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2005-01-31

Suicide assisté: le Bloc québécois demande à Irwin Cotler de lancer le débat  

OTTAWA (PC) - Le Bloc québécois demande au ministre de la Justice, Irwin Cotler, de lancer le débat sur l'opportunité de légaliser le suicide assisté au Canada.

Dans une lettre qu'il a envoyée au ministre, la semaine dernière, le porte-parole du parti en matière de justice, Richard Marceau, suggère à M. Cotler de produire un "document de consultation" sur la question.

M. Marceau rappelle qu'un document semblable, publié en novembre 2002 par l'ex-ministre Martin Cauchon, avait permis d'amorcer le débat parlementaire sur le mariage entre conjoints de même sexe.

La requête du député coïncide avec le suicide fortement médiatisé de Marcel Tremblay, 78 ans, vendredi. Souffrant de graves troubles respiratoires, le résidant d'Ottawa s'est enlevé la vie avant de ne plus en avoir la capacité.

A l'heure actuelle, au Canada, le suicide est légal, mais pas l'assistance au suicide.

"Le temps est venu pour les parlementaires de donner la parole aux Québécois et aux Canadiens, de les écouter et surtout d'agir conformément au souhait de la population sur un tel enjeu", écrit M. Marceau dans sa missive, obtenue par La Presse Canadienne.

"Je suis conscient de l'ampleur du défi, mais les récentes affaires justifient que le droit soit éclairci et mieux défini", ajoute-t-il.

Personnellement, Richard Marceau est "plutôt favorable au suicide assisté, à la condition de respecter des conditions strictes", a-t-il précisé en interview téléphonique. Son parti n'a toutefois pas de position officielle à l'heure actuelle.

Au cabinet d'Irwin Cotler, on préfère étudier la demande du Bloc avant d'y répondre. Mais en novembre, le ministre avait dit souhaiter la tenue d'un débat parlementaire sur le suicide assisté.

Outre le cas de M. Tremblay, le suicide du Montréalais Charles Fariala a retenu l'attention au cours des derniers mois. La mère de M. Fariala, Marielle Houle, est accusée en cour criminelle d'avoir aidé son fils à mettre à ses jours, en septembre.

Samedi, le Nouveau Parti démocratique (NPD) a sommé le gouvernement de Paul Martin de présenter un projet de loi légalisant le suicide assisté dans des cas bien définis.

Si Ottawa devait refuser, le NPD s'est dit prêt à aller lui-même de l'avant.

Réflexion à ce sujet



2005-01-30

La lèpre toujours pas éradiquée 

Tout au long de l'Histoire, les hommes ont redouté la lèpre dont l'appellation médicale est « maladie de Hansen ». Les Juifs de l'Antiquité bannissaient de leur camp les personnes atteintes de ce mal. La vie d'un lépreux était effroyable. On pense que les lépreux se déplaçaient en groupes. Apparemment, on les tenait loin du reste de la population parce que les gens croyaient que cette maladie était héréditaire et surtout très contagieuse. La lèpre entraînait une perte de sensibilité et des difformités.

Aujourd'hui, la médecine peut soigner cette maladie avec des médicaments à base de sulfone. Dans le Nouveau Testament, il y a plusieurs passages qui racontent que Jésus a guéri des lépreux. La lèpre n'est toutefois pas éradiée de la planète, des millions de personnes chaque année en sont encore affectées.



Fondation Raoul Follereau


Guérissable mais loin d'être éradiquée, la lèpre touche encore plus d'un demi-million de personnes chaque année dans le monde. Diagnostiquées trop tard, elles garderont des séquelles.

La 52e Journée mondiale des lépreux ce dimanche est l'occasion de faire le point sur une maladie encore loin d'être éradiquée, contrairement aux engagements de l'Organisation mondiale de la Santé. Environ 515.000 nouveaux cas, dont 12% frappant des enfants, ont été détectés en 2003 selon l'OMS. Un chiffre sous-estimé selon experts et associations luttant contre ce fléau, qui font état de 600.000 à 700.000 nouveaux cas découverts chaque année.

La lèpre continue donc de frapper 2.000 personnes par jour, dont 10% ont moins de 15 ans. L'OMS avait promis une éradication pour 2000, puis 2005. La lèpre reste un problème, dans une quinzaine de pays d'Afrique (Madagascar, Tanzanie, Mozambique...), d'Asie (Inde, Népal) et d'Amérique latine (Brésil).

Un traitement associant trois antibiotiques, mis au point au début des années 80, a permis de guérir plus de 13 millions de malades. Mais deux à trois millions d'entre eux gardent des séquelles. D'où la nécessité d'un dépistage précoce, avant l'apparition des lésions, grâce à la formation du personnel de santé. Cette journée mondiale de la lèpre tentera de mobiliser les donateurs. Un an de traitement coûte 24 euros, selon l'Ordre de Malte.

La lèpre est peu contagieuse

Provoquée par un bacille proche de celui de la tuberculose, le Mycrobacterium leprae ou bacille de Hansen, du nom du biologiste norvégien qui l'a isolé, l'infection évolue très lentement et l'incubation peut durer dix voire vingt ans. L'apparition de taches insensibles sur la peau est le premier symptôme visible de la maladie. Contrairement aux idées reçues, la lèpre est peu contagieuse. Elle se transmet par les sécrétions nasales, les postillons, mais 90% des personnes en contact prolongé avec le bacille ne développent pas la maladie. Deux gènes de "susceptibilité à la lèpre" ont été identifiés l'an dernier. Le bacille affecte principalement la peau, les nerfs, les muqueuses. Si les paupières sont paralysées et l'oeil non humidifié, le malade peut perdre la vue, explique-t-on à l'association humanitaire Raoul Follereau.

Aussi :
Refuser les maladies de la pauvreté



2005-01-27

L'Église catholique réaffirme sa tristesse 



(D'après PC) - «Que le silence des victimes nous enseigne à respecter et à faire respecter la dignité de tout homme seulement parce qu'il est un homme», a déclaré le cardinal Jean-Marie Lustiger aux commémorations internationales de la libération du camp d'Auschwitz.

L'archevêque de Paris a rappelé à cette occasion les paroles du pape qui, il y a près de cinq ans, avait affirmé que l'Église catholique était «profondément attristée par la haine, les actes de persécution et les manifestations d'antisémitisme exprimées contre les juifs par des chrétiens en tous temps et en tous lieux».

Mgr Lustiger a remis à Mgr Jozef Kowalczyk, nonce apostolique en Pologne, le texte en polonais que le Saint-père a rédigé à cette occasion. Avant que le nonce ne lise le texte, le cardinal Lustiger a prononcé une allocution devant une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement présents à la cérémonie, avec d'anciens déportés survivants des camps. (texte complet)



2005-01-26

L'école laïque attendra 

L'enseignement de la religion sera autorisé pendant encore au moins trois ou cinq ans.



Nominations aux Oscars et aux Razzies 


"Pour quelle(s) raison (s) Oscar a t-il pris du poids ? "



* Liste complète des nominations
* Site officiel des Oscars (anglais)
* Les Oscars : "Aviator favori"
* Les nominations de la 25e édition des Razzies, les "Oscars" des plus mauvais films de l'année
* Site officiel des Razzie Awards (anglais)
* "Fahrenheit 9/11" et "La Passion du Christ" snobés par les Oscars
* Il était un fois Oscar...






