvernement. [...] Nous voulons un accord pour que les musulmans aient une instance officielle pour s'assurer qu'ils gèrent leur vie selon les préceptes de leur religion. [...] Si Québec refuse, nous devrons nous-mêmes donner la crédibilité au Conseil de la charia», affirme M. Elmenyawi, qui doit rencontrer M. Dupuis en janvier prochain. (texte complet)
Des fidèles musulmans ont fait leur prière hier à la mosquée du Jamat Khana de Brossard.
«Tout ce qu'on veut, c'est réguler la pratique et que celle-ci soit encadrée par le gouvernement. [...] Nous voulons un accord pour que les musulmans aient une instance officielle pour s'assurer qu'ils gèrent leur vie selon les préceptes de leur religion. [...] Si Québec refuse, nous devrons nous-mêmes donner la crédibilité au Conseil de la charia», affirme M. Elmenyawi, qui doit rencontrer M. Dupuis en janvier prochain. (texte complet)
Une unité pastorale qui accepte de se remettre en question ...
Un long cheminement...
Depuis près de deux ans, notre unité pastorale a mise en place divers éléments afin d'unir de plus en plus les gens des trois paroisses, de former entre nous une famille. Nous avons grandement cheminé depuis le début du processus. De plus en plus, nous constatons que les gens se prennent en main. Il est vrai qu'il reste cependant beaucoup à faire. Certains groupes sont absents... où sont, par exemple, les jeunes de 18-30 ans qui formeront l'Église de demain ? Où sont (lors des discussions) les centaines de participants à l'Eucharistie ? Alors que chaque paroisse contient des centaines de paroissiens, en moyenne une cinquantaine de ces derniers se présentent aux rencontres hebdomadaires.
La problématique de la communication dans une unité pastorale
Malgré nos efforts de communiquer ce qui se passe à l'intérieur des communautés et de ces rencontres (téléphone et secrétariat, Internet, Semainier, bulletin électronique, envois postaux, journaux, prône, etc.), il semble que l'information soit difficile à diffuser... Nous espérons que de plus en plus de fidèles (laïcs, religieux et religieuses, prêtres, famille) s'impliqueront afin de construire l'Église de demain. Après tout, l'Église n'est-ce pas chacun de nous rassemblés ensemble autour du Christ ? Voulons-nous gérer une croissance ou une décroissance de l'Église ? N'est-ce pas le temps de se prendre en main ? Lorsque le Christ reviendra trouvera t-il la foi ?
Quatre coordonateurs de service
Dans un premier temps, les gens présents ont décidé - durant les premières étapes du processus- de mettre en place un système qui supporte l'équipe pastorale, qui lui permette de déléguer les charges. Quatre coordonateurs de service furent nommés. a) Le service de la liturgie, b) de l'éducation de la foi, c) des services caritatifs et d) des communications et de la fraternité sont les quatre secteurs de service. Je suis le coordonateur - pour l'instant- du service des communications. La cinquantaine de petits comités présents dans notre unité est sous la coordination de ces quatre personnes qui, unient à l'équipe pastorale, forment le Conseil de Pastoral. Au groupe, se sont également rajoutés les 18 marguilliers de nos trois paroisses.
L'Église : une vision, une mission !
Dans un second temps, nous avons - après de longues discussions- établi quelles seraient notre vision et notre mission. En voici le résultat :
NOTRE VISION :
«Nous sommes appelés à être les témoins du message d’amour de Jésus-Christ. Ainsi, dans la charité, réaliser que l’Église, c’est Nous ! L’Église s’enrichit de nos diversités pour former dans l’unité une communauté chrétienne dynamique qui met en commun ses ressources spirituelles, culturelles et matérielles.»
NOTRE MISSION :
« Rassemblés dans le Christ par l’Eucharistie, notre mission est de présenter le message d’amour et de liberté aux personnes de tout âge, de tout milieu social et de toute culture en favorisant la croissance spirituelle, personnelle et familiale. Centrés sur le Christ et nourris de son Évangile, nous nous engageons, en tant que disciples et témoins à vivre les valeurs chrétiennes et à promouvoir la justice par le partage et l’ouverture à l'autre.
