2004-02-18
Un film à voir : La Passion du Christ !
Pour une lire une critique personnelle de ce film et quelques liens à consulter sur ce sujet, consulter ma page.
2004-02-17
Quelques notes de liturgie... par l'abbé Huron
Tel que parue dans le Feuillet paroissial de septembre a decembre...
La communion
La communion est pour tout catholique, un moment sommet de la célébration de l’eucharistie. Chacun vient accueillir sont Sauveur et son Dieu. C’est un moment d’intimité profonde avec Jésus, que nous savons, dans la foi, présent réellement dans l’hostie. Devant cet immense mystère de grâce, nous ne pouvons que désirer le recevoir avec amour et respect. Ces dispositions de cœur et d’âme s’accompagnent de manières pratiques. Il y a deux manières de recevoir la communion. La première, dans la bouche, est une habitude des débuts du Moyen-âge. L’Église conserve aujourd’hui cette manière de recevoir la communion. « Pour donner la communion, on gardera la coutume de déposer la parcelle de pain consacré sur la langue des communiants, car elle s’appuie sur une tradition pluri-séculaire. » (CEDM 21) Le communiant veillera à ce que le prêtre puisse déposer convenablement l’hostie sur sa langue.
La seconde manière de communier est de recevoir l’hostie dans la main. « Les conférences épiscopales peuvent cependant établir (…) que l’on puisse également donner la communion en déposant le pain consacré dans la main des fidèles, pourvu que soit évité le danger de provoquer chez ceux-ci un manque de respect ou des opinions fausses touchant la sainte Eucharistie. » (CEDM 21) On peut illustrer cette attitude par un très bel extrait de Cyrille de Jérusalem qui nous instruit sur cette tradition antique : « Avec ta main gauche, fait un trône pour la droite car elle va recevoir le Roi. Courbe alors ta paume en creux et reçoit le Corps du Christ en disant : Amen. » Il arrive qu’on ne peut communier dans la main. Par exemple, les servants de messe, portant des cierges pour la communion, reçoivent la communion sur la langue. Leurs mains étant prise à tenir le cierge, ils seraient forcés de prendre l’hostie comme un bonbon entre deux doigts ou de la porter de manière disgracieuse dans leur bouche. Il n’est de même pas recommandé de prendre entre deux doigts l’hostie consacrée.
Recevoir la communion est un réel acte de foi. C’est pour cela que l’on est invité à dire amen lorsque le ministre présente l’hostie à notre regard. On est invité à répondre ce « je crois » à celui qui nous à dit le Corps du Christ. Ce amen signifie donc que je crois que je reçois le Christ réellement présent dans l’hostie et que j’adhère profondément au corps du Christ qu’est l’Église. Cela signifie que j’adhère à ce que croit l’Église (ex: le Credo)
La forme dialogale
Je désire aujourd’hui aborder un sujet fondamental en liturgie : la forme dialoguale. Ces mots veulent simplement signifier que la liturgie a une structure de dialogue. Ces mots ont une grande profondeur. Dans la liturgie, particulièrement à la messe, il y a un dialogue constant entre le prêtre et l’assemblée. Pour saisir l’importance de ce dialogue, il faut comprendre le rôle de chacun. Le prêtre, par son ordination, agit dans les sacrements au Nom du Christ, qui est, comme le dit saint Paul, tête de l’Église. Et le Christ dialogue avec son Église. Ce n’est pas n’importe quelle conversation. C’est une conversation d’amour, entre l’Époux et l’Épouse. Le Christ dit à son Église son amour et lui montre qu’il veut prendre soin d’elle. A son tour, l’Église lui répond par son amour et sa foi. Je reviendrai là-dessus dans un autre article.
Pour que la liturgie soit signifiante, chacun doit bien tenir son rôle. Par exemple, la Prière eucharistique est priée par le prêtre qui offre comme le Christ s’offre au Père. L’assemblée ne peut prendre les parties du prêtre comme le Par lui avec lui de la fin de la prière eucharistique. De même le prêtre ne doit pas « voler » le Amen de l’assemblée qui vient confirmer qu’elle adhère à ce que le prêtre vient de dire. Il en est de même pour le psaume responsorial. Le psaume est un extrait du livre des psaumes. C’est un livre de l’Ancien Testament. Il y a 150 psaumes. Ce sont des prières qui sont faites pour être chantées. On les attribue traditionnellement au roi David, qui les chantait en s’accompagnant de la lyre. Les psaumes expriment toute la gamme des sentiments humains. De l’amour à la colère, de l’espoir au renoncement, les psaumes sont un cri de l’homme vers son Dieu. C’est pour cela que l’on utilise les psaumes pour répondre à la Parole de Dieu qui vient d’être proclamée. On répond à Dieu qui s’est fait entendre à nous par l’Écriture par un autre passage de l’Écriture. Ainsi, Dieu et son peuple sont toujours en dialogue. Depuis les origines du christianisme, cette réponse du psaume à la Parole est réservée au ou aux psalmistes qui chantent depuis l’ambon. L’assemblée, elle, participe au chant du psaume par un refrain, qui est souvent un des versets de ce même psaume, ou encore une phrase qui résume la pensée du psalmiste. Ainsi, l’assemblée ne doit pas dire le psaume en entier avec le ou les psalmistes qui chantent le psaume. C’est ainsi que chacun tient bien son rôle dans la liturgie et que celle-ci peut garder toute sa signification.
Le chapelet
Le mois d’octobre nous amène à redécouvrir la belle prière du chapelet. En Effet, traditionnellement, le mois d’octobre est le mois du Rosaire. Il tient ce titre du fait que la fête de Notre-Dame-du-Rosaire est célébrée le 7 octobre. C’est une occasion pour nous de se rappeler l’histoire du chapelet, la dévotion qui l’entoure ainsi que la recommandation qui en est faite par toute l’Église.
Le nom Rosaire vient du titre de « rose mystique » attribué à la Vierge Marie. Au début, le Rosaire constituait en la récitation de 150 Notre Père pour remplacer les 150 psaumes que les instruits, particulièrement les moines, récitaient. Ce n’est qu’au début du XIIe siècle que le Je vous salue marie remplace le Notre Père. On divise alors le Rosaire en trois chapelets de cinquante Ave. Saint Dominique popularisa cette prière dans ses prédications. Mais la grande expansion de cette dévotion eut lieu au XVe et XVIe siècle. C’est le 7 octobre 1571 que les chrétiens remportent une victoire décisive sur les Musulmans (Turcs), à Lépante. On attribua cette victoire à la prière que tous firent à Notre-Dame par le Rosaire. Le pape Pie V demanda que cette victoire, non seulement militaire mais spirituelle, soit commémorée par une fête annuelle en l’honneur de Notre-Dame-de-la-victoire. En 1573, le pape Grégoire XIII permit à toutes les églises ayant un autel du Rosaire de célébrer cette fête. Ce n’est qu’en 1716 que le pape Clément XI, après une autre victoire sur les Turcs, étendit la fête à toute l’Église.
La prière du chapelet se compose essentiellement d’une prière toute simple : la salutation angélique ou l’Ave. Cette exclamation de l’ange ne peut que nous rappeler le « oui » de Marie qui la suivit. Ce « oui » était la porte ouverte à l’Incarnation et donc, à notre Rédemption. La prière profondément mariale nous amène directement au Christ. Le « oui » de Marie nous donne le Christ. Et la prière du chapelet nous invite à contempler toute la vie du Christ par la méditation des mystères. (suite la semaine prochaine)
Livres recommandés
Jean-Paul II, Rosarium Virginis Mariae (le rosaire de la Vierge Marie.), 2002.
Daniel-Ange, Le Rosaire : Prière du lumière, Éd. Du Sarment (Éd. Du Jubilé) 2003.Thoris Brunelot, Martine, Prier le Rosaire avec les Pères de l’Église, Éd. De l’Emmanuel, 2000.
Rosarium virginis Mariae
Voici quelques extraits de la lettre apostolique de Jean-Paul II sur le rosaire Rosarium virginis Mariae. Ils nous rappellent le sens profonde de cette magnifique prière. Ils nourriront à coup sûr votre méditation !
5. (…) La raison la plus importante de redécouvrir avec force la pratique du Rosaire est le fait que ce dernier constitue un moyen très valable pour favoriser chez les fidèles l'engagement de contemplation du mystère chrétien que j'ai proposé dans la lettre apostolique Novo millennio ineunte comme une authentique “pédagogie de la sainteté”: « Il faut un christianisme qui se distingue avant tout dans l'art de la prière ».9 Alors que dans la culture contemporaine, même au milieu de nombreuses contradictions, affleure une nouvelle exigence de spiritualité, suscitée aussi par les influences d'autres religions, il est plus que jamais urgent que nos communautés chrétiennes deviennent « d'authentiques écoles de prière ». Le Rosaire se situe dans la meilleure et dans la plus pure tradition de la contemplation chrétienne. Développé en Occident, il est une prière typiquement méditative et il correspond, en un sens, à la « prière du cœur » ou à la « prière de Jésus ».
9. « Et il fut transfiguré devant eux: son visage devint brillant comme le soleil » (Mt 17, 2). L'épisode évangélique de la transfiguration du Christ, dans lequel les trois Apôtres Pierre, Jacques et Jean apparaissent comme ravis par la beauté du Rédempteur, peut être considéré comme icône de la contemplation chrétienne. Fixer les yeux sur le visage du Christ, en reconnaître le mystère dans le chemin ordinaire et douloureux de son humanité, jusqu'à en percevoir la splendeur divine définitivement manifestée dans le Ressuscité glorifié à la droite du Père, tel est le devoir de tout disciple du Christ; c'est donc aussi notre devoir. En contemplant ce visage, nous nous préparons à accueillir le mystère de la vie trinitaire, pour faire l'expérience toujours nouvelle de l'amour du Père et pour jouir de la joie de l'Esprit Saint. Se réalise ainsi pour nous la parole de saint Paul: « Nous reflétons tous la gloire du Seigneur, et nous sommes transfigurés en son image, avec une gloire de plus en plus grande, par l'action du Seigneur qui est Esprit » (2 Co 3, 18).
10. La contemplation du Christ trouve en Marie son modèle indépassable. Le visage du Fils lui appartient à un titre spécial. C'est dans son sein qu'il s'est formé, prenant aussi d'elle une ressemblance humaine qui évoque une intimité spirituelle assurément encore plus grande. Personne ne s'est adonné à la contemplation du visage du Christ avec autant d'assiduité que Marie. Déjà à l'Annonciation, lorsqu'elle conçoit du Saint-Esprit, les yeux de son cœur se concentrent en quelque sorte sur Lui; au cours des mois qui suivent, elle commence à ressentir sa présence et à en pressentir la physionomie. Lorsque enfin elle lui donne naissance à Bethléem, ses yeux de chair se portent aussi tendrement sur le visage de son Fils tandis qu'elle l'enveloppe de langes et le couche dans une crèche (cf. Lc 2, 7).
12. C'est précisément à partir de l'expérience de Marie que le Rosaire est une prière nettement contemplative. Privé de cette dimension, il en serait dénaturé, comme le soulignait Paul VI: « Sans la contemplation, le Rosaire est un corps sans âme, et sa récitation court le danger de devenir une répétition mécanique de formules et d'agir à l'encontre de l'avertissement de Jésus: “Quand vous priez, ne rabâchez pas comme les païens; ils s'imaginent qu'en parlant beaucoup, ils se feront mieux écouter” (Mt 6, 7). Par nature, la récitation du Rosaire exige que le rythme soit calme et que l'on prenne son temps, afin que la personne qui s'y livre puisse mieux méditer les mystères de la vie du Seigneur, vus à travers le cœur de Celle qui fut la plus proche du Seigneur, et qu'ainsi s'en dégagent les insondables richesses ».
