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2004-09-29

Saints Michel, Raphaël et Gabriel, Archanges :priez pour nous ! 



Fêtés ensemble par l'Eglise, le 29 septembre, jour de l'anniversaire de la consécration de la basilique romaine de Saint-Michel, les archanges Michel, Gabriel et Raphaël nous sont connus par la Bible, qui nous les présente comme des êtres célestes envoyés par Dieu sous des formes humaines, pour délivrer de sa part, certains messages, ou accomplir certaines missions. Raphaël a guidé le jeune Tobie et la Bible nous le présente comme un ange bienveillant et secourable (Job 2, 3, 11, 13), Gabriel annonça la naissance de Jean-Baptiste et de Jésus (Lc 26, 38), Michel combat sans cesse les forces du mal sur la terre.


Tiré du grec arkhé (" commandement ") et aggelos (" messager ") dont nous avons fait " ange ", ce terme signifie " chef parmi les anges ". Il n'est fait mention dans les livres canoniques de la Sainte Ecriture que des seuls Raphaël (livre de Tobie), Gabriel (Daniel 8,1-26 et 9,21-27, Jérémie 25,12 et 29,10, et N.T. en Luc 1,11-38) et Michaël (Daniel 10,13 et 12,1-3, N.T. Jude 9, et Apocalypse 12,7-9). La tradition judéo-chrétienne place ces trois Archanges parmi les " sept Anges qui se tiennent devant Dieu " (Apocalypse 8,2), comme le déclare d'ailleurs Raphaël lui-même au livre de Tobie : " Je suis Raphaël, l'un des sept Anges qui se tiennent toujours prêts à pénétrer auprès de la gloire du Seigneur " (Tobie 12,15).

Prière à Saint Michel Archange
Auteur : Pape Léon XIII



Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat;
soyez notre protecteur contre les méchancetés et les embûches du démon.
Que Dieu lui commande, nous vous en supplions;
et vous, prince de la milice céleste,
par le pouvoir divin qui vous a été confié,
précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais
qui parcourent le monde pour la perte des âmes.
Amen.


Prière à Saint Gabriel Archange



Saint Gabriel Archange, ange de l’Incarnation,
ouvre nos oreilles aux doux avertissements et aux appels pressants du Seigneur.
Tiens-toi toujours devant nous, nous t’en conjurons,
afin que nous comprenions bien la Parole de Dieu,
afin que nous Le suivions et Lui obéissions
et que nous accomplissions ce qu’Il veut de nous.
Aide-nous à rester éveillés afin que, lorsqu’Il viendra,
le Seigneur ne nous trouve pas endormis.

Amen.http://www.ciucur.com/galleries/Archangel%20Gabriel01_S.jpg


Prière à Saint Raphaël Archange



Glorieux Archange Saint Raphaël, grand prince de la Cour céleste,
illustre par les dons de la sagesse et de la grâce,
guide des voyageurs sur terre et sur mer,
consolation des malheureux et refuge des pécheurs,
je vous supplie de m’assister dans toutes mes nécessités et les peines de cette vie comme vous avez soutenu le jeune Tobie dans ses pérégrinations.

Puisque vous êtes le remède de Dieu,
je vous prie humblement de guérir mon âme de ses nombreuses infirmités
et mon corps des maux qui l’affligent si cette grâce me convient.
Je vous demande une angélique pureté
afin de mériter ainsi d’être le temple vivant du Saint-Esprit.
Amen




2004-09-27

Fête de saint Vincent-de-Paul 

(Naissance : Landes, 1581 - Décès : 1660)

Il réunira au mois d'août 1617 des dames aisées de Châtillon les Dombes (Châtillon-sur-Chalaronne), au sein des "Charités", pour secourir les malades sans ressources. Nommé aumônier général des galères en 1619, il portera secours aux esclaves. Il deviendra le supérieur du premier monastère parisien de l'ordre de la Visitation Sainte-Marie après la mort de Saint François de Sales, en 1622. Grâce au soutien financier de madame de Gondi, Vincent établira une mission auprès des paysans de ses domaines, le 17 avril 1625. Une congrégation de prêtres exerçant leur apostolat en milieu rural sera établie à Paris en 1625, au Collège des Bons-Enfants, dont Vincent sera le supérieur. Elle prendra le nom de Lazaristes lorsqu'elle s'installera dans l'ancien prieuré Saint-Lazare à Paris, en 1632.

Vincent fondera fondera l'ordre des Filles de la Charité (ou Soeurs de Saint-Vincent-de-Paul) avec sainte Louise de Marillac (1591-1660), en 1634. Cette institution sera à l'origine de l'hôpital des Enfants-Trouvés de Paris. Vincent de Paul, qui formera de nombreux prêtres, créera un séminaire de la Mission. Les premiers Lazaristes seront envoyés à Madagascar en 1648. Vincent organisera également des collectes à Paris pour porter secours aux victimes des guerres de Religion. Il prêchera pour la modération à l'égard des protestants, puis s'opposera au jansénisme. Décédé le 27 septembre 1660, Vincent sera proclamé saint par le pape Clément XII, le 16 juin 1737. Sa fête se célèbre le 27 septembre, date anniversaire de sa mort.


Liens sur saint Vincent-de-Paul :
1- Société saint Vincent-de-Paul de Montréal (cet organisme est présent dans notre unité pastorale à l'église Saint-Pascal-Baylon)
2- Société saint-Vincent-de-Paul en France
3- Le Christ en croix, la Vierge, la Madeleine, saint Jean et saint Vincent de Paul Oeuvre que l'on retrouve au musée du Louvres)
4- Prières pour les vocations
5- Biographie de saint-Vincent-de-Paul



2004-09-25

Culture de vie ou de mort ? 

Plusieurs personnes prônent le droit à l'avortement. De ce fait, il y a plus de 31 000 avortements au Québec par année, plus de 100 000 avortements au Canada. A ce rythme, en deux générations (60 ans) plus de 6 millions de bébés auront été avorté au Canada seulement... Le drame ne se limite pas aux enfants non-nés...



Maintenant, une mère voudrait que les parents puissent euthanasier leur enfant malade (paraplégique). Dans ce dernier cas, elle a aidé son jeune de 22 ans à mourir "dignement" dit-elle. Marie Humbert désire que les dirigeants français ouvrent une porte afin de permettre une telle exception dans la cas des euthanasies. En France, on s'interroge donc sur la question ...
Elle a rencontré aujourd'hui le ministre de la santé.



Dans beaucoup de sociétés, au niveau des gens âgés, c'est un peu la même chose... On parle de suicide assisté permettant de ne pas vivre de dégénérescence.



Le tout dit-on est pour que le citoyen ait le droit de mourir dans la dignité... ! Peut-on tuer dignement quelqu'un ? La société québécoise, canadienne, américaine ne serait-elle entrain de se suicider ? Que pensez-vous de ces traits de notre temps ?

Événements et réflexions sur la culture de vie et de mort:
La question du suicide assisté refait surface (Radio-Canada)
Suicide assisté: une mère comparaît (Radio-Canada, 27 septembre 2004)
La pensée de l'Église sur l'euthanasie et l'avortement :
Euthanasie : ce qu’en disent le Pape et l’Eglise
Déclaration "Questio de abortu" sur l'avortement provoqué
Décaration "iura et bona" sur l'euthanasie
Extrait de l'Évangile de la vie de Jean-Paul II
L'Église d'Amérique (culture de vie et de mort, no 63)
Les avortements tardifs : grave atteinte au droit à la vie (Conférence des évêques du Québec)



L'unité dans la diversité, tournés vers le Bon Pasteur 

En Église, vivre l’unité dans la diversité nécessite d’être tourné vers le Christ, le seul et bon Pasteur. Pour parvenir à cette unité, saint Augustin invite tous les pasteurs et tous les fidèles à ne faire qu’un autour du Christ. Il parle davantage au pasteur qui ont à la charge le peuple de Dieu.

Depuis des années, je médite sur ce thème de l’unité de l’Église. Ce souhait d’unité m’amène à chercher des moyens pour rejoindre ceux et celles qui seraient distants de l’Église. Puisse saint Augustin nous aider à mieux saisir le sens de la vocation presbytérale (sacerdotale). L’Église n’est pas celle de tel prêtre ou de tel autre, elle est celle que le Christ nous a laissé, celle qu’il nous a donné pour arriver à cette unité de foi, d’espérance et d’amour. Agissant de cette manière, les prêtres deviendront des pasteurs selon le cœur du Christ. « Que tous les pasteurs soient donc en un seul pasteur, qu’ils fassent entendre la voix unique du pasteur ; que les brebis l’entendent, qu’elles suivent leur pasteur, non pas celui-ci ou celui-là, mais le seul. Et que tous, en lui, fassent entendre une seule voix, et non pas des voix discordantes. »

Sermon de Saint-Augustin sur les pasteurs (tiré de l'office des lectures du vendredi, 25e semaine)

Le Christ te fait donc paître avec justice. Il distingue les brebis qui lui appartiennent de celles qui ne lui appartiennent pas. Les brebis qui sont à moi, dit-il, entendent ma voix, et elle me suivent.

Ici, je trouve tous les bons pasteurs en un seul pasteur. Les bons pasteurs ne manquent pas, mais ils se trouvent en un seul. Ils sont nombreux, lorsqu’ils ont divisés. Ici l’on parle d’un seul pasteur, parce que tout ce texte est en faveur de l’unité. Ce n’est pas vrai que les pasteurs se taisent maintenant, et que le Seigneur est appelé pasteur parce qu’il n’a pas trouvé à qui confier ses brebis. Il les a confié à quelqu’un, parce qu’il a trouvé Pierre. Mais en outre, il a mis en valeur l’unité dans la personne de Pierre. Il y avait beaucoup d’apôtres, mais c’est à un seul qu’il a dit : Sois le berger de mes brebis. Ne croyons pas qu’on manque aujourd’hui de bon pasteurs, ne croyons pas qu’on en manque, ne croyons pas que, dans sa miséricorde, Dieu ne va pas les engendrer et les instituer.

Évidemment, s’il y a de bonnes brebis, il y a aussi de bons pasteurs, car c’est avec les bonnes brebis que l’on fait de bons pasteurs. Mais tous les bons pasteurs se retrouvent en un seul, ils ne font qu’un. Ils font paître les brebis, et c’est le Christ qui les fait paître. Les amis de l’époux ne prétendent pas avoir sa voix, mais ils se réjouissent grandement à cause de la voix de l’époux. C’est donc lui qui fait paître, lorsqu’ils font paître ; et il dit : « c’est moi qui fais paître », parce que c’est sa voix qui est en eux. Car Pierre lui-même, à qui il confiait ses brebis, comme à un autre lui-même, il voulait qu’il ne fasse qu’un avec lui : il voulait lui confier ses brebis de telle sorte que lui-même resterait la tête, tandis que Pierre représenterait le Corps, c’est-à-dire l’Église ; de telle sorte que, comme l’époux et l’épouse, à eux deux, ils ne feront plus qu’un.

Aussi, pour lui confier ses brebis, que lui a-t-il dit d’abord, pour ne pas les lui confier comme à quelqu’un de différent de lui : Pierre m’aimes-tu ? Et Pierre répondit : Je t’aime. Une deuxième fois : M’aimes-tu ? Et il répondit : Je t’aime. Et une troisième fois : M’aimes-tu ? Et il répondit : Je t’aime. Il fortifie l’amour pour consolider l’unité. C’est donc lui seul qui est le berger en eux, et eux le sont en lui seul.

