2005-12-31
Benoît XVI met l'accent sur l'importance de la famille fondée sur le mariage dans ses voeux
CITE DU VATICAN (AP) - Le pape Benoît XVI a profité des traditionnels voeux de fin d'année pour rendre hommage à son prédécesseur et souligné "l'importance d'une famille fondée sur le mariage dans la vie de l'Eglise et de la société".
Les propos du souverain pontife, prononcés à l'occasion de la messe des vêpres en cette veille de Nouvel An, interviennent alors que l'Eglise catholique vient de refuser une reconnaissance officielle des couples non mariés en Italie.
"La famille a toujours été au centre de l'attention de mes vénérables prédécesseurs, notamment de Jean Paul II", a déclaré Benoît XVI au cours de son office en la basilique Saint-Pierre. "Il était convaincu, et il l'a répété de nombreuses fois, qu'une crise au sein de la famille se fait au grave détriment de notre civilisation."
Dans son homélie, le pape a fait référence à un discours qu'il avait donné en juin durant une conférence du Diocèse de Rome sur le rôle de la famille. Il avait alors décrit le mariage comme une union entre un homme et une femme, qualifiant les unions de même sexe de "pseudo-mariage" anarchique. (Source : branchez-vous.com)
Les propos du souverain pontife, prononcés à l'occasion de la messe des vêpres en cette veille de Nouvel An, interviennent alors que l'Eglise catholique vient de refuser une reconnaissance officielle des couples non mariés en Italie.
"La famille a toujours été au centre de l'attention de mes vénérables prédécesseurs, notamment de Jean Paul II", a déclaré Benoît XVI au cours de son office en la basilique Saint-Pierre. "Il était convaincu, et il l'a répété de nombreuses fois, qu'une crise au sein de la famille se fait au grave détriment de notre civilisation."
Dans son homélie, le pape a fait référence à un discours qu'il avait donné en juin durant une conférence du Diocèse de Rome sur le rôle de la famille. Il avait alors décrit le mariage comme une union entre un homme et une femme, qualifiant les unions de même sexe de "pseudo-mariage" anarchique. (Source : branchez-vous.com)
Religion catholique et discours journalistique
La religion chrétienne, surtout catholique, a souvent mauvaise presse dans les médias. En ce temps des fêtes, plusieurs journalistes semblent s'en donner à coeur joie. Certains membres de l'Église québécoise semblent aussi avoir plus de soucis a augmenter leur popularité personnelle qu'à affirmer la vérité sur le message du Christ, de sa personne, et de l'Église qu'il a instituée... Patrice de Plunkett, journaliste en France, nous donne quelques pistes de réflexion au sujet de la relation entre l'Église et les médias.
"Les chrétiens accusent souvent les grands médias de dysfonctionner dans le domaine des actualités religieuses.
"Les chrétiens accusent souvent les grands médias de dysfonctionner dans le domaine des actualités religieuses.
Ce n’est pas un fantasme : l’existence de ces dysfonctionnements est indiscutable. Mais pourquoi ce phénomène ? Sans doute y a-t-il une différence radicale entre l’univers de l’Eglise et celui de l’Info. L’Eglise vit selon un rythme multiséculaire, lent, patient, cherchant la permanence et le consensus ; alors que l’Info (grande machinerie) fonctionne dans l’éphémère, la surenchère et la rapidité. A cet égard il y aura toujours un décalage entre « l’Eglise et les médias ». Et l’Eglise en est consciente, comme le montre la tactique de prudence inaugurée par Benoît XVI qui sait, depuis Vatican II, que les fuites sont le carburant de la désinformation. "
" Mais puisque c’est l’heure des vœux du nouvel an, ayons la positive attitude, comme chantaient Lorie & Raffarin. (...) Oublions que la mécanique interne des grands médias leur donne une vision de la vie qui est l’inverse de l’Evangile : souhaitons aux médias, en 2006, de se mettre à traiter l’actualité religieuse avec un centième du sérieux professionnel qu’ils portent (souhaitons-le aussi) à tout le reste. " (article complet)
" Mais puisque c’est l’heure des vœux du nouvel an, ayons la positive attitude, comme chantaient Lorie & Raffarin. (...) Oublions que la mécanique interne des grands médias leur donne une vision de la vie qui est l’inverse de l’Evangile : souhaitons aux médias, en 2006, de se mettre à traiter l’actualité religieuse avec un centième du sérieux professionnel qu’ils portent (souhaitons-le aussi) à tout le reste. " (article complet)
2005-12-25
Il est né, le divin enfant !
Joyeux Noel à vous tous, lecteurs et lectrices !
Que le Seigneur vous comble de ses grâces et bénédictions.
2005-12-17
« Le bonheur que j’ai reçu, je le redonne au centuple »
Depuis la semaine dernière, je demande à quelques'uns de mes paroissiens de s'exprimer sur leur foi et sur la joie d'être chrétien. Voic l'un des textes parus cette semaine, suite à une entrevue faite avec une famille de paroissiens. Au fil des semaines, nous rencontrerons plusieurs familles.
Des gens heureux, cela existe encore en 2005 ! La joie des chrétiens, plusieurs de nos paroissiens la vive dans la prière et l’action. Cette semaine, je vous propose de rencontrer la famille Ferguson. Ils nous montrent combien leur relation avec le Christ s’est peu à peu transformée en une foi active : une foi d’espérance et de charité. Notre journal communautaire vous fera connaître au fil des prochaines semaines ces gens de notre unité pastorale. Merci à tous nos paroissiens qui ont accepté de nous livrer quelques pages de leur Évangile de vie.
Jocelyne Ferguson
Chers (es) amis (es), je viens vous faire part de mon expérience, ma joie et mon bonheur depuis
que je fais du bénévolat à ma paroisse. Cela fait maintenant cinq ans. Le temps passe très vite,
croyez-moi ! Je fais du bénévolat depuis l'âge de douze ans dans différents domaines. À la paroisse, tout a commencé au mois de Marie quand Huguette m'a demandé si j'acceptais d’animer le chapelet. J’ai dit oui spontanément. Ensuite, ce fut les lectures aux messes. J'y ai pris goût. Graduellement, je me suis engagée dans la pastorale du baptême aux deux paroisses avec Jacques (notre vicaire). Quelle expérience extraordinaire ! J'ai aussi accepté d'être marguillière. Vous savez, c'est très enrichissant et valorisant de servir le Seigneur, d'être engagée auprès de nos paroisses. Elles ont un grand besoin de nous, les laïcs. N'avons-nous pas tous la même mission de transmettre notre foi, de s'aider et de s'aimer les uns et les autres, pour former une belle famille en Jésus-Christ? Ne devons-nous pas nous ouvrir aux autres au lieu de nous refermer sur nous-mêmes? N'ayez pas peur de vous engager, jeunes et moins jeunes, quelque soit le temps que vous ayez à donner comme bénévole. Essayez et vous verrez toute la joie, l'amour et la richesse intérieure que ce bénévolat vous rapportera. Mon mari aussi s’implique. Notre église est devenue aussi notre famille spirituelle !