Trois rencontres consultatives
En troisième lieu, après que Mgr Pierre Blanchard soit venu dans nos trois églises afin de présenter un portrait global de la situation pastorale et économique des 30 dernières années (baisse du nombre de sacrements, vieillissement des prêtres et des bénévoles, accroissement des dépenses et baisse des revenus...), nous avons préparé une série de trois rencontres dans chacune des paroisses. La consultation publique de l'Avent vise à permettre aux de gens de s'exprimer sur divers sujets. Il s'agit en quelque sorte d'un mini synode de notre unité (tel que le diocèse l'a fait il y a quelques années). La question générale : "Pour mieux connaître l’évolution de notre société de plus en plus laïque et la situation de notre Église dans ce contexte; pour la vitalité de notre Église qui est à Côte-des-Neiges et Mont-Royal que pouvons-nous envisager et prévoir ?" Voici le questionnement de chacune de nos rencontres.
1ère rencontre : Avec la prise de conscience de ce que nous vivons est important et vital ; Quels sont vos désirs, vos peurs, vos attentes ?
2e rencontre : Dans les trois églises de notre Unité pastorale, nous pouvons identifier une grande diversité culturelle, sociale, et d’expression religieuse. Qu’est-ce que cela peut apporter de richesses et de difficultés ?
3e rencontre : Où allons-nous avec ce que nous avons identifié de la situation de nos Églises et de notre milieu ? Quel visage pouvons-nous donner à cette Église qui est ici ? Comment faire communauté chrétienne ensemble ?
A venir: trois rencontres décisives (Carême 2005)
Ces rencontres permettent aux participants de faire le point et de dialoguer sur la situation de chacune des Églises. Durant le Carême, ce sera le temps des décisions... connaissant la réalité de nos trois paroisses, que faisons-nous pour former une communauté vivante ? : Fusion administrative ? Promotion des vocations ? Davantage ou moins de paroisses dans notre unité pastorale ? Lieu(x) de culte multifonctionnel ? Devons-nous changer certains de nos fonctionnements, nos agirs pastoraux, liturgiques, administratifs, etc. ? Bien des questions restent à développer afin de devenir de plus en plus une communauté qui se prend en main.
Nous sommes reconnaissants que nos paroissiens prennent à cœur la vie de l’Église dont ils sont membres.
Depuis près de deux ans, notre unité pastorale a mise en place divers éléments afin d'unir de plus en plus les gens des trois paroisses, de former entre nous une famille. Nous avons grandement cheminé depuis le début du processus. De plus en plus, nous constatons que les gens se prennent en main. Il est vrai qu'il reste cependant beaucoup à faire. Certains groupes sont absents... où sont, par exemple, les jeunes de 18-30 ans qui formeront l'Église de demain ? Où sont (lors des discussions) les centaines de participants à l'Eucharistie ? Alors que chaque paroisse contient des centaines de paroissiens, en moyenne une cinquantaine de ces derniers se présentent aux rencontres hebdomadaires.
La problématique de la communication dans une unité pastorale
Malgré nos efforts de communiquer ce qui se passe à l'intérieur des communautés et de ces rencontres (téléphone et secrétariat, Internet, Semainier, bulletin électronique, envois postaux, journaux, prône, etc.), il semble que l'information soit difficile à diffuser... Nous espérons que de plus en plus de fidèles (laïcs, religieux et religieuses, prêtres, famille) s'impliqueront afin de construire l'Église de demain. Après tout, l'Église n'est-ce pas chacun de nous rassemblés ensemble autour du Christ ? Voulons-nous gérer une croissance ou une décroissance de l'Église ? N'est-ce pas le temps de se prendre en main ? Lorsque le Christ reviendra trouvera t-il la foi ?
Quatre coordonateurs de service
Dans un premier temps, les gens présents ont décidé - durant les premières étapes du processus- de mettre en place un système qui supporte l'équipe pastorale, qui lui permette de déléguer les charges. Quatre coordonateurs de service furent nommés. a) Le service de la liturgie, b) de l'éducation de la foi, c) des services caritatifs et d) des communications et de la fraternité sont les quatre secteurs de service. Je suis le coordonateur - pour l'instant- du service des communications. La cinquantaine de petits comités présents dans notre unité est sous la coordination de ces quatre personnes qui, unient à l'équipe pastorale, forment le Conseil de Pastoral. Au groupe, se sont également rajoutés les 18 marguilliers de nos trois paroisses.
L'Église : une vision, une mission !
Dans un second temps, nous avons - après de longues discussions- établi quelles seraient notre vision et notre mission. En voici le résultat :
NOTRE VISION :
«Nous sommes appelés à être les témoins du message d’amour de Jésus-Christ. Ainsi, dans la charité, réaliser que l’Église, c’est Nous ! L’Église s’enrichit de nos diversités pour former dans l’unité une communauté chrétienne dynamique qui met en commun ses ressources spirituelles, culturelles et matérielles.»