Il ne parle pas des pasteurs, et pourtant il en parle. Les pasteurs se glorifient, mais ceux qui se glorifient doivent se glorifier dans le Seigneur. C’est ainsi que le Christ est berger, ainsi qu’on est berger pour le Christ, qu’on est berger dans le Christ, qu’on est pas berger pour soi, en dehors du Christ. En effet, il n’y a pas vraiment pénurie de pasteurs, comme si le Prophète annonçait ces temps mauvais de l’avenir. Le Seigneur n’a pas dit : C’est moi qui serai le berger de mes brebis, comme s’il n’avait personne à qui les confier. Même lorsque Pierre était avec lui, et que les Apôtres étaient encore avec lui, en cette chair et en cette vie, C’est alors qu’il a dit, lui le seul Pasteur, en l’unité de qui tous ne font qu’un : j’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut que je les conduise avec les autres : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.


Que tous les pasteurs soient donc en un seul pasteur, qu’ils fassent entendre la voix unique du pasteur ; que les brebis l’entendent, qu’elles suivent leur pasteur, non pas celui-ci ou celui-là, mais le seul. Et que tous, en lui, fassent entendre une seule voix, et non pas des voix discordantes. Je vous exhorte, frères, soyez tous d’accord, et qu’il n’y ait pas de divisions entre vous. Cette voix, débarrassée de toute division, purifiée de toute hérésie, que les brebis l’écoutent. Qu’elles suivent leur pasteur qui leur dit : Les brebis qui sont à moi entendent ma voix, elles me suivent.




Notre part dans le chemin du bonheur et/ou du malheur... 

Combien de fois des gens reprochent-ils (certains jours nous-même) à Dieu nos malheurs et nos souffrances... Et pourtant, nous sommes appelés quotidiennement à revoir notre lien avec Celui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie. Est-il responsable ? N'est-ce pas plutôt le ressort de la liberté humaine des individus et des groupes d'individus ? En lisant ce matin, je suis tombé sur ce petit texte qui- je le crois - peut nous interpeller. C'est ce texte qui m'a amené à vous livrer ce petit blogue sur Dieu et le malheur, Dieu et la souffance.

Si vous êtes malheureux
Ne me le reprochez pas !
Je suis la Lumière
Et vous ne me voyez pas !
Je suis la Route
Et vous ne me suivez pas !
Je suis la Vérité
Et vous ne me croyez pas !
Je suis la Vie
Et vous ne me cherchez pas !
Je suis le Maître
Et vous ne m'écoutez pas !
Je suis votre Dieu
Et vous ne me priez pas !
Je suis votre Grand Ami
Et vous ne m'aimez pas !
Si vous êtes malheureux
Ne me le reprochez pas !


En fait, lorsque nous croyons qu'Il est absent, c'est là qu'Il est encore plus présent. Un autre auteur nous présente vraiment comment nous pouvoir voir cette présence de Dieu dans l'épreuve alors que souvent nous le pensons absent... Voici un autre texte (que plusieurs d'entre vous avez surement déjà lu) qu'il est bon de relire avec un regard sur notre passé pour mieux construire et comprendre l'action de Dieu dans notre quotidien (le présent et l'avenir).

Une nuit, un homme fit un rêve. Il rêva qu'il marchait au bord de la mer en compagnie du Seigneur.
Sur le fond du ciel, il voyait se dérouler les scènes de sa vie.Il remarquait, dans chaque scène, deux traces parallèles de pas dans le sable.L'une était la sienne, l'autre celle du Seigneur.
A la dernière scène, il se retourna pour voir ces empreintes sur la grève.Il s'aperçut alors qu'à divers moments de sa vie, il n'y avait qu'une trace de pas. Et que ces moments de marche solitaire correspondaient aux heures les plus tristes et les plus sombres de sa vie.


Intrigué, il dit à son compagnon: "Seigneur, tu m'as assuré de toujours marcher à mes côtés si j'acceptais de me joindre à Toi. Mais je m'aperçois qu'aux périodes les plus dures de ma vie, il n'y a plus qu'une empreinte dans le sable. Pourquoi m'as tu abandonné au moment où j'avais le plus besoin de toi?"

Le Seigneur se tourne alors vers lui et lui répond: 'Mon enfant, mon très cher enfant, tu sais que Je t'aime et que je ne saurais t'abandonner. Il faut que tu comprennes ceci: si tu ne vois qu'une trace de pas aux moments les plus difficiles de ton existence, c'est qu'alors, tout simplement, Je te portais dans mes bras..."

Autres textes intéressants sur la souffrance :
-Lettre apostolique SALVIFICI DOLORIS
- Si Dieu est amour, pourquoi la souffrance ?

Ces textes et bien d'autres encore peuvent nous sensibiliser sur les enjeux de nos actes (non respect de l'écologie, violence télévisuelle et cinématographique, objectivité de l'information journalistique, désengagement, la liberté sans le devoir, etc.) Un équilibre est à rechercher. Y sommes-nous prêts ? Combien nos actes influent-ils dans la vie de notre frère et de notre soeur ? Il y a là toute une réflexion et une conscientisation à faire socialement mais surtout en chacun de nous !



2004-09-22

"La Passion" : Neuf millions de DVD et vidéocassettes vendus en une semaine 

ROME, dimanche 12 septembre 2004

Un record


Neuf millions de DVD et vidéocassettes du film "La Passion du Christ" de Mel Gibson ont été vendus en une semaine. Le "20th Century Fox Home Entertainment" précise que c'est un record absolu, qui n'a été battu que par quelques rares films d'animation. Plus de 4,1 millions de DVD et cassettes VHS ont été vendus le premier jour. "The Hollywood Reporter" annonçait jeudi que le film avait dépassé "Le Seigneur des Anneaux" qui détenait jusqu'ici le record (excluant toujours les films d'animation).

Autres nouvelles récentes au sujet de "La Passion du Christ" et de son réalisateur Mel Gibson :


- La passion du Christ... la suite !

- Mel Gibson honoré

- Les Israéliens se ruent dans leurs vidéothèques pour regarder « La Passion du Christ» de Mel Gibson afin de ne pas s'ennuyer le jour de Kippour...

- Anne-Catherine Emmerick prochainement béatifiée

Mise à jour :
Un site fort intéressant (en pdf) qui répond à diverses questions sur les faits et l'adaptations cinématographiques. Merci à Benoit pour ce lien.



Comment Discerner sa Vocation 

Père A. Bannon, L.C.
sur vocation.com

Le grand problème du discernement (vocationnel) - du moins comme beaucoup l'envisagent - est le suivant : bien souvent, nous transformons ce qui devrait être une conversation sur l'essentiel avec Dieu, une expérience du souffle de Dieu dans notre propre vie, un élan de nos aspirations les plus profondes et les plus nobles, en un examen froid, en un calcul dénué de toute préoccupation spirituelle, un calcul du risque, des avantages, des préférences, accompagné d'une incessante recherche de signes. Au lieu d'alimenter la confiance, ce genre de discernement étouffe l'appel, prive notre quête de tout élan et refuse à l'amour la place qu'il devrait avoir dans nos décisions.

Les éléments suivant sont alors portés à notre réflexion.

* Un contexte intégral
* La clef d'un discernement réussi
* Disponibilité et obstacles (les émotions, l'attraction du monde, la bonne terre, ...)
* Eléments de discernement (l'attitude personnelle, lisez, priez pour recevoir des lumières, la connaissance de soi-même, la direction spirituelle, l'acceptation de l'ordinaire, rejeter le scepticisme, découvrir votre vocation et l'accepter, discerner votre vocation et croire avec enthousiasme que le Christ est nécessaire pour nos frères et soeurs)
* Equilibre dans le discernement

Un texte intéressant à lire et méditer pour celui qui cherche sa vocation.

(texte complet)



2004-09-18

Laurent, un pélerin en vélo qui veut sauver la planète ! 

Dans le cadre de la formation des catéchètes, nous avons eu aujourd'hui une rencontre portant sur le thème de l'écologie. Je dois admettre que j'allais à cette rencontre avec un certain doute. Comment pourrions-nous être animé pendant une journée sur un tel sujet ? Est-ce que tous les catéchètes viendraient vraiment à cette rencontre ? Nous nous étions préparés pour accueillir une cinquantaine de personnes; une douzaine se sont présentées... et je dois dire que se fut une rencontre mémorable. Ce jeune homme amoureux de la Création devrait être connu dans les écoles québécoises. Il a su nous rejoindre en peu de temps.

Cette rencontre m'a vraiment surpris. J'y ai rencontre un fils et un père remplis de courage. Souvent, il m'est arrivé de rencontrer des gens qui parlent d'écologie. Cependant, je dois admettre que c'est la première fois que je rencontrais une personne qui en vivait à un point tel. Laurent s'apprête (demain) à quitter Montréal pour un périple autour du monde en bicyclette avec son chien, un périple de 4 ans et demi. Oui, vous avez bien lu... En bicyclette avec son chien dans 350 écoles autour du monde et plus de trente pays. Laurent n'est ni plus ni moins qu'un missionnaire de l'écologie, un prophète de notre terre. Il rencontrera des jeunes dans leur école, leur transmettra son goût de la nature et les invitera à faire communauté pour sauvegarder la planète en agissant et en communiquant avec les autres jeunes pour qui la planète a du prix à leurs yeux.. Laurent traversera le Canada, la côte ouest de l'Amérique du Sud, l'Europe, la Russie, etc. Il le fera avec la prière des gens, avec son fidèle compagnon de route et son père (jusque Vancouver). Il sera possible de communiquer avec lui via Internet. Chaque jour, il communiquera avec les internauts et avec les jeunes qu'il aura visité. Il veut ni plus ni moins faire une chaîne humaine de gens qui sauveront la planète. Il part le 20 septembre, avec son père, son chien et quatre petit sacs (dont l'un pour son portable) pour être le messager de l'écologie et le protecteur de la planète que le Seigneur nous a laissé. Laurent et son père sont également de bons amis du père Gabriel Villemure, mon tuteur.
La communauté de Côte-des-Neiges et Mont-Royal priera pour eux et leurs proches durant ce périple.




TOUR DU MONDE À VÉLO
“LE PROJET DE L’ÉCOLE VERTE À VÉLO”
(Découvrez plein de détails sur le projet de Laurent, sur votre vie écologique et divers autres thèmes en naviguant sur ce site)

Je laisse Laurent et Chinook se présenter eux-mêmes à vous :

Laurent Brisebois et Chinook
Date du départ : 20 septembre 2004
Projet réalisé en partenariat avec la Polyvalente Curé-Mercure de Mont-Tremblant, Québec, Canada Ainsi que la Commission scolaire des Laurentides, Québec, Canada.


QUI SONT LAURENT ET CHINOOK ?

Laurent et Chinook sont deux globe-trotters intrépides et expérimentés dans les voyages de cyclotourisme au long cours.

LAURENT

Je suis né il y a 27 ans dans les Laurentides où j’ai été élevé dans le respect de la nature et des beautés authentiques de cette région. J’ai eu la chance d’avoir des parents passionnés par les voyages et le plein air, ce qui m’a permis d’avoir mes premières expériences de camping, de randonnée et de cyclisme à un très jeune âge.

Expérience en cyclisme
J’ai débuté le cyclisme sérieux à l’âge de 15 ans lorsque j’ai joint une équipe de compétition de vélo sur route. Quatre ans plus tard, j’ai entrepris un voyage de cyclotourisme reliant Montréal à la Nouvelle-Orléans afin de découvrir de nouveaux endroits et de rencontrer de nouveaux amis. Ce fut toute une expérience puisque je ne parlais pratiquement pas l’anglais et que je n’avais aucune expérience en cyclotourisme. Il faut dire que j’avais la chance d’avoir avec moi ma chienne Chinook âgée de 7 mois dans sa remorque spécialement adaptée, afin de garder le moral ! Plus tard, à l’âge de 23 ans, j’ai traversé le Canada à vélo, et Chinook qui avait alors 5 ans m’a encore une fois accompagné.