Jacques Ferguson
Mon implication en Église a aussi débuté en bas âge. Très jeune, j'ai fait partie de la chorale paroissiale. Durant le temps des fêtes, on visitait les résidences de personnes âgées. Chaque fois que nous y allions, je sentais que nous leur laissions un peu de bonheur et de joie. Ensuite, à l'âge de douze ans, j'ai commencé à faire du bénévolat à ma paroisse. Après l'école, je participais à l'œuvre à la soupe pour les itinérants du carré Viger. Puis, j'ai délaissé le bénévolat à l'église pour en faire dans le domaine sportif. Avec cinq autres personnes, nous avons essayé de sortir des jeunes de la délinquance et de la drogue, en les impliquant dans le sport. Après avoir épousé Jocelyne, malgré nos nombreuses occupations, nous sommes demeurés une famille chrétienne. Nous assistions à la messe. Un dimanche, on a demandé des bénévoles pour aider à la paroisse. Je me suis alors impliqué au niveau de la décoration. Je me suis inscris au dépouillement d'arbre de Noël de l'an 2001, comme responsable des commandites et de la décoration. Le sourire des enfants heureux, c'est notre salaire. Jeune, les Chevaliers de Colomb étaient venus me chercher pour assister à un dépouillement d'arbre de Noël. Ce témoignage de chrétiens m’a grandement touché. Pour moi, c'est devenu "Passez au suivant". Le bonheur que j'ai reçu, je le redonne au centuple. Et combien de joie cela me donne!!! Comme vous pouvez le constater, la communauté chrétienne est devenue très importante pour nous. Mes deux filles (Mélanie et Sophie) ont aussi servi la messe et lu, lorsqu’elles étaient jeunes. Maintenant, c’est au tour de nos petits enfants, Samuel et Lysiane, dont nous sommes vraiment heureux. Dans nos églises, les gens de tout âge ont une place d’honneur !
Samuel Ruël
Depuis ma naissance, je vais à la messe avec ma grand-mère. J'ai commencé à servir la messe dès l'âge de 6 ans. J'avais un peu peur, mais avec l'aide de Jésus, je n'ai plus peur. Je participe à la célébration des baptêmes. C'est enrichissant d'accompagner Jacques et le comité pour le baptême des enfants. J'ai aussi fait des funérailles. C'était triste et touchant. Ils faisaient de beaux témoignages. Je dis aussi des dizaines de chapelet avec Alain, notre curé. Je fais un lutin pour le dépouillement d'arbre de Noël depuis deux ans. Je fais aussi des lectures à la messe. Je vais faire partie du groupe des jeunes de 13 à 35 ans. J'aime bien ma paroisse !
Lysiane Ruël
Depuis que je suis née, j'assiste à la messe. À l'âge de 8 ans, j'ai commencé à servir la messe avec ma grand-mère et mon frère. L'année passée, j'ai commencé à lire les prières universelles. Depuis deux ans, je fais un lutin au dépouillement d’arbre de Noël. Quand j'avais trois mois, j'ai fait Jésus dans la crèche vivante, avec ma mère Sophie et mon père Stéphane. J'assiste aussi au chapelet le lundi. J'adore aider mon grand- père et ma grand-mère. Si vous faites du bénévolat, vous vous sentirez mieux dans votre cœur et vous allez être beaucoup mieux aimer par les autres. Croyez-en mon expérience !
Faites-moi part de votre joie d'être chrétien ou encore de votre expérience familiale de vie chrétienne. Je la communiquerai, dans la mesure du possible aux lecteurs de ce blogue.
Des gens heureux, cela existe encore en 2005 ! La joie des chrétiens, plusieurs de nos paroissiens la vive dans la prière et l’action. Cette semaine, je vous propose de rencontrer la famille Ferguson. Ils nous montrent combien leur relation avec le Christ s’est peu à peu transformée en une foi active : une foi d’espérance et de charité. Notre journal communautaire vous fera connaître au fil des prochaines semaines ces gens de notre unité pastorale. Merci à tous nos paroissiens qui ont accepté de nous livrer quelques pages de leur Évangile de vie.
Jocelyne Ferguson
Chers (es) amis (es), je viens vous faire part de mon expérience, ma joie et mon bonheur depuis
que je fais du bénévolat à ma paroisse. Cela fait maintenant cinq ans. Le temps passe très vite,
croyez-moi ! Je fais du bénévolat depuis l'âge de douze ans dans différents domaines. À la paroisse, tout a commencé au mois de Marie quand Huguette m'a demandé si j'acceptais d’animer le chapelet. J’ai dit oui spontanément. Ensuite, ce fut les lectures aux messes. J'y ai pris goût. Graduellement, je me suis engagée dans la pastorale du baptême aux deux paroisses avec Jacques (notre vicaire). Quelle expérience extraordinaire ! J'ai aussi accepté d'être marguillière. Vous savez, c'est très enrichissant et valorisant de servir le Seigneur, d'être engagée auprès de nos paroisses. Elles ont un grand besoin de nous, les laïcs. N'avons-nous pas tous la même mission de transmettre notre foi, de s'aider et de s'aimer les uns et les autres, pour former une belle famille en Jésus-Christ? Ne devons-nous pas nous ouvrir aux autres au lieu de nous refermer sur nous-mêmes? N'ayez pas peur de vous engager, jeunes et moins jeunes, quelque soit le temps que vous ayez à donner comme bénévole. Essayez et vous verrez toute la joie, l'amour et la richesse intérieure que ce bénévolat vous rapportera. Mon mari aussi s’implique. Notre église est devenue aussi notre famille spirituelle !
