2005-03-30
Marche pour le Mariage – 9 avril à Ottawa
Équité-Famille vous invite à prendre part à la grande marche pour le mariage qui, le samedi le 9 avril prochain, réunira à Ottawa des milliers de personnes qui désirent que le mariage soit réservé à la famille naturelle : un homme et une femme. Le Parlement débat présentement d’un projet de loi (C-38) qui élargirait la définition du mariage pour inclure les conjoint-es de même sexe. Les députés de Côte-des-Neiges -Martin Cauchon (Outremont, 2003) et Irwin Cotler (Mont-Royal, 2005) – sont ceux qui ont déposé ce projet de loi au Parlement en tant que ministres de la Justice.
Plusieurs autobus partiront de Montréal pour permettre à ceux et celles qui désirent participer à cette marche pacifique de le faire.
Départs : 9h00 en face de la Place Versailles (rue Sherbrooke Est - Métro Radisson) ; ou 9h20 du centre d’achats Fairview (Pointe-Claire).
Coût : 12,50$ par adulte (gratuit pour les enfants).
Réservation de groupe ou d’individus:
Michel Lizotte au (514) 597-1234 ou par courriel à mlizotte@total.net
A Ottawa, la marche débutera dès 12h30, de l'édifice de la Cour suprême, pour se rendre à la Colline Parlementaire. Animation, musique et diverses allocutions sont au programme, mettant en vedette plusieurs personnalités connues, incluant des parlementaires. Le tout doit se terminer à 16h00.
À propos d'Équité-Famille:
Équité-Famille est un regroupement d'hommes et de femmes qui reconnaissent à la famille naturelle un rôle prédominant pour l'avenir de la société humaine. Le mouvement est né dans le sillon du dépôt du projet de loi C-38.
L'objectif d'Équité-Famille est de promouvoir le mariage naturel (un homme - une femme) auprès du grand public, à travers un dialogue qui se veut le plus recevable possible par ce dernier, à un moment de l'histoire où le couple hétérosexuel - molécule de base de la société - est dévalorisée et marginalisée par l'idéologie du libéralisme social.
Comme service de presse, Équité-Famille prend aussi position dans les médias, offrant aux journalistes les arguments clés pour répondre et faire contrepoids aux sophismes modernes, ainsi que les interlocuteurs compétents pour les exposer.
2005-03-27
JOYEUSES PAQUES !!!
Que le Seigneur vous comble de ses grâces et bénédictions.
CHRIST EST RESSUSCITÉ
IL EST VRAIMENT RESSUSCITÉ !!!
2005-03-26
Samedi saint
2005-03-25
Vendredi saint
- Célébration de la Passion du Seigneur
-Règles et cérémonies du Vendredi saint
Bons offices de la Passion du Christ !
-Règles et cérémonies du Vendredi saint
Bons offices de la Passion du Christ !
Mgr Romero pourrait être béatifié prochainement
Mgr Oscar Arnulfo Romero, cet évêque assassiné le 24 mars 1980, pourrait être bientôt béatifié si les choses suivent leur cours. C'est ce qui a été confirmé à l'Agence Misna par des sources bien informées qui gravitent au sein de la Communauté de Sant'Egidio. La cause de béatification du célèbre ecclésiastique salvadorien fut présentée la première fois au Vatican en 1997. Actuellement, cette cause de béatification serait sur le point de passer en phase finale, selon ce que confirme Mgr Vincenzo Paglia, postulateur de la cause canonique. Rappelons que cet évêque, qui défendait la cause des déshérités, fut sauvagement assassiné par les escadrons de la mort alors qu'il célébrait la messe. Ce dernier s'était rangé du côté de la population qui manifestait son mécontentement face à un gouvernement corrompu et militarisé. Malgré ses interventions politiques sans équivoque, Mgr Paglia affirme que « Romero n'était pas un évêque révoluti! onnaire mais un homme de l'Église, de l'Évangile et donc des pauvres » (.). Afin de commémorer le 25e anniversaire de l'assassinat de Mgr Romero, des conférences auront lieu dans la crypte où il a été enterré. Dans la même veine, un congrès théologique international sera organisé à l'Université catholique des Amériques. (source : Apic)
2005-03-24
Laisser mourir quelqu'un de soif et de faim ?
«Terri s'affaiblit rapidement et ses parents craignent avec raison que sa mort soit imminente» ...
Ne serait-ce l'un des phénomènes sociaux... Parce qu'une personne n'est plus productive, parce qu'elle ne correspond pas aux critères d'une personne idéale, il faut l'éliminer... une personne végétative, ne demeure-t-elle pas une personne humaine ? Jusqu'où peut-on disposer de la vie d'une autre personne... Plusieurs disent que Terri souffre ou qu'elle ne mérite pas de vivre telle qu'elle est... Pourtant, que savons-nous ? ... Ne mettons-nous pas des pensées dans la bouche de celle qui ne peut s'exprimer ? Plusieurs pensent qu'elle est dans le coma et elle ne l'est pas. Plusieurs pensent qu'elle souffre et pourtant elle regarde l'autre avec le sourire d'un enfant... Ne serait-ce plutôt du fait qu'on ne voudrait pas se voir ainsi... N'est-ce pas aussi la même raison pour laquelle certains veulent éliminer celui qui vit dans le couloir de la mort, où le foetus qui brime la liberté... J'ai aussi entendu des gens dire "On devrait cacher le pape... dans l'état qu'il est... " Faudra t-il mettre aussi au cachot tous les gens qui auront un jour 80 ans et plus ... parce qu'ils ne correspondent pas à l'idéal hollywoodien de la beauté, de la minceur, de la productivité ? Faudra t-il laisser mourrir de soif le bébé parce qu'il n'a pas l'autonomie de survivre par lui-même sans avoir besoin de l'autre ? Ne sommes-nous pas plutôt appelé à servir le Christ et notre prochain dans ces gens qui nous rappellent aussi que nous avons tous besoin des autres. Nous ne sommes pas autosuffisant et pourtant nous sommes tous et chacun des personnes entière parce qu'aimée de Dieu... Quel est notre sens de la dignité humaine ? Si l'autre ne correspond à notre idéal, faut-il l'éliminer ? «Père, pardonne-leur. Ils ne savent pas ce qu'ils font», c'est ce que pourrait nous dire aujourd'hui Jésus car dans Terri, il y a le visage du Christ.
Prions ensemble pour Terri.
"J'avais faim, j'avais soif et vous m'avez donné à manger et à boire...Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits, c'est à moi que vous l'avez fait !" (Mt 25)
**** Terri Schiavo condamnée à « mourir de faim » dénonce Mgr Sgreccia **** " Comme pour tout autre personne, malade ou en bonne santé, fournir à Terri Schiavo l’eau à boire et la nourriture pour ne pas mourir de faim est un acte élémentaire de respect de la personne."
«S'il vous plaît, sénateurs, pour l'amour de Dieu, je vous en supplie, ne laissez pas ma fille mourir de soif»
Mme Schiavo nous parle !
Les religions divergent sur les détails du cas Schiavo mais pas sur l'essentiel
Les questions sur la mort volontaire et l'euthanasie soulevées par le cas Schiavo ont été depuis longtemps étudiées par les théologiens des différentes religions, et à première vue, ils sont tous d'accord : chaque foi encourage à la préservation de la vie, sans pour autant la prolonger à tout prix.
La complexité de chaque cas médical vient cependant modifier la donne. Il importe de savoir à quel point la personne est proche de la mort, et si un traitement repoussant la mort sans bénéfice réel pour le patient constitue une mesure extraordinaire. "Y a-t-il un moment approprié pour "débrancher" un malade ? C'est fort possible mais le diable est dans les détails", résume John Jefferson Davis, un pasteur protestant qui enseigne l'éthique chrétienne au séminaire Gordon-Conwell d'Hamilton dans le Massachusetts aux États-Unis. "Une bonne éthique médicale requiert des bons principes et des faits établis."