Expérience en enseignement

Étant à ma deuxième année d’enseignement, je suis présentement professeur d’anglais à l’école Polyvalente Curé-Mercure de Mont-Tremblant, dans la commission scolaire des Laurentides. L’année dernière, j’ai enseigné en 5e et 6e année en immersion française à l’école Manachaban Middle School à Cochrane, en Alberta. Pendant cette première année d’enseignement, j’ai organisé un voyage de cyclisme, de randonnée et de camping de quatre jours avec mes 28 étudiants. Avant cette première année d’enseignement, j’ai travaillé comme assistant -professeur de français à l’université de Victoria et j’ai été moniteur de langue française dans deux écoles élémentaires de Victoria. J’ai également travaillé comme moniteur de camp de jour d’été durant mes années d’école secondaire.

Expériences de voyage

J’ai beaucoup voyagé en Amérique du Nord. J’ai vécu dans trois provinces : le Québec, la Colombie-Britannique et l’Alberta et j’ai habité dans cinq villes : Sainte-Adèle, Montréal, Victoria, Vancouver, Canmore. J’ai aussi voyagé en Europe et je rêve de poursuivre ma découverte du monde.

CHINOOK

Pour ce qui est de Chinook, c’est tout simplement le meilleur chien du monde ! C’est un mélange de husky et de malamute de neuf ans qui a conquis mon cœur quand elle avait cinq semaines. Depuis ce temps, nous avons fait du vélo, de la randonnée et de nombreux voyages ensemble. Lorsque nous voyageons, Chinook garde mon moral au beau fixe en plus d’être ma protectrice. Elle peut aussi faire de grands yeux très doux lorsque nous avons besoin d’une douche et d’un bon lit pour dormir !




"J'ai soif de toi" : Testament Spirituel de Mère Teresa 


"Voici que je me tiens à la Porte et que je frappe." C'est vrai! Je me tiens à la porte de ton coeur, jour et nuit. Même quand tu ne m'écoutes pas, même quand tu doutes que ce puisse être moi c'est moi qui suis là. J'attends le moindre petit signe de réponse de ta part, le plus léger murmure d'invitation, qui me permettra d'entrer en toi. Je veux que tu saches que chaque fois que tu m'inviteras, je vais réellement venir. Je serai toujours là, sans faute.

Silencieux et invisible, je viens, mais avec l'infini pouvoir de mon amour. Je viens, apportant tous les dons de l'Esprit-Saint. Je viens avec ma miséricorde, avec mon désir de te pardonner, de te guérir, avec tout l'amour que j'ai pour toi; un amour au-delà de toute compréhension, un amour où chaque battement du coeur est celui que j'ai reçu du Père même.

Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Je viens, assoiffé de te consoler, de te donner ma force, de te relever, de t'unir à moi dans toutes mes blessures. Je vais t'apporter ma lumière. Je viens écarter les ténèbres et tous les doutes de ton coeur. Je viens avec mon pouvoir capable de te porter toi-même et de porter tous tes fardeaux. Je viens avec ma grâce pour toucher ton coeur et transformer ta vie. Je viens avec ma paix, qui va apporter le calme et la sérénité à ton âme. Je te connais de part en part. Je connais tout de toi. Même les cheveux de ta tête, je les ai tous comptés. Rien de ta vie n'est sans importance à mes yeux. Je t'ai suivi à travers toutes ces années et je t'ai toujours aimé, même lorsque tu étais sur des chemins de traverse. Je connais chacun de tes problèmes.

Je connais tes besoins et tes soucis. Je connais tous tes péchés, mais je te le redis une fois encore: je t'aime, non pas pour ce que tu as fait et non pas pour ce que tu n'as pas fait. Je t'aime pour toi-même, pour la beauté et la dignité que mon Père t'a données en te créant à son image et à sa ressemblance. C'est une dignité que tu as peut-être souvent oubliée, une beauté que tu as souvent ternie par le péché, mais je t'aime tel que tu es. J'ai versé mon sang pour te ramener à Dieu. Si seulement, tu me demandais avec foi ma grâce viendrait te toucher et combler tous tes besoins.

Je vais te donner la force pour te libérer toi-même du péché et de tous les pouvoirs destructeurs de ta vie. Je connais ce qu'il y a dans ton coeur. Je connais ta solitude. Je connais les blessures de ton coeur, les rejets que tu as dû subir, les jugements et les humiliations. Tout cela, je l'ai porté avant toi J'ai tout porté pour toi afin de pouvoir te partager ma force et ma victoire. Je connais tout spécialement ton besoin d'être aimé.

Je connais combien tu as soif d'être aimé et d'être chéri et combien tu as cherché en vain d'assouvir cette soif, dans un amour égoïste, accourant pour remplir le vide de ton coeur dans des plaisirs qui passent avec un vide encore plus grand; celui du péché. Est-ce que tu as soif ? Venez à moi vous tous qui avez soif, je vais vous combler. Est-ce que tu as soif d'être aimé ? Je t'aimerai plus que tout ce que tu peux t'imaginer. Je t'ai aimé jusqu'à ce point de mourir sur la croix pour toi. J'ai soif de toi. Moi aussi, j'ai soif de toi. C'est la seule manière avec laquelle je pourrai décrire mon amour pour toi. J'ai soif de toi, de ton amour. J'ai soif d'être aimé par toi. Cela te dit combien tu es précieux à mes yeux. J'ai soif de toi. Viens à moi. Je vais remplir ton coeur. Je vais soigner tes blessures. Je vais faire de toi une nouvelle créature. Je vais te donner la paix, au coeur même de toutes tes épreuves. Mais j'ai soif de toi. Ne doutes jamais de ma miséricorde, du fait que je t'accepte sans cesse, de mon désir de te pardonner, de ma soif ardente de te bénir, de vivre en toi ma propre vie. J'ai soif de toi ! Tu te crois sans importance aux yeux du monde, cela ne m'importes pas du tout.

Pour moi il n'y a qu'une chose qui importe; il n'y a rien de plus important dans le monde entier que toi. J'ai soif de toi ! Ouvre-toi à moi. Viens à moi et ait soif de moi. Donne-moi ta vie et je vais te prouver combien tu es important à mon Coeur. J'ai soif de toi! Peu importe tes errements. Peu importe combien tu m'as oublié. Peu importe toutes les croix que tu as dû porter toute ta vie. Il n'y a qu'une seule chose dont je veux que tu te souvienne tout le temps, une seule chose qui ne changera jamais : J'ai soif de toi, tel que tu es. Tu n'as pas besoin de changer pour croire en mon amour, parce que c'est de croire en mon amour qui va te changer. Tu m'as oublié, et maintenant je te cherche à chaque instant de ta vie, me tenant debout, à la porte de ton coeur et frappant. Tu penses que c'est dur à croire? Alors, regarde vers la Croix, regarde vers mon Coeur transpercé pour toi. Regarde vers mon Eucharistie. Tu n'as pas compris ma Croix ... Alors, écoute encore une fois ce que j'ai dit sur la Croix : J'ai soif. Oui, j'ai soif de toi. J'ai cherché quelqu'un pour combler mon amour et je n'ai trouvé personne. Sois celui-ci !
J'ai soif de toi ? de ton amour.
Autre site sur Mère Térèsa (regroupant sa spiritualité, ses oeuvres et les oeuvres nés de sa spiritualité, etc)



2004-09-17

Les grands-parents : un trésor à découvrir 


Dimanche dernier, c'était la journée mondiale des grands-parents. Je vous présente ici l'homélie de Mgr Marc Ouellet, Archevêque de Québec et primat de l'Église canadienne. Quelle place donnons-nous à la famille, à nos parents et grands-parents ? Le cardinal nous rappelle combien les grands-parents et parents souffrent de l'éloignement de leurs enfants et petits-enfants.

"Chers grands-parents, permettez-moi de vous le dire avec une certaine solennité : La société poquée et disloquée dans laquelle nous vivons a besoin de vous. Elle n'en peut plus du manque de temps pour la vie familiale, du manque d'affection vraie et de tendresse; elle souffre de façon chronique du manque d'accueil, de miséricorde et de stabilité."

"Grands-parents demandons à Dieu, par l'intercession de Sainte-Anne, la grâce de conversion de notre peuple aux valeurs permanentes de son héritage spirituel et culturel, les valeurs de la vie, de la famille, de la fidélité des couples. Demandons aussi la grâce de la mission. Vous avez une contribution unique et irremplacable à développer pour refaire le tissu social de ce peuple, pour cimenter les rapports familiaux avec une bone dose de sagesse, d'humour et de tendresse miséricordieuse..."

Texte complet (pdf)



Les Frères de Jérusalem attendus aujourd'hui à Montréal 



Changement de garde au sanctuaire du Saint-Sacrement

Alors que les carmélites s'apprêtent à déménager en banlieue, un nouvel ordre arrive sur le Plateau: les Fraternités de Jérusalem s'installeront le 26 septembre au sanctuaire du Saint-Sacrement.

Le sanctuaire du Saint-Sacrement, construit entre 1892 et 1894 à l'angle de l'avenue du Mont-Royal et de la rue St-Hubert, conservera donc, pour au moins quelques années encore, sa vocation religieuse. L'arrondissement aurait aimé récupérer ce lieu central du Plateau pour le transformer en hôtel de ville et y installer sa Maison de la culture ainsi que sa bibliothèque. Mais il faudra attendre encore quelques années avant de réaliser ce rêve.

Pourtant, la question de la présence des Religieux de la Congrégation du Saint-Sacrement dans les lieux à commencer à se poser dès 1999. « Il n'y avait plus de relève. Il fallait trouver une solution », indique le père Gérard Busque, dernier recteur du sanctuaire et un des cinq pères encore en place

Le diocèse de Montréal apprend alors que les Fraternités de Jérusalem, une communauté moniacale fondée en 1975 à Paris, sont à la recherche d'un site pour s'établir en Amérique du Nord. Déjà présent dans plusieurs pays, cet ordre souhaite faire de Montréal sa tête de pont sur le continent américain.

La ville comme monastère

La nouvelle ne pouvait pas mieux tomber. Le cardinal Jean-Claude Turcotte contacte alors la communauté et lui propose de venir visiter le sanctuaire de l'avenue du Mont-Royal. Lors de leur premier voyage à Montréal, en 2000, les jeunes moines tombent immédiatement en amour avec le site. « Le sanctuaire était pour eux l'endroit idéal : central, au cœur de l'action. C'était exactement le lieu qu'ils recherchaient », indique le père Busque.

Les Fraternités de Jérusalem ancrent en effet leur mission dans la vie citadine et veulent vivre au rythme urbain. Cela implique le fait de travailler en ville ou de prier dans une église ouverte sur la cité. Ils occupent, pour la plupart, un emploi à mi-temps à l'extérieur de la communauté. De plus, ils ne veulent pas de clôture murale, considérant que leur monastère est la ville.

Pour toutes ces raisons, le père Busque croit que la communauté religieuse ne serait pas intéressée à s'installer au Carmel, comme le suggère la mairesse Fotopulos pour éviter la transformation de celui-ci en condos. La propriété des carmélites est en effet moins accessible, située plus à l'écart et entourée d'une haute muraille la protégeant du monde extérieur.

Le sanctuaire cédé au diocèse

Au cours des prochains jours, les religieux de la Congrégation du Saint-Sacrement cèderont l'édifice plus que centenaire du 500, avenue Mont-Royal Est au diocèse de Montréal. Selon le père Busque, la valeur du bâtiment est évaluée entre 8 et 10 M $. Les Fraternités de Jérusalem ont loué le bâtiment pour trois ans.

Divers aménagements ont dû être réalisés pour les accueillir, représentant une centaine de milliers de dollars, dont l'aménagement de studios. Une des particularités de l'ordre étant d'accueillir des hommes autant que des femmes, les 10 moniales qui seront du voyage logeront dans une partie du bâtiment et les sept moines dans une autre.