2005-01-24

"Je me souviens" 



Au Québec, les plaques d'immatriculation porte la mention "Je me souviens". Alors que je rencontrais un groupe d'amis, l'un d'entre eux m'a révélé qu'elle devait en être l'origine... En effectuant une recherche, je me suis aperçu qu'il est difficile de voir si cette devise vient d'un poème d'Eugène-Étienne Taché ou d'une autre source...



"Je me souviens
que né sous le lys (France),
je croîs sous la rose (Angleterre)"


Vous voulez en savoir davantage sur l'origine de notre devise nationale, lisez ceci ou ceci...



2005-01-23

Lettre pastorale  

EUCHARISTIE


Lettre pastorale du Cardinal Jean-Claude Turcotte pour l'Année Eucharistique (aussi disponible en anglais, italien et espagnol)

Aussi :
+ Lettre pastorale du Cardinal Marc Ouellet (archevêque de Québec)

MARIAGE


+ Pour un vote libre et éclairé à la chambre des communes (Cardinal Marc Ouellet)



2005-01-22

Auschwitz, 60 ans plus tard 



+ Mémoires d'Auschwitz (site officiel)
+ Centre documentaire autrichien (site interessant en anglais)
+ Fondation pour la mémoire de la Shoah
+ École sans racisme
+ Chronologie d'Auschwitz
+ A Auschwitz, le cardinal Lustiger sermonnera l'humanité




2005-01-21

Conseil pontifical pour les communications sociales 


* Orientations pour la formation des futurs prêtres concernant les instruments de communication sociale.
* Éthique en publicité
* Éthique dans les communications sociales
* Éthique en Internet
* Église et Internet
* Historique et profil de ce Conseil Pontifical

Une salle de cinéma au Vatican, dédiée au cardinal Deskur
CITE DU VATICAN, Jeudi 20 janvier 2005 (ZENIT.org) – La salle de cinéma du Conseil pontifical pour les Communications sociales, qui vient d'être rénovée, a été inaugurée cet après-midi. Elle est dédiée au cardinal Andrzej Maria Deskur, premier président de ce dicastère.

Cette salle de cinéma dotée de la technique de projection numérique, déploie jusqu’au grand écran ses rangées de sièges grenat, mais le plus beau est caché : les nouveaux dispositifs techniques, mis aux normes de sécurité.

Le président actuel du Conseil pontifical, Mgr John P. Foley, a confié aujourd’hui au micro de Radio Vatican : « La commission pontificale pour le cinéma didactique et religieux avait été fondée il y a cinquante ans. C’était l’entrée du cinématographe au Vatican : la salle-chapelle était transformée en cinéma. Maintenant, à l’occasion du 50e anniversaire du service du cardinal Andrzej Deskur, président émérite du Conseil pontifical pour les Communications sociales, nous avons décidé de refaire cette salle de façon plus moderne, en la dédiant justement au cardinal Deskur qui a servi ce bureau comme officiel puis comme sous-secrétaire, secrétaire, et finalement président. Nous pouvons le considérer comme le fondateur de la filmothèque vaticane. Nous avons donc voulu célébrer son rôle et, en même temps nous avons voulu accomplir une mise à jour de nos salles et de nos appareils ».

A propos de l’utilisation de la salle, Mgr Foley explique : « Cette année, nous utiliserons cette salle pour notre réunion plénière. Et ce ne sera pas la première fois. Nous avons utilisé cet espace par le passé et nous avons l’intention de le faire aussi à l’avenir, pour des projections spéciales. Une ou deux fois, le Saint-Père y a participé également à la projection de films. Le Saint-Père a vu « Gandhi » avant son voyage en inde, il a vu le film de Roberto Benigni, « La vie est belle » ; mais nous avons aussi vu des films relatifs à Lourdes et d’autres films religieux et culturels, pour lesquels le pape avait un intérêt spécial ».

Mgr Enrique Planas, directeur de la filmothèque vaticane, confiait pour sa part également au micro de Radio Vatican à propos du choix des films pour l’inauguration: « En premier lieu, nous avons choisi le film le plus ancien que possède la filmothèque vaticane, et qui, en même temps, montre l’intérêt du media cinématographique pour l’activité du Saint-Siège. Il s’agit d’un film montrant le pape Léon XII dans les jardins du Vatican. On a ensuite choisi un passage que l’histoire du cinéma croyait perdu, intitulé « Enfer », d’après l’ « Enfer » de Dante. Ce film a une valeur exceptionnelle parce que, pour la première fois, on a utilisé des effets spéciaux modernes et c’est pourquoi il a suscité de nombreux commentaires et un grand intérêt culturel. Nous avons également invité un grand maître du cinéma, Michelangelo Antonioni, avec son œuvre sur le Moïse de Michel Ange, où il met en évidence, comment par l’image qui reprend une sculpture de Michel Ange on peut transmettre un spiritualité très forte ».



Après les mariages gais, la polygamie? 

Voici un texte paru aujourd'hui dans le journal "Le Devoir"

La réouverture de la définition du mariage ouvre la porte aux remises en question, croient les conservateurs

Ottawa -- Alors que l'Église catholique maintient la pression sur le gouvernement Martin dans le dossier des mariages gais, les conservateurs, eux, adoptent un nouvel angle d'attaque, affirmant que la révision de la définition traditionnelle du mariage pourrait mener à des demandes de reconnaissance de la polygamie. (Texte complet de Manon Corneillier)




2005-01-18

La musique au cœur de la vie, présence de Dieu au coeur de ta vie... 



Né à Prades, en Catalogne, le 24 juin 1957, Alain Raubert est un amoureux de la vie. Lorsqu’il est jeune homme, touche à tout et musicien, il multiplie les petits boulots. Il est facteur, travaille dans l’hôtellerie et chante dans différents groupes avant de fonder le sien en 1977.

En 1990, l’appel soudain de la Foi le fait rentrer à la Communauté des Béatitudes à St Martin du Canigou. Il est ordonné prêtre, six ans plus tard et rejoint la maison de Nouan-le-Fuzelier dans le Loir-et-Cher. Aujourd’hui c’est à Lisieux, à l’école de Sainte Thérèse, qu’il exerce son ministère au service de plusieurs paroisses et de pèlerinages.

Encouragé par l’enthousiasme de son entourage et la volonté de dire l’Espérance chrétienne, Elie a repris sa guitare.



«Je ne crains pas d’exprimer ma Foi sur des musiques modernes » dit-il. Des musiques qui s’inscrivent très naturellement dans la vie quotidienne. (site du père Élie)

Voyez d'autres groupes de musique sur cet autre site.
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Des mirages de la gloire aux merveilles de la foi

- Témoignage de Steven Gunnel, le bonheur éphémère d'une star à la rencontre de Dieu.
- Steven Gunnell, retrouvailles avec Dieu

"Ca a demandé un immense travail de ma part. Le Seigneur me disait « Moi, je suis là, mais... dépouille-toi encore un peu plus. » Et je Lui disais « Mais arrête ! Parce que j'ai plus rien, là ! Je suis dans 25 m² chez un pote, je suis RMIste... Tu as bien voulu que je sois une star il y a trois ans, je reconnais mes fautes, mais aide-moi un peu plus, là ! – Oui, oui, mais je t'aide, là, je te porte... Mais avant de te donner encore plus, dépouille-toi encore. » Et je ne comprenais pas ce qu'Il me disait. Je comprenais pas ce que Dieu me demandait véritablement. Si ce n'est de me dépouiller, de me détacher de tout, et de me remettre entièrement à Lui. Mais c'était du chinois, à l'époque, pour moi ! Parce que j'avais pas encore ouvert assez mon coeur. Enfin, je comprenais, mais je savais pas comment faire ! Il faut pas savoir le faire, il faut le faire, en ouvrant son coeur.