NOTRE MISSION :
« Rassemblés dans le Christ par l’Eucharistie, notre mission est de présenter le message d’amour et de liberté aux personnes de tout âge, de tout milieu social et de toute culture en favorisant la croissance spirituelle, personnelle et familiale. Centrés sur le Christ et nourris de son Évangile, nous nous engageons, en tant que disciples et témoins à vivre les valeurs chrétiennes et à promouvoir la justice par le partage et l’ouverture à l'autre.
Trois rencontres consultatives
En troisième lieu, après que Mgr Pierre Blanchard soit venu dans nos trois églises afin de présenter un portrait global de la situation pastorale et économique des 30 dernières années (baisse du nombre de sacrements, vieillissement des prêtres et des bénévoles, accroissement des dépenses et baisse des revenus...), nous avons préparé une série de trois rencontres dans chacune des paroisses. La consultation publique de l'Avent vise à permettre aux de gens de s'exprimer sur divers sujets. Il s'agit en quelque sorte d'un mini synode de notre unité (tel que le diocèse l'a fait il y a quelques années). La question générale : "Pour mieux connaître l’évolution de notre société de plus en plus laïque et la situation de notre Église dans ce contexte; pour la vitalité de notre Église qui est à Côte-des-Neiges et Mont-Royal que pouvons-nous envisager et prévoir ?" Voici le questionnement de chacune de nos rencontres.
1ère rencontre : Avec la prise de conscience de ce que nous vivons est important et vital ; Quels sont vos désirs, vos peurs, vos attentes ?
2e rencontre : Dans les trois églises de notre Unité pastorale, nous pouvons identifier une grande diversité culturelle, sociale, et d’expression religieuse. Qu’est-ce que cela peut apporter de richesses et de difficultés ?
3e rencontre : Où allons-nous avec ce que nous avons identifié de la situation de nos Églises et de notre milieu ? Quel visage pouvons-nous donner à cette Église qui est ici ? Comment faire communauté chrétienne ensemble ?
A venir: trois rencontres décisives (Carême 2005)
Ces rencontres permettent aux participants de faire le point et de dialoguer sur la situation de chacune des Églises. Durant le Carême, ce sera le temps des décisions... connaissant la réalité de nos trois paroisses, que faisons-nous pour former une communauté vivante ? : Fusion administrative ? Promotion des vocations ? Davantage ou moins de paroisses dans notre unité pastorale ? Lieu(x) de culte multifonctionnel ? Devons-nous changer certains de nos fonctionnements, nos agirs pastoraux, liturgiques, administratifs, etc. ? Bien des questions restent à développer afin de devenir de plus en plus une communauté qui se prend en main.
Nous sommes reconnaissants que nos paroissiens prennent à cœur la vie de l’Église dont ils sont membres.
Mariage gai: un évêque invite les députés à voter selon leur conscience
"On n'élit pas des machines à sondages, on élit des personnes en chair et en os qui ne devraient pas consulter les sondages avant de voter, a lancé Mgr Collins. Les gens croient de bonne foi qu'ils ont choisi une personne intègre qui votera selon sa conscience et qui en assumera les conséquences." (texte complet)
2004-12-10
Journée internationale des droits de l'homme à New York
Quelques nouvelles internationales au sujet de l'O.N.U.
* Célébration à l'ONU de la Journée internationale des droits de l'homme
* Communiqué de Presse de l'O.N.U.
* Scandale ONU-Irak : Kofi Annan dans la tourmente
* La Suisse présente à New York l'ouvrage "Le tableau des droits de l'homme".
* Peine de mort: La Cour Suprême réexamine des condamnations d'étrangers
* Mexicain condamné à mort: la Cour Suprême américaine se saisit du dossier
* Goma : un détenu succombe après 14 jours de faim
Déclaration de la Conférence des évêques catholiques du Canada
À l'occasion de la décision de la Cour Suprême du Canada dans le renvoi sur le mariage, voyez les commentaires de la C.E.C.C. sur ce site.
2004-12-09
Une demande pour Noël...
Renaud, un ami blogueur de Belgique, vous demande des photos de Noël pour son bureau... En avez-vous ? Faites-lui part de vos photos. Beaucoup d'entre elles sont de Fra Angelico.