La Toussaint
Nous fêterons cette semaine une très belle fête, la Toussaint. En effet, dans la tradition de l’Église, le 1er novembre est réservé pour célébrer tous les saints, c’est-à-dire tous ceux qui sont au ciel. Les saints au ciel, ce ne sont pas seulement ceux fêtés au calendrier, se sont tous ceux, connus du cœur de Dieu, qui sont maintenant admis en sa présence. Ils sont accueillis dans l’amour du Père. Dieu est Amour. Nous sommes tous appelés à répondre à cet amour et à vivre de cet Amour dans notre vie. C’est sur l’amour que nous serons jugés, comme le dit l’Évangile. Mais l’amour n’est pas n’importe quel amour : c’est l’amour vécu dans le chemin de Dieu. Ceux qui sont auprès de Dieu dans le ciel peuvent prier et intercéder pour nous.
Le lendemain, 2 novembre, c’est à notre tour de prier pour les défunts. Nous ne prions pas pour ceux qui sont au ciel, mais pour ceux qui sont en attente de voir Dieu dans un face-à-face. En effet, Dieu est l’amour parfait. Pour voir Dieu face-à-face, il faut, nous aussi, se trouver dans un état d’amour plénier. Il peut arriver que, lorsque l’on quitte cette terre, notre vie d’amour ne soit pas au même niveau que l’amour de Dieu. Nous avons alors besoin d’un chemin de purification qui nous permettra de nous purifier de tout ce qui n’est pas de Dieu. C’est ce que l’Église appelle dans sa tradition le « purgatoire ». Nous sommes donc appelés à prier, dans la communion des saints, pour que notre propre amour de Dieu et des frères soit appliqué aux âmes des défunts et pour que leur propre amour devienne semblable à celui de Dieu. Les messes pour les défunts vont dans ce sens. C’est alors que l’amour suprême du Christ sur la croix est appliqué aux âmes en attente de la vision béatifique.
Prions le Seigneur pour les défunts et rendons lui gloire pour l’exemple des saints !
Année liturgique
Bonne année !!! C’est un peu tôt me direz-vous. Mais saviez vous que nous inaugurerons la nouvelle année dans deux semaines ? Et oui : ce sera le début de l’année liturgique! En effet, notre année liturgique débute lors du premier dimanche de l’avent. L’année liturgique célèbre les mystères de la vie du Christ. Il est donc normal que nous commencions par attendre sa naissance. Tout au cours de l’année, nous nous rappellerons sa naissance, sa vie, sa mort, sa résurrection et tout son ministère publique. Chaque année liturgique nous donne une occasion extraordinaire de contempler encore une fois la vie de Jésus. La contempler, c’est la découvrir pour en tirer les fruits qu’il voudra bien nous donner. En effet, vivre l’année liturgique, ce n’est pas seulement se rappeler : c’est revivre avec Lui . Et lorsque nous la revivons avec lui, nous pouvons alors demander et recevoir les grâces attachées aux moments forts de sa vie. Grâce d’espérance dans l’avent, grâce de joie à Noël, grâce de renoncement et de contrition au carême etc. Nous sommes donc invités à vivre une année de grâces ! Bonne, heureuse et sainte année… liturgique!
Il est venu, il vient, il viendra
Le temps de l’Avent a une origine très ancienne. Dans les premiers siècles de l’Église, il était en quelque sorte un carême de Noël. De fait, il durait environ quarante jours. Il débutait le 11 novembre, en la fête de saint Martin. On l’appelait d’ailleurs le « carême de la saint Martin. » Très tôt, dans l’Église, l’Avent a eu une grande connotation mariale. En effet, le peuple chrétien méditait sur la Mère de Dieu (le premier dogme marial de l’Église) en attente du Sauveur. Le mot « Avent » signifie d’ailleurs « Venue ». Il est le temps d’attente de la venue du Sauveur.
La venue du Seigneur se situe dans trois temps. Il y a d’abord la venue historique du Sauveur il y a deux milles ans : le Sauveur est né pour nous sauver. Nous méditons avec la Vierge Marie sur cette attente. Si nous méditons ainsi, c’est pour prendre conscience de sa seconde venue : la venue quotidienne du Seigneur dans nos vies. Nous sommes invités à prendre plus conscience de l’action de Dieu dans notre vie de tous les jours, à prendre conscience de toutes les petites grâces que nous recevons. Les grâces que nous recevons sont pour nous préparer à la troisième venue du Christ, la venue du Christ à la fin des temps, dans la gloire. L’avent aborde également largement ce thème. Nous sommes appelés à vivre toujours plus de la vie du Christ qui vient en nous, particulièrement dans l’eucharistie, pour nous préparer à le rencontrer dans la gloire du ciel… et peut-être de la terre !
Les traditions de l’Avent
Plusieurs traditions font partie de cette préparation à Noel qu’est l’Avent. Je résume donc ici l’histoire et la symbolique de deux de ces traditions qui font aujourd’hui partie de notre paysage.
La couronne de l’Avent
La couronne de l’Avent est née au XVIe siècle , en Allemagne. C’est d’abord une tradition domestique. On ne la retrouve pas dans les églises avant le début du siècle dernier, en Europe. La couronne a plusieurs significations. Elle signifie d’abord l’éternité. Elle nous rappelle que le Seigneur est venu dans la crèche, mais aussi qu’il reviendra dans la gloire. La couronne rappelle aussi par sa forme le soleil. On se rappelle que, dans un temps où la clarté du jour diminue, la lumière véritable qui éclaire toute notre vie, c’est le Christ.
À l’origine, les quatre bougies de l’Avent symbolisaient les grandes étapes de l’histoire du salut. La première bougie rappelle le pardon donné à Adam et Ève. La seconde rappelle la foi d’Abraham et des patriarches. La troisième rappelle La joie du roi David et le témoignage de la fidélité à l’Alliance. Enfin, la quatrième, rappelle l’enseignement des prophètes qui annoncent un règne de justice et de paix.
Le calendrier de l’Avent
On retrouve dans beaucoup de magasins des calendriers de l’Avent. On retrouve derrière chaque porte un petit chocolat. C’est, dit-on, pour faire patienter les enfants. C’est aussi une tradition germanique. En effet, un père de famille se demandait comment faire patienter ses enfants jusqu’à Noël. Il eut l’idée de donner à ses enfants une image d’un saint à chaque jour. On voit donc que le côté religieux à été un peu évacué…
Le dimanche en rose
Peut-être avez vous entendu parler d’un célèbre présent papal que l’Oratoire à reçu l’an dernier ? C’est ce que l’on appelle la rose d’or. D’où vient la rose d’or ? Qu’est-ce que la rose d’or ? À l’origine, c'est un présent que le pape remettait aux souveraines catholiques, aux dames de la noblesse qu’il voulait honorer. Avec le temps, ce présent s’est étendu aux sanctuaires dédiés à la Vierge Marie, qui est la reine par excellence à honorer.
La rose d’or est, comme son nom l’indique, un bijou en forme de rose fabriqué en or. Le pape lors de sa bénédiction, y ajoute quelques gouttes de parfum. Le pape, à l’origine, bénissait ce présent le quatrième dimanche de Carême pour que le présent arrive à Pâques. Que voulez-vous, on était à cheval ! C’est de là que vient l’usage de porter des vêtements liturgiques rose le quatrième dimanche du Carême.
Avec le temps, cette couleur a pris une signification de joie. On en est venu à l’associer à l’antienne d’ouverture traditionnelle de ce dimanche de Carême : Laetare, qui signifie exulter. On en est venu à trouver que c’était bien de faire une coupure dans le Carême, de s’arrêter pour se réjouir dans ce temps de pénitence. Ce n’est qu’en 1901 que l’usage fut étendu au 3e dimanche de l’Avent. On retrouvait des caractéristiques communes. Il coupait un temps de pénitence et d’attente : l’Avent. Et en plus, l’antienne d’ouverture (à l’époque en latin) commençait par le mot Gaudete, ce qui signifie joie. Quel plus beau parallèle !
Le dimanche en rose nous invite donc à nous réjouir dans ce temps d’attente. Il nous invite à nous réjouir de cette naissance du Sauveur que nous allons célébrer. Cette naissance est celle de Celui qui a changé la face du monde. Il est le Dieu qui se fait proche, tellement proche qu’il se donnera totalement en mourant pour nous sur une croix. Comme il s’offre à nous, offrons nous à lui. Offrons-nous à lui, avec tous nos désirs de sainteté et de bonté, comme un bouquet de roses que l’on offre à quelqu’un que l’on aime.
Directoire sur la piété populaire concernant une très belle fête du temps de Noel :
la Sainte famille.
La fête de la Sainte Famille
112. La fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph (le dimanche dans l’octave de la Nativité) offre aux familles chrétiennes des possibilités très amples pour accomplir certains rites, ou pour organiser des moments de prières adaptés à cette célébration liturgique. L’évocation de Joseph, de Marie et de l’Enfant Jésus qui se rendent à Jérusalem, comme toute famille juive fidèle à la Loi, en vue d’accomplir les rites de la Pâque (cf. Lc 2, 41-42), favorisera l’accueil de la proposition pastorale consistant à encourager tous les membres de la famille à participer ensemble, en ce jour, à la célébration de l’Eucharistie. De même, cette fête constitue un cadre très approprié pour le renouvellement de la consécration des différents membres de la famille à la Sainte Famille de Nazareth, ainsi que la bénédiction des enfants, prévue dans le Rituel, et, si l’occasion se présente, le renouvellement des engagements des époux, devenus des parents, prononcés le jour de leur mariage, de même que l’échange des promesses par lesquelles des fiancés rendent public leur projet de fonder une nouvelle famille.Toutefois, en dehors du jour même de cette fête, les fidèles se confient volontiers à la Sainte Famille de Nazareth dans de nombreuses circonstances de leur vie: ainsi, beaucoup font partie de l’Association de la Sainte Famille dans le but de mieux conformer la vie de leur propre famille au modèle de la Famille de Nazareth; de même, nombreux sont les fidèles qui adressent de fréquentes prières à la Sainte Famille pour se placer sous sa protection et demander son aide à l’heure de la mort.
Voici un extrait du Directoire sur la piété populaire concernant le Jour de l’an.
La solennité de la sainte Mère de Dieu
115. Le 1 janvier, dans l’Octave de Noël, l’Église célèbre la solennité de la bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu. La maternité divine et virginale de Marie constitue un événement unique dans l’ordre du salut: de fait, pour la Vierge Marie, elle fut la promesse et la cause de sa gloire extraordinaire, et elle est pour nous la source de toutes les grâces et du salut, puisque Marie est "celle qui nous permit d’accueillir l’Auteur de la vie".
La solennité du 1 janvier, qui est éminemment mariale, offre un espace particulièrement adapté pour une rencontre fructueuse entre la Liturgie et les expressions de la piété populaire: d’un côté, la Liturgie de la solennité doit être célébrée selon les formes qui lui sont propres; la piété populaire des fidèles, pour sa part, et à condition qu’elle soit éduquée, donne souvent lieu à des expressions de louanges et de remerciements adressés à la Vierge Marie pour le don de son divin Fils, et elle contribue ainsi à approfondir le contenu de nombreuses formules de prières, à commencer par celle-ci, qui est particulièrement appréciée des fidèles: "Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs".
116. En Occident le 1 janvier marque le commencement de l’année civile. Les fidèles, qui sont immergés eux aussi dans l’atmosphère festive si caractéristique du début de l’année, échangent avec tous ceux qu’ils rencontrent les vœux de "bonne année". Toutefois, tout en respectant cette coutume, ils doivent être capables de lui donner une nouvelle dimension en insistant sur sa signification chrétienne et ils peuvent même en faire un acte de piété religieuse. En effet, les fidèles savent que la "nouvelle année" est placée sous le pouvoir souverain du Christ et c’est pourquoi, en échangeant les vœux du nouvel an, ils confient ce dernier, d’une manière plus ou moins explicite, au Seigneur tout-puissant, à qui appartiennent les jours et les siècles pour l’éternité (cf. Ap 1, 8; 22, 13).