(...) Tu imagines ça ? Ce qui a changé ma vie, c'est le jour où j'ai ressenti cette présence, où j'ai vu, où j'ai entendu, où mon coeur a commencé à battre, à s'accélérer parce que il y a eu une présence divine qui est arrivée... Je l'ai reçu l'Esprit, à un moment donné. Ma vie a changé parce que j'ai reçu cette présence. Ma vie a changé parce que je vis aujourd'hui dans l'espérance. Alors le seul truc que je peux dire, c'est : n'ayez pas peur ! Je répète bêtement ce que dit le Pape, mais c'est vrai, n'ayez pas peur. N'ayez pas peur de la religion, quelle qu'elle soit, n'ayez pas peur de la spiritualité, n'ayez pas peur de Dieu. C'est que de l'amour. Il n'y a plus à redouter de l'homme, car il n'y a que lui qui peut péter une diurite, faire qu'une religion devienne une secte etc. On peut craindre cela, mais de la religion elle-même... C'est un pilier d'amour, c'est un temple de bonheur, de vie. N'ayez pas peur, et attendez patiemment parce qu'un jour ça va vous tomber sur le coin de la tête, et c'est là que votre vie va basculer vraiment." - Extrait du témoignage de Steven Gunnell (texte complet)



Vivre chastement son célibat dans le monde d’aujourd’hui 

Beaucoup de gens se posent des questions sur le célibat ecclésiastique et religieux. Voici un article intéressant, tiré du chapitre un du livre Le courage d’être chaste du P. Benedict Groeschel, O.F.M.(éditions des béatitudes, 1997). Si vous intéressez à ce sujet, je vous invite à lire ce livre.



Aussi sur ce thème:
- L'image du célibat du prêtre aujourd'hui
- Prêtre, religieuse : un chemin vers le bonheur
- Kesk'un prêtre ? Un homme appelé ...Un homme passionné ...Un homme donné ...



L'Église et l'Internet... 

Un croyant (laïcs, prêtres ou religieux) devrait-il assurer une présence de l'Église sur l'Internet? Il m'arrive de rencontrer des gens qui doutent de la nécessité de ce moyen de communication pour l'Église de notre temps. En naviguant sur l'Internet, j'ai découvert ce document qui nous donne quelques pistes de réflexion au sujet du besoin de l'Église d'être présente dans les divers moyens de communications actuels (dont l'Internet). Cet article est tiré de la revue "Esprit et Vie" paru en juillet 2002. Il fut rédigé par John P. Foley (président du Conseil pontifical pour les communications sociales). Vous trouverez le texte complet sur ce site. Si vous voulez voir quelques exemples de présences actives de l'Église sur l'Internet, consultez d'autres blogues ou cliquez sur l'un ou l'autre des liens disponibles (ex: Cate-Ouest ) sur ce blogue.


"Les croyants, en tant que personnes concernées faisant partie de la vaste audience d'Internet, et ayant des intérêts personnels spécifiques et légitimes, veulent participer au processus qui guide le développement futur de ce nouveau moyen. Bien sûr, cela les obligera parfois à adapter leur façon de penser et leur pratique.

Il est également important qu'à tous les niveaux de l'Église, Internet soit utilisé de façon créative pour répondre aux propres responsabilités et accomplir l'œuvre de l'Église. Rester timidement en arrière par peur de la technologie ou pour d'autres raisons n'est pas acceptable, étant donné les innombrables possibilités positives qu'offre Internet. « Les méthodes qui facilitent la communication et le dialogue entre ses propres membres peuvent renforcer les liens d'unité entre eux. L'accès immédiat à l'information permet à l'Église d'approfondir son dialogue avec le monde contemporain. […] L'Église a la possibilité d'informer le monde de façon plus immédiate au sujet de ses propres croyances et d'expliquer les raisons de sa position sur n'importe quel sujet ou événement donné. Elle peut entendre plus clairement la voix de l'opinion publique et entrer dans une discussion continue avec le monde qui l'entoure, en s'engageant elle-même plus immédiatement dans la recherche commune de solutions pour les nombreux problèmes urgents de l'humanité. »

En conclusion de ces réflexions, nous offrons donc des paroles d'encouragement aux nombreux groupes, en particulier aux dirigeants de l'Église, aux équipes pastorales, aux éducateurs, aux parents, et en particulier aux jeunes.

Les prêtres, les diacres, les religieux, et les agents laïcs de la pastorale devraient rechercher une formation en matière de médias, afin d'approfondir leur compréhension de l'impact des communications sociales sur les personnes et la société, et de les aider à acquérir un mode de communication qui réponde aux sensibilités et aux intérêts des personnes dans une culture médiatisée. Aujourd'hui, cela inclut bien évidemment une formation en matière d'Internet, y compris comment l'utiliser dans leur travail. Ils peuvent également profiter des sites offrant des mises à jour théologiques et des suggestions pastorales.

Quant au personnel ecclésial directement engagé dans les médias, il va sans dire qu'il doit recevoir une formation professionnelle, mais il a également besoin d'une formation doctrinale et spirituelle, car « pour proclamer le Christ, il est nécessaire de le rencontrer soi-même et de promouvoir une relation personnelle avec lui à travers la prière, l'eucharistie et la réconciliation sacramentelle, la lecture et la réflexion de la Parole de Dieu, l'étude de la doctrine chrétienne, et le service aux autres ».




2005-01-17

Et si l’Asie déshabillait l’Afrique ?  

L’Onu redoute que la mobilisation en faveur des victimes d’Asie ne fasse oublier les autres urgences planétaires.

(...) Au-delà de telles comparaisons gênantes, une question se pose : la concurrence “ émotionnelle ” du drame asiatique menace-t-elle le financement des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd), ce plan d’attaque mondial de l’Onu contre la pauvreté, la faim, la maladie, l’ignorance, l’inégalité homme-femme et la pollution ? Les Omd, signés par 189 chefs de gouvernement en 2000, concernent l’Afrique au premier chef. Une catastrophe ne doit pas cacher toutes les autres. Ce souci n’a pas échappé au Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’Onu (Ocha), qui organisait le 11 janvier à Genève, une conférence des pays donateurs et des agences impliquées dans l’aide aux victimes du tsunami. La matinée a été consacrée aux désastres oubliés.

Le tsunami a en effet engendré une "course à la compassion" sans précédent : chaque pays envoie ses ministres, annonce que son équipe de secours (télévisée) est la première arrivée, draine des dizaines de millions de dollars auprès d’auditeurs et téléspectateurs tenus en haleine… La surenchère n’épargne pas les gouvernements. Les États-Unis promettaient d’abord 15 millions de dollars en annonçant une "coalition humanitaire" dont ils prenaient les commandes. Accusés de pingrerie, ils se rangent sous le drapeau des Nations unies et annoncent 350 millions, dépassés par le Japon (500 millions), l’Allemagne (650 millions) et l’Australie (812 millions). Qui dit mieux ? À la mi-janvier, les promesses d’aide publique et privée atteignent 8 milliards de dollars, soit huit fois les besoins urgents des cinq millions de sinistrés. Médecins sans frontières a été le premier à refuser les dons pour l’Asie du Sud, jugeant que l’essentiel était couvert (et suggérant que la générosité pouvait se diriger vers d’autres régions…).