Jacques Ferguson
Mon implication en Église a aussi débuté en bas âge. Très jeune, j'ai fait partie de la chorale paroissiale. Durant le temps des fêtes, on visitait les résidences de personnes âgées. Chaque fois que nous y allions, je sentais que nous leur laissions un peu de bonheur et de joie. Ensuite, à l'âge de douze ans, j'ai commencé à faire du bénévolat à ma paroisse. Après l'école, je participais à l'œuvre à la soupe pour les itinérants du carré Viger. Puis, j'ai délaissé le bénévolat à l'église pour en faire dans le domaine sportif. Avec cinq autres personnes, nous avons essayé de sortir des jeunes de la délinquance et de la drogue, en les impliquant dans le sport. Après avoir épousé Jocelyne, malgré nos nombreuses occupations, nous sommes demeurés une famille chrétienne. Nous assistions à la messe. Un dimanche, on a demandé des bénévoles pour aider à la paroisse. Je me suis alors impliqué au niveau de la décoration. Je me suis inscris au dépouillement d'arbre de Noël de l'an 2001, comme responsable des commandites et de la décoration. Le sourire des enfants heureux, c'est notre salaire. Jeune, les Chevaliers de Colomb étaient venus me chercher pour assister à un dépouillement d'arbre de Noël. Ce témoignage de chrétiens m’a grandement touché. Pour moi, c'est devenu "Passez au suivant". Le bonheur que j'ai reçu, je le redonne au centuple. Et combien de joie cela me donne!!! Comme vous pouvez le constater, la communauté chrétienne est devenue très importante pour nous. Mes deux filles (Mélanie et Sophie) ont aussi servi la messe et lu, lorsqu’elles étaient jeunes. Maintenant, c’est au tour de nos petits enfants, Samuel et Lysiane, dont nous sommes vraiment heureux. Dans nos églises, les gens de tout âge ont une place d’honneur !
Samuel Ruël
Depuis ma naissance, je vais à la messe avec ma grand-mère. J'ai commencé à servir la messe dès l'âge de 6 ans. J'avais un peu peur, mais avec l'aide de Jésus, je n'ai plus peur. Je participe à la célébration des baptêmes. C'est enrichissant d'accompagner Jacques et le comité pour le baptême des enfants. J'ai aussi fait des funérailles. C'était triste et touchant. Ils faisaient de beaux témoignages. Je dis aussi des dizaines de chapelet avec Alain, notre curé. Je fais un lutin pour le dépouillement d'arbre de Noël depuis deux ans. Je fais aussi des lectures à la messe. Je vais faire partie du groupe des jeunes de 13 à 35 ans. J'aime bien ma paroisse !
Lysiane Ruël
Depuis que je suis née, j'assiste à la messe. À l'âge de 8 ans, j'ai commencé à servir la messe avec ma grand-mère et mon frère. L'année passée, j'ai commencé à lire les prières universelles. Depuis deux ans, je fais un lutin au dépouillement d’arbre de Noël. Quand j'avais trois mois, j'ai fait Jésus dans la crèche vivante, avec ma mère Sophie et mon père Stéphane. J'assiste aussi au chapelet le lundi. J'adore aider mon grand- père et ma grand-mère. Si vous faites du bénévolat, vous vous sentirez mieux dans votre cœur et vous allez être beaucoup mieux aimer par les autres. Croyez-en mon expérience !
Faites-moi part de votre joie d'être chrétien ou encore de votre expérience familiale de vie chrétienne. Je la communiquerai, dans la mesure du possible aux lecteurs de ce blogue.
Grands-mamans comblées...
Dans la série de témoignages de nos paroissiens, voici le témoignage de deux grnads-mères qui aiment la vie.
a- Grand-maman comblée!
Je viens partager avec vous la joie que plusieurs connaissez déjà ; celle d’être grand-mère.
Quelle émotion de serrer sur mon cœur pour la première fois ce petit être si fragile que j’aimais déjà sans la connaître. Quel émerveillement devant cette création toute menue. Il ne manque rien. Tout est là, tout est si petit, tout est si beau. Que c’est beau la vie ! Que c’est grand la vie !
Merci mon Dieu. Cette petite Céleste, c’est son nom, apporte dans notre vie à Guy et à moi beaucoup de bonheur et en même temps nous confirme l’importance de bâtir un monde sain dans lequel il fera bon vivre. Un monde de paix, de partage, de respect et d’amour et cela pas seulement dans le temps des fêtes mais quotidiennement. Noël prochain, à la naissance de l’Enfant Jésus notre joie sera double à cause de cette venue dans notre vie, ce beau cadeau du Ciel qu’est Céleste. C’est le cœur plein de reconnaissance que nous fêterons Noël.
Joyeux Noël à vous Tous!
Une grand-maman comblée.
Hélène Lussier
b- Quelle surprise de recevoir cette nouvelle importante !
J’ai le bonheur d’être grand-mère depuis le 12 juillet. C’est un message par courriel qui nous a informé de cette grande nouvelle.Notre fils qui ne pouvait nous rejoindre par téléphone. Il nous envoyait ce message intitulé : « Une petite nouvelle dans le monde! »
« Eh, oui, Gabrielle est venue au monde hier le 12 Juillet à 2h22 du matin. Comme elle n'a pas encore 33 semaines de gestation, elle est allée aux soins intensifs pour les bébés prématurés. Par contre, elle va très bien, elle respire d'elle-même et a été transférée aux soins intermédiaires hier à 15h30 environ. Elle pesait 3 lbs et 4 oz à la naissance... Elle rentre dans ma main!
Sa respiration est juste un peu trop rapide, mais c'est normal, il faut qu'elle apprenne à respirer, on m'a dit que beaucoup de bébés prématurés avaient ce genre de problème et qu'il ne fallait pas s'en inquiéter, tant que le cœur et la saturation en oxygène du sang restent stables. »
Nous les grands-parents étions biens , inquiets de voir cette petite arrivée si tôt. Aujourd’hui
Gabrielle a presque 5 mois, elle se porte bien. Un grand ange a veillé sur elle. Cela a été difficile pour moi la grand-mère d’être éloignée de ce petit ange. J’aurais voulu être toute proche dans les premières semaines mais à cause des soins prodigués à un enfant prématuré, cela se comprend. Je suis heureuse de voir cet enfant entourée de parents qui l’aiment et lui portent des soins.
Lisette Demers,
agente de pastorale et heureuse grand-maman!
a- Grand-maman comblée!