Cette volonté des fidèles de conférer au nouvel an une dimension pleinement chrétienne se traduit dans la coutume très répandue de chanter le Veni, creator Spiritus, en ce jour du 1 janvier, pour demander à l’Esprit Saint d’inspirer, tout au long de l’année, les pensées et les actions de chaque fidèle et des communautés chrétiennes.
117. L’un des principaux vœux de nouvel an, que se souhaitent mutuellement les hommes et les femmes, est celui de la paix. Ce "vœu de la paix" a de profondes racines bibliques et christologiques, qui se rapportent spécialement au mystère de la Nativité. Les hommes de tous les temps ont évoqué unanimement le "bien de la paix", tout en n’hésitant pas à le remettre en cause fréquemment d’une manière violente et destructrice, qui a pour nom: la guerre.
Depuis 1967, le Siège Apostolique, qui a toujours montré sa solidarité avec les aspirations profondes des peuples, a décidé de célébrer, à la date 1 janvier, la "Journée mondiale de la paix".
La piété populaire n’est pas demeurée insensible à cette initiative du Siège Apostolique; c’est pourquoi, dans le contexte de la naissance du Prince de la paix, elle a fait de ce jour un moment intense de prières pour la paix, et d’éducation à la paix et aux valeurs qui lui sont indissolublement liées, parmi lesquelles il convient de citer notamment la liberté, la solidarité et l’esprit fraternel, la dignité de la personne humaine, le respect de la nature, le droit au travail, et le caractère sacré de la vie, ce qui incite les chrétiens à dénoncer les situations marquées par l’injustice, qui ont pour effet de troubler les consciences et de menacer la paix.
Le 31 décembre
114. Quelques pieux exercices, qui marquent la date du 31 décembre, ont la piété populaire pour origine. Dans la plus grande partie des pays occidentaux ce jour coïncide avec la fin de l’année civile. Cette fête conduit les fidèles à méditer sur le "mystère du temps" qui passe à la fois rapidement et inexorablement. Cette réflexion suscite en eux les deux réactions suivantes: tout d’abord, un sentiment mêlé de repentir et de regret pour les fautes qui ont été commises, et pour toutes les occasions de vivre dans la grâce de Dieu, qui ont été perdues durant l’année qui s’achève; ensuite, le désir de remercier Dieu pour tous les bienfaits reçus de lui.
Cette double attitude a donné naissance respectivement à deux pieux exercices: d’une part, l’exposition prolongée du Saint-Sacrement qui permet aux communautés religieuses et aux fidèles de bénéficier de longs moments de prière, surtout silencieuse; d’autre part, le chant du Te Deum, qui exprime la louange et l’action de grâces des fidèles pour tous les bienfaits obtenus de Dieu durant l’année qui va s’achever.
Dans certains lieux, surtout dans les communautés monastiques et dans les associations de laïcs, dont la spiritualité accorde une place importante à la dévotion eucharistique, la nuit du 31 décembre est marquée par une veillée de prières, qui s’achève par la célébration de la Sainte Messe. Il convient d’encourager l’organisation de telles veillées; toutefois, celles-ci doivent être célébrées en tenant compte des éléments liturgiques de l’Octave de Noël; de plus, elles doivent être conçues non seulement comme un acte de réparation tout à fait juste face à l’insouciance et à la débauche, qui marquent le passage d’une année à l’autre, mais encore comme une veillée offerte au Seigneur pour les prémices du nouvel an.
La communion
La communion est pour tout catholique, un moment sommet de la célébration de l’eucharistie. Chacun vient accueillir sont Sauveur et son Dieu. C’est un moment d’intimité profonde avec Jésus, que nous savons, dans la foi, présent réellement dans l’hostie. Devant cet immense mystère de grâce, nous ne pouvons que désirer le recevoir avec amour et respect. Ces dispositions de cœur et d’âme s’accompagnent de manières pratiques. Il y a deux manières de recevoir la communion. La première, dans la bouche, est une habitude des débuts du Moyen-âge. L’Église conserve aujourd’hui cette manière de recevoir la communion. « Pour donner la communion, on gardera la coutume de déposer la parcelle de pain consacré sur la langue des communiants, car elle s’appuie sur une tradition pluri-séculaire. » (CEDM 21) Le communiant veillera à ce que le prêtre puisse déposer convenablement l’hostie sur sa langue.
La seconde manière de communier est de recevoir l’hostie dans la main. « Les conférences épiscopales peuvent cependant établir (…) que l’on puisse également donner la communion en déposant le pain consacré dans la main des fidèles, pourvu que soit évité le danger de provoquer chez ceux-ci un manque de respect ou des opinions fausses touchant la sainte Eucharistie. » (CEDM 21) On peut illustrer cette attitude par un très bel extrait de Cyrille de Jérusalem qui nous instruit sur cette tradition antique : « Avec ta main gauche, fait un trône pour la droite car elle va recevoir le Roi. Courbe alors ta paume en creux et reçoit le Corps du Christ en disant : Amen. » Il arrive qu’on ne peut communier dans la main. Par exemple, les servants de messe, portant des cierges pour la communion, reçoivent la communion sur la langue. Leurs mains étant prise à tenir le cierge, ils seraient forcés de prendre l’hostie comme un bonbon entre deux doigts ou de la porter de manière disgracieuse dans leur bouche. Il n’est de même pas recommandé de prendre entre deux doigts l’hostie consacrée.
Recevoir la communion est un réel acte de foi. C’est pour cela que l’on est invité à dire amen lorsque le ministre présente l’hostie à notre regard. On est invité à répondre ce « je crois » à celui qui nous à dit le Corps du Christ. Ce amen signifie donc que je crois que je reçois le Christ réellement présent dans l’hostie et que j’adhère profondément au corps du Christ qu’est l’Église. Cela signifie que j’adhère à ce que croit l’Église (ex: le Credo)
La forme dialogale
Je désire aujourd’hui aborder un sujet fondamental en liturgie : la forme dialoguale. Ces mots veulent simplement signifier que la liturgie a une structure de dialogue. Ces mots ont une grande profondeur. Dans la liturgie, particulièrement à la messe, il y a un dialogue constant entre le prêtre et l’assemblée. Pour saisir l’importance de ce dialogue, il faut comprendre le rôle de chacun. Le prêtre, par son ordination, agit dans les sacrements au Nom du Christ, qui est, comme le dit saint Paul, tête de l’Église. Et le Christ dialogue avec son Église. Ce n’est pas n’importe quelle conversation. C’est une conversation d’amour, entre l’Époux et l’Épouse. Le Christ dit à son Église son amour et lui montre qu’il veut prendre soin d’elle. A son tour, l’Église lui répond par son amour et sa foi. Je reviendrai là-dessus dans un autre article.
Pour que la liturgie soit signifiante, chacun doit bien tenir son rôle. Par exemple, la Prière eucharistique est priée par le prêtre qui offre comme le Christ s’offre au Père. L’assemblée ne peut prendre les parties du prêtre comme le Par lui avec lui de la fin de la prière eucharistique. De même le prêtre ne doit pas « voler » le Amen de l’assemblée qui vient confirmer qu’elle adhère à ce que le prêtre vient de dire. Il en est de même pour le psaume responsorial. Le psaume est un extrait du livre des psaumes. C’est un livre de l’Ancien Testament. Il y a 150 psaumes. Ce sont des prières qui sont faites pour être chantées. On les attribue traditionnellement au roi David, qui les chantait en s’accompagnant de la lyre. Les psaumes expriment toute la gamme des sentiments humains. De l’amour à la colère, de l’espoir au renoncement, les psaumes sont un cri de l’homme vers son Dieu. C’est pour cela que l’on utilise les psaumes pour répondre à la Parole de Dieu qui vient d’être proclamée. On répond à Dieu qui s’est fait entendre à nous par l’Écriture par un autre passage de l’Écriture. Ainsi, Dieu et son peuple sont toujours en dialogue. Depuis les origines du christianisme, cette réponse du psaume à la Parole est réservée au ou aux psalmistes qui chantent depuis l’ambon. L’assemblée, elle, participe au chant du psaume par un refrain, qui est souvent un des versets de ce même psaume, ou encore une phrase qui résume la pensée du psalmiste. Ainsi, l’assemblée ne doit pas dire le psaume en entier avec le ou les psalmistes qui chantent le psaume. C’est ainsi que chacun tient bien son rôle dans la liturgie et que celle-ci peut garder toute sa signification.
Le chapelet
Le mois d’octobre nous amène à redécouvrir la belle prière du chapelet. En Effet, traditionnellement, le mois d’octobre est le mois du Rosaire. Il tient ce titre du fait que la fête de Notre-Dame-du-Rosaire est célébrée le 7 octobre. C’est une occasion pour nous de se rappeler l’histoire du chapelet, la dévotion qui l’entoure ainsi que la recommandation qui en est faite par toute l’Église.
Le nom Rosaire vient du titre de « rose mystique » attribué à la Vierge Marie. Au début, le Rosaire constituait en la récitation de 150 Notre Père pour remplacer les 150 psaumes que les instruits, particulièrement les moines, récitaient. Ce n’est qu’au début du XIIe siècle que le Je vous salue marie remplace le Notre Père. On divise alors le Rosaire en trois chapelets de cinquante Ave. Saint Dominique popularisa cette prière dans ses prédications. Mais la grande expansion de cette dévotion eut lieu au XVe et XVIe siècle. C’est le 7 octobre 1571 que les chrétiens remportent une victoire décisive sur les Musulmans (Turcs), à Lépante. On attribua cette victoire à la prière que tous firent à Notre-Dame par le Rosaire. Le pape Pie V demanda que cette victoire, non seulement militaire mais spirituelle, soit commémorée par une fête annuelle en l’honneur de Notre-Dame-de-la-victoire. En 1573, le pape Grégoire XIII permit à toutes les églises ayant un autel du Rosaire de célébrer cette fête. Ce n’est qu’en 1716 que le pape Clément XI, après une autre victoire sur les Turcs, étendit la fête à toute l’Église.
La prière du chapelet se compose essentiellement d’une prière toute simple : la salutation angélique ou l’Ave. Cette exclamation de l’ange ne peut que nous rappeler le « oui » de Marie qui la suivit. Ce « oui » était la porte ouverte à l’Incarnation et donc, à notre Rédemption. La prière profondément mariale nous amène directement au Christ. Le « oui » de Marie nous donne le Christ. Et la prière du chapelet nous invite à contempler toute la vie du Christ par la méditation des mystères. (suite la semaine prochaine)
Livres recommandés
Jean-Paul II, Rosarium Virginis Mariae (le rosaire de la Vierge Marie.), 2002.
Daniel-Ange, Le Rosaire : Prière du lumière, Éd. Du Sarment (Éd. Du Jubilé) 2003.Thoris Brunelot, Martine, Prier le Rosaire avec les Pères de l’Église, Éd. De l’Emmanuel, 2000.
Rosarium virginis Mariae
Voici quelques extraits de la lettre apostolique de Jean-Paul II sur le rosaire Rosarium virginis Mariae. Ils nous rappellent le sens profonde de cette magnifique prière. Ils nourriront à coup sûr votre méditation !
5. (…) La raison la plus importante de redécouvrir avec force la pratique du Rosaire est le fait que ce dernier constitue un moyen très valable pour favoriser chez les fidèles l'engagement de contemplation du mystère chrétien que j'ai proposé dans la lettre apostolique Novo millennio ineunte comme une authentique “pédagogie de la sainteté”: « Il faut un christianisme qui se distingue avant tout dans l'art de la prière ».9 Alors que dans la culture contemporaine, même au milieu de nombreuses contradictions, affleure une nouvelle exigence de spiritualité, suscitée aussi par les influences d'autres religions, il est plus que jamais urgent que nos communautés chrétiennes deviennent « d'authentiques écoles de prière ». Le Rosaire se situe dans la meilleure et dans la plus pure tradition de la contemplation chrétienne. Développé en Occident, il est une prière typiquement méditative et il correspond, en un sens, à la « prière du cœur » ou à la « prière de Jésus ».