Histoire d’une communauté plus que centenaire

Établie depuis plus de 100 ans sur le Plateau, la Congrégation du Saint-Sacrement y a connu une croissance rapide qui a culminé dans les années 50 pour diminuer au cours des deux dernières décennies avec le recul généralisé de la pratique de la foi. À l'apogée de son activité, le sanctuaire fonctionnait avec 18 confesseurs le samedi et donnait une douzaine de célébrations eucharistiques, évoque le père Busque.

En 1929, la congrégation construit un nouveau monastère rue St-Hubert. Celui-ci est passé en 1998 sous la gestion d'un organisme sans but lucratif, le Centre des services communautaires du Monastère, abritant une dizaine d'organismes.

En 1979, l'église et l'ancien monastère sont classés monuments historiques. En 1982, un incendie endommage l'église, qui doit subir d'importants travaux. En 1998, la paroisse Notre-dame du Saint-Sacrement est dissoute et, un an plus tard, l'église devient le sanctuaire du St-Sacrement. On n'y célèbre plus ni baptême, ni mariage, ni funérailles, mais le lieu continue à être une des dernières institutions montréalaises ouvertes à la prière toute la journée, et plusieurs services liturgiques continuent à y être assurés.

Une communauté bien vivante

Quelque 400 personnes fréquentent les lieux chaque jour, entre 7 h et 20 h pour prier, assister à un des services ou se recueillir devant le St-Sacrement. Le sanctuaire, qui accueille divers groupes religieux en son sein, est par ailleurs à l'origine de la création de plusieurs organismes communautaires, comme Resto Plateau, Carrefour Justice et foi et le Comité itinérance.

La clientèle du sanctuaire est très variée, indique le père Busque. Il accueille beaucoup de personnes âgées, des itinérants, nombreux dans le secteur, mais également une nouvelle catégorie de jeunes adultes pris dans le tourbillon de la vie urbaine, qui trouvent là « un endroit pour faire le calme » grâce à l'organisme Relais Mont-Royal.

Les Frères de Jérusalem, attendus le 17 septembre à Montréal, célèbreront leur première messe au sanctuaire le 26 septembre, en compagnie du cardinal Jean-Claude Turcotte. Les habitués devront s'adapter aux manières de faire de la nouvelle communauté religieuse. Celle-ci donnera une seule célébration eucharistique quotidienne à la place de quatre actuellement en semaine.

Cette communauté monastique est une des rares à prôner le développement d'un lien fraternel entre les moines et les moniales, qui officient ensemble. Influencés par la manière byzantine, frères et sœurs chantent debout, dans la nef, et accompagnent leurs psaumes d'une gestuelle particulière. Les fidèles sont invités également à rester debout, il n'y a généralement pas de bancs dans les églises où officient les Fraternités de Jérusalem.

Le père Busque et ses confrères emménageront quant à eux bientôt au 4450, St-Hubert, au Monastère, où leur congrégation a conservé deux étages pour son propre usage. « C'est un deuil, mais nous sommes très heureux de voir qu'il peut y avoir une continuité. Cette rencontre avec les Fraternités de Jérusalem était providentielle », commente le recteur, ajoutant qu'il s'apprête pour sa part à prendre un congé sabbatique pour faire le point.

Aussi Implantation à Montréal



Les avortements tardifs : grave atteinte au droit à la vie 

Assemblée des évêques du Québec

Dans le cadre de leur réunion plénière qui se tient du 14 au 17 septembre à Trois-Rivières, les évêques du Québec ont tenu à faire connaître leur désaccord sur la question des avortements tardifs qui sont une grave atteinte au droit à la vie. Par la même occasion, le président, Mgr Raymond St-Gelais, a annoncé la tenue d'un forum jeunesse.

Les avortements tardifs : grave atteinte au droit à la vie

Trois-Rivières, 16 septembre 2004 - L'annonce par le ministère de la Santé de la possibilité de réaliser au Québec l'interruption de grossesse après 24 semaines, alors que l'enfant est viable, remet sur la place publique l'épineuse question de l'avortement. Beaucoup ont exprimé leur désaccord avec une telle décision et nous-mêmes, à l'Assemblée des évêques du Québec, avons reçu plusieurs messages de dénonciation. À notre tour, nous tenons à faire connaître notre désaccord.

Au Canada, il n'existe aucune loi contre l'avortement. Ce vide juridique n'est pas synonyme d'un vide éthique, car toutes nos actions ont une portée éthique. L'avortement l'illustre bien. Certes, les femmes qui désirent se faire avorter ne le font pas pour des banalités, mais on est en train de banaliser l'avortement dans la société.

Il importe de souligner que la plupart des pays reconnaissent la nécessité d'une protection de l'embryon. Les législations sur les biotechnologies interdisent la création d'embryons humains pour la recherche et leur commercialisation; certaines législations n'autorisent pas le clonage thérapeutique. D'une part, la loi canadienne sur les biotechnologies reconnaît la nécessité de protéger l'embryon et, d'autre part, on autorise l'avortement à n'importe quelle étape de la grossesse. Il y a là une incohérence au plan légal et moral.

Nous n'avons pas encore réussi à développer une mentalité favorisant l'adoption plutôt qu'une interruption de grossesse. N'y a-t-il pas une sorte d'arrimage à réaliser pour que des parents puissent adopter des enfants de leur pays au lieu d'entreprendre des démarches longues et onéreuses nécessitées par l'adoption internationale?

Nous invitons particulièrement les communautés chrétiennes à trouver des alternatives à l'avortement, comme des services-conseils, des maisons d'aide aux femmes enceintes, des services d'adoption. Ces actions pourraient être organisées de concert avec divers services communautaires ou gouvernementaux, afin de mieux soutenir les femmes enceintes. En outre, nous encourageons les personnes qui ont des responsabilités éducatives dans la société à accorder une importance primordiale à l'éducation aux valeurs et au sens de la vie.

Pourquoi est-il si difficile dans notre société d'entrer dans un dialogue public sur le respect de la vie sans passer pour des réactionnaires ? Pourtant, le climat de violence qui existe dans le monde, aussi bien que chez nous, nous incite à tout mettre en oeuvre pour éviter que ne se perde le respect de toute vie humaine. Il en va de la qualité de vie des générations à venir.



Un panorama sur la visite du pape en 1984 



Voyez un panorama sur les 20 ans de la première visite de Jean-Paul II au Canada, sur le site du diocèse de Montréal.



2004-09-14

Plusieurs sites Internet au service de la communauté  

Dès cette semaine, tous les paroissiens de l'Unité pastorale Côte-des-Neiges et Mont-Royal pourront voir le contenu du Bulletin paroissial électronique sur Internet. Je viens de concevoir ce bulletin qui reprend le contenu de nos communications dans le Semainier. L'une de mes fonctions de stagiaires au sein de cette unité est de rendre les renseignements au plus grand nombre possible de paroissiens. Un site au sujet des catéchèses à Côte-des-Neiges et Mont-Royal(renseignements et horaires) vient d'être terminé. Ensuite, l'abbé Richard Depairon vient de mettre en fonction un site qui rend disponible le contenu de ses homélies et des réflexions quotidiennes sur l'Internet (le tout sera gardé en archives afin de permettre aux lecteurs et lectrices de revenir sur les homélies des semaines précédentes).

En travaillant sur les divers sites que nous mettons maintenant en fonction, j'ai découvert un site qui permet de confection divers types de calendriers électroniques pouvant être incorporés au site personnel. Je compte les appliquer à l'un ou l'autre de mes sites.

Vous avez des commentaires ou suggestions sur ces quelques initiatives ? Laissez-moi les dans l'espace réservée à cet effet située à la fin de ce blogue.



2004-09-11

Le diaconat pour Christian ! 

J'ai la grande joie de vous annoncer l'ordination diaconale d'un confrère de séminaire : Christian Pichette. J'ai fait mes cinq ans de séminaire avec Christian. Félicitations Christian ! Nous prions pour et avec toi !

Groupe-vie des stagiaires 2004-2005

-Beaudoin, Luc
-Bonneau, Jean-Marie
-Cloutier, Silvain
-Côté, Guy
-Côté, Stéphane
-Couture, André
-De la Chevrotière, Michel
-Grega, Rudolf
-Huron, Julien
-Morrier, Benoît
-Pichette, Christian
-Plante, Jocelyn (absent)



Voici les propos de son annonce :

"J'ai une grande nouvelle à vous annoncer. Je serai ordonné diacre le samedi 16 octobre à 16h00, à l'Église St-Charles Garnier, à Sherbrooke. L'ordination sera présidée par Monseigneur André Gaumond, Archevêque de Sherbrooke."

Christian Pichette, stagiaire,
Paroisse St-Charles Garnier, Sherbrooke



2004-09-08

Décès de l'abbé Louis-Paul Gauvreau p.s.s. 



Tel que mentionné en début de semaine, M. Louis-Paul Gauvreau p.s.s. , recteur pour quelques années au Grand Séminaire de Montréal et recteur -jusqu'à ce jour- du Séminaire St-Joseph d'Edmonton est décédé subitement le 02 septembre dernier, suite à un infarctus, à l'âge de 64 ans.

M. Gauvreau, prêtre originaire de Joliette, fut le recteur de nombreux prêtres du diocèse de Montréal. Il était également recteur -pour une dernière année- du Séminaire d'Edmonton. L'année académique venant de débuter, ce séminaire se retrouve donc sans recteur. Avec le père Marcel Demers, p.s.s. et Mgr Jude St-Antoine, il m'autorisa en 1998 à débuter mon chemin vers le presbytérat. Il fut donc l'un des recteurs pendant le temps où j'ai fait mes études philosophiques et théologiques au Séminaire.

Ses funérailles auront lieu samedi le 11 septembre à 14h30 en la chapelle du Grand Séminaire de Montréal. Le corps sera exposé au parloir du Séminaire vendredi de 14h00 à 17h00 et de 19h00 à 22h00 ainsi que le samedi de 10h00 à 12h00 et de 13h00 à 14h30. Le corps reposera par la suite dans la crypte du Grand Séminaire de Montréal.

Nous portons le Père Gauvreau et tous ses proches parents et amis dans la prière. Nous portons également dans la prière tous les prêtres de Saint-Sulpice, ainsi que la communauté des deux Grands Séminaires sulpiciens, avec qui il travaillait depuis quelques années.



2004-09-06

Jean-Paul II, premier inscrit pour les JMJ de Cologne en 2005 

CASTEL GANDOLFO(ZENIT.org) - Assis devant un ordinateur ayant à l'écran le logo de la XXe Journée Mondiale de la Jeunesse, le pape Jean-Paul II s'est inscrit, en appuyant sur une simple touche, comme premier pèlerin sur le site Internet consacré aux JMJ de Cologne (16-21 août 2005).

Le pape a fait ce geste symbolique jeudi dernier, alors qu'il recevait un groupe de jeunes européens en audience dans sa résidence de Castel Gandolfo.

Au cours de l'audience, les jeunes ont présenté au pape la charte européenne des jeunes catholiques d'Europe, rédigée à Saint-Jacques-de-Compostelle le 7 août, dans le cadre du pèlerinage européen des jeunes, promu à l'occasion de l'Année sainte de Saint-Jacques de Compostelle. Les paroles du pape, celles des jeunes, et le geste d'inscription aux JMJ ont été retransmis au cours de la veillée organisée ce samedi à Lorette par l'Action Catholique Italienne, en présence de quelque 40.000 jeunes, qui le lendemain devaient rencontrer Jean-Paul II. La délégation reçue en audience par le pape était composée de 40 jeunes, conduits par le père Francis Kohn, responsable de la section "Jeunes" du Conseil pontifical pour les laïcs, et par Mgr Francesco Lambiasi, assistant général de l'Action Catholique italienne.