Je viens partager avec vous la joie que plusieurs connaissez déjà ; celle d’être grand-mère.
Quelle émotion de serrer sur mon cœur pour la première fois ce petit être si fragile que j’aimais déjà sans la connaître. Quel émerveillement devant cette création toute menue. Il ne manque rien. Tout est là, tout est si petit, tout est si beau. Que c’est beau la vie ! Que c’est grand la vie !
Merci mon Dieu. Cette petite Céleste, c’est son nom, apporte dans notre vie à Guy et à moi beaucoup de bonheur et en même temps nous confirme l’importance de bâtir un monde sain dans lequel il fera bon vivre. Un monde de paix, de partage, de respect et d’amour et cela pas seulement dans le temps des fêtes mais quotidiennement. Noël prochain, à la naissance de l’Enfant Jésus notre joie sera double à cause de cette venue dans notre vie, ce beau cadeau du Ciel qu’est Céleste. C’est le cœur plein de reconnaissance que nous fêterons Noël.
Joyeux Noël à vous Tous!
Une grand-maman comblée.
Hélène Lussier
b- Quelle surprise de recevoir cette nouvelle importante !
J’ai le bonheur d’être grand-mère depuis le 12 juillet. C’est un message par courriel qui nous a informé de cette grande nouvelle.Notre fils qui ne pouvait nous rejoindre par téléphone. Il nous envoyait ce message intitulé : « Une petite nouvelle dans le monde! »
« Eh, oui, Gabrielle est venue au monde hier le 12 Juillet à 2h22 du matin. Comme elle n'a pas encore 33 semaines de gestation, elle est allée aux soins intensifs pour les bébés prématurés. Par contre, elle va très bien, elle respire d'elle-même et a été transférée aux soins intermédiaires hier à 15h30 environ. Elle pesait 3 lbs et 4 oz à la naissance... Elle rentre dans ma main!
Sa respiration est juste un peu trop rapide, mais c'est normal, il faut qu'elle apprenne à respirer, on m'a dit que beaucoup de bébés prématurés avaient ce genre de problème et qu'il ne fallait pas s'en inquiéter, tant que le cœur et la saturation en oxygène du sang restent stables. »
Nous les grands-parents étions biens , inquiets de voir cette petite arrivée si tôt. Aujourd’hui
Gabrielle a presque 5 mois, elle se porte bien. Un grand ange a veillé sur elle. Cela a été difficile pour moi la grand-mère d’être éloignée de ce petit ange. J’aurais voulu être toute proche dans les premières semaines mais à cause des soins prodigués à un enfant prématuré, cela se comprend. Je suis heureuse de voir cet enfant entourée de parents qui l’aiment et lui portent des soins.
Lisette Demers,
agente de pastorale et heureuse grand-maman!
Les problèmes théologiques que soulève le Code Da Vinci
C’est gratuit! À ne pas manquer !
Da Vinci Code se présente comme une œuvre de fiction. Mais certains ont prétendu qu’il avait fait l’objet de “recherches méticuleuses”, et qu’il constituerait même un bon outil pour la réflexion théologique. En fait nombre des affirmations qu’on y trouve contredisent à la fois les recherches scientifiques et l’enseignement chrétien traditionnel. Les questions théologiques
soulevées dans ce livre peuvent être regroupées sous quatre chapitres : l’homme et la femme, la Bible, Jésus-Christ, l’Église.
L’homme et la Femme
Le Code Da Vinci cite de manière erronée l’enseignement de l’Église sur la femme, la sexualité, la famille et la prêtrise réservée aux hommes non mariés. Il dit par exemple que l’Église enseigne que la sexualité est mauvaise en soi, que le mariage est mauvais, alors que le mariage est l’un des sept sacrements que célèbrent les catholiques. Il est également affirmé de façon injuste et fausse que l’enseignement de l’Église procède d’une position misogyne.
La Bible
Le canon des Écritures est l’ensemble des livres qui ont été retenus dans la Bible. Da Vinci Code déforme les connaissances historiques sur la manière dont ce canon a été établi, affirmant que l’Église a éliminé d’autres Évangiles (dits apocryphes) pour affermir sa puissance et sa vision machiste du christianisme. Ces apocryphes auraient eu autant de partisans que les quatre Évangiles canoniques, avant d’être injustement supprimés. En fait, les quatre Évangiles (Matthieu, Marc, Luc et Jean), figurent dans la Bible parce qu’il y a eu consensus, parmi les premiers chrétiens, sur le fait qu’ils présentaient l’enseignement véritable que Jésus avait laissé à ses apôtres. L’Église n’a pas ajouté les « Évangiles gnostiques » postérieurs au canon de l’Écriture, parce qu’ils contenaient des idées contraires à la foi chrétienne (ces Évangiles gnostiques ne promeuvent d’ailleurs pas les idées que Da Vinci Code leur prête).
Jésus-Christ
Da Vinci Code présente la divinité de Jésus-Christ comme une invention du quatrième siècle dont les raisons sont purement politiques. On y apprend que les adeptes du Christ voyaient en lui un grand professeur de morale et un leader politique, mais pas Dieu. En outre, le livre présente l’évolution de l’enseignement de l’Église sur le Christ comme un conflit entre humanité et divinité. L’Église enseigne, en fait, que le Christ est à la fois homme et Dieu.
L’Église
En arrière-plan de toutes ces inexactitudes on trouve un présupposé implicite : la hiérarchie et le magistère de l’Église n’ont pas été établis par le Christ et ne sont pas guidés par le Saint-Esprit. Ce seraient plutôt des organes de pouvoir politique, créés et gérés par des hommes afin de satisfaire leurs appétits et leurs ambitions. Le roman ne se contente pas de dire que certains dirigeants catholiques ont été corrompus : il va jusqu’à affirmer que la fondation même de l’Église a été une invention purement humaine.
Des questions sur ces sujets ?
Cette conférence a eu lieu à ce sujet. Ce fut un succès. Merci aux nombreux participants.
Le Da Vinci Code : fiction ou réalité ?
par M. Richard Bernier, aumônier-adjoint au Centre Newman de l’Université McGill.