Des faits qui ne sont pas incontestables dans l'affaire Schiavo puisque, contrairement aux experts médicaux mandatés par les tribunaux, les parents de l'Américaine débranchée vendredi dernier nient qu'elle soit dans un état végétatif. Cela n'empêche pas l'Église catholique d'avoir une position tranchée. Pour le Vatican, seul Dieu peut décider de qui doit vivre ou mourir.
Il y a un an, le pape Jean Paul II a déclaré qu'alimenter un patient en état végétatif était "obligatoire moralement" et que le débranchement des perfusions alimentaires constituait une "euthanasie par omission". "Vous n'avez pas affaire à une personne en train de mourir ou confrontée à une mort imminente", explique John Grabowski, professeur de théologie morale à l'Université catholique de Washington. "Le pape dit que l'état inconscient ou comateux d'une personne importe peu car elle ne perd pas sa dignité personnelle."
L'islam requiert la poursuite de l'alimentation de Terri Schiavo, même si aucune mesure supplémentaire ne doit être prise pour la garder en vie, selon le docteur Shahid Athar, directeur de l'éthique médicale pour l'Association médicale islamique d'Amérique du Nord, et professeur à l'école de médecine de l'université d'Indiana. "Vous ne pouvez pas refuser l'alimentation en nourriture et en eau à un malade en état végétatif", affirme-t-il.
Mais pour le rabbin Elliot Dorff, la perfusion de Terri Schiavo équivaut à une mesure extraordinaire, puisqu'elle n'a aucune chance de guérir, ayant passé plus de dix ans dans le même état. "À un moment ou un autre, il faut reconnaître que la mort est venue et commencer à l'envisager de la bonne manière, pas par la médecine mais par le processus de deuil", estime l'auteur de "Questions de vie ou de mort : une approche juive de l'éthique médicale moderne". Il admet toutefois que d'autres rabbins peuvent avoir un avis différent.(source)
- Terri Schiavo ne sera pas nourrie
- CITE DU VATICAN, Mardi 22 mars 2005 – Le porte-parole de la conférence des évêques catholiques des Etats-Unis, a estimé que le cas de Terri Schiavo ne relevait pas de l'acharnement thérapeutique mais du droit fondamental à être hydraté et alimenté, souligne la revue de presse de la fondation Jérôme Lejeune (www.genethique.org).... Texte complet.
- L'Evangile de la vie - Jean-Paul II : sur l'état végétatif et l'euthanasie
- Voir aussi : Terri Schiavo sur Benedictus qui venit
Bien des gens se questionnent au sujet de ce cas éthique. Terri est une femme catholique. Le juge fédéral a décidé de ne pas ordonner la réinstallation du cathéter qui maintenait en vie Terri Schiavo plongée dans un état végatatif depuis quinze ans. Son alimentation avait été interrompue vendredi en vertu d'un précédent jugement. Les parents de la patiente ont fait appel. Plusieurs affirment qu'il s'agit ici "d'un cas d'euthanasie par omission". En effet, le cas de Terry Schiavo soulève tout un débat aux États-Unis entre partisans et adversaires de l’euthanasie. L'alimention tel qu'elle le recevait n'est pas un moyen extraordinaire. Ainsi priver Terri de nourriure serait réellement l'euthanasier et, de ce fait, la priver de son droit réel à la vie. Hier, devant la clinique où était traitée Mme Schiavo, des gens se succédaient pour prier à la suite de l’annonce du verdict.
Ne serait-ce l'un des phénomènes sociaux... Parce qu'une personne n'est plus productive, parce qu'elle ne correspond pas aux critères d'une personne idéale, il faut l'éliminer... une personne végétative, ne demeure-t-elle pas une personne humaine ? Jusqu'où peut-on disposer de la vie d'une autre personne... Plusieurs disent que Terri souffre ou qu'elle ne mérite pas de vivre telle qu'elle est... Pourtant, que savons-nous ? ... Ne mettons-nous pas des pensées dans la bouche de celle qui ne peut s'exprimer ? Plusieurs pensent qu'elle est dans le coma et elle ne l'est pas. Plusieurs pensent qu'elle souffre et pourtant elle regarde l'autre avec le sourire d'un enfant... Ne serait-ce plutôt du fait qu'on ne voudrait pas se voir ainsi... N'est-ce pas aussi la même raison pour laquelle certains veulent éliminer celui qui vit dans le couloir de la mort, où le foetus qui brime la liberté... J'ai aussi entendu des gens dire "On devrait cacher le pape... dans l'état qu'il est... " Faudra t-il mettre aussi au cachot tous les gens qui auront un jour 80 ans et plus ... parce qu'ils ne correspondent pas à l'idéal hollywoodien de la beauté, de la minceur, de la productivité ? Faudra t-il laisser mourrir de soif le bébé parce qu'il n'a pas l'autonomie de survivre par lui-même sans avoir besoin de l'autre ? Ne sommes-nous pas plutôt appelé à servir le Christ et notre prochain dans ces gens qui nous rappellent aussi que nous avons tous besoin des autres. Nous ne sommes pas autosuffisant et pourtant nous sommes tous et chacun des personnes entière parce qu'aimée de Dieu... Quel est notre sens de la dignité humaine ? Si l'autre ne correspond à notre idéal, faut-il l'éliminer ? «Père, pardonne-leur. Ils ne savent pas ce qu'ils font», c'est ce que pourrait nous dire aujourd'hui Jésus car dans Terri, il y a le visage du Christ.
Prions ensemble pour Terri.
"J'avais faim, j'avais soif et vous m'avez donné à manger et à boire...Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits, c'est à moi que vous l'avez fait !" (Mt 25)
**** Terri Schiavo condamnée à « mourir de faim » dénonce Mgr Sgreccia **** " Comme pour tout autre personne, malade ou en bonne santé, fournir à Terri Schiavo l’eau à boire et la nourriture pour ne pas mourir de faim est un acte élémentaire de respect de la personne."
«S'il vous plaît, sénateurs, pour l'amour de Dieu, je vous en supplie, ne laissez pas ma fille mourir de soif»
Mme Schiavo nous parle !
Les religions divergent sur les détails du cas Schiavo mais pas sur l'essentiel
Les questions sur la mort volontaire et l'euthanasie soulevées par le cas Schiavo ont été depuis longtemps étudiées par les théologiens des différentes religions, et à première vue, ils sont tous d'accord : chaque foi encourage à la préservation de la vie, sans pour autant la prolonger à tout prix.
La complexité de chaque cas médical vient cependant modifier la donne. Il importe de savoir à quel point la personne est proche de la mort, et si un traitement repoussant la mort sans bénéfice réel pour le patient constitue une mesure extraordinaire. "Y a-t-il un moment approprié pour "débrancher" un malade ? C'est fort possible mais le diable est dans les détails", résume John Jefferson Davis, un pasteur protestant qui enseigne l'éthique chrétienne au séminaire Gordon-Conwell d'Hamilton dans le Massachusetts aux États-Unis. "Une bonne éthique médicale requiert des bons principes et des faits établis."
Des faits qui ne sont pas incontestables dans l'affaire Schiavo puisque, contrairement aux experts médicaux mandatés par les tribunaux, les parents de l'Américaine débranchée vendredi dernier nient qu'elle soit dans un état végétatif. Cela n'empêche pas l'Église catholique d'avoir une position tranchée. Pour le Vatican, seul Dieu peut décider de qui doit vivre ou mourir.
Il y a un an, le pape Jean Paul II a déclaré qu'alimenter un patient en état végétatif était "obligatoire moralement" et que le débranchement des perfusions alimentaires constituait une "euthanasie par omission". "Vous n'avez pas affaire à une personne en train de mourir ou confrontée à une mort imminente", explique John Grabowski, professeur de théologie morale à l'Université catholique de Washington. "Le pape dit que l'état inconscient ou comateux d'une personne importe peu car elle ne perd pas sa dignité personnelle."