9. « Et il fut transfiguré devant eux: son visage devint brillant comme le soleil » (Mt 17, 2). L'épisode évangélique de la transfiguration du Christ, dans lequel les trois Apôtres Pierre, Jacques et Jean apparaissent comme ravis par la beauté du Rédempteur, peut être considéré comme icône de la contemplation chrétienne. Fixer les yeux sur le visage du Christ, en reconnaître le mystère dans le chemin ordinaire et douloureux de son humanité, jusqu'à en percevoir la splendeur divine définitivement manifestée dans le Ressuscité glorifié à la droite du Père, tel est le devoir de tout disciple du Christ; c'est donc aussi notre devoir. En contemplant ce visage, nous nous préparons à accueillir le mystère de la vie trinitaire, pour faire l'expérience toujours nouvelle de l'amour du Père et pour jouir de la joie de l'Esprit Saint. Se réalise ainsi pour nous la parole de saint Paul: « Nous reflétons tous la gloire du Seigneur, et nous sommes transfigurés en son image, avec une gloire de plus en plus grande, par l'action du Seigneur qui est Esprit » (2 Co 3, 18).
10. La contemplation du Christ trouve en Marie son modèle indépassable. Le visage du Fils lui appartient à un titre spécial. C'est dans son sein qu'il s'est formé, prenant aussi d'elle une ressemblance humaine qui évoque une intimité spirituelle assurément encore plus grande. Personne ne s'est adonné à la contemplation du visage du Christ avec autant d'assiduité que Marie. Déjà à l'Annonciation, lorsqu'elle conçoit du Saint-Esprit, les yeux de son cœur se concentrent en quelque sorte sur Lui; au cours des mois qui suivent, elle commence à ressentir sa présence et à en pressentir la physionomie. Lorsque enfin elle lui donne naissance à Bethléem, ses yeux de chair se portent aussi tendrement sur le visage de son Fils tandis qu'elle l'enveloppe de langes et le couche dans une crèche (cf. Lc 2, 7).
12. C'est précisément à partir de l'expérience de Marie que le Rosaire est une prière nettement contemplative. Privé de cette dimension, il en serait dénaturé, comme le soulignait Paul VI: « Sans la contemplation, le Rosaire est un corps sans âme, et sa récitation court le danger de devenir une répétition mécanique de formules et d'agir à l'encontre de l'avertissement de Jésus: “Quand vous priez, ne rabâchez pas comme les païens; ils s'imaginent qu'en parlant beaucoup, ils se feront mieux écouter” (Mt 6, 7). Par nature, la récitation du Rosaire exige que le rythme soit calme et que l'on prenne son temps, afin que la personne qui s'y livre puisse mieux méditer les mystères de la vie du Seigneur, vus à travers le cœur de Celle qui fut la plus proche du Seigneur, et qu'ainsi s'en dégagent les insondables richesses ».
La Toussaint
Nous fêterons cette semaine une très belle fête, la Toussaint. En effet, dans la tradition de l’Église, le 1er novembre est réservé pour célébrer tous les saints, c’est-à-dire tous ceux qui sont au ciel. Les saints au ciel, ce ne sont pas seulement ceux fêtés au calendrier, se sont tous ceux, connus du cœur de Dieu, qui sont maintenant admis en sa présence. Ils sont accueillis dans l’amour du Père. Dieu est Amour. Nous sommes tous appelés à répondre à cet amour et à vivre de cet Amour dans notre vie. C’est sur l’amour que nous serons jugés, comme le dit l’Évangile. Mais l’amour n’est pas n’importe quel amour : c’est l’amour vécu dans le chemin de Dieu. Ceux qui sont auprès de Dieu dans le ciel peuvent prier et intercéder pour nous.
Le lendemain, 2 novembre, c’est à notre tour de prier pour les défunts. Nous ne prions pas pour ceux qui sont au ciel, mais pour ceux qui sont en attente de voir Dieu dans un face-à-face. En effet, Dieu est l’amour parfait. Pour voir Dieu face-à-face, il faut, nous aussi, se trouver dans un état d’amour plénier. Il peut arriver que, lorsque l’on quitte cette terre, notre vie d’amour ne soit pas au même niveau que l’amour de Dieu. Nous avons alors besoin d’un chemin de purification qui nous permettra de nous purifier de tout ce qui n’est pas de Dieu. C’est ce que l’Église appelle dans sa tradition le « purgatoire ». Nous sommes donc appelés à prier, dans la communion des saints, pour que notre propre amour de Dieu et des frères soit appliqué aux âmes des défunts et pour que leur propre amour devienne semblable à celui de Dieu. Les messes pour les défunts vont dans ce sens. C’est alors que l’amour suprême du Christ sur la croix est appliqué aux âmes en attente de la vision béatifique.
Prions le Seigneur pour les défunts et rendons lui gloire pour l’exemple des saints !
Année liturgique
Bonne année !!! C’est un peu tôt me direz-vous. Mais saviez vous que nous inaugurerons la nouvelle année dans deux semaines ? Et oui : ce sera le début de l’année liturgique! En effet, notre année liturgique débute lors du premier dimanche de l’avent. L’année liturgique célèbre les mystères de la vie du Christ. Il est donc normal que nous commencions par attendre sa naissance. Tout au cours de l’année, nous nous rappellerons sa naissance, sa vie, sa mort, sa résurrection et tout son ministère publique. Chaque année liturgique nous donne une occasion extraordinaire de contempler encore une fois la vie de Jésus. La contempler, c’est la découvrir pour en tirer les fruits qu’il voudra bien nous donner. En effet, vivre l’année liturgique, ce n’est pas seulement se rappeler : c’est revivre avec Lui . Et lorsque nous la revivons avec lui, nous pouvons alors demander et recevoir les grâces attachées aux moments forts de sa vie. Grâce d’espérance dans l’avent, grâce de joie à Noël, grâce de renoncement et de contrition au carême etc. Nous sommes donc invités à vivre une année de grâces ! Bonne, heureuse et sainte année… liturgique!
Il est venu, il vient, il viendra
Le temps de l’Avent a une origine très ancienne. Dans les premiers siècles de l’Église, il était en quelque sorte un carême de Noël. De fait, il durait environ quarante jours. Il débutait le 11 novembre, en la fête de saint Martin. On l’appelait d’ailleurs le « carême de la saint Martin. » Très tôt, dans l’Église, l’Avent a eu une grande connotation mariale. En effet, le peuple chrétien méditait sur la Mère de Dieu (le premier dogme marial de l’Église) en attente du Sauveur. Le mot « Avent » signifie d’ailleurs « Venue ». Il est le temps d’attente de la venue du Sauveur.
La venue du Seigneur se situe dans trois temps. Il y a d’abord la venue historique du Sauveur il y a deux milles ans : le Sauveur est né pour nous sauver. Nous méditons avec la Vierge Marie sur cette attente. Si nous méditons ainsi, c’est pour prendre conscience de sa seconde venue : la venue quotidienne du Seigneur dans nos vies. Nous sommes invités à prendre plus conscience de l’action de Dieu dans notre vie de tous les jours, à prendre conscience de toutes les petites grâces que nous recevons. Les grâces que nous recevons sont pour nous préparer à la troisième venue du Christ, la venue du Christ à la fin des temps, dans la gloire. L’avent aborde également largement ce thème. Nous sommes appelés à vivre toujours plus de la vie du Christ qui vient en nous, particulièrement dans l’eucharistie, pour nous préparer à le rencontrer dans la gloire du ciel… et peut-être de la terre !
Les traditions de l’Avent
Plusieurs traditions font partie de cette préparation à Noel qu’est l’Avent. Je résume donc ici l’histoire et la symbolique de deux de ces traditions qui font aujourd’hui partie de notre paysage.
La couronne de l’Avent
La couronne de l’Avent est née au XVIe siècle , en Allemagne. C’est d’abord une tradition domestique. On ne la retrouve pas dans les églises avant le début du siècle dernier, en Europe. La couronne a plusieurs significations. Elle signifie d’abord l’éternité. Elle nous rappelle que le Seigneur est venu dans la crèche, mais aussi qu’il reviendra dans la gloire. La couronne rappelle aussi par sa forme le soleil. On se rappelle que, dans un temps où la clarté du jour diminue, la lumière véritable qui éclaire toute notre vie, c’est le Christ.
À l’origine, les quatre bougies de l’Avent symbolisaient les grandes étapes de l’histoire du salut. La première bougie rappelle le pardon donné à Adam et Ève. La seconde rappelle la foi d’Abraham et des patriarches. La troisième rappelle La joie du roi David et le témoignage de la fidélité à l’Alliance. Enfin, la quatrième, rappelle l’enseignement des prophètes qui annoncent un règne de justice et de paix.
Le calendrier de l’Avent
On retrouve dans beaucoup de magasins des calendriers de l’Avent. On retrouve derrière chaque porte un petit chocolat. C’est, dit-on, pour faire patienter les enfants. C’est aussi une tradition germanique. En effet, un père de famille se demandait comment faire patienter ses enfants jusqu’à Noël. Il eut l’idée de donner à ses enfants une image d’un saint à chaque jour. On voit donc que le côté religieux à été un peu évacué…
Le dimanche en rose
Peut-être avez vous entendu parler d’un célèbre présent papal que l’Oratoire à reçu l’an dernier ? C’est ce que l’on appelle la rose d’or. D’où vient la rose d’or ? Qu’est-ce que la rose d’or ? À l’origine, c'est un présent que le pape remettait aux souveraines catholiques, aux dames de la noblesse qu’il voulait honorer. Avec le temps, ce présent s’est étendu aux sanctuaires dédiés à la Vierge Marie, qui est la reine par excellence à honorer.
La rose d’or est, comme son nom l’indique, un bijou en forme de rose fabriqué en or. Le pape lors de sa bénédiction, y ajoute quelques gouttes de parfum. Le pape, à l’origine, bénissait ce présent le quatrième dimanche de Carême pour que le présent arrive à Pâques. Que voulez-vous, on était à cheval ! C’est de là que vient l’usage de porter des vêtements liturgiques rose le quatrième dimanche du Carême.
Avec le temps, cette couleur a pris une signification de joie. On en est venu à l’associer à l’antienne d’ouverture traditionnelle de ce dimanche de Carême : Laetare, qui signifie exulter. On en est venu à trouver que c’était bien de faire une coupure dans le Carême, de s’arrêter pour se réjouir dans ce temps de pénitence. Ce n’est qu’en 1901 que l’usage fut étendu au 3e dimanche de l’Avent. On retrouvait des caractéristiques communes. Il coupait un temps de pénitence et d’attente : l’Avent. Et en plus, l’antienne d’ouverture (à l’époque en latin) commençait par le mot Gaudete, ce qui signifie joie. Quel plus beau parallèle !
Le dimanche en rose nous invite donc à nous réjouir dans ce temps d’attente. Il nous invite à nous réjouir de cette naissance du Sauveur que nous allons célébrer. Cette naissance est celle de Celui qui a changé la face du monde. Il est le Dieu qui se fait proche, tellement proche qu’il se donnera totalement en mourant pour nous sur une croix. Comme il s’offre à nous, offrons nous à lui. Offrons-nous à lui, avec tous nos désirs de sainteté et de bonté, comme un bouquet de roses que l’on offre à quelqu’un que l’on aime.
Directoire sur la piété populaire concernant une très belle fête du temps de Noel :
la Sainte famille.