Dossier sur l'année de l'Eucharistie
Le diocèse de Québec vient de présenter un dossier sur l'année de l'Eucharistie, incluant divers éléments fort intéressant (voir le site)
2004-12-08
Les JMJ de Cologne approche...
Plusieurs signes nous montrent que la ferveur des JMJ revient chez plusieurs jeunes québécois.
1- La revue le JMJiste s'est refait une peau neuve...
2- Les billets de Hockey des Bons Diables contre Les Légendes du Hockey sont maintenant en vente dans nos trois paroisses.
1- La revue le JMJiste s'est refait une peau neuve...
2- Les billets de Hockey des Bons Diables contre Les Légendes du Hockey sont maintenant en vente dans nos trois paroisses.
L'année de l'appel !
Le diocèse de Metz (France) a décrété l'année 2004-2005 "année de l'appel". Belle coïncidence avec l'année de l'Eucharistie de Jean-Paul II, n'est-ce pas ?
Fête de l'Immaculée Conception
Bonne célébration de l'Immaculée Conception à chacun et chacune d'entre vous. Prions, entre autre, pour Jeanne d'Arc qui a été hospitalisée d'urgence dimanche dernier. Elle est l'une des fidèles participantes au chapelet quotidien et une bénévole assidue de notre paroisse Notre-Dame-des-Neiges.
* Un phare lumineux pour toute l'humanité (Zenit)
* Signe d'espérance pour tous les vivants (J.-Paul II)
* Un livre sur le mystère de l'Immaculée Conception
* Les catholiques célèbrent les 150 ans du dogme de l'Immaculée conception
* L'Immaculée au coeur de nos vies
* Un phare lumineux pour toute l'humanité (Zenit)
* Signe d'espérance pour tous les vivants (J.-Paul II)
* Un livre sur le mystère de l'Immaculée Conception
* Les catholiques célèbrent les 150 ans du dogme de l'Immaculée conception
* L'Immaculée au coeur de nos vies
2004-12-05
31st People's choice awards
Parmi les films en nomination cette année, il y a le célèbre film LA PASSION DU CHRIST de Mel Gibson... Faites vos choix ici (site anglophone). Les votes sont ouvert jusqu'au 13 décembre 2004. La cérémonie aura lieu dimanche le 09 janvier 2005.
Les acteurs du monde chrétien doivent-ils investir le web ?
CTVphilomedias se penche sur la question... Il s'agit du lieu de rencontre pour les acteurs du monde chrétien.
2004-12-04
Un site proposé par un lecteur de ce blogue
Un lecteur de ce blogue m'a envoyé un lien intéressant afin d'aider ceux et celles qui chercheraient une solution pour s'aider eux-mêmes ou des gens qu'ils connaîtraient et qui auraient un problème de "cybersexualité". Dans plusieurs villes, il existe des groupes de sexoliques anonymes ou des tests de dépistages de dépendances sexuelles qui peuvent être des avenues pour détecter ou contrer ledit problème. Merci à cette personne de nous avoir partagé cette lecture trouvée sur le net. Cela aidera surement certaines personnes. Vous pouvez vous aussi me faire parvenir par courriel vos suggestions de sites ou de sujets à développer dans tout domaine qui touche la foi chrétienne (morale, théologie, etc.), les enjeux politiques et les arts. Après approbation du sujet ou du lien, je publierai vos initiatives.
Le site chrétien no 1 contre la porno...The New York Times Riverside, Californie
Craig Gross et Mike Foster, deux jeunes pasteurs de Californie, se cherchaient une voie lorsqu'un jour de 2001, raconte M. Foster, Dieu s'est présenté à lui dans la douche et lui a dit un seul mot: « Pornographie».
M. Foster, 33 ans, dit qu'il n'a pas souvent de telles visites, alors il l'a interprétée comme un appel divin. Étant donné qu'il n'y avait pas de directives plus précises, les deux jeunes hommes en conclurent qu'il leur revenait de découvrir la prochaine marche à suivre. Et voici que, trois ans plus tard, on a pu voir les deux jeunes pasteurs, s'installer sur le parking d'un centre commercial de Riverside, dans une voiture décorée de réclames proclamant XXXChurch.com: le site porno chrétien no 1. «Nous ne passons pas inaperçus», commente M. Gross.
Pour MM. Gross et Foster, qui se qualifient eux-mêmes d'«euphoriques», la pornographie sur Internet est un fléau de la société moderne. (...)