L'islam requiert la poursuite de l'alimentation de Terri Schiavo, même si aucune mesure supplémentaire ne doit être prise pour la garder en vie, selon le docteur Shahid Athar, directeur de l'éthique médicale pour l'Association médicale islamique d'Amérique du Nord, et professeur à l'école de médecine de l'université d'Indiana. "Vous ne pouvez pas refuser l'alimentation en nourriture et en eau à un malade en état végétatif", affirme-t-il.
Mais pour le rabbin Elliot Dorff, la perfusion de Terri Schiavo équivaut à une mesure extraordinaire, puisqu'elle n'a aucune chance de guérir, ayant passé plus de dix ans dans le même état. "À un moment ou un autre, il faut reconnaître que la mort est venue et commencer à l'envisager de la bonne manière, pas par la médecine mais par le processus de deuil", estime l'auteur de "Questions de vie ou de mort : une approche juive de l'éthique médicale moderne". Il admet toutefois que d'autres rabbins peuvent avoir un avis différent.
- Terri Schiavo ne sera pas nourrie
- CITE DU VATICAN, Mardi 22 mars 2005 – Le porte-parole de la conférence des évêques catholiques des Etats-Unis, a estimé que le cas de Terri Schiavo ne relevait pas de l'acharnement thérapeutique mais du droit fondamental à être hydraté et alimenté, souligne la revue de presse de la fondation Jérôme Lejeune (www.genethique.org).... Texte complet.
- L'Evangile de la vie - Jean-Paul II : sur l'état végétatif et l'euthanasie
- Voir aussi : Terri Schiavo sur Benedictus qui venit
Bien des gens se questionnent au sujet de ce cas éthique. Terri est une femme catholique. Le juge fédéral a décidé de ne pas ordonner la réinstallation du cathéter qui maintenait en vie Terri Schiavo plongée dans un état végatatif depuis quinze ans. Son alimentation avait été interrompue vendredi en vertu d'un précédent jugement. Les parents de la patiente ont fait appel. Plusieurs affirment qu'il s'agit ici "d'un cas d'euthanasie par omission". En effet, le cas de Terry Schiavo soulève tout un débat aux États-Unis entre partisans et adversaires de l’euthanasie. L'alimention tel qu'elle le recevait n'est pas un moyen extraordinaire. Ainsi priver Terri de nourriure serait réellement l'euthanasier et, de ce fait, la priver de son droit réel à la vie. Hier, devant la clinique où était traitée Mme Schiavo, des gens se succédaient pour prier à la suite de l’annonce du verdict.
Jeudi saint
Heureuse fête du sacerdoce à tous les prêtres !
- Lettre de Jean-Paul II aux prêtres
- Institution de l'Eucharistie
Prions ensemble pour tous les confrères qui font actuellement une demande pour faire un pas de plus dans leur cheminement vers le presbytérat : ceux qui feront leur rite d'admission, ceux qui demanderont le ministère du lectorat ou du l'acolytat ou encore vers l'ordre diaconal ou presbytéral.
Que le Seigneur, dans son infinie bonté, les comble de ses grâces !
- Lettre de Jean-Paul II aux prêtres
- Institution de l'Eucharistie
Prions ensemble pour tous les confrères qui font actuellement une demande pour faire un pas de plus dans leur cheminement vers le presbytérat : ceux qui feront leur rite d'admission, ceux qui demanderont le ministère du lectorat ou du l'acolytat ou encore vers l'ordre diaconal ou presbytéral.
Que le Seigneur, dans son infinie bonté, les comble de ses grâces !
2005-03-23
Mercredi saint
Le mercredi saint est un jour de grand rassemblement dans notre diocèse. Tous les prêtres du diocèse se rassemblent dès 20h00 à la cathédrale-basilique Marie-Reinde-du-monde pour la messe chrismale. Rappelons-le, c'est au cours de cette célébration que l'évêque, en occurance pour notre diocèse le Cardinal Jean-Claude Turcotte, bénit les huiles saintes qui serviront aux divers sacrements : O.C. (oleum catechumenorum) pour l'huile des catéchumènes, S.C. (sanctus chrisma) pour le saint chrême et O.I. (oleum infirmorum) pour l'huile des malades. C'est lors de cette célébration également qu'évêques, prêtres, diacres et baptisés consacrés renouvellent leurs engagements.
SERMON POUR LE MERCREDI SAINT. Sur la passion de Notre-Seigneur.
2005-03-22
Mardi saint
En cette année de l'Eucharistie, notre unité pastorale a décidé de célébrer le Seder afin de montrer à ses fidèles les origines de l'Eucharistie.
Après avoir lu et médité divers textes bibliques de l'Ancien et du Nouveau-Testament, les personnes présentes mangeront trois morceaux de Matsoth, des herbes ameres, des céleris, et vivront l'eucharistie catholique avant de poursuivre le repas avec de l'agneau pour terminer par du 'HAROSSET (une pâte faite de noix, de pommes)et quatre coupe de vins dont celle consacrée. Cela se fait depuis plus de 35 ans dans nos paroisses !
Cette pratique est répandue dans plusieurs paroisses du Québec, qu'en pensez-vous ?
Autres lectures au sujet du Seder :
1- Le cybercuré
2005-03-21
Lundi Saint
Aujourd'hui, nous nous sommes tout simplement préparés pour les quelques jours à venir. Parmi les préparatifs, il y a eu la préparation du Seder qui sera offert demain soir aux paroissiens de notre unité pastorale. De plus, l'abbé Depairon a mis en place les derniers préapratifs pour le match d'hockey entre les LÉGENDES DU HOCKEY et les BONS DIABLES (Prêtres et séminaristes du diocèse de Montréal).
Réflexions autour du mariage !
Fr. Thomas Dowd, de Waiting in Joyful Hope, offre à ses lecteurs le fruit de sa réflexion au sujet du mariage des personnes de même sexe. Il élabore sa pensée en plusieurs points, repris par Benoit de Benedictus qui venit en version française. Je vous propose de lire attentivement ces points. Plusieurs journaux et médias souhaiteraient actuellement publier le fruit de cette réflexion proposée par father Dowd.
Dot #1: Natural family bonds
(traduction française... Point #1 : les liens de famille naturels )
Dot #2: Same-sex marriage is not about equal rights
(traduction française... Point # 2: le mariage des personnes de même-sexe n'est pas une question d’égalité des droits)
Dot #3: Parental rights and responsibilities
(traduction française à venir)
Dot #4: Essay on the nature of human culture
(traduction française à venir)
Dot #1: Natural family bonds
(traduction française... Point #1 : les liens de famille naturels )
Dot #2: Same-sex marriage is not about equal rights
(traduction française... Point # 2: le mariage des personnes de même-sexe n'est pas une question d’égalité des droits)
Dot #3: Parental rights and responsibilities
(traduction française à venir)
Dot #4: Essay on the nature of human culture
(traduction française à venir)
Adoration perpétuelle
En cette année sur l'eucharistie, bien des sites naissent sur le sujet de l'adoration eucharistique perpétuelle. En naviguant, je viens de découvrir ce site français qui peut aider ceux et celles qui souhaitent en faire dans leur paroisse. Parmi les réflexions offertes, voyez 21 bonnes raisons pour faire de l'adoration.
Dieu seul sait ce qui se passe dans le cœur de ces adorateurs en esprit et en vérité qui expriment leur amour en veillant des nuits entières auprès de l'Eucharistie. Au fil de ces heures, l'homme est transformé par ce qu'il adore; il prend part à la Pâque du Seigneur, à sa mort et à sa résurrection. Ainsi naît l'homme eucharistique, homme d'émerveillement et de contemplation, habité par la joie et la paix intérieure. Ainsi naît l'homme marial, portant en lui son Seigneur dans la foi, homme visité de Dieu rayonnant de ses dons: amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, douceur et maîtrise de soi.