La fête de la Sainte Famille
112. La fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph (le dimanche dans l’octave de la Nativité) offre aux familles chrétiennes des possibilités très amples pour accomplir certains rites, ou pour organiser des moments de prières adaptés à cette célébration liturgique. L’évocation de Joseph, de Marie et de l’Enfant Jésus qui se rendent à Jérusalem, comme toute famille juive fidèle à la Loi, en vue d’accomplir les rites de la Pâque (cf. Lc 2, 41-42), favorisera l’accueil de la proposition pastorale consistant à encourager tous les membres de la famille à participer ensemble, en ce jour, à la célébration de l’Eucharistie. De même, cette fête constitue un cadre très approprié pour le renouvellement de la consécration des différents membres de la famille à la Sainte Famille de Nazareth, ainsi que la bénédiction des enfants, prévue dans le Rituel, et, si l’occasion se présente, le renouvellement des engagements des époux, devenus des parents, prononcés le jour de leur mariage, de même que l’échange des promesses par lesquelles des fiancés rendent public leur projet de fonder une nouvelle famille.Toutefois, en dehors du jour même de cette fête, les fidèles se confient volontiers à la Sainte Famille de Nazareth dans de nombreuses circonstances de leur vie: ainsi, beaucoup font partie de l’Association de la Sainte Famille dans le but de mieux conformer la vie de leur propre famille au modèle de la Famille de Nazareth; de même, nombreux sont les fidèles qui adressent de fréquentes prières à la Sainte Famille pour se placer sous sa protection et demander son aide à l’heure de la mort.
Voici un extrait du Directoire sur la piété populaire concernant le Jour de l’an.
La solennité de la sainte Mère de Dieu
115. Le 1 janvier, dans l’Octave de Noël, l’Église célèbre la solennité de la bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu. La maternité divine et virginale de Marie constitue un événement unique dans l’ordre du salut: de fait, pour la Vierge Marie, elle fut la promesse et la cause de sa gloire extraordinaire, et elle est pour nous la source de toutes les grâces et du salut, puisque Marie est "celle qui nous permit d’accueillir l’Auteur de la vie".
La solennité du 1 janvier, qui est éminemment mariale, offre un espace particulièrement adapté pour une rencontre fructueuse entre la Liturgie et les expressions de la piété populaire: d’un côté, la Liturgie de la solennité doit être célébrée selon les formes qui lui sont propres; la piété populaire des fidèles, pour sa part, et à condition qu’elle soit éduquée, donne souvent lieu à des expressions de louanges et de remerciements adressés à la Vierge Marie pour le don de son divin Fils, et elle contribue ainsi à approfondir le contenu de nombreuses formules de prières, à commencer par celle-ci, qui est particulièrement appréciée des fidèles: "Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs".
116. En Occident le 1 janvier marque le commencement de l’année civile. Les fidèles, qui sont immergés eux aussi dans l’atmosphère festive si caractéristique du début de l’année, échangent avec tous ceux qu’ils rencontrent les vœux de "bonne année". Toutefois, tout en respectant cette coutume, ils doivent être capables de lui donner une nouvelle dimension en insistant sur sa signification chrétienne et ils peuvent même en faire un acte de piété religieuse. En effet, les fidèles savent que la "nouvelle année" est placée sous le pouvoir souverain du Christ et c’est pourquoi, en échangeant les vœux du nouvel an, ils confient ce dernier, d’une manière plus ou moins explicite, au Seigneur tout-puissant, à qui appartiennent les jours et les siècles pour l’éternité (cf. Ap 1, 8; 22, 13).
Cette volonté des fidèles de conférer au nouvel an une dimension pleinement chrétienne se traduit dans la coutume très répandue de chanter le Veni, creator Spiritus, en ce jour du 1 janvier, pour demander à l’Esprit Saint d’inspirer, tout au long de l’année, les pensées et les actions de chaque fidèle et des communautés chrétiennes.
117. L’un des principaux vœux de nouvel an, que se souhaitent mutuellement les hommes et les femmes, est celui de la paix. Ce "vœu de la paix" a de profondes racines bibliques et christologiques, qui se rapportent spécialement au mystère de la Nativité. Les hommes de tous les temps ont évoqué unanimement le "bien de la paix", tout en n’hésitant pas à le remettre en cause fréquemment d’une manière violente et destructrice, qui a pour nom: la guerre.
Depuis 1967, le Siège Apostolique, qui a toujours montré sa solidarité avec les aspirations profondes des peuples, a décidé de célébrer, à la date 1 janvier, la "Journée mondiale de la paix".
La piété populaire n’est pas demeurée insensible à cette initiative du Siège Apostolique; c’est pourquoi, dans le contexte de la naissance du Prince de la paix, elle a fait de ce jour un moment intense de prières pour la paix, et d’éducation à la paix et aux valeurs qui lui sont indissolublement liées, parmi lesquelles il convient de citer notamment la liberté, la solidarité et l’esprit fraternel, la dignité de la personne humaine, le respect de la nature, le droit au travail, et le caractère sacré de la vie, ce qui incite les chrétiens à dénoncer les situations marquées par l’injustice, qui ont pour effet de troubler les consciences et de menacer la paix.
Le 31 décembre
114. Quelques pieux exercices, qui marquent la date du 31 décembre, ont la piété populaire pour origine. Dans la plus grande partie des pays occidentaux ce jour coïncide avec la fin de l’année civile. Cette fête conduit les fidèles à méditer sur le "mystère du temps" qui passe à la fois rapidement et inexorablement. Cette réflexion suscite en eux les deux réactions suivantes: tout d’abord, un sentiment mêlé de repentir et de regret pour les fautes qui ont été commises, et pour toutes les occasions de vivre dans la grâce de Dieu, qui ont été perdues durant l’année qui s’achève; ensuite, le désir de remercier Dieu pour tous les bienfaits reçus de lui.
Cette double attitude a donné naissance respectivement à deux pieux exercices: d’une part, l’exposition prolongée du Saint-Sacrement qui permet aux communautés religieuses et aux fidèles de bénéficier de longs moments de prière, surtout silencieuse; d’autre part, le chant du Te Deum, qui exprime la louange et l’action de grâces des fidèles pour tous les bienfaits obtenus de Dieu durant l’année qui va s’achever.
Dans certains lieux, surtout dans les communautés monastiques et dans les associations de laïcs, dont la spiritualité accorde une place importante à la dévotion eucharistique, la nuit du 31 décembre est marquée par une veillée de prières, qui s’achève par la célébration de la Sainte Messe. Il convient d’encourager l’organisation de telles veillées; toutefois, celles-ci doivent être célébrées en tenant compte des éléments liturgiques de l’Octave de Noël; de plus, elles doivent être conçues non seulement comme un acte de réparation tout à fait juste face à l’insouciance et à la débauche, qui marquent le passage d’une année à l’autre, mais encore comme une veillée offerte au Seigneur pour les prémices du nouvel an.
2004-02-08
Homélie de la fin de semaine de l'Ascension
Frères et sœurs,
Quel bonheur ! Quelle joie ! Et surtout quelle espérance la fête d’aujourd’hui – la fête de l’Ascension- nous donne de vivre. En méditant, en priant les textes du jour j’ai réalisé combien on est pas toujours très conscient de tout ce qu’implique cet événement dans la vie de Jésus pour notre vie. On est pas toujours conscient, de toute l’espérance -de toute la vie- que le Christ nous laisse et de toute la confiance qu’il a en nous, en chacun de nous. Réfléchissons-y pendant un court instant !
Quand on regarde l’événement de l’ascension, c’est un peu comme si on regardait un album de famille. Comme nous le rappelle le Credo, Christ est venu, Il est né, Il a vécu, Il a souffert, Il nous a laissé le commandement de l’Amour jusqu’au don total de sa vie pour nous. Christ est mort sur la croix. Mais la mort n’a pas eu le dessus. Il est ressuscité. Il est allé rejoindre le Père, le jour de son ascension. Christ est vivant! Aux yeux des hommes, cette mort aurait pu être vu comme une fin en soi, comme bien de nos contemporains voient la mort. Mais, Dieu a préféré répondre à cet amour de son Fils en propageant l’amour à toute l’humanité. Il a permis à Jésus d’enseigner et de témoigner à ses disciples de cette espérance qu’il a envers chacun de nous, ses enfants. Ses enfants d’hier, d’aujourd’hui et de demain.
Le jour de l’Ascension Jésus nous quitte, il y a une séparation, c’est vrai! Mais, Jésus ne croit sûrement pas que les séparations sont faciles… Quelques mois plus tôt, il a pleuré le décès de son ami Lazare. Et pourtant, et pourtant…, cette séparation est remplie de sa présence. Jésus nous montre qu’il est possible pour nous, humains, de rencontrer Dieu. En Jésus, l’homme et la femme peuvent espérer accéder à la sainteté. Nous pouvons devenir saints.
Après son ascension, Jésus ne nous sera plus présent physiquement. Il nous est présent autrement. Il est avec nous et en nous. Il nous guide intérieurement. Nous sommes en relation constante avec Lui.
L’Ascension, ça nous montre tellement plus qu’une fin, qu’une séparation. Jésus nous le dit « Je serai avec vous jusque la fin des temps »… L’ascension, c’est dans le fond la poursuite d’une relation d’amour d’un Père aimant avec tous ses enfants que nous sommes, avec Jésus et tous ses frères et sœurs que nous sommes et avec la promesse de l’Esprit Saint qui nous accompagnera jusque la fin des temps. Devant tant d’amour comment ne pas vivre d’espérance ? Comment ne pas vouloir témoigner de Celui qui en est la Source ?
Ce passage, ce départ, n’a pas été facile pour les disciples. En lisant les textes, on voit que les disciples semblent victimes de la nuée, cette nuée qui cache et qui, en même temps révèle Dieu. C’est un peu comme l’encens qu’on a utilisé en procession d’entrée : elle peut cacher (embrouiller) notre vision mais elle monte aussi vers Dieu comme notre prière monte vers Lui. Jésus devra ouvrir la vision de ses disciples, leur permettre de changer de regard, de voir clair. Après l’avoir davantage rencontré, Il va les appeler à évangéliser Jérusalem, la Judée, la Samarie puis le reste du monde. Élevé au Ciel, le Seigneur est présent dans le monde. Jésus est au coeur de la communauté de croyants. Il reviendra à la fin des temps mais il est présent ici aujourd’hui. Oui, le Christ est vivant !!! Il est déjà présent dans l’Eucharistie que nous célébrons, dans ce pain et ce vin auxquels nous communierons, dans nos frères et sœurs et dans sa Parole.
Pour témoigner de notre espérance, de notre joyeuse espérance. Il nous faut trouver des moyens pour le rejoindre : le rejoindre dans nos prières, dans nos actions. Il nous faut le connaître. Il nous faut nous donner du temps pour le rencontrer. Prenons-nous le temps de rencontrer ce Dieu qui nous aime ? Ce Dieu qui espère en nous ?
Oui, Celui qui veut nous envoyer en mission a d’abord besoin de nous rencontrer. Il nous faut communiquer avec Lui. Notre mission ne sera pas toujours facile , (il y aura des hauts et des bas) c’est pourquoi il va nous promettre son Esprit-Saint, esprit de force, de sagesse, de consolation, de persévérance. Cette espérance les premiers chrétiens l’avaient, Jésus veut nous la donner encore aujourd’hui… Quelle place laissons-nous aujourd’hui à l’Esprit-Saint ? Cherchons-nous que sa volonté se réalise ou cherchons-nous plutôt la nôtre ?