«Les filtres ne marchent pas», avertit M. Gross, en parlant des programmes qui bloquent le porno sur Internet. «Les jeunes sont plus futés que ça, ajoute-t-il. Les filtres ne suscitent pas de conversations. Un filtre évite qu'on aborde le problème. La responsabilité vous oblige à parler à une autre personne de ce que vous regardez. C'est dur. Nous aurions plus de téléchargements si c'était un filtre.» (texte complet de Cyberpresse)
Le site chrétien no 1 contre la porno...The New York Times Riverside, Californie
Craig Gross et Mike Foster, deux jeunes pasteurs de Californie, se cherchaient une voie lorsqu'un jour de 2001, raconte M. Foster, Dieu s'est présenté à lui dans la douche et lui a dit un seul mot: « Pornographie».
M. Foster, 33 ans, dit qu'il n'a pas souvent de telles visites, alors il l'a interprétée comme un appel divin. Étant donné qu'il n'y avait pas de directives plus précises, les deux jeunes hommes en conclurent qu'il leur revenait de découvrir la prochaine marche à suivre. Et voici que, trois ans plus tard, on a pu voir les deux jeunes pasteurs, s'installer sur le parking d'un centre commercial de Riverside, dans une voiture décorée de réclames proclamant XXXChurch.com: le site porno chrétien no 1. «Nous ne passons pas inaperçus», commente M. Gross.
Pour MM. Gross et Foster, qui se qualifient eux-mêmes d'«euphoriques», la pornographie sur Internet est un fléau de la société moderne. (...)
«Les filtres ne marchent pas», avertit M. Gross, en parlant des programmes qui bloquent le porno sur Internet. «Les jeunes sont plus futés que ça, ajoute-t-il. Les filtres ne suscitent pas de conversations. Un filtre évite qu'on aborde le problème. La responsabilité vous oblige à parler à une autre personne de ce que vous regardez. C'est dur. Nous aurions plus de téléchargements si c'était un filtre.» (texte complet de Cyberpresse)
2004-12-02
Une BD retraçant une partie de la vie de Jean Paul II bien accueillie en Pologne
VARSOVIE (AP) - Une bande dessinée retraçant la vie de Jean Paul II de sa naissance à Wadowice (Pologne) à son accession à la fonction papale vient de sortir dans son pays, a annoncé jeudi la maison d'édition Bialy Kruk.
La BD de 80 pages en couleur intitulée "De Wadowice à Rome", en vente dans les librairies polonaises depuis la fin novembre, se vend bien, selon Jolanta Kochniarczyk, chargé de communication chez Bialy Kruk.
"C'est une biographie qui se lit bien, comme un bon roman, ce ne sont pas simplement des faits bruts", a-t-il expliqué. "En même temps, cela parle de valeurs importantes".
La BD, écrite par Louis-Bernard Koch et illustrée par Dominique Bar et Guy Lehideux -trois Français-, contient une préface du cardinal Paul Paupard, président du Conseil culturel du Vatican.
Déjà publiée en France, elle a été traduite en polonais pour le marché local.
Selon Jolanta Kochniarczyk, le public polonais n'a pas été choqué -alors que certains le craignaient-de voir la vie du pape racontée sous la forme d'une BD. "Nous n'avons pas encore rencontré de critiques", a-t-il expliqué. "Les jeunes lecteurs à qui on a donné le livre étaient ravis. Ils ont aimé les dessins et le langage utilisé". (Source : Sympatico)
La BD de 80 pages en couleur intitulée "De Wadowice à Rome", en vente dans les librairies polonaises depuis la fin novembre, se vend bien, selon Jolanta Kochniarczyk, chargé de communication chez Bialy Kruk.
"C'est une biographie qui se lit bien, comme un bon roman, ce ne sont pas simplement des faits bruts", a-t-il expliqué. "En même temps, cela parle de valeurs importantes".
La BD, écrite par Louis-Bernard Koch et illustrée par Dominique Bar et Guy Lehideux -trois Français-, contient une préface du cardinal Paul Paupard, président du Conseil culturel du Vatican.
Déjà publiée en France, elle a été traduite en polonais pour le marché local.
Selon Jolanta Kochniarczyk, le public polonais n'a pas été choqué -alors que certains le craignaient-de voir la vie du pape racontée sous la forme d'une BD. "Nous n'avons pas encore rencontré de critiques", a-t-il expliqué. "Les jeunes lecteurs à qui on a donné le livre étaient ravis. Ils ont aimé les dessins et le langage utilisé". (Source : Sympatico)
2004-12-01
Qui sont les séminaristes au Grand Séminaire de Montréal ?