“ Mieux vaut une compétition de la compassion que pas de compassion du tout ”, s’exclame le Norvégien Jan Egeland, coordinateur des opérations d'urgence de l'Onu. Il déplore pourtant que chaque jour 30 000 enfants meurent en silence de maladies évitables, avant tout en Afrique : “ Soit un tsunami chaque semaine ! ” La compassion est compétitive, mais pas égalitaire… (...) (texte complet)

Aussi :
Où était Dieu le jour du raz-de-marée ?



Semaine de Prière pour l’Unité des Chrétiens : 18-25 janvier (Canada : 23-30 janvier) 

« Le Christ, unique fondement de l’Eglise ». C’est le thème de la Semaine de Prière pour l’Unité des Chrétiens qui a lieu, presque partout dans le monde du 18 au 25 janvier (au Canada elle aura lieu du 23 au 30 janvier).


Au cours de cette semaine de prière, un grand nombre de chrétiens (ils sont deux milliards à travers le monde) participera à des rencontres qui s’inspireront d’un texte basé sur une proposition rédigée par les membres du comité théologique du Conseil Œcuménique des Eglises de Slovaquie.

Cette année, pour la première fois, le texte a été publié conjointement par la Commission Foi et Constitution du Conseil œcuménique des Eglises et par le Conseil pontifical pour la Promotion de l’unité des chrétiens. La décision a été annoncée par Mgr Brian Farrell, secrétaire du Conseil pontifical, et par Samuel Kobia, secrétaire général du Conseil mondial des Eglises.

Le texte pose trois questions :
1.Quel est le fondement sur lequel se construit la nouvelle « existence » de leurs églises ?
2. Existe-t-il un espace de croissance dans l’unité dans le processus de croissance des communautés confessionnelles respectives ?
3. Quels sont les moyens pour renforcer le service de l’Eglise ?

La Semaine de prière pour l’Unité des chrétiens se terminera le 25 janvier, jour où l’on célèbre la conversion de saint Paul. Dans l’hémisphère sud elle est parfois célébrée à d’autres dates, souvent autour de la Pentecôte. La Commission Foi et Constitution est la seule entité du Conseil œcuménique des Eglises possédant une représentation de l’Eglise catholique.

Le Conseil œcuménique des Églises rassemble plus de 340 Églises, dénominations et communautés d'Églises d’une bonne centaine de pays et territoires du monde entier, représentant quelque 400 millions de chrétiens et comprenant la plupart des Églises orthodoxes, un grand nombre de dénominations issues des traditions historiques de la Réforme protestante – anglicane, baptiste, luthérienne, méthodiste et réformée – ainsi que de nombreuses Églises unies et indépendantes. L’Eglise catholique maintient des relations de collaboration avec le Conseil mais n’en fait pas partie.

Le texte complet du matériel de la Semaine de prière pour l’Unité des chrétiens se trouve dans le site du Conseil pontifical pour la Promotion de l’unité des chrétiens.



Aujourd'hui, une Journée de jeûne et de prière pour la vie 

Initiative de la Fraternité de Prière l’Evangile de la Vie

(ZENIT.org) – Trente ans jour pour jour après le vote en France de la loi Veil sur l’avortement, la Fraternité de Prière l’Evangile de la Vie propose une journée de jeûne et de prière, lundi 17 janvier, pour que la vie « don de Dieu, soit acceptée, accueillie, servie, honorée… par tous ».

La Fraternité rappelle que chaque année il y a en France 200 000 avortements officiels.

L’année 2005 coïncide également avec les dix ans de l’Encyclique de Jean-Paul II « Evangelium Vitae » (25 mars 1995) qui invite les chrétiens à s’engager au service de la vie depuis sa conception jusqu’à son terme naturel.

La Fraternité de Prière l’Evangile de la Vie propose une journée de jeûne et de prière pour que la vie soit reconnue comme un don de Dieu et qu’elle soit « acceptée, accueillie, servie, honorée... par tous » et pour « demander pardon et miséricorde pour tous les attentats contre la vie du début à la fin... implorant la guérison des blessures que portent tant de personnes... ouvrant notre coeur et notre intelligence à un engagement à servir, défendre, protéger la vie dans toutes ses étapes ».

Le site de la Fraternité se trouve à l’adresse : www.evangelium-vitae.org



2005-01-15

Croyez-le ou "nom" ... 

Un quotidien de Bucarest, en Roumanie, rapporte qu’un homme et une femme qui se sont rencontrés sur Internet ont décidé de prénommer leur fils Yahoo, sans le point d'exclamation (!) toutefois, en hommage à leur lieu de rencontre.

Cornelia et Nonu Dragoman, deux habitants de la Transylvanie, ont décidé de finalement se rencontrer après des fréquentations de trois mois sur Internet. Le coup de foudre a donné un bébé qui a été prénommé Yahoo, en l’honneur du célèbre moteur de recherche.

«Nous l'avons appelé Lucian Yahoo, d'après le prénom de mon père et d'après le Net, le plus grand repère dans ma vie», a expliqué Cornelia Dragoman.

Le Québec a aussi son lot de noms très spéciaux. Dans un article de La Presse, on pouvait lire cette semaine qu’entre 1998 et 2003, des Québécois ont entre autre prénommé leur enfant Gandalf, Bilbo, Frodon, Anakin, Saku et même Rona. (source)

Saint-Yahoo, priez pour nous !



2005-01-14

L'incroyance dans le monde, par le cardinal Poupard 

Un article interessant de Zenit référé par Renaud de "Approchons-nous de la Table..." (Belgique). Merci !

(Extrait)
Y a-t-il des signes d'espérance dans l'Eglise catholique ?

Card. Poupard : Absolument. Je pense surtout aux nouveaux mouvements religieux comme le chemin Néo-catéchuménal, les Focolari, Communion et Libération, le Renouveau charismatique, etc. Depuis un quart de siècle nous les voyons grandir en nombre et se répandre dans le monde. Il sont dans le monde entier et ont grandi également en intensité et en profondeur spirituelle.

Il s'agit d'une réaction de vie suscitée par l'Esprit Saint pour contrecarrer la culture sécularisée. A un moment où il semble y avoir une dissolution, ils font preuve d'un fort sens du groupe et de l'appartenance, et témoignent d'une religiosité forte enracinée dans la rencontre ecclésiale et personnelle avec le Christ : dans les sacrements de la foi comme dans la prière, dans la liturgie, dans la célébration des messes qui deviennent participation au mystère du Dieu vivant.



2005-01-13

Apprendre à devenir un meilleur leader !  

Il nous faut toujours travailler à devenir de meilleurs leaders. En naviguant sur le net, je suis arrivé sur ce site. Êtes-vous d'accord avec les positions de cet auteur ?

"Fortifie-toi seulement et arme-toi de courage..." Josué 1.7
par M. Bob Gass (texte complet)

Dans un livre consacré à l’apprentissage des leaders, Andy Stanley développe cinq points essentiels à l’apprentissage des leaders. Cela vaut la peine de les considérer quelques minutes.

1- Devenir compétent.
2- S’armer de courage.
3- Etre clair dans ses objectifs.
4- Accepter les conseils d’un mentor.
5- Forger son caractère.

Cette pensée devrait vous rendre humble et vous maintenir aux pieds de votre Maître.