- Cardinal Danneels
2005-03-20
Dimanche des Rameaux
Aujourd'hui, c'est l'ouverture de la Semaine Sainte. La foule qui acclamait Jésus portait des palmes et des branches. Ces branches étaient probablement des rameaux d'olivier, - l'arbre que l'on rencontre le plus fréquemment près de Jérusalem. Les palmes et les rameaux d'olivier ont chacun leur signification symbolique. La palme exprime la victoire, l' olivier exprime la paix et l' onction. Voici quelques éléments intéressants au sujet du dimanche des rameaux. J'ai participé aujourd'hui à deux événements majeurs. D'abord, la messe du dimanche des rameaux à la paroisse Saint-Pascal Baylon. L'église était remplie de gens de tout âge et culture. Nous avons assisté à une messe trilingue (français, espagnol et anglais). Pendant que les adultes vivaient le récit de la Passion selon St-Matthieu, les enfants de moins de 14 ans vivaient un chemin de croix au sous-sol de l'église. Il y avait bien 60-70 jeunes. Le style musical était varié. Il y avait des chants et musiques plus rythmés avec la communauté espagnole et des chants plus traditionnels avec la communauté francophone. Le prêtre qui présidait a fait une homélie en français et en espagnol. Les quelques 600 personnes se sont regroupés au sous-sol de l'église afin de dialoguer et de partager un repas. Ce fut un moment remarquable. Merci à la communauté espagnole et francophone de nous avoir acueilli.
- Cérémoniaire du dimanche des Rameaux
- Le pape présent et silencieux, les jeunes nombreux et bruyants
- Le pape presque absent du dimanche des Rameaux
Au terme de la solennelle célébration du Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur, célébrée par le cardinal Camillo Ruini, Jean-Paul II est apparu à la fenêtre de son bureau du palais apostolique du Vatican, pour prier l’angélus avec les fidèles et les pèlerins venus place Saint-Pierre, pour l’habituel rendez-vous dominical.
Voici les paroles du message de Jean-Paul II lu avant la prière mariale par le substitut de la Secrétairerie d’Etat, l’archevêque Leonardo Sandri.
Chers frères et sœurs,
1. Je vous salue avec grande joie, au terme de la solennelle célébration du Dimanche des Rameaux, et je remercie le cardinal Camillo Ruini qui l’a présidée en mon nom.
Il y a maintenant vingt ans, sur cette place, ont commencé les Journées mondiales de la Jeunesse. C’est pourquoi je m’adresse aujourd’hui de façon spéciale aux jeunes. A vous, très chers jeunes qui êtes présents, et à ceux du monde entier.
2. Très chers jeunes ! Au mois d’août prochain la rencontre mondiale de la jeunesse aura lieu à Cologne, au cœur de l’Allemagne et de l’Europe. Dans la magnifique cathédrale de cette cité, on vénère les reliques des saints Mages, qui sont pour cela devenus dans un certain sens vos guides vers ce rendez-vous.
Ils sont venus d’Orient pour rendre hommage à Jésus et ont déclaré : « Nous sommes venus pour l’adorer » (Mt 2,2). Ces paroles, si riches de signification, constituent le thème de votre itinéraire spirituel et catéchétique vers la Journée mondiale de la Jeunesse.
Aujourd’hui, vous adorez la Croix du Christ, que vous portez dans le monde entier, parce que vous avez cru à l’amour de Dieu, qui s’est révélé pleinement dans le Christ crucifié.
3. Très chers jeunes ! Je me rends toujours plus compte de combien il a été providentiel et prophétique que justement ce jour du Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur, soit devenu votre Journée. Cette fête renferme une grâce spéciale, celle de la joie unie à la Croix, qui résume en soi le mystère chrétien.
Aujourd’hui je vous dis : continuez sans vous lasser le chemin entrepris pour être partout des témoins de la Croix glorieuse du Christ. N’ayez pas peur ! La joie du Seigneur, crucifié et ressuscité, soit votre force, et que la très Sainte Vierge Marie soit toujours à vos côtés.
2005-03-19
Solennité de la Saint Joseph
- Méditations de Saint-Alphonse-de-Liguori
- Extraits de l’homélie de S.S. le pape Jean-Paul II (24 mars 1985)
- Dossier de la neuvaine (se terminant aujourd'hui)
- Près de 1000 jeunes marcheront dans les rues de Montréal à la demande du Cardinal Turcotte.
2005-03-18
Qu'ont en commun ces jeunes ? ...
... La sainteté !!! Ils ont cru à la sainteté du quotidien... Est-ce encore possible aujourd'hui?
Nous nous souvenons de cet appel du Pape Jean-Paul II à l'occasion des JMJ de Rome. Mais... croyons nous vraiment que la sainteté est possible à 16, 18, 25 ans...? Devant nos chutes et nos faiblesses, la tentation du découragement n'est pas loin. Tentation finalement de se contenter d'une petite vie moyenne, voire médiocre... Alors, pour raviver notre désir de sainteté, voici des exemples de jeunes saints, de jeunes témoins, qui ont vécus à fond, avec leurs faiblesses et leurs qualités, cette belle et haute aventure de la sainteté. Ils nous encouragent à leur tour à garder un cœur pur et généreux, heureux de servir et de se donner, ardent à répondre de son mieux à l'appel du Christ, persuadé que là sera notre vraie joie !....Le Seigneur nous appelle à être les saints joyeux et rayonnants dont notre monde a tant besoin. C'est même ainsi qu'Il veut nous rendre heureux, profondément, à la mesure de son Amour ! (source)
" Chers Jeunes, n'ayez pas peur d'être les saints du nouveau millénaire !..."
-- Jean-Paul II entraîne les jeunes dans sa prière
« "Adoro Te devote, latens Deitas!" Ô Jésus, nous Te demandons que chaque jeune désire s’unir à Toi dans une éternelle action de grâce, et qu’il s’engage dans le monde d’aujourd’hui et de demain, pour être un bâtisseur de la civilisation de l’amour. Qu’il Te mette au centre de sa vie: qu’il T’adore et Te célèbre. Que grandisse sa familiarité avec Toi, ô Jésus Eucharistie! Qu’il Te reçoive, en participant avec assiduité à la Sainte Messe le dimanche et, si possible, chaque jour. Que naisse de cette intense fréquentation des engagements de don libre de la vie à Toi, qui est pleine et véritable liberté. Que de sainte vocations au sacerdoce jaillissent: sans le sacerdoce, il n’y a pas d’Eucharistie, source et sommet de la vie de l’Eglise. Que grandissent de nombreuses vocations à la vie religieuse; que se révèlent de généreuses vocations à la sainteté, qui est la mesure haute de la vie chrétienne ordinaire, spécialement dans les familles: c’est de cela qu’aujourd’hui plus que jamais dont l’Eglise et a société ont besoin ».
Lettre du pape Jean-Paul II aux prêtres pour le jeudi saint
Si toute l'Église vit de l'Eucharistie, l'existence sacerdotale (du prêtre) doit avoir à un titre spécial une « forme eucharistique ». Les paroles de l'Institution de l'Eucharistie doivent donc être pour le prêtre non seulement une formule de consécration, mais aussi une « formule de vie».
- Une existence profondément marquée par « l'action de grâce »
- Une existence « donnée »
- Une existence « sauvée » pour sauver
- Une existence « qui fait mémoire »
- Une existence « consacrée »
- Une existence tendue vers le Christ
- Une existence « eucharistique » à l'école de Marie
Avec ces sentiments, je vous bénis tous de grand cœur et je vous souhaite une profonde joie pascale.
De la Polyclinique Gemelli, à Rome, le 13 mars 2005, cinquième dimanche de Carême, en la vingt-septième de mon pontificat.
IOANNES PAULUS II
(Lettre complète)
2005-03-16
Le quart des catholiques va à la messe
(Source : la-Croix) En cette année de l’Eucharistie, un sondage publié par "Pèlerin" souligne que la messe du dimanche est loin de rassembler tous les fidèles.