Une jeune italienne a remis le texte de la Charte ("L'Engagement") au pape. "Il s'agit d'un bref acte d'engagement qui exprime nos sentiments, idéaux et concrets, de citoyens et de croyants de la communauté européenne", a-t-elle expliqué. "Nous avons affronté quelques uns des défis auxquels notre continent fait face : du dialogue interculturel à la paix et au développement, de la famille à la citoyenneté, de l'éducation à l'emploi", a-t-elle ajouté. Il s'agit de thèmes qui "nous touchent personnellement et qui exigent notre intelligence et notre passion". Dans sa réponse, le pape a demandé aux jeunes d'être "des témoins du Christ pour construire une Europe de l'espérance". "C'est le message que vous devez lancer de façon urgente aux jeunes de votre âge et à toute la communauté européenne d'aujourd'hui", a-t-il déclaré. "Le rêve que vous portez en votre cœur est celui d'une Europe orgueilleuse de son riche patrimoine culturel et religieux, et en même temps attentive aux valeurs de l'homme et de la vie, de la solidarité et de l'accueil, de la justice et de la paix", a-t-il constaté.

"N'ayez pas honte de l'Evangile, et sachez que la civilisation de l'amour ne se construit pas en séparant l'Evangile de la culture mais en cherchant des synthèses toujours nouvelles de l'Evangile et de la culture". "C'est le chemin qu'il faut parcourir pour donner vie à un continent riche surtout de valeurs, capable de mémoire, pour ne pas oublier les erreurs du passé et, plus encore, pour fortifier ses propres racines spirituelles", a-t-il précisé. "Pour mener à bien votre mission, il vous faudra être fidèles au Christ et à son Eglise, être cohérents et courageux, même jusqu'à l'héroïsme de la sainteté", a conclu le pape.



2004-09-05

Le 11 septembre... 

Souvent les médias nous rapportent les mauvaises nouvelles. D'ici quelques jours, on nous rappelera l'anniversaire de l'attentat terroriste à New-York, le 11 septembre 2001. Où en sommes-nous trois ans plus tard ? Et pourtant bien des choses se sont produites ou se produiront le 11 septembre. Sur Google plus d'un million de site font référence au 11 septembre. Un site porte même le nom de onze-septembre.com. Certains événements sont malheureux; d'autres heureux. La majorité des événements heureux passent pourtant sous silence. Regardons certains événements qui ont marqué notre histoire.

Le 11 septembre 1984

« Dans les onze prochains jours, je parcourrai votre pays d'un océan à l'autre. J'ai des questions à vous poser et j'aimerais aussi entendre les vôtres. Je veux aussi vous parler des problèmes de ce temps, concernant la culture, la communauté, la technologie, la famille, le partage, la justice... Je veux aussi vous parler des problèmes fondamentaux: de la foi, de l'espérance de Dieu, de l'espérance. »
9 septembre 1984


Jean-Paul II débarque pour un périple pancanadien qui lui fera rencontrer des gens d'un océan à l'autre. Le 11 septembre 2004 sera donc le vingtième anniversaire de sa visite au Canada. Les journaux en parleront-ils ?

Connnaissez-vous des gens qui sont nés le 11 septembre ?
Father Thomas Dowd célébrera son anniversaire ce jour-là, Charles de Courval (un ami de St-Bruno)aura aussi un an de plus, et bien d'autres gens célébreront un moment important de leur vie. Joyeux anniversaire à vous tous ! Chacun à notre façon marquons l'histoire par nos paroles et nos gestes.

Cette année bien des couples s'uniront devant Dieu et les hommes et les femmes de notre temps. Plusieurs couples du diocèse de Montréal ont choisi cette date mémorable pour s'unir. Ils marqueront ainsi leur engagement personnel.

Vous voulez savoir ce qui s'est produit à pareille date depuis le début du XVIIe siècle. Ce site vous en fait une brève description. Peut-être un événement de ce jour marquera notre histoire personnelle et collective... Chaque jour nous fesons des actes qui marqueront notre histoire et celle de milliers d'hommes et de femmes. Y pensons-nous quotidiennement? Y réfléchissant, peut-être construirions-nous ensemble un monde meilleur !



FFMM: "La Fiancé syrienne" remporte le prix oecuménique 

Le jury oecuménique international, composé de six personnes venant de France, du Royaume-Uni, de Hong Kong, du Canada et des États-Unis, a décerné son Prix à HACALA HASURIT (La Fiancée syrienne) du réalisateur Eran Riklis. Les membres du jury de 2004 sont Philip Lee (Royaume-Uni, président du jury), Viviane Borderie (France), Catherine Wong (Hong Kong), Gilles Leblanc (Canada), Victoria L. Obedkoff (Canada) et Michael Bausch (États-Unis).

Le jury a expliqué son choix de la façon suivante:
Sur le plateau du Golan, de nos jours, une fête de mariage se transforme en véritable épopée: ce film montre les choix courageux qu’il faut faire pour franchir les barrières psychologiques et les frontières des pays qui séparent les familles et les peuples. Le Prix oecuménique a donc été attribué à un film d’une grande qualité artistique et d’une réelle portée universelle qui nous confronte à l’injustice. Ce prix est décerné conjointement par les associations internationales protestante et catholique INTERFILM et SIGNIS. Le Prix oecuménique est remis à un film qui se distingue non seulement par ses qualités artistiques mais aussi par son apport au progrès humain et à la reconnaissance de valeurs éthiques, sociales et spirituelles. La coordination du jury de Montréal est assurée par Interfilm-Montréal et par Communications et Société, association membre de SIGNIS pour le Canada francophone.

Pour plus d’information sur le jury oecuménique à Montréal, y compris la liste des lauréats depuis 1979, voir le site Internet de Communications et Société.



HACALA HASURIT
Israël - France - Allemagne
Compétition mondiale
2004 / 35 mm / Couleur / 97 min

Réalisateur :Eran Riklis
Né à Jérusalem en 1954, Eran Riklis étudie le cinéma à l'Université de Tel-Aviv puis à la National Film School and Television à Beaconsfield, en Angleterre. Son film de fin d'études, PAR JOUR CLAIR ON VOIT DAMAS (1984), est un thriller politique tourné à Londres et en Israël. Entre 1983 et 1990, il signe plus de trois cents spots publicitaires, des documentaires et des courts métrages. Il travaille également comme directeur de la photographie pour plusieurs productions en Angleterre et en Israël. Ses longs métrages: CUP FINAL (1991), ZOHAR (1993), VULCAN JUNCTION (1999, présenté au Festival des films du monde de Montréal), Borders (1999), TEMPTATION (2002).

Résumé du film :
Pour Mona, Palestinienne vivant en Israël, le jour de son mariage est le plus triste de sa vie. Une fois qu'elle traverse la frontière syro-israélienne pour épouser Tallel, vedette de la télévision syrienne, elle ne pourra plus jamais revenir à Majdal Shams, le village druze de ses parents, sur le plateau du Golan sous contrôle israélien. Le film suit les tribulations des personnages impliqués dans ce mariage, et plus particulièrement celles de la soeur aînée de Mona, Amal, une femme aux nombreux secrets. À l'issue de cette longue et triste journée, Mona se sent piégée dans un no man's land, entre Israël et la Syrie.«Il s'agit d'une histoire opssimiste (mélange d'optimisme et de pessimisme, une bonne façon de survivre de nos jours au Moyen-Orient), située dans une région hantée par le spectre de l'hostilité, de l'indifférence et de la bureaucratie: le Moyen-Orient. Amal, la soeur de la mariée, est prisonnière de sa propre culture et de ses traditions, prête à éclater. On y trouve aussi une famille druze, un militant politique entêté, des hauts fonctionnaires, des employés de la Croix-Rouge, des Syriens et des Israéliens. Autant de bonnes raisons pour que je fasse ce film en y ajoutant une humble déclaration personnelle sur les conditions de vie dans la région et sur l'état actuel de l'humanité.» -- Eran Riklis



2004-09-04

Prière pour les catéchumènes 

C'est le 15 septembre prochain que sera la date limite de demande pour les catéchuménes qui souhaiteraient recevoir les sacrements d'initiation lors de la veillée pascale 2005.

Depuis un an, j'ai la grâce d'accompagner un pré-catéchumène. Celui-ci vient d'accepter de débuter les catéchèses qui l'amèneront, avec la grâce de Dieu, à être baptisé, confirmé et à recevoir sa première communion eucharistique.

Je le confie donc à vos prières comme tous ceux et celles qui entreprendront d'ici peu ce cheminement dans la vie du Christ.



La pastorale Jeunesse de Côte-des-Neiges et Mont-Royal 


Photo prise lors d'une fin de semaine de camping.
L'abbé Richard Depairon et les premiers membres du groupe
de la Pastorale Jeunesse de notre Unité pastorale(2002)


En 2004, la pastorale jeunesse de Côte-des-Neiges et Mont-Royal (pour les 16-35 ans) fait peau neuve !

Plusieurs activités verront le jour au cours des mois à venir. Le groupe, qui a vu le jour suite au désir de plusieurs jeunes adultes -ayant en majeur partie- participés aux Journées mondiales de la jeunesse et d'un jeune prêtre de 33 ans, a pris son envol l'an dernier. De plus en plus de jeunes souhaitent s'y impliquer. Les membres se sont choisis un nom de groupe qui tient compte de leur désir de communiquer entre eux, avec les autres et avec Dieu : mission-jeunesse.com (le site sera remis à jour d'ici peu). Les jeunes s'impliqueront alors dans les quatre secteurs d'activités que priorise notre unité pastorale : a-l'éducation de la foi, b-la célébration de la foi (liturgie), c-les activités caritatives ainsi que d-la fraternité et communication.

La programmation

1- Rien de mieux pour débuter une année pastorale, que de remettre le tout entre les mains de notre Seigneur. Cette année, l'abbé Richard Depairon et le comité de mission-jeunesse.com ont décidé de débuter l'année avec un temps d'adoration eucharistique (samedi le 11 septembre après la messe de 17h00) et de terminer cette année pastorale, le 14 mai, avec un autre temps d'adoration eucharistique comme action de grâce. Le Seigneur occuppe une place d'honneur au sein des diverses activités de notre Unité pastorale. Toute personne qui souhaiterait participer à ce temps d'adoration est évidemment bienvenue. L'animation musicale et de chants sera faite par les jeunes de notre unité.

2- Des conférences

a- de septembre à décembre: le parcours éthique

Le 23 septembre avec M. Charles Granches, p.s.s. : Repère pour une éthique chrétienne. Le père Granche est professeur au Grand Séminaire de Montréal dans le domaine de la moralité. Il est fort apprécié par le contenu de ses cours, la profondeur de sa pensée et la façon dynamique dont il aborde les sujets éthiques. Le tout est toujours présenté de façon claire et concrète.

Le 14 octobre avec le Dr Joseph Ayoub : La question de l'Euthanasie (bioéthique). Le docteur Ayoub est très reconnu dans le domaine médical. Il est très apprécié pour le respect qu'il a envers ses patients. Il sait également approché le domaine de la foi. Le docteur Ayoub est un professionnel qui sait jumelé foi et travail, il sait témoigner de sa foi à l'autre lorsque celui-ci le souhaite.

Le 18 novembre avec M. Robert Dutton : la question de la mondialisation (Société) Président de la compagnie Rona M. Dutton est un employeur fort apprécié de ses employés. Tout en étant un homme d'affaire d'expérience et de renom, il sait partager sa foi aux hommes et aux femmes de notre temps. Partout où il passe, il est fortement apprécié.