La charia et ses enjeux 

Voici un texte qui mérite d'être lu et analysé. Sur divers points, il ne reflète pas mon opinion et/ou celle de l'Église mais il amène des points importants à la réflexion et au débat sur la venue d'un tribunal de la charia... Il tient compte de la réalité telle qu'elle semble se présenter à nous. Cette question nous interpelle même sur la question fort actuelle de la définition du mariage. Il s'agit ici d'un débat qui, de fait, dépasse beaucoup la simple question d'accepter ou non ledit tribunal, comme le dit l'auteur du texte. L'article qui suit est paru le mercredi 12 janvier 2005. Son auteur est M.Paul Bégin, ancien ministre de la Justice et procureur général du Québec dans le gouvernement du Parti québécois... (Source : Le Devoir) Que pensez-vous de ce texte ?

La charia ou les tribunaux islamiques - L'État québécois doit se prononcer. Et clairement contre!

«Que les hommes et les femmes musulmans, sur le plan religieux, se soumettent aux règles de l'islam, c'est tout à fait normal et légitime. Mais en aucun cas ces règles ne pourront prévaloir sur les règles de la société civile»

Depuis quelques années ont cours dans notre société des débats majeurs portant sur des droits fondamentaux. Malheureusement, sauf exception, l'État, les organismes publics, les défenseurs des droits et libertés, les intellectuels et les politiciens ont laissé presque toute la place aux tribunaux pour décider seuls de l'étendue, des limites et même de l'existence de certains de nos droits et de certaines de nos libertés les plus fondamentaux. Cela n'est pas sain, aussi compétents que soient nos tribunaux.

Il est absolument essentiel que tous les acteurs, et particulièrement l'État québécois, interviennent et participent activement à ces débats qui ne peuvent faire autrement que de déboucher dans certains cas sur des changements individuels et collectifs profonds dans nos façons d'être, de penser et de vivre, que ces débats s'appellent le port du kirpan, du turban, de la kippa, du voile et même de la burqa, l'excision et l'infibulation, l'érouv, la souccah, le refus de la transfusion sanguine, le refus, à l'urgence ou même à la salle d'opération, qu'un médecin de sexe masculin examine, soigne ou opère une femme musulmane.

Le silence de l'État québécois

À part le cas du port du kirpan à l'école, maintenant devant la Cour suprême du Canada, l'État québécois, sauf erreur de ma part, n'est pas intervenu activement dans les dossiers qui ont été portés devant les tribunaux, tels ceux de l'érouv et de la souccah. Seuls des individus et des organismes municipaux scolaires ou hospitaliers y ont participé, très souvent bien malgré eux et avec des ressources humaines et financières bien insuffisantes pour être en mesure d'aider utilement la cour à prendre la bonne décision.

Bien plus, récemment, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse s'est dessaisie d'un dossier dans lequel une jeune fille musulmane et ses parents s'étaient plaints que l'accès à une école privée était refusé à leur fille parce que celle-ci voulait porter le voile à l'école. Or, puisque les parents de l'élève et la direction de l'école en sont venus à un arrangement financier, les parties ont mis un terme au débat et la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse s'est dessaisie du dossier.

L'État québécois doit-il intervenir dans tous ces dossiers, dans quelques-uns seulement ou encore dans aucun ? Doit-il favoriser, selon les dossiers, l'utilisation de l'accommodement raisonnable ou s'y opposer ? Ou encore doit-il fonder ses interventions sur la base de la laïcité de l'espace public, c'est-à-dire la laïcisation de l'école, de l'hôpital, des locaux de l'administration, y compris les prisons ? Doit-il ignorer que le Québec a déconfessionnalisé ses écoles il y a environ cinq ans ou doit-il simplement considérer ce geste comme la simple suppression d'un anachronisme sociétal ?

Jusqu'à présent, l'État québécois a donc été pratiquement silencieux dans ces dossiers. Mais peut-il encore en être ainsi dans le dossier qui a fait la une de nos médias en décembre 2004 alors que le rapport de Marion Boyd a évoqué la possibilité de la création (en Ontario, pour le moment) de l'embryon d'un tribunal islamique présidé par des imams qui seraient habilités par la loi à trancher des litiges entre maris et épouses musulmans, à l'égard des enfants, des questions patrimoniales, de la garde des enfants, des successions, etc. ? Le Québec est-il d'accord pour permettre la création d'un tel tribunal ?

Je crois que le procureur général du Québec doit prendre position sur cette question; et, pour les motifs qui seront énoncés ci-après, je crois que sa réponse doit être clairement négative. Ne serait pas suffisante une déclaration de son attachée de presse voulant que le procureur général ne modifiera pas le Code de procédure civile pour le permettre, ou encore qu'il ne le tolérera pas. L'enjeu est trop important pour qu'il ne dise pas, dès maintenant, clairement et sans équivoque, que la chose ne sera tout simplement pas possible.

Pour expliquer et bien faire comprendre les raisons d'une telle réponse négative, je crois qu'un bref retour historique s'impose.

Un peu d'histoire

L'histoire du monde occidental peut pratiquement se résumer sous le titre suivant : la quête de la liberté et de l'égalité des hommes et des femmes, entre eux et elles, y compris les enfants, quelles que soient, entre autres choses, leurs origines, la couleur de leur peau ou leurs croyances.

En effet, des millions d'hommes et de femmes, dans des passés lointains mais aussi très récents, ont sacrifié et ont donné leurs vies, sous les balles ou sous la torture, pour l'égalité et la liberté des autres hommes, des autres femmes et des enfants.

Ces sacrifices et ces dons de vie s'appellent (entre autres) :

- la Magna Carta (1215) avec l'habeas corpus;
- la Révolution française (1789);
- la lutte contre l'esclavage (son abolition est survenue en 1865 aux États-Unis, et en 1834 dans l'Empire britannique);
- l'interdiction du travail des enfants de neuf, dix et onze ans dans les mines de charbon en Europe, au XIXe siècle.

Plus près de nous dans le temps, et de manière moins violente, l'égalité, la liberté se sont appelées :

- la création des syndicats pour l'obtention de conditions de travail humaines et dignes;
- la reconnaissance par les tribunaux que la femme est une «personne» en droit canadien (en 1929 au Conseil privé de Londres, la Cour suprême du Canada ayant refusé de le reconnaître);
- le droit de vote pour les femmes (1917 au fédéral et 1940 au Québec);
- la liberté de contracter pour les femmes majeures et mariées, en 1964, plutôt que d'être sous la tutelle légale de leur époux;
- le patrimoine familial (1989);
- le droit à l'avortement (années 70 avec les causes Morgentaler);
- des droits égaux pour tous les enfants, peu importe le statut juridique de leurs parents entre eux (1978 et 2002).

Et, pendant presque tout ce temps, la quête de la liberté et de l'égalité s'est manifestée dans la volonté populaire d'obtenir la séparation de l'Église et de l'État.

Aujourd'hui, on donne à la séparation de l'Église et de l'État le nom de laïcisation de l'espace public. Et elle s'exprime entre autres choses dans :

- la remise à des officiers laïcs plutôt qu'aux seuls prêtres, pasteurs et rabbins de la responsabilité de l'émission des actes de l'état civil (enregistrement des naissances, célébration des mariages et émission des certificats de décès);
- la création de l'école publique neutre (1999);
- l'union civile (2002);
- les mariages homosexuels (2005 ?).

Et ces listes sont loin d'être exhaustives.

Les chartes

Ce long et difficile parcours historique a finalement été marqué par l'adoption, en 1973 et en 1982, des chartes québécoise et canadienne des droits et des libertés de la personne. On y retrouve enchâssé notre plus précieux héritage collectif et historique : la liberté, l'égalité et une séparation de l'Église (des Églises) et de l'État de plus en plus complète.