Dans la foi, tous ceux qui l’ont suivi devront apprendre à lire les signes de sa présence et de son action, de son être et de son agir. C’est un peu ce que nous vivons aujourd’hui. La baisse du nombre de pratiquants, fait parfois penser à certains que l’Église se meurt, que le Christ a abandonné son Église … Si nous regardons, l’Église universelle on peut voir que le Christ y est pourtant encore plus interpellant, plus présent. Il est prêt à laisser ses 99 brebis pour s’occuper de celle qui est dans le besoin. Chacun, chacune de nous avons du prix à ses yeux. Jésus nous invite à devenir –vous et moi- des témoins fidèles de sa présence ici et partout à travers le monde. Nous devons faire l’Église. L’Église, c’est nous… L’Église, c’est nous, avec Lui. Il nous faut vivre notre mission.
La mission à laquelle Jésus nous invite à participer se résume en quatre points, quatre tout ! Enseignez TOUS les commandements à TOUTES les nations, au nom de Celui qui a TOUT pouvoir et qui est avec nous TOUS les jours jusque la fin du monde. Jésus est le Seigneur du Ciel et de la terre, du monde visible comme de l’invisible, comme nous le dirons tantôt dans le Credo.
Ce que nous ne devons jamais oublier, c’est que nous devons toujours mettre ensemble Jésus et l’Église, Dieu et l’homme. Souvent, on entend des gens dire je crois en Jésus mais pas en l’Église. Et pourtant, ce Jésus qui est auprès du Père et présent à nous, nous a transmis son message par l’Église. C’est l’Église avec ses premiers disciples qui, dès son origine, nous a fait part de l’Évangile, de la vie de Jésus. Renier l’Église, c’est renier aussi Celui qui l’a désiré, qui lui a donné vie.
La fête d’aujourd’hui- la fête de l’Ascension- nous rappelle que la mission ne se réduit pas qu’à la proclamation d’un texte, mais porte aussi sur la multiplication des disciples. Il nous faut agir. Il nous faut trouver des moyens pour rejoindre les jeunes et les moins jeunes. Il nous faut partager ce que nous avons reçu. Jésus veut une église vivante. Il nous faut gagner d’autres hommes et femmes en les amenant à une relation étroite et personnelle avec Lui. Jésus nous appelle à témoigner. Il nous dit : « Reprenez avec les autres l’expérience que vous avez faite avec moi. Baptisez-les et apprenez-leur ce que je vous ai appris… » « Apprenez-leur l’amour que j’ai pour vous, l’Amour que j’ai pour eux! »
Une belle invitation, beaucoup de confiance de notre Seigneur…Mais, si nous ne prenons le temps de le rencontrer, dans ses sacrements par exemple dans l’Eucharistie, ou encore dans sa Parole, dans l’Autre, comment pourrons-nous parler de Lui ? Comment pourrons-nous vivre et témoigner de cette espérance qui nous anime ? Jean-Paul II aurait-il pu parler de Jésus, s’il ne l’avait d’abord rencontré dans la Parole, dans l’Eucharistie et les autres sacrements, dans les gens qu’il a rencontré aux quatre coins du monde et dans les innombrables prêtres qu’il a interpellé et animé de l’Esprit ?
Si l’Ascension prend un sens pour nous aujourd’hui, c’est parce que nous l’avons d’abord rencontré, lui – Jésus- personnellement…L’Évangile que nous vivons doit devenir un guide pour chacun de nous et doit nous aider à mieux connaître et entrer en relation avec Dieu et nos frères et soeurs. C’est ce que nous disent aussi les textes aujourd’hui « apprenez-leur tout ce que je vous ai prescrit ». Apprenez-leur mon commandement d’Amour « aimez mon Père, aimez vos frères et sœurs »
Frères et sœurs,
Tout chrétien doit rester attentif aux réalités d’en haut, et garder les pieds sur la terre, pour promouvoir concrètement la réalisation de la volonté de Dieu « sur la terre comme au ciel » Il nous faut développer peu à peu une fois adulte, une foi enracinée dans la personne du Christ.
L’Ascension, c’est une invitation à une foi adulte. C’est une invitation à grandir dans notre foi, à une maturation de la foi. Si on n’accepte pas cette présence intérieure de Jésus, on est pas des adultes dans la foi. On écoute pas la voix de Jésus. On est pas son disciple.
Si on accepte, son absence devient présence : son corps devient l’Église, son Esprit devient l’âme de notre assemblée, l’amour que nous avons pour lui devient notre source d’unité « Que tous soient un Père, comme toi et moi sommes uns ». L’unité qu’il a voulu et qu’il veut devient possible ; Il rend possible la source d’unité entre nos paroisses, la source d’unité dans nos familles grâce –entre autres- à toutes ses mamans qui sont parmi nous aujourd’hui, la source d’unité aussi entre tous les peuples grâce aux médias qui permettent aux peuples de se rapprocher. L’unité n’est pas toujours facile. Marie, notre mère en ce mois de Marie peut aussi nous aider à mieux suivre son Fils , à mieux comprendre notre mission personnelle. Elle l’a cotoyé personnellement. « Faites tout ce qu’il vous dira! » Acceptons-nous ce défi ? Acceptons-nous de prendre en charge notre foi, en étant à son écoute ?
Comme je le mentionnais, l’ascension, c’est un peu comme la pièce maîtresse de notre album de famille. On y voit les derniers moments de la vie terrestre de Jésus, les débuts de l’Église, la communauté et comment elle a répondu à l’appel missionnaire du Christ. On y voit aussi sa primauté sur tous nos intercesseurs du Ciel. On y voit cet appel que le Seigneur nous lance… Qui que tu sois, « Viens et suis-moi. »
A une semaine de la Pentecôte, prions pour que l’Esprit descende en nos cœurs, pour qu’il achève son œuvre en nous, pour que nous devenions ces hommes et ces femmes que notre monde a besoin. Des chrétiens, chrétiennes remplis d’espérance dans un monde qui en a bien besoin. Des messagers et témoins de cette espérance, de la présence du Christ. Que cette eucharistie, signe aussi de sa présence, nous fortifie jour après jour puisque dans chacune d’elle – que ce soit la première ou la centième- s’accomplit cette promesse de l’Évangile « Je serai avec vous jusque la fin des temps ».
Quel bonheur ! Quelle joie ! Et surtout quelle espérance la fête d’aujourd’hui – la fête de l’Ascension- nous donne de vivre. En méditant, en priant les textes du jour j’ai réalisé combien on est pas toujours très conscient de tout ce qu’implique cet événement dans la vie de Jésus pour notre vie. On est pas toujours conscient, de toute l’espérance -de toute la vie- que le Christ nous laisse et de toute la confiance qu’il a en nous, en chacun de nous. Réfléchissons-y pendant un court instant !
Quand on regarde l’événement de l’ascension, c’est un peu comme si on regardait un album de famille. Comme nous le rappelle le Credo, Christ est venu, Il est né, Il a vécu, Il a souffert, Il nous a laissé le commandement de l’Amour jusqu’au don total de sa vie pour nous. Christ est mort sur la croix. Mais la mort n’a pas eu le dessus. Il est ressuscité. Il est allé rejoindre le Père, le jour de son ascension. Christ est vivant! Aux yeux des hommes, cette mort aurait pu être vu comme une fin en soi, comme bien de nos contemporains voient la mort. Mais, Dieu a préféré répondre à cet amour de son Fils en propageant l’amour à toute l’humanité. Il a permis à Jésus d’enseigner et de témoigner à ses disciples de cette espérance qu’il a envers chacun de nous, ses enfants. Ses enfants d’hier, d’aujourd’hui et de demain.
Le jour de l’Ascension Jésus nous quitte, il y a une séparation, c’est vrai! Mais, Jésus ne croit sûrement pas que les séparations sont faciles… Quelques mois plus tôt, il a pleuré le décès de son ami Lazare. Et pourtant, et pourtant…, cette séparation est remplie de sa présence. Jésus nous montre qu’il est possible pour nous, humains, de rencontrer Dieu. En Jésus, l’homme et la femme peuvent espérer accéder à la sainteté. Nous pouvons devenir saints.
Après son ascension, Jésus ne nous sera plus présent physiquement. Il nous est présent autrement. Il est avec nous et en nous. Il nous guide intérieurement. Nous sommes en relation constante avec Lui.
L’Ascension, ça nous montre tellement plus qu’une fin, qu’une séparation. Jésus nous le dit « Je serai avec vous jusque la fin des temps »… L’ascension, c’est dans le fond la poursuite d’une relation d’amour d’un Père aimant avec tous ses enfants que nous sommes, avec Jésus et tous ses frères et sœurs que nous sommes et avec la promesse de l’Esprit Saint qui nous accompagnera jusque la fin des temps. Devant tant d’amour comment ne pas vivre d’espérance ? Comment ne pas vouloir témoigner de Celui qui en est la Source ?
Ce passage, ce départ, n’a pas été facile pour les disciples. En lisant les textes, on voit que les disciples semblent victimes de la nuée, cette nuée qui cache et qui, en même temps révèle Dieu. C’est un peu comme l’encens qu’on a utilisé en procession d’entrée : elle peut cacher (embrouiller) notre vision mais elle monte aussi vers Dieu comme notre prière monte vers Lui. Jésus devra ouvrir la vision de ses disciples, leur permettre de changer de regard, de voir clair. Après l’avoir davantage rencontré, Il va les appeler à évangéliser Jérusalem, la Judée, la Samarie puis le reste du monde. Élevé au Ciel, le Seigneur est présent dans le monde. Jésus est au coeur de la communauté de croyants. Il reviendra à la fin des temps mais il est présent ici aujourd’hui. Oui, le Christ est vivant !!! Il est déjà présent dans l’Eucharistie que nous célébrons, dans ce pain et ce vin auxquels nous communierons, dans nos frères et sœurs et dans sa Parole.
Pour témoigner de notre espérance, de notre joyeuse espérance. Il nous faut trouver des moyens pour le rejoindre : le rejoindre dans nos prières, dans nos actions. Il nous faut le connaître. Il nous faut nous donner du temps pour le rencontrer. Prenons-nous le temps de rencontrer ce Dieu qui nous aime ? Ce Dieu qui espère en nous ?
Oui, Celui qui veut nous envoyer en mission a d’abord besoin de nous rencontrer. Il nous faut communiquer avec Lui. Notre mission ne sera pas toujours facile , (il y aura des hauts et des bas) c’est pourquoi il va nous promettre son Esprit-Saint, esprit de force, de sagesse, de consolation, de persévérance. Cette espérance les premiers chrétiens l’avaient, Jésus veut nous la donner encore aujourd’hui… Quelle place laissons-nous aujourd’hui à l’Esprit-Saint ? Cherchons-nous que sa volonté se réalise ou cherchons-nous plutôt la nôtre ?
Dans la foi, tous ceux qui l’ont suivi devront apprendre à lire les signes de sa présence et de son action, de son être et de son agir. C’est un peu ce que nous vivons aujourd’hui. La baisse du nombre de pratiquants, fait parfois penser à certains que l’Église se meurt, que le Christ a abandonné son Église … Si nous regardons, l’Église universelle on peut voir que le Christ y est pourtant encore plus interpellant, plus présent. Il est prêt à laisser ses 99 brebis pour s’occuper de celle qui est dans le besoin. Chacun, chacune de nous avons du prix à ses yeux. Jésus nous invite à devenir –vous et moi- des témoins fidèles de sa présence ici et partout à travers le monde. Nous devons faire l’Église. L’Église, c’est nous… L’Église, c’est nous, avec Lui. Il nous faut vivre notre mission.
La mission à laquelle Jésus nous invite à participer se résume en quatre points, quatre tout ! Enseignez TOUS les commandements à TOUTES les nations, au nom de Celui qui a TOUT pouvoir et qui est avec nous TOUS les jours jusque la fin du monde. Jésus est le Seigneur du Ciel et de la terre, du monde visible comme de l’invisible, comme nous le dirons tantôt dans le Credo.