Le 16 décembre avec M. et Mme Françoise et Gilles Lagacé viennent nous entretenir de l'amour humain selon le coeur de Dieu (Sexualité).

b- De janvier à avril, les thèmes abordés porteront sur le thème de l'Église. En janvier, ce sera donc Un retour aux sources (avec la théologienne Sylvie Latreille); en février, l'Église d'aujourd'hui (avec M. Jean-Marc Gauthier, professeur à l'Université de Montréal); en février et mars nous aurons des conférences du Carême et en avril Mgr Pierre Blanchard (vicaire épiscopal de notre région) nous dira "Quel avenir a L'Église et quelle place y aurons-nous ?"
Des conférences de qualité à ne pas manquer !

3- Un ciné-club du samedi sera présenter une fois par mois. (dès 19h00)Divers films seront alors présentés gratuitement aux gens qui se présenteront. Une courte discussion prendra part par la suite afin de voir les enjeux des films dans la vie sociale et religieuse de notre époque. Parmi les films qui prendront surement l'affiche, vous retrouverez LA PASSION DU CHRIST de Mel Gibson, Les invasions Barbares et divers autres titres. Il s'agit d'une activité de fraternité et de discussion.

4- Les petites communautés de la Parole reviennent. Des petits groupes se réunissent pour partager la Parole de Dieu avec une écoute réciproque et une réflexion sur les façons dont la Parole nous rejoint. Pour les jeunes de 16-35, des groupes se rencontrent deux fois par mois.

5- Une chorale de jeunes (16-35 ans)animent diverses activités liturgiques et culturelles de notre unité pastorale.

6- Cursillo-jeunesse
Mouvement d'Église qui rend possible l'expérience personnelle et communautaire de ce qui est fondamental dans le christianisme. Son but est de former des chrétiens en les aidant à découvrir et à réaliser leur vocation personnelle, comme ferment d'Évangile, dans leur milieu respectif. La communauté de notre unité s'adresse en priorité aux jeunes âgés entre 18 et 35 ans.

Comme vous pouvez le constater beaucoup d'activités pour ce groupe d'âge comme pour tous les groupes d'âges sont offerts dans notre unité pastorale. Il ne faut pas oublier que nous sommes situés dans un secteur universitaire. Si le coeur vous en dit, venez nous visiter! Infos (514) 738-1987

Vous pouvez aussi voir un résumé des homélies du dimanche de l'abbé Richard Depairon ici.



2004-09-03

L’AED* vient en aide aux réfugiés irakiens 

Je vous propose ici la lecture de l'un des textes qui me fut envoyé via internet par le biais de son auteur Mme Alexis Pearson. Espérant que cela vous aidera à mieux connaître à mieux connaître l'un de ces groupes d'informations et d'intevention originaire de Montréal.Aide à l'Église en Détresse est aujourd'hui présente dans près de 153 pays du monde.

Aide à l'Église en Détresse (Canada) Inc. est un organisme à but non lucratif incorporé en 1982, en vertu des lois fédérales. Son siège social est situé à Montréal.

AED Canada est un organisme caritatif catholique. Il constitue le secrétariat national canadien d'un organisme international nommé aussi Aide à l'Église en Détresse, en français*. Ce dernier a été fondé en 1947, en Belgique par le Père Werenfried van Straaten, un moine de l'Ordre des Prémontrés. Son siège social est situé à Königstein, en Allemagne. Suivant un ordre logique, nous allons donc vous présenter d’abord l’organisation mère.

ALEP, Syrie (AED) – Les réfugiés irakiens qui ont fui en Syrie après les attentats suicides contre six églises chrétiennes à Bagdad et à Mossoul le 1er août dernier recevront 24 000$ en aide d’urgence pour combler leurs besoins fondamentaux grâce à l’œuvre internationale Aide à l’Église en Détresse.

Mgr Antoine Audo, évêque chaldéen du diocèse d’Alep, en Syrie, avait demandé à Aide à l’Église en Détresse de faire parvenir ce soutien.

Dans sa lettre à l’AED, Mgr Audo explique qu’en arrivant en Syrie, les communautés de chrétiens irakiens ont prié les représentants de l’Église catholique de les aider à chercher un logement, des médicaments, et de la nourriture. Le prélat a réagi en leur ouvrant les portes de la paroisse chaldéenne à Damas, qui abritera 500 familles. Un total de 5 000 familles irakiennes sont arrivées en Syrie dans les dernières semaines, affirme le nonce apostolique de Damas, Mgr Giovanni Battista Morandini.

« Avec l’augmentation du nombre de réfugiés et avec les cas de maladie, de dépression et de découragement, il faudrait que l’Église fasse davantage », a déploré Mgr Audo.

Environ 12 personnes ont été tuées et plus de 50 blessées le 1er août dernier alors qu’ils essayaient de fuir six églises frappées par des bombes à Bagdad et dans la ville de Mossoul, au nord.

En plus de soutenir les réfugiés irakiens en Syrie, Aide à l’Église en Détresse contribue à la reconstruction du séminaire Saint Pierre, à Bagdad, dont une moitié s’est effondrée après l’explosion d’une bombe tout près. Du soutien a aussi été acheminé vers le collège Babel, un centre d’études chrétiennes.

*Aide à l’Église en Détresse est un organisme catholique de bienfaisance international mandaté par le Vatican pour offrir un secours matériel à l’Église souffrante et persécutée. Veuillez adresser toute question ou demande à Alexis Pearson à ap@acn-aed-ca.org.



2004-09-01

Retour de l'icône de la Vierge de Kazan en Russie 



Depuis environs une semaine, l'icône de la Vierge de Kazan est retournée en Russie. Voici un texte de Jean-Paul II rédigé à cet effet.

À Sa Sainteté Alexis II
Patriarche de Moscou et de toutes les Russies

Après une longue période d'épreuves et de souffrances qui, au siècle dernier, se sont abattues sur l'Église orthodoxe russe et sur le Peuple russe, le Maître de l'histoire, qui dispose de tout selon sa volonté, nous donne aujourd'hui d’être dans la joie et l'espérance communes, à l’occasion du retour de l'Icône de la Mère de Dieu de Kazan dans sa patrie.

Dans la joie et les sentiments de communion qui m'animent et qui ont animé mes Prédécesseurs, toujours attentifs au Peuple russe, je me réjouis que Votre Sainteté accueille en ce jour la Délégation que je Lui envoie. Guidée par Messieurs les Cardinaux Walter Kasper et Edgard Theodore McCarrick, elle est chargée de remettre entre vos mains cette Icône sacrée, si étroitement liée à la foi et à l'histoire des chrétiens en Russie.


Texte complet sur Zenit

Puisse la Vierge de Kazan intercédée pour la paix dans le monde et plus particulièrement dans cette école où il y a actuelement une prise d'Otage depuis quelques heures.



Homélie en la fête de Rose de Lima 

Ma première homélie dans l'une de nes nouvelles paroisses... une courte homélie de semaine

Frères et sœurs,

La vie comporte plein de détails, des petites choses auxquelles il faut faire attention… Les parents savent que l’harmonie de leur maison, de leur famille dépend de ses milles et uns petits détails de la vie (l’alimentation, l’éducation, le sens des valeurs chrétiennes et sociales…) … Les parents sont responsables de leur vie de couple, de leur vie personnelle et de celle de leurs enfants ! Tous les détails de la vie sont importants, c’est vrai ! Mais, on ne doit pas se laisser préoccuper par tous ses petits détails… Le but qu’on recherche, c’est d’atteindre l’harmonie dans notre vie et dans celle qui vivent avec nous, qui font route avec nous... On tient compte de chacun de ces éléments important sans se préoccuper de chacun d’eux, à chaque moment de notre vie.

Dans le fond, voilà simplement le reproche que Jésus fait aux pharisiens. Les pharisiens se préoccupent des moindres prescriptions de la loi, mais négligent d’entretenir des relations vraies avec leurs semblables… Pour le chrétien, le but de la Loi, c’est de faire entrer toute la vie, jusque dans ses moindres petits détails, dans la relation à Dieu. Dieu, en étant la Source de notre vie, Il est Celui qui est important. Ce que nous recherchons, c’est de vivre de plus en plus unis à nos frères et sœurs, ainsi qu’à Dieu …Le livre du Lévitique nous dit « tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force »… Plus tard, Jésus rajoutera « …et ton prochain comme toi-même ».

Les pharisiens observent la loi, mais ils ne sont pas dans la visée de la loi… Ils n’ont pas saisi l’esprit des Écritures. Ils commettent un contresens énorme, que Jésus dénonce quand il dit « Vous enlevez le moucheron avec un filtre et vous avalez le chameau ». L’attention excessive qu’ils portent aux prescriptions à accomplir, les conduits à un culte axé sur l’extérieur, mais qui n’a pas d’incidence sur la vie intérieure. Jésus dénonce l’hypocrisie de tout ce qui ne correspond pas à un désir réel de conversion intérieure. L’action religieuse authentique, selon le Christ, exprime l’intention de conversion qui anime celui qui fait cet acte…

En d’autres mots, le fruit de nos actions dépend de l’attitude intérieure avec laquelle nous nous présentons à Dieu. Le Seigneur nous connaît mieux que nous-mêmes… Comme le dit le Psaume, « tu me scrutes, Seigneur et tu sais.. tu sais quand je m’assois, quand je me relève, tu pénètres mes pensées ». Dieu connaît le fond de nos pensées. Il faut donc s’abandonner à Lui, se remettre entre ses mains … en toute humilité. Ce qu’il faut retenir, c’est que « l’important, c’est la rencontre avec le Seigneur et non pas le fait d’être submergés par les moyens d’y parvenir. » Notre Dieu est un Dieu personnel. Jésus nous appelle à avoir la liberté et la simplicité des enfants; cette liberté et cette simplicité qui font que nous nous jetons dans les bras de notre Père des Cieux en toute confiance, étant surs de sa tendresse et de sa miséricorde…

Sommes-nous des hommes et des femmes de la loi proprement dite ou de l’esprit de la Loi qui visent l’unité, la charité et l’amour ?

Encore enfant, le jour où sa mère la réprimandait pour accueillir des pauvres et des infirmes à la maison, Sainte-Rose de Lima, lui a dit : « Quand nous servons les pauvres et les malades, nous servons Jésus… Nous ne devons pas nous lasser d’aider notre prochain, parce qu’en eux c’est Jésus que nous servons »… et elle a rajouté, ayant déjà vécu des sacrifices et des difficultés pour suivre la volonté du Seigneur dans sa vie : « En dehors de la Croix, il n’y a pas d’autre échelle pour monter au Ciel ».

Par l’intercession de Sainte-Rose de Lima, première sainte de l’Amérique que nous célébrons aujourd’hui, demandons donc à Dieu de nous accorder la grâce d’être de plus en plus présent à Lui et à nos frères et sœurs, dans une relation personnelle et vraie. Prions, au cours de cette eucharistie, pour devenir de meilleurs témoins de sa Présence et de son Amour, dans la liberté et la simplicité des enfants de Dieu…



« Réconciliation et pénitence » de Jean-Paul II 

Être témoin de la charité et la vérité dans nos actes personnels et communautaires. Voici un extrait d son exhortation apostolique « Réconciliation et pénitence »

Le péché, c’est un manque de vérité. Le péché est avant tout personnel… Le péché, au sens propre et précis du terme, est toujours un acte de la personne, car il est l'acte de liberté d'un homme particulier et non pas, à proprement parler, celui d'un groupe ou d'une communauté. Cet homme peut se trouver conditionné, opprimé, poussé par des facteurs externes nombreux et puissants; il peut aussi être sujet à des tendances, à une hérédité, à des habitudes liées à sa condition personnelle. Dans bien des cas, de tels facteurs externes et internes peuvent, dans une mesure plus ou moins grande, atténuer sa liberté et, par là, sa responsabilité et sa culpabilité. C'est une vérité de foi que la personne humaine est libre. On ne peut imputer le péché des individus à des réalités extérieures: les structures, les systèmes, les autres. Ce serait surtout nier la dignité et la liberté de la personne qui s'expriment - même de manière négative et malheureuse - jusque dans cette responsabilité de commettre le péché.