Ces derniers temps, plusieurs personnes m'ont demandé combien de séminaristes étudient actuellement au Grand Séminaire de Montréal. Voici deux photos. Une première qui vous montre les séminaristes qui y poursuivent leur cheminement. Plusieurs diocèses y envoient leur candidat (Valleyfield, Sherbrooke, l'aumonerie militaire, Mont-Laurier, Ottawa et Montréal).Une seconde photo vous présente ceux qui poursuivent leur stage dans des paroisses (diocèse de Sherbrooke, Montréal, Saint-Jérôme, Joliette). La première photo fut prise lors d'une récente visite du nonce apostolique S.E. Mgr Luigi Ventura et de son secrétaire Mgr Serge Poitras. On y retrouve également le recteur M. Lionel Gendron p.s.s. et les directeurs membres du conseil. Vous voulez avoir plus de détails, visitez le site du Séminaire de Montréal.
Au Séminaire
Les séminaristes en stage paroissial.
Parmi eux, un diacre sera ordonné et un acolyte sera institué pour l'église de Montréal le 17 décembre prochain. Un confrère fut aussi ordonné diacre à Sherbrooke en octobre dernier.
Au Séminaire
Les séminaristes en stage paroissial.
Parmi eux, un diacre sera ordonné et un acolyte sera institué pour l'église de Montréal le 17 décembre prochain. Un confrère fut aussi ordonné diacre à Sherbrooke en octobre dernier.
Lettre ouverte au cardinal Ouellet
Le Soleil
Actualités, lundi 13 décembre 2004, p. A5
Gagné, Jean-Simon
Mgr Ouellet,
J'hésitais à vous écrire. J'avais peur de perdre mon temps. Après tout, les dirigeants de l'Église ne changent jamais d'idée, ou alors si rarement. En général, ils se cramponnent à leurs vieilles certitudes comme les futurs noyés à une bouée de sauvetage.
J'ai longuement hésité avant de vous écrire, Mgr Ouellet. Mais après avoir relu vos déclarations de la semaine dernière sur le mariage gai, je me suis dit que je ne pouvais plus me taire. Il y a des circonstances où garder le silence, c'est devenir complice. Et je ne veux surtout pas être complice de vos déclarations malhonnêtes sur l'homosexualité et sur le mariage gai.
M. Ouellet, je vous accuse de laisser colporter de grossiers mensonges à propos de l'homosexualité. Des mensonges qui conviendraient mieux à une petite secte d'illuminés qu'à une institution comme la vôtre. Je vous accuse de déformer la réalité quand vous suggérez que le mariage gai ouvre la porte "à n'importe quoi". Je vous accuse de lâcheté lorsque vous ne condamnez pas ceux qui prétendent que le mariage gai permettra la légalisation de l'union avec un animal ou de l'inceste. Une vraie honte ! Vous savez très bien que la zoophilie et l'inceste constituent des infractions criminelles. Il n'a jamais été question de légaliser ce genre de déviances. Vous ne pouvez pas l'ignorer.
Et pourtant, vous laissez courir. Quitte à vous retrouver dans le coin des petits démagogues qui ne font pas la différence entre l'homosexualité et la pédophilie. Quitte à ce que des gens doivent déserter l'Église pour retourner à Dieu.
Mgr Ouellet, vous dites que la majorité des Canadiens estiment que le mariage, c'est l'union entre un homme et une femme. Vous répétez aussi que la population doit être "respectée".
Moi, je vous accuse de prendre vos ouailles pour des idiots. Car la première condition du respect, n'est-ce pas de dire la vérité aux gens ?
Quand j'entends que vous condamnez le mariage gai par respect pour la majorité, cela me fait un peu sourire. Tout au long de l'histoire, l'Église ne s'est pas beaucoup souciée de démocratie. Pour reprendre un terme qui vous est familier, elle a beaucoup cherché la paille dans l'oeil du voisin, sans apercevoir très souvent la poutre dans le sien.
Tout en prônant la fraternité et l'espérance, vos prédécesseurs se sont farouchement opposés au syndicalisme indépendant, au droit de vote des femmes, à l'égalité entre les races, à l'enseignement public, à l'abolition de la peine de mort, à la théorie de l'évolution, avant de se faire une raison.