Pour plus d’informations : écrivez-moi un email slyclou68@yahoo.ca
Da Vinci Code se présente comme une œuvre de fiction. Mais certains ont prétendu qu’il avait fait l’objet de “recherches méticuleuses”, et qu’il constituerait même un bon outil pour la réflexion théologique. En fait nombre des affirmations qu’on y trouve contredisent à la fois les recherches scientifiques et l’enseignement chrétien traditionnel. Les questions théologiques
soulevées dans ce livre peuvent être regroupées sous quatre chapitres : l’homme et la femme, la Bible, Jésus-Christ, l’Église.
L’homme et la Femme
Le Code Da Vinci cite de manière erronée l’enseignement de l’Église sur la femme, la sexualité, la famille et la prêtrise réservée aux hommes non mariés. Il dit par exemple que l’Église enseigne que la sexualité est mauvaise en soi, que le mariage est mauvais, alors que le mariage est l’un des sept sacrements que célèbrent les catholiques. Il est également affirmé de façon injuste et fausse que l’enseignement de l’Église procède d’une position misogyne.
La Bible
Le canon des Écritures est l’ensemble des livres qui ont été retenus dans la Bible. Da Vinci Code déforme les connaissances historiques sur la manière dont ce canon a été établi, affirmant que l’Église a éliminé d’autres Évangiles (dits apocryphes) pour affermir sa puissance et sa vision machiste du christianisme. Ces apocryphes auraient eu autant de partisans que les quatre Évangiles canoniques, avant d’être injustement supprimés. En fait, les quatre Évangiles (Matthieu, Marc, Luc et Jean), figurent dans la Bible parce qu’il y a eu consensus, parmi les premiers chrétiens, sur le fait qu’ils présentaient l’enseignement véritable que Jésus avait laissé à ses apôtres. L’Église n’a pas ajouté les « Évangiles gnostiques » postérieurs au canon de l’Écriture, parce qu’ils contenaient des idées contraires à la foi chrétienne (ces Évangiles gnostiques ne promeuvent d’ailleurs pas les idées que Da Vinci Code leur prête).
Jésus-Christ
Da Vinci Code présente la divinité de Jésus-Christ comme une invention du quatrième siècle dont les raisons sont purement politiques. On y apprend que les adeptes du Christ voyaient en lui un grand professeur de morale et un leader politique, mais pas Dieu. En outre, le livre présente l’évolution de l’enseignement de l’Église sur le Christ comme un conflit entre humanité et divinité. L’Église enseigne, en fait, que le Christ est à la fois homme et Dieu.
L’Église
En arrière-plan de toutes ces inexactitudes on trouve un présupposé implicite : la hiérarchie et le magistère de l’Église n’ont pas été établis par le Christ et ne sont pas guidés par le Saint-Esprit. Ce seraient plutôt des organes de pouvoir politique, créés et gérés par des hommes afin de satisfaire leurs appétits et leurs ambitions. Le roman ne se contente pas de dire que certains dirigeants catholiques ont été corrompus : il va jusqu’à affirmer que la fondation même de l’Église a été une invention purement humaine.
Des questions sur ces sujets ?
Cette conférence a eu lieu à ce sujet. Ce fut un succès. Merci aux nombreux participants.
Le Da Vinci Code : fiction ou réalité ?
par M. Richard Bernier, aumônier-adjoint au Centre Newman de l’Université McGill.
Pour plus d’informations : écrivez-moi un email slyclou68@yahoo.ca
2005-12-16
La crèche...
Voici quelques extraits de textes pigés sur l’Internet concernant l’origine de la crèche.
Les débuts de la crèche
Dans l'évangile de Luc, l'endroit où est déposé Jésus à sa naissance est désigné par le mot de mangeoire, qui se dit "cripia" en latin, d'où est issu le mot "crèche". Par extension, la crèche s'apparente à l'étable tout entière. Il semble que la naissance de Jésus ait eu lieu dans une grotte aménagée en étable, comme il en existait beaucoup en Palestine à cette époque. Dès le IIIe siècle, les chrétiens vénèrent une crèche dans une grotte de Bethléem, supposée être le véritable lieu témoin de la Nativité. Au Moyen Age, les pièces de théâtres et les représentations scéniques étaient très appréciées en Europe. Leur contenu, symbolique, puisait souvent dans les traditions et les rites païens. Au lieu d'interdire formellement ces pratiques païennes, l'Église tenta de leur opposer des pièces et tableaux vivants qui avaient pour thème principal la naissance du Sauveur selon les données des Évangiles de Matthieu et de Luc.
Saint-François d'Assise à l'origine de la crèche
Dès le XIIe siècle, on trouve de nombreuses représentations sculptées de la nativité, mais aussi de l'âne, du bœuf, des rois-mages. A cette époque, ce sujet donnait également lieu à des jeux qui se déroulaient sur le parvis des églises et qui mettaient en scène les personnages de la crèche. On attribue à Saint-François d'Assise, qui en 1223 souhaitait se rendre compte du dénuement de la naissance de Jésus, d'avoir pour la première fois mis en scène la nativité du Christ en mêlant personnages vivants et figurines. Les Provençaux acceptent d'autant mieux cette version que la mère de Saint-François d'Assise était originaire de Tarascon, et que par conséquent elle a certainement influencé son fils en prenant exemple sur les "Pastrages" qui se déroulaient lors de la messe de minuit et qui étaient des représentations de la Nativité jouées par des bergers. Si cet épisode est difficile à vérifier, il est sûr par contre que les premières crèches d'église sont venues d'Italie.
Les premières crèches ressemblant à celles que nous connaissons font leur apparition dans les églises au XVIe siècle. Conscient du pouvoir de ces compositions, les Jésuites réalisent des crèches d'église, notamment à Prague en 1562, qui figurent parmi les plus anciennes connues. Progressivement les crèches entrent dans les maisons. Elles sont d'abord constituées de petites figurines de verre filé de Nevers, de porcelaine, de cire, de mie de pain ou de bois sculpté.
Les débuts de la crèche
Dans l'évangile de Luc, l'endroit où est déposé Jésus à sa naissance est désigné par le mot de mangeoire, qui se dit "cripia" en latin, d'où est issu le mot "crèche". Par extension, la crèche s'apparente à l'étable tout entière. Il semble que la naissance de Jésus ait eu lieu dans une grotte aménagée en étable, comme il en existait beaucoup en Palestine à cette époque. Dès le IIIe siècle, les chrétiens vénèrent une crèche dans une grotte de Bethléem, supposée être le véritable lieu témoin de la Nativité. Au Moyen Age, les pièces de théâtres et les représentations scéniques étaient très appréciées en Europe. Leur contenu, symbolique, puisait souvent dans les traditions et les rites païens. Au lieu d'interdire formellement ces pratiques païennes, l'Église tenta de leur opposer des pièces et tableaux vivants qui avaient pour thème principal la naissance du Sauveur selon les données des Évangiles de Matthieu et de Luc.