Les hommes, les femmes et les enfants d'aujourd'hui, qui vivent ici parce qu'ils y sont nés ou parce qu'ils ont décidé d'y vivre par choix, ont le droit, inaliénable et non négociable, d'invoquer la loi, au-delà et à l'encontre, s'il le faut, de toute règle religieuse, qu'elle soit catholique, protestante, juive, bouddhiste, musulmane ou autre. Ils ont droit à la protection de la loi, en tout temps et en toutes circonstances. Ils ont surtout droit, en tout temps et en toutes circonstances, à l'égalité devant la loi, la même pour tous.

La séparation de l'Église et de l'État, cette laïcisation de l'espace public qui permet à chaque religion et à ses fidèles de vivre et de se développer en toute liberté sans qu'aucune d'entre elles ne soit la religion de l'État, qui est neutre, n'est cependant pas encore terminée, loin s'en faut. À titre d'exemple, il y a encore un crucifix au-dessus du fauteuil du président à l'Assemblée nationale. De son côté, la Charte canadienne des droits et libertés contient encore dans son préambule un attendu reconnaissant, avec la primauté du droit, la «suprématie de Dieu».

Un autre exemple de non-laïcisation se retrouve dans le fait que les prêtres, les pasteurs et les rabbins peuvent, au Québec, célébrer des mariages religieux avec les mêmes effets civils qu'un mariage civil. La conséquence de donner ainsi aux mariages religieux les mêmes effets civils qu'à un mariage civil est de rendre applicables à ces mariages religieux les règles des chartes qui, normalement, n'auraient pas d'application sur de tels mariages si ces derniers n'avaient que des effets religieux.

Dès lors, tant que les Églises voudront conserver cette non-séparation de l'Église et de l'État dans la célébration des mariages, ne sommes-nous pas en droit de considérer que les prêtres, les pasteurs et les rabbins de ces Églises n'ont pas le droit, en vertu des chartes, de refuser de célébrer des mariages homosexuels ?

Encore du chemin à faire

Comme on peut le constater par ce qui précède, nous avons, comme société, parcouru beaucoup de chemin, mais on peut également voir qu'il en reste encore beaucoup à faire et que, pour y arriver, il faudra que la religion n'occupe pas l'espace public, que la séparation de l'Église et de l'État se complète.

D'ici là, il nous faut regarder de près tout geste ou tout projet qui risque de compromettre ou de remettre en question quelque volet que ce soit des gains historiques mentionnés ci-dessus. La conduite des hommes et des femmes dans notre société ne doit sous aucun prétexte être ramenée sous la règle ou la loi de la religion.

C'est pourquoi le seul énoncé, dans un rapport d'enquête ontarien, de la création possible de l'embryon d'un tribunal islamique sous le couvert d'un arbitrage par des imams islamiques qui seraient habilités par la loi à décider ou à arbitrer des litiges entre maris et épouses, à l'égard des enfants, des questions patrimoniales, de la garde des enfants, des successions, etc., doit nous alerter, forcer notre réflexion et, rapidement, notre action.

La question n'est pas de savoir si, sous la règle musulmane, il y a énormément, beaucoup ou seulement un peu d'inégalité pour les femmes et les enfants. S'il y en a, et nous savons qu'il y en a (succession, garde des enfants, pension alimentaire, divorce, pour en nommer quelques-unes), il est de notre devoir de nous opposer à tout geste légal qui aurait pour effet de justifier, permettre, tolérer, encourager ou autoriser une partie ou la totalité de ces inégalités à l'encontre des femmes.

Que les hommes et les femmes musulmans, sur le plan religieux, se soumettent aux règles de l'islam, c'est tout à fait normal et légitime. Mais en aucun cas ces règles ne pourront prévaloir sur les règles de la société civile, pas plus que celles des catholiques, des protestants, des juifs ou des bouddhistes ne peuvent et ne pourront le faire.

Il est clair que le projet de création d'un tribunal islamique comme celui envisagé en Ontario ne peut constituer qu'un recul majeur et dramatique, sur le plan civil, pour les femmes et les enfants, recul auquel nous ne pouvons consentir sous le motif du droit à la liberté religieuse ou encore de l'accommodement raisonnable.



Jean Paul II se rendra en Allemagne cet été  

CITE DU VATICAN (AP) -- Jean Paul II se rendra en Allemagne cet été pour les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) de l'Eglise catholique, a confirmé le Vatican mercredi. En revanche, le pape n'a pas projeté de se rendre en juin dans sa Pologne natale comme certains l'attendaient.



Dans un bref communiqué, le porte-parole du souverain pontife, Joaquin Navarro-Valls, a noté que des élections avaient lieu cette année en Pologne, laissant entendre qu'il pourrait s'agir de la raison pour laquelle Jean Paul II ne s'y rendrait pas. (source)



2005-01-11

Aimez-vous la liturgie ? 

Voici quelques jeux qui alimenteront votre temps ! ... Une catéchèse liturgique.




Aussi :
- Aimez-vous le grégorien ? (plusieurs sites disponibles)
- Connaissez-vous des groupes "rock" catholiques ? (Exo, Glorious, Spearhit, Ephata, etc.)
- Connaissez-vous le "Proud2BCatholic.com Music Festivals" ? (festival aux U.S.A.)



2005-01-10

Les rois mages ont beaucoup à nous apprendre... 

« Nous sommes venus l’adorer »


À quelle étoile se vouer quand, même notre bonne vieille planète semble perdre la boule ? Justement, en voici une, et non des moindres ! Car pour être biblique, l’astre qui conduisit les mages à Bethléem n’en est pas moins actuel. Sommes-nous prêts pour le voyage ?

D'abord, il est important de mentionner que peu à peu des groupes pour la JMJ 2005 se forment, des activités de réflexion et de financement (dont celle de notre unité pastorale) voient le jour. Dans cette optique de la JMJ, voici un texte interessant tiré d'une catéchèse de Mgr Louis Sankalé [31/12/2004]. Le texte de Mgr Louis Sankalé est paru sur le site officiel de la JMJ (venant de la France). Le thème de cette JMJ 2005 sera les rois mages.

Dans un autre ordre d'idées, personnellement le thème des rois mages me tient à coeur puisque la fin de semaine dernière, j'ai co-animé une retraite-vacances pour un groupe de jeunes de 12-14 ans des paroisses NDN et SPB. Cette rencontre fut fort appréciée. Elle avait comme thème "l'engagement" mais comme fond les rois mages. Nous y avons vécu des jeux, des catéchèses (sur Jésus- sa naissance, son enfance, sa vie publique,sa Passion, sa Résurrection et son action dans nos vies- , sur les rois-mages et sur l'engagement face à soi, aux autres et à Dieu), des temps de prières (avant les repas, un temps de méditation devant la crèche avec tous ses personnages bibliques, l'impact de la prière dans leur vie personnelle, les innombrables personnes de l'Église qui prient pour chacun d'entre nous), de fraternité (dont des repas festifs, des jeux d'équipe, de défi et le visionnement du film le 4e roi-mage...) et de réflexions (engagement auprès de soi, des autres et de Dieu) et une eucharistie qui ont été apprécié par tous et chacun. Ce temps de rencontre, de ressourcement et de partage s'est tenu à la chapelle de la réparation (plus spécifiquement dans les locaux adjacents à la grande chapelle et d'une façon particulière au local Saint Padre Pio ). Ce lieu est tenu par les cappucins. Dans la grande chapelle, un coin - dédié à Saint-François- est aménagé où l'on retrouve une douzaine de petits oiseaux dans une immense cage.