La plupart des avancées sociales se sont faites envers et contre l'Église. Plutôt deux fois qu'une. Si on avait suivi les conseils de vos prédécesseurs, nous irions encore livrer nos légumes en charrette à boeuf, en craignant de voir le diable apparaître au détour d'un chemin.
Le cas du droit de vote des femmes apparaît particulièrement intéressant. Au début du XXe siècle, la majorité des Canadiens estimaient que les femmes ne méritaient pas d'obtenir le droit de vote. L'Église catholique itou. Tout cela au nom de "l'ordre naturel", l'épouvantail par excellence.
En 1922, l'un de vos prédécesseurs à l'archevêché de Québec, Mgr Paul-Eugène Roy, écrivait : "une législation qui ouvrirait la porte du suffrage des femmes serait un attentat contre les traditions fondamentales de notre race et de notre foi et les législateurs qui mettraient la main à une telle législation commettraient une grave erreur sociale et politique".
Quelques années plus tôt, un autre archevêque de Québec, Mgr Louis-Nazaire Bégin tenait des propos semblables : "L'entrée des femmes dans la politique, même par le seul suffrage, serait pour notre province un malheur. Rien ne le justifie, ni le droit naturel, ni l'intérêt social ; les autorités romaines approuvent nos vues qui sont celles de tout notre épiscopat."
Un autre fervent catholique, le fondateur du Devoir, Henri Bourassa, estimait pour sa part que le droit de vote allait faire des Québécoises des "femmes publiques", des "femmes-hommes", des "hybrides qui détruiraient la femme-mère et la femme-femme".
Vous êtes toujours là, Mgr Ouellet ? Alors faites un exercice. Dans les paragraphes précédents, remplacez les mots "droit de vote des femmes" par "mariage gai", et vous verrez que votre argumentation n'est qu'une pâle copie carbone de radotages souvent vieux de plusieurs centaines d'années. Un tigre de papier qui ne fait plus peur à personne.
Au fond, Mgr Ouellet, nous tomberions peut-être d'accord pour dire qu'il y a des problèmes plus urgents que le mariage gai. Mais je vous renvoie la question.
N'avez-vous rien de mieux à faire que de vous y opposer ? Du moment que votre Église n'est pas contrainte de célébrer ce genre de mariages, en quoi tout cela vous concerne-t-il ?
Si vous vous cherchez une cause, Mgr Ouellet, nous pouvons vous en trouver une. Ou 10. Ou 1000. Je sais pas, moi. Des millions d'enfants crèvent de faim à travers le monde. Ça ne vous motive pas un peu plus ?
Le problème, Mgr Ouellet, c'est qu'on ne compte plus les gens qui veulent nous dire comment vivre, comment manger, comment parler, comment travailler, comment respirer, comment marcher. Le monde collectionne les pseudodirecteurs de conscience comme vous, alors qu'il a désespérément besoin d'un peu de fraternité.
Comme l'a déjà dit un artiste célèbre : "descendez donc de votre croix, Monsieur le Cardinal. On pourrait peut-être utiliser le bois pour faire quelque chose d'utile..."
Jsgagne@lesoleil.Com
Actualités, lundi 13 décembre 2004, p. A5
Gagné, Jean-Simon
Mgr Ouellet,
J'hésitais à vous écrire. J'avais peur de perdre mon temps. Après tout, les dirigeants de l'Église ne changent jamais d'idée, ou alors si rarement. En général, ils se cramponnent à leurs vieilles certitudes comme les futurs noyés à une bouée de sauvetage.
J'ai longuement hésité avant de vous écrire, Mgr Ouellet. Mais après avoir relu vos déclarations de la semaine dernière sur le mariage gai, je me suis dit que je ne pouvais plus me taire. Il y a des circonstances où garder le silence, c'est devenir complice. Et je ne veux surtout pas être complice de vos déclarations malhonnêtes sur l'homosexualité et sur le mariage gai.
M. Ouellet, je vous accuse de laisser colporter de grossiers mensonges à propos de l'homosexualité. Des mensonges qui conviendraient mieux à une petite secte d'illuminés qu'à une institution comme la vôtre. Je vous accuse de déformer la réalité quand vous suggérez que le mariage gai ouvre la porte "à n'importe quoi". Je vous accuse de lâcheté lorsque vous ne condamnez pas ceux qui prétendent que le mariage gai permettra la légalisation de l'union avec un animal ou de l'inceste. Une vraie honte ! Vous savez très bien que la zoophilie et l'inceste constituent des infractions criminelles. Il n'a jamais été question de légaliser ce genre de déviances. Vous ne pouvez pas l'ignorer.