Saint-François d'Assise à l'origine de la crèche
Dès le XIIe siècle, on trouve de nombreuses représentations sculptées de la nativité, mais aussi de l'âne, du bœuf, des rois-mages. A cette époque, ce sujet donnait également lieu à des jeux qui se déroulaient sur le parvis des églises et qui mettaient en scène les personnages de la crèche. On attribue à Saint-François d'Assise, qui en 1223 souhaitait se rendre compte du dénuement de la naissance de Jésus, d'avoir pour la première fois mis en scène la nativité du Christ en mêlant personnages vivants et figurines. Les Provençaux acceptent d'autant mieux cette version que la mère de Saint-François d'Assise était originaire de Tarascon, et que par conséquent elle a certainement influencé son fils en prenant exemple sur les "Pastrages" qui se déroulaient lors de la messe de minuit et qui étaient des représentations de la Nativité jouées par des bergers. Si cet épisode est difficile à vérifier, il est sûr par contre que les premières crèches d'église sont venues d'Italie.
Les premières crèches ressemblant à celles que nous connaissons font leur apparition dans les églises au XVIe siècle. Conscient du pouvoir de ces compositions, les Jésuites réalisent des crèches d'église, notamment à Prague en 1562, qui figurent parmi les plus anciennes connues. Progressivement les crèches entrent dans les maisons. Elles sont d'abord constituées de petites figurines de verre filé de Nevers, de porcelaine, de cire, de mie de pain ou de bois sculpté.
Mgr Gustave Prévost (1914 – 2005 )
Mgr Prévost est un ami de la famille de mon tuteur. Voici un texte qu'il a rédigé à la demande des paroissiens (es) de notre unité pastorale.
Gustave Prévost est né le 25 octobre 1914 à St-Eustache. Il a fait partie de ces premiers
missionnaires des Missions Étrangères de Pont-Viau (Laval) partis pour la Chine et salués en héros par la presse nationale. Il aurait pu se décourager en arrivant dans ce coin reculé du nord est de la Chine chez ces paysans plutôt méfiants. Il a retroussé ses manches et construit lui-même une petite église et un couvent pour les sœurs de l’Immaculée-Conception. Les Japonais ont envahi la Chine et il fut fait prisonnier avec ses compagnons pendant 4 ans. Après la guerre, il devint Préfet apostolique de Lintoung pendant 5 ans.
La nouvelle terreur communiste obligea les Prêtres des Missions étrangères à rapatrier leurs missionnaires au Canada. Mais Gustave Prévost profita d’une audience avec le pape Pie XII pour le consulter . ‘Le bon berger donne sa vie pour ses brebis’, lui dit-il. Gustave Prévost retourna donc en Chine où quelques mois plus tard, il fut mis sous arrestation. Après quelques semaines d’interrogatoires brutal, il se résigna à se reconnaître coupable d’avoir dirigé la ‘Légion de Marie’ et s’être fait espion de l’impérialisme papal. On le conduisait dans un cachot de 4 pieds par 6 pieds. Il vécut là plus de 2 ans dans des conditions inhumaines, frôlant le désespoir. Il put communiquer quelques fois avec d’autres prêtres prisonniers, clandestinement, par des chants latins où les mots étaient changés en informations. Dernier prêtre québécois en Chine, il s’était fabriqué un chapelet avec des fils de ses draps moisis. C’est ce chapelet qui a été conservé et remis dans son cercueil lors des funérailles qui ont eu lieu en la Cathédrale Marie-Reine-du-Monde, samedi le 19 novembre 2005. Marie l’a sauvé car à Montréal, au printemps 1954, le cardinal Léger le recommandait aux prières des milliers d’auditeurs du chapelet radiophonique. 3 jours plus tard, il apprit sa libération. Il pouvait à peine marcher, les jambes ankylosées, le corps squelettique.
2 ans plus tard, sa santé était refaite et il fut envoyé à Pucallpa dans la jungle péruvienne où il devint évêque fondateur de ce diocèse apostolique. La vie n’était pas beaucoup plus facile mais entouré de la chaleur du peuple qui l’accueillit, ses sacrifices n’en étaient que devenus plus légers.
Il poursuivit sa mission de 1956 à 1992 où de nombreux prêtres québécois le suivirent. Jean-Sébastien Villeneuve qui est venu prêcher chez nous y est encore, de même que Bertrand Montpetit et bien d’autres.
J’ai lu ses livres ‘Le Noir et le Rouge’ et ‘Seran mis Testigos’. Je suis allé ensuite rencontrer personnellement Mgr Gustave Prévost. J’ai pu m’émerveiller de la chaleur et de l’humilité de cet homme de Dieu. Le Cardinal Turcotte nous demande de ne pas perdre la mémoire de cet homme de chez nous. Il faut annoncer ce témoignage de vie, a-t-il dit, et c`est pourquoi je me suis empressé de la faire dans ce court article.
Alain Vaillancourt, curé
2005-12-15
Famille et société
La famille est une communauté de personnes, la plus petite cellule sociale, et comme telle, elle est une institution fondamentale pour la vie de toute société.
Qu’attend-on de la société comme institution? Avant tout d’être reconnue dans son identité et admise en qualité de sujet social. Cette nature de sujet est liée à l’identité propre au mariage et à la famille. Le mariage, qui est à la base de l’institution familiale, consiste en une alliance par laquelle « un homme et une femme constituent entre eux une communauté de toute la vie, ordonnée par son caractère naturel au bien des conjoints ainsi qu’à la génération et à l’éducation des enfants ». Seule une telle union peut être reconnue et confirmée comme « mariage » au sein de la société.
Les droits de la famille ne sont simplement la somme mathématique de ceux de la personne, la famille étant quelque chose de plus que la somme de ses membres pris séparément. Elle est communauté de parents et d’enfants, parfois une communauté composée de plusieurs générations. De ce fait, sa qualité de sujet, qui se réalise selon le dessein de Dieu, fonde et exige des droits particuliers et spécifiques. La Charte des Droits de la Famille consolide l’existence de l’institution familiale dans l’ordre social et juridique de la grande société : de la nation, de l’État et des communautés internationales. Chacune de ces grandes sociétés est au moins indirectement conditionnée par l’existence de la famille; pour cela, la définition des devoirs et des droits de la grande société à l’égard de la famille est une question extrêmement importante et essentielle.