Les trois sens du péché social…
Parler de péché social veut dire, avant tout, reconnaître que, en vertu d'une solidarité humaine aussi mystérieuse et imperceptible que réelle et concrète, le péché de chacun se répercute d'une certaine manière sur les autres. C'est là le revers de cette solidarité qui, du point de vue religieux, se développe dans le mystère profond et admirable de la communion des saints, grâce à laquelle on a pu dire que «toute âme qui s'élève, élève le monde». A cette loi de l'élévation correspond, malheureusement, la loi de la chute, à tel point qu'on peut parler d'une communion dans le péché, par laquelle une âme qui s'abaisse par le péché abaisse avec elle l'Eglise et, d'une certaine façon, le monde entier. En d'autres termes, il n'y a pas de péché, même le plus intime et le plus secret, le plus strictement individuel, qui concerne exclusivement celui qui le commet. Tout péché a une répercussion, plus ou moins forte, plus ou moins dommageable, sur toute la communauté ecclésiale et sur toute la famille humaine.

Certains péchés, cependant, constituent, par leur objet même, une agression directe envers le prochain et - plus exactement, si l'on recourt au langage évangélique - envers les frères. Ces péchés offensent Dieu, parce qu'ils offensent le prochain. En ce sens, est social le péché contre l'amour du prochain; selon la loi du Christ. Est également social tout péché commis contre la justice dans les rapports soit de personne à personne, soit de la personne avec la communauté, soit encore de la communauté avec la personne. Est social tout péché contre les droits de la personne humaine, à commencer par le droit à la vie, sans exclure le droit de naître, ou contre l'intégrité physique de quelqu'un; tout péché contre la liberté d'autrui, spécialement contre la liberté suprême de croire en Dieu et de l'adorer; tout péché contre la dignité et l'honneur du prochain. Est social tout péché contre le bien commun et ses exigences, dans tout l'ample domaine des droits et des devoirs des citoyens. Peut être social le péché par action ou par omission, de la part de dirigeants politiques, économiques et syndicaux qui, bien que disposant de l'autorité nécessaire, ne se consacrent pas avec sagesse à l'amélioration ou à la transformation de la société suivant les exigences et les possibilités qu'offre ce moment de l'histoire; de même, de la part des travailleurs qui manqueraient au devoir de présence et de collaboration qui est le leur pour que les entreprises puissent continuer à assurer leur bien-être, celui de leurs familles et de la société entière.

Le troisième sens du péché social concerne les rapports entre les diverses communautés humaines. Ces rapports ne sont pas toujours en harmonie avec le dessein de Dieu qui veut dans le monde la justice, la liberté et la paix entre les individus, les groupes, les peuples. Ainsi la lutte des classes, quel qu'en soit le responsable et parfois celui qui l'érige en système, est un mal social. Ainsi les oppositions tenaces entre des blocs de nations, d'une nation contre une autre, de groupes contre d'autres groupes au sein de la même nation, constituent en vérité un mal social. Dans tous ces cas, il faudrait se demander si l'on peut attribuer à quelqu'un la responsabilité morale de tels maux et, par conséquent, le péché. On doit bien reconnaître que les réalités et les situations comme celles qu'on vient d'indiquer deviennent presque toujours anonymes, leurs causes étant par ailleurs complexes et pas toujours identifiables. C'est pourquoi, si l'on parle de péché social, l'expression prend ici une signification évidemment analogique. Parler de péché social ne doit amener personne à sous-estimer la responsabilité des individus, mais cela revient à adresser un appel à la conscience de tous, afin que chacun assume sa propre responsabilité pour changer sérieusement et avec courage ces réalités néfastes et ces situations intolérables.

En tout homme et femme, il n'y a rien d'aussi personnel et incommunicable que le
mérite de la vertu ou la responsabilité de la faute. Les conséquences premières, et les
plus importantes, du péché, acte de la personne, portent sur le pécheur lui-même:
c'est-à-dire sur sa relation avec Dieu, fondement même de la vie humaine; sur son
esprit, sa volonté affaiblissant et obscurcissant son intelligence.

Les péchés ne sont pas tous d’ordre social…
Cela dit de la manière la plus claire et sans équivoque, il convient d'ajouter aussitôt qu'il est une conception du péché social qui n'est ni légitime ni admissible, bien qu'elle revienne souvent à notre époque dans certains milieux: cette conception, en opposant, non sans ambiguïté, le péché social au péché personnel, conduit, de façon plus ou moins inconsciente, à atténuer et presque à effacer ce qui est personnel pour ne reconnaître que les fautes et les responsabilités sociales. Selon une telle conception, qui manifeste assez clairement sa dépendance d'idéologies et de systèmes non chrétiens - parfois abandonnés aujourd'hui par ceux-là mêmes qui en ont été les promoteurs officiels dans le passé - , pratiquement tout péché serait social, au sens où il serait imputable moins à la conscience morale d'une personne qu'à une vague entité ou collectivité anonyme telle que la situation, le système, la société, les structures, l'institution, etc.

Or, quand elle parle de situations de péché ou quand elle dénonce comme péchés sociaux certaines situations ou certains comportements collectifs de groupes sociaux plus ou moins étendus, ou même l'attitude de nations entières et de blocs de nations, l'Église sait et proclame que ces cas de péché social sont le fruit, l'accumulation et la concentration de nombreux péchés personnels. Il s'agit de péchés tout à fait personnels de la part de ceux qui suscitent ou favorisent l'iniquité, voire l'exploitent; de la part de ceux qui, bien que disposant du pouvoir de faire quelque chose pour éviter, éliminer ou au moins limiter certains maux sociaux, omettent de le faire par incurie, par peur et complaisance devant la loi du silence, par complicité masquée ou par indifférence; de la part de ceux qui cherchent refuge dans la prétendue impossibilité de changer le monde; et aussi de la part de ceux qui veulent s'épargner l'effort ou le sacrifice en prenant prétexte de motifs d'ordre supérieur. Les vraies responsabilités sont donc celles des personnes.

Une situation - et de même une institution, une structure, une société - n'est pas, par elle-même, sujet d'actes moraux; c'est pourquoi elle ne peut être, par elle-même, bonne ou mauvaise. A l'origine de toute situation de péché se trouvent toujours des hommes pécheurs. C'est si vrai que le changement d’une situation se révèle incomplet, peu durable et, en définitive, vain et inefficace - pour ne pas dire qu'il produit un effet contraire - si les personnes directement ou indirectement responsables d'une telle situation ne se convertissent pas.



Marcher à la suite de Jésus : un chemin de sanctification 

Feuillet paroissial du 28 août 2005

La semaine dernière, l’Évangile nous proposait des textes sur l’identité de Jésus. Ils nous invitaient à nous situer dans notre relation avec Lui. Cette semaine, la liturgie nous propose d’aller un peu plus loin. Si nous aimons quelqu’un, le connaissons, le rencontrons… nous voulons faire route avec lui. Marcher à la suite de Jésus, c’est vouloir devenir de plus en plus à son image, vouloir se sanctifier, se dépouiller du vieil homme en nous pour laisser place à l’homme nouveau. Les saints d’hier, comme ceux d’aujourd’hui, s’inscrivent dans l’histoire. Ils ont un sens aiguisé de l’analyse des signes des temps. Ils ont reçu un appel personnel de Dieu. Ils y répondent en vivant pleinement leur mission. Les saints que Dieu appellent aujourd’hui, c’est vous et moi ! L’Église, c’est nous !

L’histoire. Chaque époque a ses traits spécifiques. Au temps de Jérémie (vers 650 avant J.-C.), le Temple de Jérusalem était détruit; le Royaume de Judas tombait en ruine. Les rois étaient incapables de succéder au trône de David. C'est dans ce contexte historique que le drame de Jérémie se situait (à travers sa personne et dans les événements). À l’époque de Saint Paul, les chrétiens étaient persécutés. La première évangélisation prenait place. Les valeurs que la première communauté proposait étaient autres que celles véhiculées dans la société de l’époque. Le chrétien, aujourd’hui, s’inscrit dans une société de consommation et de production qui n’a pas toujours le sens de la dignité de la personne humaine. La personne est souvent vue comme un objet. Nous faisons, nous aussi, partie intégrale de l’histoire actuelle.

Les signes des temps. Le regard du croyant lui permet de voir dans l’histoire des signes des temps, des traits majeurs qui caractérisent une époque donnée. Ces signes sont universellement reconnus. Jérémie pouvait voir d’après le contexte social, la ruine imminente de Judas. À notre époque aussi, nous pouvons identifier de ces signes. Par exemple, dans les quatre coins du monde, on s’interroge sur le sens et la définition du mariage, de la famille. C'est un signe de notre temps tout comme l’esprit de relativisme, la baisse de la ferveur catholique et la crise de l’engagement. Ils sont présents aux quatre coins du monde et peuvent être constatés dans divers milieux. Celui qui suit le Christ remarque ces facteurs sociaux. Et moi, quel signe des temps me marque le plus ?

La vocation. Tout baptisé est appelé à témoigner de l’amour que Dieu a pour son peuple. Deux critères marquent cet appel. D’abord, la vocation tient compte de notre histoire personnelle. Qui suis-je ? Quelle est ma relation avec Dieu, avec les autres ? Nos charismes et nos forces peuvent donc être mis au service de nos frères et sœurs. Il s’agit du domaine du « faire ». L’autre vient davantage de la dimension de l’être. Quel visage du Christ dans les évangiles me rejoint davantage? Le Christ priant (comme pour sainte Monique), le Christ rédempteur (tel Jean-Baptiste), le prédicateur (tel Augustin), près du pauvre et de la nature (tel François) ? Voilà un indice de votre appel.: Quel visage du Christ m’attire le plus ?

La mission. C’est la réponse libre à un appel amoureux, appel de Dieu pour chacun (e) de nous. Dieu nous invite tous et chacun à prendre part à son projet de salut pour l’humanité. Rien de moins ! Jérémie, tenant compte de l’histoire, des signes des temps de son époque, de l’appel que lui confiait Dieu a traversé son histoire dramatique. Il a répondu à l’appel, en prêchant, menaçant, prédisant la ruine, avertissant en vain les rois. Telle était sa mission, sa réponse. Monique a prié plus de 30 ans pour le salut de son fils, saint Augustin. saint Jean Baptiste est mort décapité, ayant voulu proposé un chemin de conversion radicale de toute la vie. Saint Vincent a répondu en prêchant, en s’identifiant aux pauvres. sainte Gertrude transmet par écrits ses révélations, intimement liée à la Passion du Christ. Et moi, comment répondrais-je ?

« Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. », nous dit aujourd’hui Jésus. La route n’est pas toujours facile pour celui qui cherche à le suivre. Il faut parfois aller à contre-courant social. Il faut parfois vivre le martyr, la solitude, le déchirement, le renoncement. Dans nos paroisses, il existe plusieurs champs d’activités où nous pouvons nous investir pour célébrer notre foi, l’éduquer, la communiquer, fraterniser ou encore aider celui qui est dans le besoin. Le Seigneur ne veut faire seul ce qu’il peut faire avec moi. Quel est mon chemin de sanctification ?

Silvain Cloutier,
séminariste en stage paroissial

aussi :

Le relativisme, un signe des temps de notre époque…

Arrêtons-nous sur deux points. Le premier est le chemin vers la « maturité du Christ ». Pour être plus précis, nous devrions parler de la « mesure de la plénitude du Christ », à laquelle nous sommes appelés à arriver pour être réellement adultes dans la foi. Nous ne devrions pas rester des enfants dans la foi, dans un état de minorité. Et en quoi consiste le fait d’être des enfants dans la foi? Saint Paul répond : Ainsi nous ne serons plus des enfants, nous ne nous laisserons plus ballotter et emporter à tout vent de la doctrine » (Ep 4,14). Une description très actuelle.