Au fil du week-end, j'y ai personnifié au plaisir des jeunes et des moins jeunes (avec costume) un vendeur de chameau, un rabin juif et le 4e roi mage et d'autres personnages qui poussaient la réflexion. J'y ai aussi interprété un mendiant ( tous les catéchètes avaient pris costume pour cette partie). Nous voulions ainsi leur faire vivre et comprendre l'autre côté de la médaille de leur visite mensuelle à l'Accueil Bonneau (inverser les rôles pour leur faire comprendre - en partie- ce que vivent ces gens de la rue). Alors, ils ont eu comme repas (dimanche matin), le même repas qu'ils servent une fois par mois aux centaines de mendiants qui vivent dans les rues de Montréal (repas que nous -les animateurs- avions préparé durant la nuit- ainsi, nous vivions aussi un autre aspect - celui de préparer la nourriture comme le font bien des bénévoles de l'accueil Bonneau). Ils l'ont vécu dans les même circonstances (disposition de chaise, venir de dehors, etc.) puisqu'ils ont campé la nuit précédente dans leur sac de couchage; curieusement la seule salle que nous avons pu trouver pour l'événement. De telles choses, nous ont permis de donner de bonnes catéchèses de vie... Marie et Joseph n'ont-ils pas pris la seules salle disponible ( la crèche) pour permettre à Dieu de s'incarner en Jésus ? Les mendiants n'ont-ils pas, pour la plupart, à coucher dans des sacs de couchages par terre avant d'aller prendre leur repas ? (à l'exception qu'ils ne dorment pas à 20oC mais plutôt à -20oC et avec des matelas de sol en plus de leur "sleeping bag"...). Le silence de la chapelle leur rappelait le silence dans lequel l'enfant Jésus est né... Au fil du temps, nous avons aussi réfléchi sur ce que vivaient des centaines de millier de gens en Asie, suite au tsunami; sur l'impact que nous avons sur l'écologie, sur ce qui est essentiel dans la vie, nos priorités, la place de Dieu dans notre vie ... Nous avons aussi eu la visite d'une chanteuse qui fait du bénévolat à l'accueil Bonneau. Nous avions des activités pour tous les goûts !!!

Je suis ressorti grandi de cette expérience. J'y vois pour chacun de belles grâces reçues du Seigneur. Les jeunes aussi avouent y avoir vécu de belles choses. Ils ont découvert entre eux des liens amicaux qui dépassaient leurs diverses cultures et facon de pensées. Ils ont découvert des frères et des soeurs en les autres jeunes de leur âge, un futur prêtre et divers intervenants (pour la plupart des catéchètes) de nos paroisses. Ils y ont découvert le sens de l'engagment dans la vie de tous les jours, comme futurs parents et certains ont posé des questions vocationnelles. Nous avons su y jumeler réflexions, prières et actions. Je vous souhaite à chacun de vivre un jour une telle expérience où vous découvririez avec d'autres jeunes et moins jeunes "Qui est ce Dieu que nous adorons au-delà de nos limites d'âge et de continents..." Qui est ce Dieu qui nous appelle à être frère (ou soeur) pour nos frères et soeurs...

Ce que le Seigneur veut rejoindre, c'est le coeur de l'homme. Y laissons-nous la place ? L'écoutons-nous ? Écoutons-nous réellement le témoignage de foi et de vie de nos frères et soeurs ? Acceptons-nous le fait que leur expérience de Dieu peut nous apprendre ? Le Seigneur se sert peut-être de l'autre pour nous apprendre à réfléchir sur nous. Le Seigneur veut cheminer avec nous. Il veut nous apprendre à grandir, à aller au-delà du cadeau pour voir le plus grand cadeau... le don de son Fils à l'humanité ! De fait, cette expérience m'a beaucoup appris.

++ Horaire de la fin de semaine.




Priorités de l'humanité pour l'an 2005 ... 

Le Nouvel observateur nous parle des divers appels de Jean-Paul II pour l'an 2005.

Aussi :
Le pape présente quatre grands défis pour l'humanité en 2005






2005-01-09

Message de Jean-Paul II pour la Journée mondiale de prière pour les Vocations 

« Notre Sauveur,
envoyé par le Père pour révéler son amour miséricordieux,
fais à ton Église le don
de jeunes prêts à avancer au large,
pour être parmi leurs frères une manifestation
de ta présence qui renouvelle et qui sauve.
"Appelés à avancer au large" » : telle est la prière de Jean-Paul II dans ce message pour la Journée mondiale de prière pour les vocations.

Le thème de cette journée sera : « Appelés à avancer au large ». Le message du pape est adressé aux évêques, aux prêtres, aux diacres et aux laïcs du monde entier. (voir le message en entier)



Auschwitz: douloureuse mission pour le cardinal Lustiger 



Le cardinal Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris, assumera "une mission pour les autres", malgré des souvenirs personnels douloureux, en représentant le pape le 27 janvier aux cérémonies du 60e anniversaire de la libération par l'armée rouge d'Auschwitz-Birkenau (Pologne).

Mgr Lustiger pense que le pape l'a choisi comme envoyé spécial "parce que je suis directement, personnellement, touché par cet anniversaire étant donné que ma mère y est morte et une grande partie de ma famille paternelle également". (...)


Quelque dix mille personnes, dont une trentaine de chefs d'Etat et de gouvernement, sont attendues le 27 janvier aux cérémonies organisées en Pologne. De 1940 à 1945, environ 1,1 million de juifs de toute l'Europe ont été assassinés à Auschwitz-Birkenau, ainsi que plus de 200.000 personnes de diverses nations dont 85.000 Polonais non-juifs, 20.000 Roms et 15.000 Soviétiques.



2005-01-07

Tsunami ... Et Dieu dans tout ça? 

L'archevêque de Canterbury doute et le cardinal Jean-Claude Turcotte rejette toute idée de «Dieu vengeur»...



Le Bonhomme Carnaval a recu les clés de la ville de Québec ! 


Le carnaval de Québec vient de prendre son envol... Vous ne pouvez vous y rendre, alors le site du carnaval vous offre de construire un char allégorique et/ou un casse-tête, du bricolage... voire même des fonds d'écran et bien d'autres activités !

Aussi :
Le Carnaval lance sa programmation en présence de Bonhomme



2005-01-05

les 'blogs', grands vainqueurs de l'année 2004  

Le blog bouscule les médias traditionnels...C'est un bien sombre record. Les tsunamis, qui ont frappé l'Asie le 26 décembre dernier, ont confirmé la popularité du blog à l'échelle planétaire. Recherche de disparus, témoignages de rescapés, photos et vidéos de la catastrophe, appels aux dons. En quatre jours, plus de 682 000 personnes se sont connectées sur le blog d'un Australien qui diffuse exclusivement une vingtaine de vidéos amateurs consacrées aux vagues mortelles. (texte complet)

L'Irak, les JO, les élections US, les tsunamis, tout concourt à faire des 'weblogs' le phénomène de l'année 2004 (texte complet)




Québec met ses drapeaux en berne 



(D'après PC) - Le gouvernement du Québec mettra en berne tous les drapeaux qui flottent sur ses édifices en appui aux populations touchées par les tsunamis.

Ceux-ci seront maintenus dans cette position jusqu'au 8 janvier prochain.

Le premier ministre Jean Charest a par ailleurs indiqué à Paul Martin que le gouvernement du Québec mettait à la disposition du gouvernement fédéral l'expertise et les ressources matérielles nécessaires à l'aide ou à la reconstruction des régions dévastées par la catastrophe.