Ce que nous ne devons jamais oublier, c’est que nous devons toujours mettre ensemble Jésus et l’Église, Dieu et l’homme. Souvent, on entend des gens dire je crois en Jésus mais pas en l’Église. Et pourtant, ce Jésus qui est auprès du Père et présent à nous, nous a transmis son message par l’Église. C’est l’Église avec ses premiers disciples qui, dès son origine, nous a fait part de l’Évangile, de la vie de Jésus. Renier l’Église, c’est renier aussi Celui qui l’a désiré, qui lui a donné vie.
La fête d’aujourd’hui- la fête de l’Ascension- nous rappelle que la mission ne se réduit pas qu’à la proclamation d’un texte, mais porte aussi sur la multiplication des disciples. Il nous faut agir. Il nous faut trouver des moyens pour rejoindre les jeunes et les moins jeunes. Il nous faut partager ce que nous avons reçu. Jésus veut une église vivante. Il nous faut gagner d’autres hommes et femmes en les amenant à une relation étroite et personnelle avec Lui. Jésus nous appelle à témoigner. Il nous dit : « Reprenez avec les autres l’expérience que vous avez faite avec moi. Baptisez-les et apprenez-leur ce que je vous ai appris… » « Apprenez-leur l’amour que j’ai pour vous, l’Amour que j’ai pour eux! »
Une belle invitation, beaucoup de confiance de notre Seigneur…Mais, si nous ne prenons le temps de le rencontrer, dans ses sacrements par exemple dans l’Eucharistie, ou encore dans sa Parole, dans l’Autre, comment pourrons-nous parler de Lui ? Comment pourrons-nous vivre et témoigner de cette espérance qui nous anime ? Jean-Paul II aurait-il pu parler de Jésus, s’il ne l’avait d’abord rencontré dans la Parole, dans l’Eucharistie et les autres sacrements, dans les gens qu’il a rencontré aux quatre coins du monde et dans les innombrables prêtres qu’il a interpellé et animé de l’Esprit ?
Si l’Ascension prend un sens pour nous aujourd’hui, c’est parce que nous l’avons d’abord rencontré, lui – Jésus- personnellement…L’Évangile que nous vivons doit devenir un guide pour chacun de nous et doit nous aider à mieux connaître et entrer en relation avec Dieu et nos frères et soeurs. C’est ce que nous disent aussi les textes aujourd’hui « apprenez-leur tout ce que je vous ai prescrit ». Apprenez-leur mon commandement d’Amour « aimez mon Père, aimez vos frères et sœurs »
Frères et sœurs,
Tout chrétien doit rester attentif aux réalités d’en haut, et garder les pieds sur la terre, pour promouvoir concrètement la réalisation de la volonté de Dieu « sur la terre comme au ciel » Il nous faut développer peu à peu une fois adulte, une foi enracinée dans la personne du Christ.
L’Ascension, c’est une invitation à une foi adulte. C’est une invitation à grandir dans notre foi, à une maturation de la foi. Si on n’accepte pas cette présence intérieure de Jésus, on est pas des adultes dans la foi. On écoute pas la voix de Jésus. On est pas son disciple.
Si on accepte, son absence devient présence : son corps devient l’Église, son Esprit devient l’âme de notre assemblée, l’amour que nous avons pour lui devient notre source d’unité « Que tous soient un Père, comme toi et moi sommes uns ». L’unité qu’il a voulu et qu’il veut devient possible ; Il rend possible la source d’unité entre nos paroisses, la source d’unité dans nos familles grâce –entre autres- à toutes ses mamans qui sont parmi nous aujourd’hui, la source d’unité aussi entre tous les peuples grâce aux médias qui permettent aux peuples de se rapprocher. L’unité n’est pas toujours facile. Marie, notre mère en ce mois de Marie peut aussi nous aider à mieux suivre son Fils , à mieux comprendre notre mission personnelle. Elle l’a cotoyé personnellement. « Faites tout ce qu’il vous dira! » Acceptons-nous ce défi ? Acceptons-nous de prendre en charge notre foi, en étant à son écoute ?
Comme je le mentionnais, l’ascension, c’est un peu comme la pièce maîtresse de notre album de famille. On y voit les derniers moments de la vie terrestre de Jésus, les débuts de l’Église, la communauté et comment elle a répondu à l’appel missionnaire du Christ. On y voit aussi sa primauté sur tous nos intercesseurs du Ciel. On y voit cet appel que le Seigneur nous lance… Qui que tu sois, « Viens et suis-moi. »
A une semaine de la Pentecôte, prions pour que l’Esprit descende en nos cœurs, pour qu’il achève son œuvre en nous, pour que nous devenions ces hommes et ces femmes que notre monde a besoin. Des chrétiens, chrétiennes remplis d’espérance dans un monde qui en a bien besoin. Des messagers et témoins de cette espérance, de la présence du Christ. Que cette eucharistie, signe aussi de sa présence, nous fortifie jour après jour puisque dans chacune d’elle – que ce soit la première ou la centième- s’accomplit cette promesse de l’Évangile « Je serai avec vous jusque la fin des temps ».
2004-02-02
Retraite-vacances de 12-14 ans (08 et 09 janvier 2005)
Horaire de la fin de semaine jeunesse
Thème : L’engagement
Matinée du 08 janvier 2005:
9h00 : Arrivée des jeunes au métro Côte-des-Neiges
9h30 : Départ en métro
11h07 : Arrivée à la chapelle de la Réparation des capuccins
11h10 :
- Organisation des lieux
- Règles de la fin de semaine, signature par les jeunes
(sécurité, propreté, respect de l’autre)
- Division des équipes (chaque nom de rois mages est inscrit sur un carton de couleur différente. Les jeunes se rassemblent selon les couleurs de leurs cartons -parties coupées du nom- et essaient de rassembler le nom du personnage).
Équipe a : Balthasar Équipe b : Melchior
Équipe c : Gaspar
- Des étiquettes leurs sont remis pour y incscrire leur nom personnel.
11h45 : Dîner, ils mangent leur lunch.
Après-midi du 08 janvier 2005 :
12h20 : Tout le monde dehors : ils sont libres, ils sont invités à découvrir les lieux, faire un plan des lieux, … et à trouver un foulard rouge (qui est nulle part… ils cherchent comme dans le 4e roi mage)! Le sens du foulard ( des gens qui cherchent des choses matérielles plutot que l'essentiel) leur sera exprimé par le 4e roi mage durant la veille de prière.
12h50 : On les rappelle… On leur pose la question si quelqu’un a trouvé le foulard …
13h00 : Catéchèse no. 1 : “Où est le roi juif, le messie ? ” (en équipe)
Chant « Viens bâtir en Église »
Lire la première partie de l’Évangile jusque « … prosterner devant lui »
a- Où est le roi (le messie) dans le texte que nous venons d’entendre ?
b- Qui est le messie ? … les juifs l’attendent encore ! Ils souhaitaient un roi qui mettraient les romains à la porte. Ils attendaient un roi qui serait bien servi.
c- Où est le messie ( le roi) aujourd’hui ? Qui est-il pour nous ?
13h30 : Retour sur la catéchèse en grand groupe
13h45 : Jeu organisé (jeu du vol de foulard et de la perle…)
14h15 : Chants d’engagement … Bâtir en Église, etc
14h45 : Collation
15h00 : Jeux organisés (jeux des aveugles conduit par un voyant… les animaux/ le conducteur)
15h30 : Catéchèse no. 2 : “Le récit des rois mages” (en équipe)
Chant « Viens bâtir en Église »
Lire l’Évangile des rois mages au complet…
a- Qu’est-ce qu’un roi mage ? … sage, astrologue, particulier à la Perse (Iran actuel)
b- Qu'est-ce qu'un engagement ?
c- Quel est leur engagement ? …Trouver l’enfant, lire les signes des temps (reconnaître et suivre), s’engager malgré les obstacles (Hérode)
d- Ont-ils tenu leur engagement jusqu’au bout ?
e- Y a t-il des gens qui s’engagent aujourd’hui ? En nommer… travail, mariage, vocation, etc.
f- Qu’est-ce que suppose un engagement ? … Des sacrifices, un idéal, amour, des choix, implique notre personne, des renoncements…
16h15 : Retour sur la catéchèse en grand groupe
16h30 : Activité en équipe :
Équipe b (Melchior) : Arts, confection de cadeaux des mages…
Équipes a (Balthasar) et c (Gaspar) et : Préparation du mime des rois mages…
17h30 : Souper-Spaguetti festif...
Soirée du 08 janvier 2005:
18h30 : Jeu extérieur « Suis ton étoile »… jeu de piste sur le thème des rois mages ! (Guérir un blessé, acheter un chemeau, se rendre à la crèche, guérir un lépreux, rencontrer un rabbin, visiter des stations du chemin de la croix, sauver une personne prise en otage... avec seulement 3 pièces d'argent et un biscuit)... un jeu fort divertissant et duquel on peut retirer bien des éléments de réflexions et de catéchèse.
20h00 : Chantons avec une témoin de l’acceuil Bonneau
21h00 : Film « Le 4e roi-mage »
22h30 : Dès le début du générique, le 4e roi-mage arrive en personne avec à son coup le foulard rouge... et un engagement retenu. Présentation de la veille d’arme (veillée de réflexion et de prière) par le 4e roi mage… Avant leur tour, les jeunes iront se reposer dans la salle !
22h45 :
La veillée d’arme :
Les 3 groupes de jeunes vont se recueillir 20 minutes chacune dans la chapelle
a- SEULS pendant 5 minutes, les jeunes sont (3questions) dans la noirceur et le silence du jubé... Questions : 1- Est-ce que je suis autonome ? 2- Est-ce que je me décourage ? 3- Est-ce que je vis des tentations ? (alcool, drogue, violence, paresse) ... aucun partage !
b- AVEC LEUR ÉQUIPE , pendant 5 minutes dans un coin mi-éclairé, ils dialoguent sur les questions suivantes. 1- Quel sens est-ce que je donne à ma vie ? 2- Est-ce que je suis libre ? 3- Dans ma vie, est-ce que je vois Jésus ? Seulement avec leur groupe.
c- AVEC LE 4e ROI MAGE, pendant environs 10 minutes au pied de l'autel eucharistique où la crèche est mise (rois mages, marie, Joseph, enfants Jésus, bergers, animaux, etc.) 1- Regard sur la crèche et ses personnages, leur engagement... 2- Importance de prendre du temps comme fait (pas de retour sur leur contenu) : du temps seul, du temps de dialogue avec ceux que le Seigneur a mis sur leur route et du temps de dialogue avec le Christ 3- Questions avec regard personnalisé sur la crèche (ils peuvent dire leur réflexion à voix haute ou les garder dans leur coeur, selon ce que leur souffle l'Esprit) - Est-ce que je suis heureux ? Comment cet enfant dans la crèche (qui vivra son adolescence, sa vie, sa Passion...) me veut-il heureux ? Comment veut-il que je sois heureux avec mes frères ? --Qu'est-ce que j'attend de Jésus, aujourd'hui ? -- Lorsqu'on aime, on dialogue ? Est-ce que je dialogue avec lui ? Est-ce que je le prie 4- Notre Père comme des milliers de priants le font pour nous. 5- Intentions de prières personnelles de demande ou de remerciementé. 6- Une prière de l'église faite par des prêtres, des religieuses, des hommes et des femmes de notre temps -chaque soir- pour le peuple de Dieu "Le Cantique de Siméon"... Ce soir, le futur prêtre que je suis le fait pour eux ! 7- Demande de bénédictions du Seigenur pour chacun d'eux et leur proches.
24h00 : Les douze coups de minuit (enregistrement)! Réveillons avec le 4e roi mage!
00h45 : Coucher
· Durant la nuit, les responsables veillent sur les jeunes en faisant les sandwiches et les repas (comme à l’accueil Bonneau)
Matinée du 09 janvier 2005:
7h00 : Réveil des filles
7h10 : Réveil des gars
7h25 : Tout le monde dehors !