Combien de vents de la doctrine avons-nous connus au cours des dernières décennies, combien de courants idéologiques, combien de modes de la pensée… La petite barque de la pensée de nombreux chrétiens a été souvent ballottée par ces vagues – jetée d’un extrême à l’autre: du marxisme au libéralisme, jusqu’au libertinisme; du collectivisme à l’individualisme radical; de l’athéisme à un vague mysticisme religieux; de l’agnosticisme et ainsi de suite. Chaque jour naissent de nouvelles sectes et se réalise ce que dit saint Paul à propos de l’imposture des hommes, de l’astuce qui tend à les induire en erreur (cf. Ep 4, 14). Posséder une foi claire, selon le Credo de l’Église, est souvent défini comme du fondamentalisme. Tandis que le relativisme, c’est à dire se laisser entraîner « à tout vent de la doctrine », apparaît comme l’unique attitude à la hauteur de l’époque actuelle. L’on est entrain de mettre sur pied une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien comme définitif et qui donne comme mesure ultime uniquement son propre ego et ses désirs.

Nous possédons, en revanche, une autre mesure : le Fils de Dieu, l’Homme véritable. c'est lui la mesure du véritable humanisme. Une foi « adulte » ne suit pas les courants de la mode et des dernières nouveautés; une foi adulte et mûre est une foi profondément enracinée dans l’amitié avec le Christ. c'est cette amitié qui nous ouvre à tout ce qui est bon et qui nous donne le critère permettant de discerner entre le vrai et le faux, entre imposture et vérité. Cette foi adulte doit mûrir en nous, c’est vers cette foi, -cette foi seule- qui crée l’unité et qui se réalise dans la charité. Saint Paul nous offre à ce propos – en contraste avec les tribulations incessantes de ceux qui sont comme des enfants ballottés par les flots- une belle parole : faire la vérité dans la charité, comme formule fondamentale de l’existence chrétienne. Dans le Christ, vérité et charité se retrouvent. Dans la mesure où nous nous rapprochons du Christ, la vérité et la charité se confondent aussi dans notre vie. La charité sans la vérité serait aveugle; la vérité sans charité serait comme « cymbale qui retentit » (1 Co13,1).

Extrait d’une homélie du Cardinal Joseph Ratzinger devenu le pape Benoît XVI (
homélie datant du lundi 18 avril 2005)



« Qui est Jésus pour nous ? » 

Feuillet paroissial du 21 août 2005

"Pour vous, qui suis-je ?", demande Jésus à ses disciples. Cette question, il nous la repose aujourd'hui. Saurions-nous répondre comme Pierre : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant »? Reconnaissons-nous réellement Celui que nous professons chaque dimanche à l'Eucharistie, dans le « Je crois en Dieu »? Le reconnaissons-nous comme notre Dieu et notre frère ?

Qui est ce Jésus dans ma vie quotidienne? Qui est-il pour moi qui vit sur le territoire de Sainte-Gertrude ou de Saint-Vincent ? Un inconnu ? Quelqu'un qui n'a aucun ou peu d’impacts dans mes actes et paroles ? … Ou Celui qui influence ma vie ?

On peut voir Jésus de diverses façons. Historiquement : Jésus a réellement vécu en Palestine, il y a 2000 ans… Comme un grand penseur ou prophète: tel Mahomet, Bouddha... Littéralement, seulement à travers l'Évangile… En somme, on peut le voir comme un objet d’étude. Mais acceptons-nous de devenir les témoins de sa personne? de nous laisser guider par Lui? de l'imiter en aimant jusque nos ennemis? Sommes-nous prêt à le fréquenter, à lui parler et l’écouter à travers nos prières et nos actions ? Notre Dieu est le seul à s’être fait homme. Il est devenu comme nous, sauf pour le péché. Jésus devrait donc être l'inspiration profonde de notre vie. Qu’en est-il?

Cette rencontre personnelle avec Jésus, c'est aussi celle que des centaines de milliers de jeunes pèlerins font ces jours-ci dans le cadre de la JMJ de Cologne, étant « prêts à l’adorer ». Ils viennent tels les rois mages, d’une diversité de pays et de cultures désirant le rencontrer et le prier en présence du pape Benoît XVI et de leurs frères et soeurs. Depuis deux semaines, ces jeunes ont participé à diverses activités : catéchèses et célébrations eucharistiques dynamiques, activités de prière, chemin de croix, participation au festival de la jeunesse catholique (spectacles et concerts à Cologne, Bonn et Dusseldorf), activités de connaissances de la culture et de la foi allemandes et visite de la célèbre Cathédrale de Cologne et du Carmel où a résidé sainte Edith Stein (patronne des présentes JMJ). Ils se sont mis à son écoute… Et nous ?

Parmi eux, onze pèlerins viennent des paroisses Sainte-Gertrude(2), Saint-Vincent(4), Saint-Rémi(2), Sainte-Colette(1) et autres (2), accompagnés de l'abbé Jacques Dorélien. Pendant une semaine, ils ont logé dans la ville de Stadtallendorf (près de Marburg). Ensuite, ils ont poursuivi leur rencontre à Cologne. Un confrère séminariste, d’un groupe jumelé à celui de l'abbé Dorélien, nous rapporte ceci :

Gutenmorgen ! Hier matin après un super déjeuner dans nos familles d'accueil respectives, nous nous sommes rendus à l'église pour la prière du matin tous les groupes ensemble. Nous avons chanté et le très jeune prêtre de la paroisse a animé à la guitare. Puis, nous avons visité l'usine de fabrication Ferrero (les chocolats Ferrero Rochers, Nutella, etc.) Ce fut très intéressant… ils nous faisaient goûter au fur et à mesure, de même ils nous ont laissé des paquets souvenirs. Puis en après-midi, ce fut la grand messe. Nous sommes arrivés d'avance alors nous avons pratiqué des chants, animés à la guitare. Nous étions quelques centaines dans une vieille église pleine à craquer! Chants, musique et animation étaient superbes. La messe était très belle. Il y avait avec nous Jacques et son groupe. Puis en soirée, nous avons eu une fête folklorique, des danses allemandes, un souper dehors (super soupe, saucisses, moutarde, super pain, boissons, etc.) Puis après le « speach » du maire de la ville, il y a eu des feux d'artifice pour nous.

A travers leurs expériences personnelles et celles de leurs frères et sœurs, nos pèlerins rencontrent Jésus. Ils marchent à sa suite. Ayant vécu les JMJ de Toronto, je peux vous affirmer que ces temps de rencontres (rencontre de soi, l'autre et Dieu) sont des moments forts, humainement et spirituellement. Ils seront nous en témoigner eux-mêmes à leur retour. Aujourd’hui, ils participent à une grande célébration d'envoi présidée par le pape Benoît XVI sur le site de Marienfeld (ville minière à 17 km de Cologne). Près d'un million de personnes y sont d’ailleurs attendues. Qui est Jésus pour ces jeunes? Qui est-il pour vous et moi? A nous, comme à eux, de prendre du temps pour le rencontrer personnellement pour mieux en témoigner…

Silvain Cloutier, séminariste en stage paroissial



Pardon, pardon… 

Semainier du 04 septembre 2005

La semaine dernière, nous avons évoqué la question du péché d’ordre social. Nous avons vu que le péché dit « social » est en fait une concentration, une accumulation de péchés personnels. En résumé, le péché social n’enlève pas notre responsabilité personnelle de se convertir et d’agir selon le plan de Dieu. L’évangile de ce dimanche nous parle de pardon. Le Seigneur nous dit qu’il faut pardonner soixante-dix fois sept fois. Ce chiffre signifie que l’on doit donner le pardon abondamment car, Lui, pardonne abondamment. Aujourd’hui, on dirait qu’il faut pardonner un million de mois un million.

Pardon et péché sont reliés. On donne un pardon à quelqu’un qui a fait du tort et on reçoit le pardon parce qu’on a fait du tort. Ces deux réalités sont quelquefois difficilement intégrées par les courants sociaux, et peut-être même personnellement. La première réalité, de donner un pardon, n’est pas toujours chose facile. Quelquefois, de grandes blessures sont venues marquer notre vie et la gratuité du pardon est héroïque devant la gratuité de la méchanceté ou du préjudice. C’est pour cela que nous avons besoin du Seigneur. C’est lui qui nous donne l’amour et la force nécessaire pour pardonner car lui, est pardon infini. Rappelons-nous le pape Jean-Paul II qui avait offert son pardon à celui qui avait voulu le tuer.

La seconde réalité est d’accepter le pardon. Accepter un pardon, c’est reconnaître d’abord et avant tout que l’on a besoin de pardon. Et cela ne fait pas la une des journaux. Reconnaître que l’on est pas parfait, qu’on a besoin d’un amour et d’une miséricorde qui nous dépasse, cela demande bien sûr de l’humilité. Se reconnaître pécheur, c’est une chose. Mais se reconnaître pécheur que Dieu veut pardonner, c’est encore plus extraordinaire. Le mot péché ou pécheur n’est plus très à la mode. On tente de le faire disparaître du vocabulaire, des prédications et de la Bible même. Pourtant, aucun autre mot ne pourra décrire cette réalité. Aucun autre mot ~ faute, manquement etc.~ ne pourra le remplacer, car il révèle non seulement un acte responsable, mais l’effritement d’une relation d’amour : la relation entre l’homme et Dieu.

Perte du sens du péché (Exhortation apostolique Reconciliatio et paenitentia)

Par la lecture de l'Evangile faite dans la communion ecclésiale, la conscience chrétienne a acquis au long des générations une fine sensibilité et une capacité aiguë de percevoir les ferments de mort que contient le péché. Une sensibilité et une capacité de perception qui permettent aussi de déceler ces ferments dans les mille formes que revêt le péché, dans les mille visages sous lesquels il se présente. Et c'est ce qu'on a coutume d'appeler le sens du péché. Ce sens du péché a sa racine dans la conscience de l'homme et en est comme l'instrument de mesure. Il est lié au sens de Dieu, puisqu'il provient du rapport conscient de l'homme avec Dieu comme son Créateur, son Seigneur et Père. C'est pourquoi, de même que l'on ne peut effacer complètement le sens de Dieu ni éteindre la conscience, de même le sens du péché n'est jamais complètement effacé.

Pourtant, il n'est pas rare dans l'histoire, en des périodes plus ou moins longues et sous l'influence de facteurs multiples, que la conscience morale se trouve gravement obscurcie en beaucoup d'hommes. «Avons-nous une idée juste de la conscience?», demandais-je il a deux ans au cours d'un entretien avec les fidèles: «L'homme contemporain ne vit-il pas sous la menace d'une éclipse de la conscience, d'une déformation de la conscience, d'un engourdissement ou d'une "anesthésie" des consciences?». Trop de signes indiquent qu'à notre époque se produit une telle éclipse, ce qui est d'autant plus inquiétant que cette conscience, définie par le Concile comme «le centre le plus secret et le sanctuaire de l'homme», est «étroitement liée à la liberté de l'homme... C'est pour cela que la conscience constitue un élément essentiel qui fonde la dignité intérieure de l'homme et, en même temps, son rapport avec Dieu». Il est donc inévitable dans cette situation que le sens du péché soit lui aussi obnubilé, car il est étroitement lié à la conscience morale, à la recherche de la vérité, à la volonté de faire un usage responsable de sa liberté. Avec la conscience, le sens de Dieu lui aussi se trouve obscurci, et alors, si cette référence intérieure décisive est perdue, le sens du péché disparaît. Voilà pourquoi mon prédécesseur Pie XII a pu déclarer un jour, dans une expression devenue presque proverbiale, que «le péché de ce siècle est la perte du sens du péché». (suite la semaine prochaine)

Julien Huron, séminariste