Et pourtant, vous laissez courir. Quitte à vous retrouver dans le coin des petits démagogues qui ne font pas la différence entre l'homosexualité et la pédophilie. Quitte à ce que des gens doivent déserter l'Église pour retourner à Dieu.
Mgr Ouellet, vous dites que la majorité des Canadiens estiment que le mariage, c'est l'union entre un homme et une femme. Vous répétez aussi que la population doit être "respectée".
Moi, je vous accuse de prendre vos ouailles pour des idiots. Car la première condition du respect, n'est-ce pas de dire la vérité aux gens ?
Quand j'entends que vous condamnez le mariage gai par respect pour la majorité, cela me fait un peu sourire. Tout au long de l'histoire, l'Église ne s'est pas beaucoup souciée de démocratie. Pour reprendre un terme qui vous est familier, elle a beaucoup cherché la paille dans l'oeil du voisin, sans apercevoir très souvent la poutre dans le sien.
Tout en prônant la fraternité et l'espérance, vos prédécesseurs se sont farouchement opposés au syndicalisme indépendant, au droit de vote des femmes, à l'égalité entre les races, à l'enseignement public, à l'abolition de la peine de mort, à la théorie de l'évolution, avant de se faire une raison.
La plupart des avancées sociales se sont faites envers et contre l'Église. Plutôt deux fois qu'une. Si on avait suivi les conseils de vos prédécesseurs, nous irions encore livrer nos légumes en charrette à boeuf, en craignant de voir le diable apparaître au détour d'un chemin.
Le cas du droit de vote des femmes apparaît particulièrement intéressant. Au début du XXe siècle, la majorité des Canadiens estimaient que les femmes ne méritaient pas d'obtenir le droit de vote. L'Église catholique itou. Tout cela au nom de "l'ordre naturel", l'épouvantail par excellence.
En 1922, l'un de vos prédécesseurs à l'archevêché de Québec, Mgr Paul-Eugène Roy, écrivait : "une législation qui ouvrirait la porte du suffrage des femmes serait un attentat contre les traditions fondamentales de notre race et de notre foi et les législateurs qui mettraient la main à une telle législation commettraient une grave erreur sociale et politique".
Quelques années plus tôt, un autre archevêque de Québec, Mgr Louis-Nazaire Bégin tenait des propos semblables : "L'entrée des femmes dans la politique, même par le seul suffrage, serait pour notre province un malheur. Rien ne le justifie, ni le droit naturel, ni l'intérêt social ; les autorités romaines approuvent nos vues qui sont celles de tout notre épiscopat."
Un autre fervent catholique, le fondateur du Devoir, Henri Bourassa, estimait pour sa part que le droit de vote allait faire des Québécoises des "femmes publiques", des "femmes-hommes", des "hybrides qui détruiraient la femme-mère et la femme-femme".
Vous êtes toujours là, Mgr Ouellet ? Alors faites un exercice. Dans les paragraphes précédents, remplacez les mots "droit de vote des femmes" par "mariage gai", et vous verrez que votre argumentation n'est qu'une pâle copie carbone de radotages souvent vieux de plusieurs centaines d'années. Un tigre de papier qui ne fait plus peur à personne.
Au fond, Mgr Ouellet, nous tomberions peut-être d'accord pour dire qu'il y a des problèmes plus urgents que le mariage gai. Mais je vous renvoie la question.
N'avez-vous rien de mieux à faire que de vous y opposer ? Du moment que votre Église n'est pas contrainte de célébrer ce genre de mariages, en quoi tout cela vous concerne-t-il ?
Si vous vous cherchez une cause, Mgr Ouellet, nous pouvons vous en trouver une. Ou 10. Ou 1000. Je sais pas, moi. Des millions d'enfants crèvent de faim à travers le monde. Ça ne vous motive pas un peu plus ?
Le problème, Mgr Ouellet, c'est qu'on ne compte plus les gens qui veulent nous dire comment vivre, comment manger, comment parler, comment travailler, comment respirer, comment marcher. Le monde collectionne les pseudodirecteurs de conscience comme vous, alors qu'il a désespérément besoin d'un peu de fraternité.
Comme l'a déjà dit un artiste célèbre : "descendez donc de votre croix, Monsieur le Cardinal. On pourrait peut-être utiliser le bois pour faire quelque chose d'utile..."
Jsgagne@lesoleil.Com