7h35 : Déjeuner, comme à l’accueil Bonneau !
Service par les membres de l’équipe déguisés en itinérants.
8h00 : Pratique du mime pour les personnes concernées, déguisement... les autres jouent.
8h30 : Présentation du mime
8h40 : Catéchèse no. 3 “ Engagement face à soi, aux autres et à Dieu”
Chant « Viens bâtir en Église »
L’engagement :
a- Face à soi : un oui est un oui ; un non, un non !!!
b- Face à l’autre : accueil Bonneau, catastrophe naturelle « Tsunami en Asie » … les sensibiliser à ce qui se passe autour d’eux.
c- Face à Dieu : mon baptême et ma confirmation, un cheminement de vie chrétienne.
d- Je crois en Dieu…
Finir le retour sur « C’est quoi l’engagement que Jésus vous propose ? »
9h30 : Jeu à l’extérieur (les cibles)
10h30 : Célébration eucharistique avec la communauté locale et distribution de l'eucharistie par le futur prêtre.
11h30 : Préparation du dîner par une équipe
12h00 : Diner hot-dog
Après-midi du 09 janvier 2005 :
13 h00 : Retour sur la fin de semaine.
« Prendre un engagement à creuser leur foi »
14h00 : Départ
15h45 : Retour au métro Côte-des-Neiges.
Responsables des tâches du 08 et 09 janvier 2005
Événements :
1- Transport des items
2- Règles et répartition des équipes
3- Jeux extérieurs et jeu de piste :
4- Catéchètes :
a- …. Balthasar
b- …. Melchior
c- …. Gaspar
d- …. Artaban
Ancien de la catéchèse (15-16 ans) invités : ............................... + .........................
Chants d’engagements
5- Collations (préparation)
6- Souper du samedi (préparation)
7- Mime (préparation)
8- Cadeaux des rois (préparation)
9- Préparation du réveillon :
10- Animation des chants (chanteuse) :
11- Présentation du film « Le 4e roi mage »
12- Veillée d’armes : ... , en 4e roi mage
13- Déjeuner : tous les animateurs, déguisés en itinérants
14- Dîner hot-dog (préparation)
16- Retour de fin de semaine :
Animation :
Prise de notes :
Articles :
17- Costumes d’itinérants et du 4e roi mage :
18- Foulard rouge :
19- Retour de catéchèse en grand groupe :
20- Radio CD :
21- Matériel de mime :
22- Aliments répartition de la demande aux jeunes :
23- Articles pour les jeux :
24- Cartons de couleur (pour répartition des équipes)
Thème : L’engagement
Matinée du 08 janvier 2005:
9h00 : Arrivée des jeunes au métro Côte-des-Neiges
9h30 : Départ en métro
11h07 : Arrivée à la chapelle de la Réparation des capuccins
11h10 :
- Organisation des lieux
- Règles de la fin de semaine, signature par les jeunes
(sécurité, propreté, respect de l’autre)
- Division des équipes (chaque nom de rois mages est inscrit sur un carton de couleur différente. Les jeunes se rassemblent selon les couleurs de leurs cartons -parties coupées du nom- et essaient de rassembler le nom du personnage).
Équipe a : Balthasar Équipe b : Melchior
Équipe c : Gaspar
- Des étiquettes leurs sont remis pour y incscrire leur nom personnel.
11h45 : Dîner, ils mangent leur lunch.
Après-midi du 08 janvier 2005 :
12h20 : Tout le monde dehors : ils sont libres, ils sont invités à découvrir les lieux, faire un plan des lieux, … et à trouver un foulard rouge (qui est nulle part… ils cherchent comme dans le 4e roi mage)! Le sens du foulard ( des gens qui cherchent des choses matérielles plutot que l'essentiel) leur sera exprimé par le 4e roi mage durant la veille de prière.
12h50 : On les rappelle… On leur pose la question si quelqu’un a trouvé le foulard …
13h00 : Catéchèse no. 1 : “Où est le roi juif, le messie ? ” (en équipe)
Chant « Viens bâtir en Église »
Lire la première partie de l’Évangile jusque « … prosterner devant lui »
a- Où est le roi (le messie) dans le texte que nous venons d’entendre ?
b- Qui est le messie ? … les juifs l’attendent encore ! Ils souhaitaient un roi qui mettraient les romains à la porte. Ils attendaient un roi qui serait bien servi.
c- Où est le messie ( le roi) aujourd’hui ? Qui est-il pour nous ?
13h30 : Retour sur la catéchèse en grand groupe
13h45 : Jeu organisé (jeu du vol de foulard et de la perle…)
14h15 : Chants d’engagement … Bâtir en Église, etc
14h45 : Collation
15h00 : Jeux organisés (jeux des aveugles conduit par un voyant… les animaux/ le conducteur)
15h30 : Catéchèse no. 2 : “Le récit des rois mages” (en équipe)
Chant « Viens bâtir en Église »
Lire l’Évangile des rois mages au complet…
a- Qu’est-ce qu’un roi mage ? … sage, astrologue, particulier à la Perse (Iran actuel)
b- Qu'est-ce qu'un engagement ?
c- Quel est leur engagement ? …Trouver l’enfant, lire les signes des temps (reconnaître et suivre), s’engager malgré les obstacles (Hérode)
d- Ont-ils tenu leur engagement jusqu’au bout ?
e- Y a t-il des gens qui s’engagent aujourd’hui ? En nommer… travail, mariage, vocation, etc.
f- Qu’est-ce que suppose un engagement ? … Des sacrifices, un idéal, amour, des choix, implique notre personne, des renoncements…
16h15 : Retour sur la catéchèse en grand groupe
16h30 : Activité en équipe :
Équipe b (Melchior) : Arts, confection de cadeaux des mages…
Équipes a (Balthasar) et c (Gaspar) et : Préparation du mime des rois mages…
17h30 : Souper-Spaguetti festif...
Soirée du 08 janvier 2005:
18h30 : Jeu extérieur « Suis ton étoile »… jeu de piste sur le thème des rois mages ! (Guérir un blessé, acheter un chemeau, se rendre à la crèche, guérir un lépreux, rencontrer un rabbin, visiter des stations du chemin de la croix, sauver une personne prise en otage... avec seulement 3 pièces d'argent et un biscuit)... un jeu fort divertissant et duquel on peut retirer bien des éléments de réflexions et de catéchèse.
20h00 : Chantons avec une témoin de l’acceuil Bonneau
21h00 : Film « Le 4e roi-mage »
22h30 : Dès le début du générique, le 4e roi-mage arrive en personne avec à son coup le foulard rouge... et un engagement retenu. Présentation de la veille d’arme (veillée de réflexion et de prière) par le 4e roi mage… Avant leur tour, les jeunes iront se reposer dans la salle !
22h45 :
La veillée d’arme :
Les 3 groupes de jeunes vont se recueillir 20 minutes chacune dans la chapelle
a- SEULS pendant 5 minutes, les jeunes sont (3questions) dans la noirceur et le silence du jubé... Questions : 1- Est-ce que je suis autonome ? 2- Est-ce que je me décourage ? 3- Est-ce que je vis des tentations ? (alcool, drogue, violence, paresse) ... aucun partage !
b- AVEC LEUR ÉQUIPE , pendant 5 minutes dans un coin mi-éclairé, ils dialoguent sur les questions suivantes. 1- Quel sens est-ce que je donne à ma vie ? 2- Est-ce que je suis libre ? 3- Dans ma vie, est-ce que je vois Jésus ? Seulement avec leur groupe.
c- AVEC LE 4e ROI MAGE, pendant environs 10 minutes au pied de l'autel eucharistique où la crèche est mise (rois mages, marie, Joseph, enfants Jésus, bergers, animaux, etc.) 1- Regard sur la crèche et ses personnages, leur engagement... 2- Importance de prendre du temps comme fait (pas de retour sur leur contenu) : du temps seul, du temps de dialogue avec ceux que le Seigneur a mis sur leur route et du temps de dialogue avec le Christ 3- Questions avec regard personnalisé sur la crèche (ils peuvent dire leur réflexion à voix haute ou les garder dans leur coeur, selon ce que leur souffle l'Esprit) - Est-ce que je suis heureux ? Comment cet enfant dans la crèche (qui vivra son adolescence, sa vie, sa Passion...) me veut-il heureux ? Comment veut-il que je sois heureux avec mes frères ? --Qu'est-ce que j'attend de Jésus, aujourd'hui ? -- Lorsqu'on aime, on dialogue ? Est-ce que je dialogue avec lui ? Est-ce que je le prie 4- Notre Père comme des milliers de priants le font pour nous. 5- Intentions de prières personnelles de demande ou de remerciementé. 6- Une prière de l'église faite par des prêtres, des religieuses, des hommes et des femmes de notre temps -chaque soir- pour le peuple de Dieu "Le Cantique de Siméon"... Ce soir, le futur prêtre que je suis le fait pour eux ! 7- Demande de bénédictions du Seigenur pour chacun d'eux et leur proches.
24h00 : Les douze coups de minuit (enregistrement)! Réveillons avec le 4e roi mage!
00h45 : Coucher
· Durant la nuit, les responsables veillent sur les jeunes en faisant les sandwiches et les repas (comme à l’accueil Bonneau)
Matinée du 09 janvier 2005:
7h00 : Réveil des filles
7h10 : Réveil des gars
7h25 : Tout le monde dehors !
7h35 : Déjeuner, comme à l’accueil Bonneau !
Service par les membres de l’équipe déguisés en itinérants.
8h00 : Pratique du mime pour les personnes concernées, déguisement... les autres jouent.
8h30 : Présentation du mime
8h40 : Catéchèse no. 3 “ Engagement face à soi, aux autres et à Dieu”
Chant « Viens bâtir en Église »
L’engagement :
a- Face à soi : un oui est un oui ; un non, un non !!!
b- Face à l’autre : accueil Bonneau, catastrophe naturelle « Tsunami en Asie » … les sensibiliser à ce qui se passe autour d’eux.
c- Face à Dieu : mon baptême et ma confirmation, un cheminement de vie chrétienne.
d- Je crois en Dieu…
Finir le retour sur « C’est quoi l’engagement que Jésus vous propose ? »
9h30 : Jeu à l’extérieur (les cibles)
10h30 : Célébration eucharistique avec la communauté locale et distribution de l'eucharistie par le futur prêtre.
11h30 : Préparation du dîner par une équipe
12h00 : Diner hot-dog
Après-midi du 09 janvier 2005 :
13 h00 : Retour sur la fin de semaine.
« Prendre un engagement à creuser leur foi »
14h00 : Départ
15h45 : Retour au métro Côte-des-Neiges.
Responsables des tâches du 08 et 09 janvier 2005
Événements :
1- Transport des items
2- Règles et répartition des équipes
3- Jeux extérieurs et jeu de piste :
4- Catéchètes :
a- …. Balthasar
b- …. Melchior
c- …. Gaspar
d- …. Artaban
Ancien de la catéchèse (15-16 ans) invités : ............................... + .........................
Chants d’engagements
5- Collations (préparation)
6- Souper du samedi (préparation)
7- Mime (préparation)
8- Cadeaux des rois (préparation)
9- Préparation du réveillon :
10- Animation des chants (chanteuse) :
11- Présentation du film « Le 4e roi mage »
12- Veillée d’armes : ... , en 4e roi mage
13- Déjeuner : tous les animateurs, déguisés en itinérants
14- Dîner hot-dog (préparation)
16- Retour de fin de semaine :
Animation :
Prise de notes :
Articles :
17- Costumes d’itinérants et du 4e roi mage :
18- Foulard rouge :
19- Retour de catéchèse en grand groupe :
20- Radio CD :
21- Matériel de mime :
22- Aliments répartition de la demande aux jeunes :
23- Articles pour les jeux :
24- Cartons de couleur (pour répartition des équipes)