La messe a-t-elle encore un sens pour les catholiques ? À lire le sondage publié jeudi 17 mars par le magazine Pèlerin, on pourrait presque en douter : seuls 24 % des Français se déclarant catholiques affirment avoir participé à la messe au cours des dernières semaines. Un chiffre qui monte à 87 % pour les pratiquants réguliers et à 38 % pour les pratiquants occasionnels – mais il est vrai que le sondage a été réalisé juste après les fêtes de Noël…
De la même manière, à la question «Que faites-vous le plus fréquemment pendant le week-end ?», seuls 14 % de ceux qui se disent catholiques répondent qu’ils ont participé à la messe le samedi ou le dimanche (78 % pour les pratiquants réguliers). La diminution de la pratique dominicale n’est sans doute pas une surprise. Mais ce sondage survient en pleine Année de l’Eucharistie, lancée en octobre dernier par Jean-Paul II. «En cette année, je souhaite tout particulièrement qu’on s’engage de manière spéciale pour redécouvrir et vivre pleinement le dimanche comme Jour du Seigneur», écrit le Pape dans la lettre apostolique Mane nobiscum Domine en insistant, justement, sur la messe dominicale !
"Le dimanche appartient désormais aux loisirs"
Or, comme l’explique à Pèlerin le P. Bruno L’Hirondel, du diocèse de Versailles, «le dimanche appartient désormais aux loisirs». Il est donc «concurrencé» par de nombreuses autres activités, souligne Mgr Jean-Louis Bruguès dans une lettre pastorale publiée en janvier (1) : «On me fait observer que les jeunes se trouvent très sollicités par des activités sportives ou culturelles et qu’il leur est difficile de rejoindre leurs aînés, écrit l’évêque d’Angers. Ces mêmes jeunes acceptent volontiers de se retrouver dans des “temps forts” tels que des marches ou des pèlerinages, mais ils ne perçoivent guère la nécessité de participer à la célébration eucharistique du dimanche qu’ils jugent ennuyeuse.»
Pour Mgr Bruguès, «l’Église a besoin du dimanche» et «rien ne remplace la participation physique à la célébration eucharistique». Bien sûr, certains ne peuvent y participer, à cause de la maladie ou faute de prêtres. Qu’à cela ne tienne : il reste toujours la possibilité d’assister à la messe télévisée (26 % des pratiquants réguliers la regarderaient régulièrement, selon Pèlerin, et 16 % des pratiquants occasionnels), ou de participer à des assemblées en l’absence de prêtres. Ces dernières semblent toutefois peu ancrées chez les catholiques : les «Adap» ne réunissent que 1 % des catholiques en général, et 2 % des pratiquants réguliers.
(1) dans La Documentation catholique du 20 mars 2005.
La messe a-t-elle encore un sens pour les catholiques ? À lire le sondage publié jeudi 17 mars par le magazine Pèlerin, on pourrait presque en douter : seuls 24 % des Français se déclarant catholiques affirment avoir participé à la messe au cours des dernières semaines. Un chiffre qui monte à 87 % pour les pratiquants réguliers et à 38 % pour les pratiquants occasionnels – mais il est vrai que le sondage a été réalisé juste après les fêtes de Noël…
De la même manière, à la question «Que faites-vous le plus fréquemment pendant le week-end ?», seuls 14 % de ceux qui se disent catholiques répondent qu’ils ont participé à la messe le samedi ou le dimanche (78 % pour les pratiquants réguliers). La diminution de la pratique dominicale n’est sans doute pas une surprise. Mais ce sondage survient en pleine Année de l’Eucharistie, lancée en octobre dernier par Jean-Paul II. «En cette année, je souhaite tout particulièrement qu’on s’engage de manière spéciale pour redécouvrir et vivre pleinement le dimanche comme Jour du Seigneur», écrit le Pape dans la lettre apostolique Mane nobiscum Domine en insistant, justement, sur la messe dominicale !
"Le dimanche appartient désormais aux loisirs"
Or, comme l’explique à Pèlerin le P. Bruno L’Hirondel, du diocèse de Versailles, «le dimanche appartient désormais aux loisirs». Il est donc «concurrencé» par de nombreuses autres activités, souligne Mgr Jean-Louis Bruguès dans une lettre pastorale publiée en janvier (1) : «On me fait observer que les jeunes se trouvent très sollicités par des activités sportives ou culturelles et qu’il leur est difficile de rejoindre leurs aînés, écrit l’évêque d’Angers. Ces mêmes jeunes acceptent volontiers de se retrouver dans des “temps forts” tels que des marches ou des pèlerinages, mais ils ne perçoivent guère la nécessité de participer à la célébration eucharistique du dimanche qu’ils jugent ennuyeuse.»
Pour Mgr Bruguès, «l’Église a besoin du dimanche» et «rien ne remplace la participation physique à la célébration eucharistique». Bien sûr, certains ne peuvent y participer, à cause de la maladie ou faute de prêtres. Qu’à cela ne tienne : il reste toujours la possibilité d’assister à la messe télévisée (26 % des pratiquants réguliers la regarderaient régulièrement, selon Pèlerin, et 16 % des pratiquants occasionnels), ou de participer à des assemblées en l’absence de prêtres. Ces dernières semblent toutefois peu ancrées chez les catholiques : les «Adap» ne réunissent que 1 % des catholiques en général, et 2 % des pratiquants réguliers.
(1) dans La Documentation catholique du 20 mars 2005.
40 ans de Gaudium et Spes...
(CITE DU VATICAN) Dans la Salle du Synode, s'ouvre cet après-midi une conférence de trois jours organisée par le conseil pontifical Iustitia et Pax et consacrée à: "L'appel à la justice et l'héritage de Gaudium et Spes 40 ans après sa promulgation". Le Cardinal Renato Martino, Président de ce dicastère saluera les participants et le Cardinal Angelo Sodano prononcera le discours inaugural.
La conférence comprend des sessions plénières et d'autres de travail. Cinq orateurs traiteront de divers aspects de Gaudium et Spes : le Cardinal Claudio Hummes, Archevêque de Sao Paolo (Brésil), traitera des bases théologiques et ecclésiales du document, M Andrea Riccardi, fondateur de la Communauté de San Egidio, abordera la perspective historique, M.Rubens Ricupero, ex Directeur général de la Conférence des Nations-Unies sur le Commerce et le Développement parlera de l'appel à la justice et ordre politique, M Guy Pognon (Bénin) du même sujet en matière économique, et Mme Helen Alvare, Professeur de l'Université catholique d'Amérique, de la mission de la famille dans l'ordre social.
Les participants analyseront l'impact du Magistère social du Concile Vatican II par le biais d'une triple réflexion sur les bases philosophiques et théologiques de la tradition sociale catholique, sur la mission sociale de l'Eglise et sa réponse aux signes des temps, sur l'analyse des grandes questions économiques, politiques et sociales (globalisation, pauvreté, consumérisme, paix internationale, immigration, terrorisme). Le traitement de ces sujets sera accompagné par la présentation de modèles d'action pratique contre la pauvreté, l'injustice sociale et les diverses formes d'inégalité.
2005-03-12
Des écoles de torture un peu partout à travers le monde...
Martin Sheen se joint souvent à des groupes de protestations face aux causes en lesquelles il croit. Ce célèbre acteur interprète le président des États-Unis dans la télé-série West Wing.(source) Il est l'un des forts opposant -avec Suzan Surandon- aux écoles de torture... Et oui, en 2005 il existe encore des écoles de torture ... Aux États-Unis, il y a la célèbre école des Amériques.
L'École des Amériques est une académie militaire située sur le sol des États-Unis. La CIA y dispensait des cours sur la répression des guérillas et les techniques de tortures aux officiers de régimes « amis ». Elle avait notamment été mise en cause dans le film État de siège du réalisateur Costa Gavras. Le président Clinton mit officiellement fin à ces cours et réforma l'école. La bibliothèque du Réseau Voltaire vous donne accès aux répertoires des élèves et instructeurs de chaque pays d'Amérique latine pour les années 1947 à 1996.