M. Charest a enfin donné instruction à la ministre de l'Immigration, Michèle Courchesne, de mettre tout en oeuvre pour que les procédures d'immigration soient accélérées afin d'accueillir d'éventuels réfugiés.



Aide à l’Église en Détresse lance une compagne d’aide aux victimes du raz-de-marée en Asie  

MONTRÉAL (AED) – Aide à l’Église en Détresse lance un appel urgent pour venir en aide aux victimes de la catastrophe naturelle qui a dévasté l’Asie pendant la période des fêtes.

Un soutien immédiat de 390 000$ a été acheminé par l’oeuvre catholique, par l’entremise des évêques locaux, aux communautés les plus touchées par la catastrophe. L’Église catholique, présente dans toutes les régions affectées, s’est mobilisée pour accueillir les sinistrés dans ses locaux et leur offrir les soins dont ils ont le plus besoin.

Les évêques du Sri Lanka ont exprimé leur profond désarroi devant la souffrance des gens et ont déclaré à l’organisme international que « beaucoup d’argent » sera nécessaire pour reconstruire les églises, les orphelinats, les écoles, et les autres édifices qui ont été détruits ou gravement endommagés par le raz-de-marée. « Nous avons besoin de l’aide immédiate », a affirmé Mgr Thomas Savundaranayagam de Jaffna, « mais nous aurons encore plus besoin d’aide pour la reconstruction. »

Aide à l’Église en Détresse a promis d’acheminer d’autres fonds aussitôt que les premiers dégâts seront nettoyés et que les besoins à moyen et à long terme pourront être évalués.

À part l’aide matérielle, l’Église catholique offre un soutien spirituel et moral aux victimes et à leurs familles. Aide à l’Église en Détresse demande à tous ses bienfaiteurs et amis de prier pour les victimes de la catastrophe et d’aider comme ils le peuvent.

Les dons à l’Aide à l’Église en Détresse peuvent être faits :
en ligne,
par téléphone (514) 932-0552 ou 1-800-585-6333,
ou par la poste à : Aide à l’Église en Détresse, C.P. 670, Succ. H., Montréal, QC, H3G 2M6.

Pour plus d’information, veuillez contacter Mme Alexis Pearson au (514) 932-0552 ou au 1-800-585-6333.

Aide à l’Église en Détresse est une oeuvre internationale fondée en 1947 pour soutenir les communautés catholiques pauvres ou qui souffrent de discrimination à cause de leur foi.

Aussi :
Les artistes québécois se mobilisent



2005-01-03

Un confrère séminariste ordonné diacre pour un diocèse du Pérou.  



C'est avec joie que j'ai appris récemment qu'un confrère de séminaire a été ordonné diacre pour un diocèse du Pérou, plus spécifiquement celui de Pucallpa. Il s'agit de Jean-Sébastien Villeneuve, originaire de Valleyfield (ville où j'ai vécu près de 15 ans - de 03 à 18 ans).

Voici une prière qu'il a composé alors qu'il était pour les p.m.é. :

SUR LES SENTIERS D'HUMANITÉ
Par Jean-Sébastien Villeneuve

Sur les sentiers d'humanité
Se tracent les pas de l'orphelin, de la veuve, du veillard.
Portée par le Vent,
Une voix s'écrie: "Porte-moi!"

Seigneur Père,

Tu es là sur nos sentiers d'humanité,
Solidaire de nos calvaires
D'humanité.

Tu vois l'opprimé, le désespéré;
Tu as faim et soif de notre espérance
D'humanité.

Par toute la terre s'entend Ton cri: "Porte-Moi!"
Porte-Moi à tes frères
D'humanité.

Oh oui! Te porter!
Dans nos coeurs, dans nos vies, dans nos croix
D'humanité.

Porter Ta Parole et Ton Pain,
Porter Ton Fils, notre Dieu et notre Frère
D'humanité.


Des nouvelles de padre Jean-Sebastien...

Il est dorénavant diacre pour devenir prêtre séculier de ce diocèse. Félicitations à Jean-Sebastien (Padre Sebastian) et union de prières pour lui et pour sa communauté puisqu'il a été nommé collaborateur (entre autre) de la paroisse Nuestra Senora de Lourdes, de la paroisse Nuestra Senora de Guadelupe et de Comedor del Nino trabajaror. Il ne faut pas croire qu'il n'y a qu'ici (au Québec) que les prêtres et futurs prêtres doivent être au service de plusieurs paroisses et lieux de culte...

Jean-Sebastien a déjà plusieurs oeuvres qui lui ont été confiées. Il vient d'être nommé curé provisoire de la paroisse Nuestra Señora de Guadalupe en l'absence de son curé entre juillet et octobre 2005, suite à son ordination presbytérale. Ça fait un peu plus d'un an qu'il travaille la-bas, il travaille dans 7 communautés chrétiennes qui forment la paroisse. Si vous voulez en savoir plus sur ses activités ou encore aider à ses oeuvres, vous pouvez rejoindre Jean-Sebastien Villeneuve à ce courriel

Je voudrais aussi profiter de l'occasion pour saluer l'abbé Bertrand Montpetit, maintenant curé de la paroisse San Martín de Porres.

Hasta pronto, amigos !

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N'oublions pas qu'au Pérou, 12% de ceux qui auront dépasser leurs 15 ans demeureront analphabètes. 62% d'entre eux ne compléteront jamais d'études au-delà du niveau primaire.



Séisme: le sixième sens des animaux  



Les animaux ont senti les vagues s'approcher et se sont réfugiés dans les hauteurs (Texte de Radio-Canada)

Aussi :
+ Les chercheurs soutiennent également que l'axe de rotation de la Terre, qui n'est d'ailleurs pas fixe, a également été ébranlé.(...) La secousse a déplacé certaines des plus petites îles des côtes de Sumatra de 20 mètres vers le sud-ouest. (...) La pointe nord-ouest du territoire indonésien de Sumatra pourrait également avoir glissé vers le sud-ouest d'environ 36 mètres.(texte complet )
+ Un nourrisson, âgé de 20 jours, est retrouvé vivant sur un matelas.(...) Plusieurs enfants ont été sauvés, sur une plage de Phuket, grâce à un éléphant : à l’approche des vagues, le cornac les a juchés sur le dos de l’animal et a pris la fuite.(texte complet)



2005-01-02

Jean-Paul II et la journée internationale de la Paix 



+ VATICAN : Jean Paul II se félicite de la solidarité vers l'Asie
+ Jean-Paul II commence l’année 2005 par la prière
+ Journée Mondiale de la Paix : Message de Jean-Paul II
+ Le pape Jean Paul II s'est félicité samedi de l'élan dans le monde entier pour venir en aide aux pays frappés par le cataclysme en Asie.




2005-01-01

Phantom of the opera, un bon divertissement.  



J'ai eu la joie de visionner le nouveau film de Joel Schumacher, The Pantom of the opera de Andrew Lloyd Webber. Ce film est en nomination pour trois Golden Globe dont meilleur film (comédie/ musical). La musique, le jeu des comédiennes et comédiens, les décors sont exquis. Il est vrai que je n'ai jamais vu ce classique dans une salle d'opéra (salle de théâtre, aurais-je dû dire... merci du commentaire) mais l'expérience au cinéma fut fort concluente.

Voyez le Site officiel (anglophone) ou vous retrouverez d'autres photos et des extraits de la trame musicale . Vous pourrez également y poser des questions (en anglais) au réalisateur "Joel Schumacher" et à celui qui a interprété le célèbre "Phantom of the opera" Gerard Butler.



Voyez le film-annonce (en anglais) sur ce site.