- Jean-Paul II, extraits de « Lettre aux familles »
Qu’attend-on de la société comme institution? Avant tout d’être reconnue dans son identité et admise en qualité de sujet social. Cette nature de sujet est liée à l’identité propre au mariage et à la famille. Le mariage, qui est à la base de l’institution familiale, consiste en une alliance par laquelle « un homme et une femme constituent entre eux une communauté de toute la vie, ordonnée par son caractère naturel au bien des conjoints ainsi qu’à la génération et à l’éducation des enfants ». Seule une telle union peut être reconnue et confirmée comme « mariage » au sein de la société.
Les droits de la famille ne sont simplement la somme mathématique de ceux de la personne, la famille étant quelque chose de plus que la somme de ses membres pris séparément. Elle est communauté de parents et d’enfants, parfois une communauté composée de plusieurs générations. De ce fait, sa qualité de sujet, qui se réalise selon le dessein de Dieu, fonde et exige des droits particuliers et spécifiques. La Charte des Droits de la Famille consolide l’existence de l’institution familiale dans l’ordre social et juridique de la grande société : de la nation, de l’État et des communautés internationales. Chacune de ces grandes sociétés est au moins indirectement conditionnée par l’existence de la famille; pour cela, la définition des devoirs et des droits de la grande société à l’égard de la famille est une question extrêmement importante et essentielle.
- Jean-Paul II, extraits de « Lettre aux familles »
2005-12-11
Le miracle de Noël 2004…
Imaginez… Nous sommes en 2002, une mère catholique doit quitter l’Afrique avec deux de ses quatre garçons. Elle doit aussi quitter son époux, la situation politique étant devenue difficile. La guerre fait des ravages. Elle vivait bien avant la guerre, désormais elle n’a plus rien. Elle doit fuir sa patrie pour des raisons de sécurité. Elle vit alors le déchirement de sa famille ainsi que de son for intérieur. Arrivés au Canada, ils trouvent refuge à Montréal-Nord. Seuls, ils visitent quelques églises du secteur. Un jour, elle rencontre sur son chemin un prêtre qui l’écoute, notre curé Alain. Tous deux partagent une devise commune : « Tous ensemble dans le Seigneur ». C’est ainsi qu’elle a renoué avec le mouvement des Focolaris auquel elle appartenait depuis 1979. C’est à ce moment qu’elle réalise que, malgré les distances physiques qui peuvent séparer des gens, Dieu nous est présent. Dieu n’abandonne jamais ses enfants. Elle se sent déjà soutenue par la communauté paroissiale. Elle sent l’unité des gens autour de ce qu’elle vit. Elle n’est pas seule ; ses enfants non plus. Jésus est avec elle !
Réfugiée avec ses deux adolescents, elle priera jour après jour le chapelet. Elle le fera en se promenant entre nos deux églises. Marie l’accompagnera. Dans ces nouveaux lieux, elle fait la rencontre de catéchètes. Elle découvre combien de gens lui font confiance. Elle savoure les temps de ressourcement que lui offrent les prêtres. Elle goûte à l’amour de la communauté. Les paroissiens accompagnent cette femme et ses enfants. Maintenant, sa famille, c’est l’Église. La plus grande fête qu’elle vit, c’est celle de recevoir Jésus, de prier avec eux Marie. La joie qu’elle y découvre devient contagieuse. Elle souhaite partager sa joie, son amour. Le soutien et l’amour, qui jaillissent de nos communautés, l’aident à persévérer. « Un jour, ma famille biologique sera réunie à cette famille spirituelle que sont Sainte-Gertrude et Saint-Vincent-Marie-Strambi », dira-t-elle à l’époque.
Comme bien des immigrés, cette femme vit une pauvreté matérielle. Plusieurs paroissiens l’aident. Ses enfants doivent aussi s’adapter aux nouvelles coutumes, au nouveau style vestimentaire. Plusieurs, tel Jean-Pierre, les aideront. Jean-Pierre deviendra d’ailleurs leur oncle d’adoption. Oh ! Combien ils l’apprécient ! Cet homme prie pour eux tout en leur offrant un support humain. Maintenant, ensemble ils débutent de ferventes prières pour la réunification de sa famille. Peu de temps après, ses deux autres enfants sont acceptés. Ils arrivent au Canada, sains et saufs. Il ne restera plus que le père en Afrique.
Les quatre enfants se sentent dorénavant en sécurité. La guerre se poursuit depuis plusieurs mois dans leur pays natal. Les enfants et la mère sont donc inquiets pour le père. De plus en plus, la famille spirituelle grandit : Jocelyne, Claudette, Gaétane, Huguette, Lisette, etc. Chacune de ses femmes devient « une mère » pour les enfants de la guerre. Elles deviennent présence du Christ auprès de ces victimes de la guerre. Les prêtres deviennent pour eux des pères. Cette famille fait alors l’expérience de la Providence divine. Elle avait bien donné, maintenant elle recevait. Plus le temps passe, plus les autres jeunes du voisinage la verront comme une seconde mère. Cette mère accompagnera plusieurs enfants vers les sacrements de la vie chrétienne. Ses besoins et ceux de sa famille sont grandement comblés. Certains jours, n’ayant pas de nourriture, elle priera. En peu de temps, son frigidaire vide se remplit. Grâce à la générosité des gens, elle sera capable en la fête de Noël 2003 de faire célébrer ses enfants avec quelques quinze autres jeunes. « Qu’aurait-elle fait sans cette communauté? », se demande t-elle. Plusieurs catéchètes célèbrent donc avec elle et ses enfants. Cependant, un manque à leur bonheur… « Où est papa? »
Un jour, cette mère manifeste à Jocelyne son souhait : la réunification de sa famille. Devant ce désir, Jocelyne l’invite à prier. Elle lui ouvre la sacristie… une image de la Sainte-Famille orne le mur. Voilà! Elle consacre sa famille à la Sainte-Famille. Elle se sent riche de cœur. Elle s’est approchée du Seigneur et elle sentait qu’il voulait la réunir à son époux. Comment vivre éloignée de son mari ? Comment vivre cette solitude non désirée? Il lui faut poursuivre le dialogue avec Dieu et avec son époux. Elle sait que Jésus reste près d’elle et de ses enfants, même et surtout dans les instants les plus difficiles. Pendant près de trois ans, elle partage la Parole de vie (lecture des Focolaris), les lectures de l’Évangile de la semaine avec son mari. Pendant trois ans, elle prie avec lui malgré les milliers de kilomètres qui les séparent. La prière est son rempart. Semaine après semaine, elle fait des pèlerinages à l’Oratoire Saint-Joseph. Désormais, c’est toute sa famille qui prie; c’est aussi toute sa communauté paroissiale qui prie avec eux et pour eux. En octobre, ses enfants l’invitent à persévérer. « Papa sera de retour pour Noel! » Les mois passent. Pendant deux mois, plus de nouvelles… Le pire serait-il arrivé ? Le 10 décembre, le miracle se produit : le père arrive à la porte, sans avertissement : surprise !!! La famille s’est enfin réunie. Cette histoire, c’est celle de la famille Kayirangwa (Florida, son époux et leurs enfants Romario, Diego, Joel et Harvé). C’est l’histoire du soutien que peuvent apporter le Christ et la communauté paroissiale à ceux et celles qui vivent des temps d’épreuve. C’est le miracle de la persévérance dans la foi, l’amour et la charité en Dieu, notre Sauveur.