L'école des Amériques forment des tortionnaires pour bien des pays... Depuis 1946, voici le nombre de gradués reportés par pays ayant été formé par cette école de torture... Très vivement contestée aux Etats-Unis même, l’Ecole des Amériques a été fermée en l’an 2000 par le président Clinton qui l’a réouverte aussitôt sous une nouvelle appellation : Institut de défense pour la coopération de la sécurité hémisphérique. Etabli en 1946 dans la zone américaine du canal de Panama, le centre de formation militaire le plus important d'Amérique latine a permis aux Etats-Unis d'entraîner et de former idéologiquement plus de 60000 militaires. Depuis 1984, et en vertu des accords Carter-Torrijos, l'Ecole des Amériques a été transférée à Fort Benning (Géorgie).La déclassification par l'administration Clinton de nombreux documents a permis de découvrir les méthodes préconisées dans ses manuels d'enseignement : torture, exécutions, chantage, détention des proches des suspects comme méthodes d'interrogatoire, emploi de méthodes clandestines comme la « disparition » ; autant de violations de droits humains qui ont affecté le continent.
Pays / Nombre de gradués (depuis 1946)
Argentina / 931
Bolivia / 4,049
Brazil / 355
Chile / 2,405
Colombia / 8,679
Costa Rica / 2,376
Dominican Republic / 2,330
Ecuador / 2,356
El Salvador / 6,776
Guatemala / 1,676
Honduras / 3,691
Nicaragua / 4,693
Panama / 4,235
Paraguay / 1,084
Peru / 3,997
Uruguay / 931
Venezuela / 3,250
Parmi ses élèves, quelques noms tristement célèbres : les généraux putschistes argentins Viola, Videla et Galtieri, des dictateurs Pinochet (Chili), Somoza (Nicaragua), Manuel Noriega (Panama), Stroessner (Paraguay), Hugo Banzer (Bolivie), Juan Melgar Castro et Policarpio Paz Garcia (Honduras), Carlos Humberto Romero (Salvador)…. (source)
Plusieur regroupements tel l'A.C.A.T. ont plusieurs moyens de sensibilisation : la prière, l'information et l'action (souvent sous forme de pétitions)
Star Wars en mai prochain
Star Wars est naturellement l'un des films qui a marqué ma vie de jeune cinéphile, et en quelque sorte, ma vie de gérant de cinéma avant de me diriger vers ma formation en vue de devenir prêtre. L'été prochain le dernier épisode sortira. Ce film aura surement un cachet spécial à plusieurs égard. Toutefois, il sera beaucoup plus violent que ses prédécesseurs. Cinemovies nous en parle. Un nouveau film-annonce vous y est d'ailleurs présenté.
2005-03-11
Texte dans le Feuillet paroissial du 11 mars 2006
Être heureux dans l’Église :
Fidélité à l’enseignement du Christ et de l’Église
Qui est notre rocher? Depuis quelques semaines, les médias nous parlent de catholiques qui croient avoir trouvé la vérité. Pour plusieurs, le "je pense" semble avoir le dessus sur la vérité telle que proposée par l’Église. Beaucoup semblent vouloir bâtir sur le sable de la subjectivité et du relativisme moral et religieux. Les arguments qui en résultent n’ont pas de poids. Par les lettres publiées, par l'arrivée du livre et du film Le Code Da Vinci, la foi de plusieurs croyants est chambranlée. Devant tous ces événements, que faire ? Bâtissons-nous notre foi sur le sable ou le roc ? Voici d’ailleurs ce que dit Patrick Carmel, dans son livre "Être heureux dans l’Église" (cf. pp. 152-155) au sujet de la fidélité à l’église, à Dieu.
En réalité, tant que nous ne serons pas guéris de ce syndrome de l’adjudant, cela voudra dire, ou bien que nous ne croyons pas vraiment que le Christ détient la vérité parce qu’il est Dieu, ou bien que, le sachant, nous ne l’aimons pas assez pour être vraiment son disciple. Mais souvent ce dilemme est bien enfoui. Il faut obéir à sa conscience mais on a aussi le devoir de former sa conscience, et notamment sur le rôle exact de l’intelligence par rapport à la vérité révélée. En effet, pour l’intelligence de la foi, le rôle de la raison ne se borne pas à rejeter ce qui nous embête ou qu’on ne comprend pas dans le dogme catholique ou l’enseignement de l’Église. Je peux et je dois admettre les enseignements ou commandements de Dieu et de l’Église, même si mon intelligence ne les saisit pas explicitement comme bons et vrais, dès lors que cette même intelligence reconnaît que c’est Dieu qui commande ou qui enseigne, par l’Écriture, la Tradition ou le magistère authentique de l’Église. Le rôle de l’intelligence consiste avant tout à vérifier que c’est bien Dieu qui a parlé ou que tel est bien l’enseignement de l’Église ( et non les élucubrations de Untel ou Untel), dans une matière comme la foi ou la morale, où l’église possède à la fois le pouvoir de nous enseigner, et la garantie de la vérité. Il nous faut donc réapprendre à croire qu’il y a une vérité certaine, et à aimer cette vérité, qu’elle nous plaise ou non. Nous devons retrouver le chemin de la fidélité à l’enseignement du Christ et de l’Église, le chemin du préjugé favorable pour le Christ et pour l’Église plutôt que pour ses ennemis. Autant d’exercices pratiques à renouveler sans cesse pour guérir peu à peu de ce mortel syndrome de l’adjudant. (...) Alors, si nous ne sommes pas en pleine communion avec l’Église, n’ayons pas peur d’étudier avec un préjugé favorable l’enseignement de l’Église, et d’y appliquer toute notre intelligence et peu à peu tout s’éclairera. Il y a toutefois deux conditions : 1- étudier avec humilité (ne pas faire l’adjudant -chef autoritaire et borné) 2- demander son aide à Jésus. Saint-Thomas d’Aquin, lorsqu’il se butait à une difficulté philosophique ou théologique, allait se mettre devant le tabernacle pour recevoir l’aide de son Seigneur. Et il faut croire que ça ne lui a pas trop mal réussi puisque l’Église lui a décerné, à lui sel, le titre de "docteur commun".
En ce temps de Carême, alors que plusieurs pourraient penser que tout s’effondre, il est bon de se recentrer sur l’essentiel : le Christ et son Église. Jésus n’est-il pas "le Chemin, la Vérité et la Vie" ? Qui devrait alors être notre vérité, ces gens avec leur idéologie en marge de l'Église ou le Christ et l’Église telle qu’il a voulu ? Prenons un temps cette semaine pour réfléchir aux fondations de notre foi. Ainsi, pourrons-nous le voir davantage transfiguré !
Fidélité à l’enseignement du Christ et de l’Église
Qui est notre rocher? Depuis quelques semaines, les médias nous parlent de catholiques qui croient avoir trouvé la vérité. Pour plusieurs, le "je pense" semble avoir le dessus sur la vérité telle que proposée par l’Église. Beaucoup semblent vouloir bâtir sur le sable de la subjectivité et du relativisme moral et religieux. Les arguments qui en résultent n’ont pas de poids. Par les lettres publiées, par l'arrivée du livre et du film Le Code Da Vinci, la foi de plusieurs croyants est chambranlée. Devant tous ces événements, que faire ? Bâtissons-nous notre foi sur le sable ou le roc ? Voici d’ailleurs ce que dit Patrick Carmel, dans son livre "Être heureux dans l’Église" (cf. pp. 152-155) au sujet de la fidélité à l’église, à Dieu.
En réalité, tant que nous ne serons pas guéris de ce syndrome de l’adjudant, cela voudra dire, ou bien que nous ne croyons pas vraiment que le Christ détient la vérité parce qu’il est Dieu, ou bien que, le sachant, nous ne l’aimons pas assez pour être vraiment son disciple. Mais souvent ce dilemme est bien enfoui. Il faut obéir à sa conscience mais on a aussi le devoir de former sa conscience, et notamment sur le rôle exact de l’intelligence par rapport à la vérité révélée. En effet, pour l’intelligence de la foi, le rôle de la raison ne se borne pas à rejeter ce qui nous embête ou qu’on ne comprend pas dans le dogme catholique ou l’enseignement de l’Église. Je peux et je dois admettre les enseignements ou commandements de Dieu et de l’Église, même si mon intelligence ne les saisit pas explicitement comme bons et vrais, dès lors que cette même intelligence reconnaît que c’est Dieu qui commande ou qui enseigne, par l’Écriture, la Tradition ou le magistère authentique de l’Église. Le rôle de l’intelligence consiste avant tout à vérifier que c’est bien Dieu qui a parlé ou que tel est bien l’enseignement de l’Église ( et non les élucubrations de Untel ou Untel), dans une matière comme la foi ou la morale, où l’église possède à la fois le pouvoir de nous enseigner, et la garantie de la vérité. Il nous faut donc réapprendre à croire qu’il y a une vérité certaine, et à aimer cette vérité, qu’elle nous plaise ou non. Nous devons retrouver le chemin de la fidélité à l’enseignement du Christ et de l’Église, le chemin du préjugé favorable pour le Christ et pour l’Église plutôt que pour ses ennemis. Autant d’exercices pratiques à renouveler sans cesse pour guérir peu à peu de ce mortel syndrome de l’adjudant. (...) Alors, si nous ne sommes pas en pleine communion avec l’Église, n’ayons pas peur d’étudier avec un préjugé favorable l’enseignement de l’Église, et d’y appliquer toute notre intelligence et peu à peu tout s’éclairera. Il y a toutefois deux conditions : 1- étudier avec humilité (ne pas faire l’adjudant -chef autoritaire et borné) 2- demander son aide à Jésus. Saint-Thomas d’Aquin, lorsqu’il se butait à une difficulté philosophique ou théologique, allait se mettre devant le tabernacle pour recevoir l’aide de son Seigneur. Et il faut croire que ça ne lui a pas trop mal réussi puisque l’Église lui a décerné, à lui sel, le titre de "docteur commun".
En ce temps de Carême, alors que plusieurs pourraient penser que tout s’effondre, il est bon de se recentrer sur l’essentiel : le Christ et son Église. Jésus n’est-il pas "le Chemin, la Vérité et la Vie" ? Qui devrait alors être notre vérité, ces gens avec leur idéologie en marge de l'Église ou le Christ et l’Église telle qu’il a voulu ? Prenons un temps cette semaine pour réfléchir aux fondations de notre foi. Ainsi, pourrons-nous le voir davantage transfiguré !
2005-03-09
« L’art de célébrer, c’est savoir prier »
CITE DU VATICAN, Mardi 8 mars 2005 (ZENIT.org) – « L’art de célébrer, c’est savoir prier », déclare le cardinal Francis Arinze au micro de Radio Vatican, à l’issue de l’assemblée plénière du dicastère dont il est le préfet, la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements, et en cette année de l’Eucharistie.
« L’art de célébrer, c’est en réalité savoir prier. L’art de célébrer, donc, privilégie le silence, la contemplation, le sens de la stupeur devant le mystère que nous célébrons », a déclaré le cardinal nigérian.
A l’invitation de Jean-Paul II de favoriser chez les chrétiens « l’art de la prière », le cardinal répond : « Oui, parce que la prière personnelle est alimentée par la prière eucharistique, et ainsi de la prière de la communauté. Alors, nous devons être tous attentifs aux moments de silence durant les célébrations, spécialement durent la Sainte Messe. Dans ce sens, la méditation avant la messe, après la communion, et après la messe est très importante ».
Pour l’année de l’Eucharistie, le cardinal Arinze exhorte à prendre davantage conscience de la « nécessité de retourner à la stupeur devant le grand mystère de l’eucharistie : nous devons retourner au grand respect pour Notre Seigneur dans ce don inestimable de l’Eucharistie. Et ce respect s’exprime par la façon de célébrer, la façon de recevoir Jésus et dans l’adoration eucharistique ».
Enfin, le cardinal Arinze précise qu’au cours de l’assemblée « les évêques et les cardinaux ont souligné l’importance de la formation liturgique qui est une nécessité pour tous, séminaristes, prêtres, évêques, religieux, religieuse, et laïcs. Nous devons tous faire des progrès dans ce que nous pensons déjà connaître ».
2005-03-08
4 millions de conducteurs canadiens se sont déjà endormis sur la route...
OTTAWA (PC) - Un nombre ahurissant de Canadiens, soit plus de 4 millions, admettent s'être assoupis ou endormis au volant au moins une fois au cours des 12 derniers mois.
C'est ce que révèle un sondage sur la sécurité routière rendu public aujourd'hui, à Ottawa, par la Fondation de recherches sur les blessures de la route.
Au Canada, la fatigue figure parmi les facteurs en cause pour plus de 2000 conducteurs impliqués dans des collisions mortelles ou ayant causé des blessures. Aux Etats-Unis, on estime que la somnolence au volant est à l'origine de 100 000 collisions, 40 000 blessés et 1550 décès, chaque année.
Selon la Fondation, les résultats du sondage remettent cependant en question les perceptions courantes selon lesquelles la somnolence au volant survient presque toujours la nuit et le plus souvent après de longues heures de conduite.
En effet, 45 pour cent des répondants ont indiqué qu'ils conduisaient depuis seulement une heure quand ils se sont assoupis, et 35 pour cent se sont endormis au volant l'après-midi.
Les conducteurs qui déclarent s'être assoupis au volant admettent dormir moins de 8 heures par nuit, avoir une mauvaise qualité de sommeil et s'endormir plus souvent le jour.
L'enquête indique par ailleurs que les hommes sont plus susceptibles que les femmes de s'assoupir au volant.
Le sondage Opinion Search Inc. a été mené au téléphone en mai 2004 auprès de 1209 Canadiens. La marge d'erreur est de 2,8 pour cent, 19 fois sur 20.
Vous êtes-vous déjà endormis au volant ? Soyons prudent !
L'ONU pour l'interdiction totale du clonage humain
Deux résolutions proposées :
L'une d'elle, rédigée par le Costa Rica et soutenue par les États-Unis et une cinquantaine d'autres pays, la plupart catholiques ou en voie de développement, appelait à une interdiction totale du clonage, qu'elle qualifiait de «contraire à l'éthique et au respect de la personne et moralement condamnable».
L'autre, rédigée par la Belgique et soutenue par plus de 20 pays dont beaucoup d'Européens, proposait de n'interdire que le clonage aux fins de reproduction. Elle laissait aux gouvernements le soin de statuer sur le clonage aux fins de recherches sur les cellules souches embryonnaires, les scientifiques espérant qu'elles mèneront un jour à des remèdes contre des maladies invalidantes comme l'Alzheimer ou Parkinson, ou résultant de lésions de la colonne vertébrale. (texte complet)
Aujourd'hui, journée internationale de la femme
Bonne fête à vous toutes mesdames !
Quelques textes intéressants que l'Église nous propose en ce jour de la journée de la femme :
1) La relation homme-femme, une chose « très bonne », « en attente d'une guérison »
Entretien avec Anne-Marie Pelletier sur Zenit
2) La collaboration de l’homme et de la femme dans l’Eglise et dans le monde
3) La dignité et vocation de la femme
4) La promotion de la femme
5)Aider les femmes à sortir de la pauvreté par "l'éducation"
6) Autres textes
Quelques textes intéressants que l'Église nous propose en ce jour de la journée de la femme :
1) La relation homme-femme, une chose « très bonne », « en attente d'une guérison »
Entretien avec Anne-Marie Pelletier sur Zenit
2) La collaboration de l’homme et de la femme dans l’Eglise et dans le monde
3) La dignité et vocation de la femme
4) La promotion de la femme
5)Aider les femmes à sortir de la pauvreté par "l'éducation"
6) Autres textes
2005-03-06
La Passion du Christ...