Réfugiée avec ses deux adolescents, elle priera jour après jour le chapelet. Elle le fera en se promenant entre nos deux églises. Marie l’accompagnera. Dans ces nouveaux lieux, elle fait la rencontre de catéchètes. Elle découvre combien de gens lui font confiance. Elle savoure les temps de ressourcement que lui offrent les prêtres. Elle goûte à l’amour de la communauté. Les paroissiens accompagnent cette femme et ses enfants. Maintenant, sa famille, c’est l’Église. La plus grande fête qu’elle vit, c’est celle de recevoir Jésus, de prier avec eux Marie. La joie qu’elle y découvre devient contagieuse. Elle souhaite partager sa joie, son amour. Le soutien et l’amour, qui jaillissent de nos communautés, l’aident à persévérer. « Un jour, ma famille biologique sera réunie à cette famille spirituelle que sont Sainte-Gertrude et Saint-Vincent-Marie-Strambi », dira-t-elle à l’époque.
Comme bien des immigrés, cette femme vit une pauvreté matérielle. Plusieurs paroissiens l’aident. Ses enfants doivent aussi s’adapter aux nouvelles coutumes, au nouveau style vestimentaire. Plusieurs, tel Jean-Pierre, les aideront. Jean-Pierre deviendra d’ailleurs leur oncle d’adoption. Oh ! Combien ils l’apprécient ! Cet homme prie pour eux tout en leur offrant un support humain. Maintenant, ensemble ils débutent de ferventes prières pour la réunification de sa famille. Peu de temps après, ses deux autres enfants sont acceptés. Ils arrivent au Canada, sains et saufs. Il ne restera plus que le père en Afrique.
Les quatre enfants se sentent dorénavant en sécurité. La guerre se poursuit depuis plusieurs mois dans leur pays natal. Les enfants et la mère sont donc inquiets pour le père. De plus en plus, la famille spirituelle grandit : Jocelyne, Claudette, Gaétane, Huguette, Lisette, etc. Chacune de ses femmes devient « une mère » pour les enfants de la guerre. Elles deviennent présence du Christ auprès de ces victimes de la guerre. Les prêtres deviennent pour eux des pères. Cette famille fait alors l’expérience de la Providence divine. Elle avait bien donné, maintenant elle recevait. Plus le temps passe, plus les autres jeunes du voisinage la verront comme une seconde mère. Cette mère accompagnera plusieurs enfants vers les sacrements de la vie chrétienne. Ses besoins et ceux de sa famille sont grandement comblés. Certains jours, n’ayant pas de nourriture, elle priera. En peu de temps, son frigidaire vide se remplit. Grâce à la générosité des gens, elle sera capable en la fête de Noël 2003 de faire célébrer ses enfants avec quelques quinze autres jeunes. « Qu’aurait-elle fait sans cette communauté? », se demande t-elle. Plusieurs catéchètes célèbrent donc avec elle et ses enfants. Cependant, un manque à leur bonheur… « Où est papa? »
Un jour, cette mère manifeste à Jocelyne son souhait : la réunification de sa famille. Devant ce désir, Jocelyne l’invite à prier. Elle lui ouvre la sacristie… une image de la Sainte-Famille orne le mur. Voilà! Elle consacre sa famille à la Sainte-Famille. Elle se sent riche de cœur. Elle s’est approchée du Seigneur et elle sentait qu’il voulait la réunir à son époux. Comment vivre éloignée de son mari ? Comment vivre cette solitude non désirée? Il lui faut poursuivre le dialogue avec Dieu et avec son époux. Elle sait que Jésus reste près d’elle et de ses enfants, même et surtout dans les instants les plus difficiles. Pendant près de trois ans, elle partage la Parole de vie (lecture des Focolaris), les lectures de l’Évangile de la semaine avec son mari. Pendant trois ans, elle prie avec lui malgré les milliers de kilomètres qui les séparent. La prière est son rempart. Semaine après semaine, elle fait des pèlerinages à l’Oratoire Saint-Joseph. Désormais, c’est toute sa famille qui prie; c’est aussi toute sa communauté paroissiale qui prie avec eux et pour eux. En octobre, ses enfants l’invitent à persévérer. « Papa sera de retour pour Noel! » Les mois passent. Pendant deux mois, plus de nouvelles… Le pire serait-il arrivé ? Le 10 décembre, le miracle se produit : le père arrive à la porte, sans avertissement : surprise !!! La famille s’est enfin réunie. Cette histoire, c’est celle de la famille Kayirangwa (Florida, son époux et leurs enfants Romario, Diego, Joel et Harvé). C’est l’histoire du soutien que peuvent apporter le Christ et la communauté paroissiale à ceux et celles qui vivent des temps d’épreuve. C’est le miracle de la persévérance dans la foi, l’amour et la charité en Dieu, notre Sauveur.
Liturgie
Tel que parus dans notre Feuillet paroissial, textes portant sur la liturgie, rediges par Julien Huron, diacre.