Le film la Passion du Christ de Mel Gibson reprendra l'affiche vendredi prochain dans 40 salle de cinémas à travers le pays le 11 mars prochain. Quelques scènes ont été coupées afin de rendre plus accessible le film aux cinéphiles. Voici d'ailleurs ce que nous en dit le distributeur Equinoxe films :
"We received many requests to re-release the film around the Easter holiday," says Producer Bruce Davey. "Mel (Gibson) decided he wanted to recut a version that appealed to a broader audience without compromising the integrity of the original film one bit."
The end result is a shift in tone and balance that makes the film more accessible to a wider audience, particularly those that had concerns about some of the extreme moments in the original version.
"We received many requests to re-release the film around the Easter holiday," says Producer Bruce Davey. "Mel (Gibson) decided he wanted to recut a version that appealed to a broader audience without compromising the integrity of the original film one bit."
The end result is a shift in tone and balance that makes the film more accessible to a wider audience, particularly those that had concerns about some of the extreme moments in the original version.
2005-03-05
Pour la formation liturgique...
(Source : Zenit) Le pape demande que toutes les paroisses s’attellent à une solide formation liturgique, dans son premier document portant l’indication: « De la polyclinique Gemelli, 3 mars 2005 » (texte original italien).
C’est en effet la première fois qu’une telle indication précède la signature de Jean-Paul II sur un document. Il s’agit de son Message au préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements, le cardinal Francis Arinze, à l’occasion de l’assemblée plénière de cette congrégation, avec un accent mis sur l’Eucharistie, sa célébration, en particulier l’homélie. Le pape renouvelle sa demande de favoriser dans le peuple chrétien « l’art de la prière ».
D’emblée le pape souligne combien il se réjouit de voir l’augmentation du nombre des membres de cette congrégation, de sorte qu’elle est « plus représentative de l’Eglise répandue sur tous les continents ».
Grandir dans l’amour du Saint Sacrement
« Dans la session actuelle, on a avant tout regardé attentivement le travail accompli ces dernières années par la congrégation, en syntonie avec le dessein pastoral que j’ai indiqué à tout le Peuple de Dieu, en l’invitant à se spécialiser toujours davantage dans « l’art de la prière » (cf. Novo millennio ineunte, 35). Je suis particulièrement reconnaissant à la congrégation pour avoir secondé promptement les indications de l’Encyclique « Ecclesia de Eucharistia », tout d’abord en préparant l’Instruction "Redemptionis Sacramentum" et ensuite « Suggestions et propositions » pour l’Année de l’Eucharistie. Je souhaite qu’en vertu de ces documents aussi, la communauté chrétienne grandisse dans l’amour du Saint Sacrement, et soit aidée à célébrer toujours plus dignement le Sacrifice eucharistique, en conformité avec les normes liturgiques et surtout avec une authentique participation intérieure ».
L’ars celebrandi, pour se laisser rejoindre par le Mystère
« Dans cette perspective, le thème à l’ordre du jour de la plénière, l’ars celebrandi revêt une grande signification, et doit être considéré à la lumière de la vision théologique de la liturgie, qui ressort de la constitution conciliaire Sacrosanctum Concilium. La liturgie est action que le Christ lui-même accomplit, comme le grand et éternel grand prêtre de la Nouvelle Alliance, en impliquant son Corps mystique (cf. Const. Sacrosanctum Concilium, 7). Surtout, dans la célébration eucharistique, représentation pascale du Mystère, le Christ est présent et son action est « participée » et partagée de façon appropriée par notre humanité, qui a besoin de paroles, de signes, de rites. L’efficacité d’une telle action est le fruit de l’œuvre de l’Esprit Saint, mais exige aussi la réponse humaine. L’ars celebrandi exprime justement la capacité des ministres ordonnés et de toute l’assemblée, rassemblée pour la célébration, de mettre en œuvre et de vivre le sens de chaque acte liturgique. C’est un art qui fait un avec l’engagement de la contemplation et de la cohérence chrétienne. A travers les rites et les prières, il faut se laisser rejoindre et envahir intimement par le Mystère ».
L’homélie, pour beaucoup, seule source de formation
Pour ce qui est de l’homélie, le pape faisait observer: « Opportunément, on a réservé une attention spéciale à l’homélie, présentée par le concile comme faisant partie intégrante de l’action liturgique, au service de la parole de Dieu (cf. Const. Sacrosanctum Concilium, 52). Elle a une physionomie différente de la catéchèse ordinaire, et engage celui qui la prononce à une double responsabilité: par rapport à la Parole, et à l’assemblée. L’homélie doit favoriser la rencontre, la plus intime et la plus profitable possible, entre Dieu qui parle et la communauté qui écoute. Il est important qu’elle ne manque pas spécialement dans l’Eucharistie dominicale. Dans le contexte de la nouvelle évangélisation, l’homélie constitue une occasion de formation précieuse et pour beaucoup, unique ».
La formation liturgique, une urgence pour les fidèles
A propos de la formation liturgique, le pape y voit une « composante fondamentale de la préparation des futurs prêtres et des diacres, des ministres institués et des religieux, mais aussi dimension permanente de la catéchèse pour tous les fidèles ». Il souligne: « Il est urgent que dans les communautés paroissiales, dans les associations, et dans les mouvements ecclésiaux on assure des parcours de formation adéquats, afin que la liturgie soit mieux connue dans la richesse de son langage, et qu’elle soit vécue en plénitude. Dans la mesure où cela se fera, on fera l’expérience de bénéfices infusés dans la vie personnelle et communautaire ».
Passer du « renouveau » à « l’approfondissement »
« J’encourage donc votre dicastère à persévérer, conclut le pape, en collaboration cordiale avec les conférences épiscopales et chaque évêque, dans l’engagement pour la promotion de la liturgie. La réforme liturgique du concile Vatican II a produit de grands fruits, mais il faut passer « du renouveau à l’approfondissement » (Let. ap. Spiritus et Sponsa, 6), pour que la liturgie puisse marquer toujours davantage la vie des personnes et des communautés, en devenant source de sainteté, de communion et d’élan missionnaire ».
2005-03-04
Fin d'une belle retraite
Je suis de retour d'une retraite de quelques jours au monastère de Saint-Benoît-du-Lac.
Chant gregorien ? d'un monastère bénédictin au Brésil... et d'autres messes gregoriennes !
Ce fut un temps fort apprécié de prìère et repos. Ste-Thérèse de l'enfant-Jésus et Mère Térésa ont été mes compagnes de routes tout au long de cette retraite. En ayant vu les nouvelles de d'autres blogues catholiques (Merci entre autre à Benedictus qui venit) , j'ai eu l'idée de vous partager mes lectures de retraite.
et aussi 
Merci à tous et chacun pour vos prières. Merci aux bénédictins pour leur bon accueil et pour les carmélites pour leurs prières toujours appréciées durant ce temps de rencontre avec le Seigneur. Vos prières chers amis sont toujours appréciées par les séminaristes des 4 coins du monde. Merci !
Chant gregorien ? d'un monastère bénédictin au Brésil... et d'autres messes gregoriennes !
Ce fut un temps fort apprécié de prìère et repos. Ste-Thérèse de l'enfant-Jésus et Mère Térésa ont été mes compagnes de routes tout au long de cette retraite. En ayant vu les nouvelles de d'autres blogues catholiques (Merci entre autre à Benedictus qui venit) , j'ai eu l'idée de vous partager mes lectures de retraite.
et aussi Merci à tous et chacun pour vos prières. Merci aux bénédictins pour leur bon accueil et pour les carmélites pour leurs prières toujours appréciées durant ce temps de rencontre avec le Seigneur. Vos prières chers amis sont toujours appréciées par les séminaristes des 4 coins du monde. Merci !
