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2005-05-30

Un Ciné-catéchèse près de chez vous... 

Avant de devenir séminariste, j'ai travaillé pendant plus de treize ans comme gérant de cinémas. Cette expérience de travail a été fort profitable pour moi à divers niveaux. Elle m'a fait grandement cheminer au niveau humain, professionnel voire même spirituel. Elle m'a permise de rencontrer plein de gens, de vivre diverses situations qui me permettent d'être innovateur pastoralement parlant et surtout de voir la présence du Christ dans ce milieu qui, aux yeux de plusieurs, semblent si loin de la vie d'un futur prêtre.

C'est dans ce milieu que j'ai rencontré aussi le sens de la pauvreté, le sens des valeurs, la nécessité de dépasser les premières impressions. En cotoyant des clients, en faisant des entrevues d'employés, en vivant avec de riches gens de la sphère hollywoodienne d'Orlando (Floride) et des gens très pauvres (résidant à quelques pas des riches), j'ai vu quelle est la personne sur laquelle je peux centrer toute ma vie : notre seigneur Jésus Christ. Après ces multiples expériences de travail, je peux affirmer que peu importe ce qui arrive, le Christ est là près de nous, dans les beaux moments comme dans les plus difficiles. Ce travail m'aura permis de découvrir aussi combien les médias (télé, journaux, cinémas, etc) forment les idées qui circulent dans notre société. Certains films iront jusque manipuler la pensée des cinéphile, le cinma est devenu un véhicule idéologique (souvent sans que ces derniers s'en aperçoivent). Dieu se sert de bien des gens et des événements pour nous guider vers l'appel qui est nôtre. Il nous faut discerner cependant ce qui vient de lui.




Comme gérant de cinéma, j'ai vu plus de 2500 films. Je devais tout voir ce qui sortirait sur le grand écran. Je devais voir quels étaient les besoins de ma clientèle. J'ai résidé dans plusieurs villes québécoises et à Orlando (Floride). J'avais un esprit compétitif. Peu à peu, j'apprenais à apprécier mes clients, plusieurs devenaient des amis. Je tentais de découvrir qu'est-ce qui les rendraient le plus heureux (leurs goûts, leurs attentes, etc.). Plein d'idées me venaient à la tête pour faire grandir ce bonheur qu'il souhaitait. Quoique je fasse, je voyais cependant que le bonheur qui en résultait était pour moi et pour eux artificiel. Il fallait aller plus loin. J'avais un esprit de croissance face à l'entreprise. Je souhaitais faire vivre de belles expériences aux individus et aux familles qui y venaient. J'allais jusque prier le Seigneur jour après jour afin qu'il me donne la façon de les rendre heureux.

Des idées, j'en avais. Pour le film Jurassic Park II(à Orlando), j'ai contacté des écoles secondaires afin de créér un concours : les étudiants qui confectionneraient le plus beau et le plus réel dinosaure verraient leurs oeuvres présentés dans le hall du cinéma. Les oeuvres d'art ont été vu par des centaines d'enfants, de parents et d'amis. Pour les ados, j'ai créé des nuits d'horreurs (3 films pour 5$) avec des décors (que je créais avec le personnel) et installais dans les vitrines des commerces avoisinants. Je ferai aussi des matinées spéciales pour la famille à 1$ par personne, des projections dont les profits seront pour la guignolée. Rien de trop beau pour rendre les gens heureux ... momentanément!

Un peu plus tard, je serai gérant de club vidéo. Toujours dans ce soucis de rendre les gens heureux, je permettrai aux enfants d'avoir des dessins animés gratuits lorsque leurs parents loueront des films familiaux. Dans le but, de divertir le plus grands nombres de familles je créerai aussi dans un de mes cinémas des passeports du cinéphile et des lundis-shows à $2.99 par personne (primeurs de la semaine incluse). J'aimais bien voir les avantages et les désavantages des projets mis de l'avant par mes compétiteurs. Je savais qu'en équipe (avec mes employés) nous pourrions aller plus loin qu'eux. Cependant, le vrai bonheur n'était pas là. Ma soif de bonheur est devenue telle que le Seigneur a mis sur mon chemin des gens qui m'ont réinvité à le suivre dans un cheminement vocationnel. Ces gens étaient des chrétiens. Leur joie venait de la prière, du partage de foi et, surtout, de leur rencontre avec le Christ. Ils avaient rencontré une personne qui leur donnait le bonheur.

En Église, ce n'est pas comme dans le milieu commercial. Ce n'est pas un travail de compétition, même avec les meilleures intentions. C'est un travail d'équipe, de collaboration afin de faire connaître celui qui donne sens à notre vie, qui en est la source. Comme futur prêtre, je regarde ce qui se fait dans les diverses unités pastorales de notre diocèse voire de l'Amérique afin de créer en solidarité (et non en compétition) avec ces églises des moyens qui permettront aux jeunes et aux moins jeunes de faire une rencontre personnelle avec le Christ. Ce que je veux qu'il rencontre n'est pas un produit, mais une personne qui a donné sens à toute ma vie. Le but n'est pas d'avoir le plus de familles et d'individus possible dans un but lucratif mais de les inviter à cette vie de famille pour construire ensemble une église des plus vivantes. Ce que nous vivons en Église n'est pas une expérience d'un instant (+/-2heures) mais un cheminement de vie; une expérience pour toute notre vie.

Cependant, les loisirs peuvent être au service de la foi. Plusieurs paroisses font des activités sportives; d'autres se sont des activités culturelles. Dans la fraternité, le bonheur du Christ peut se manifester. L'important, c'est de montrer Celui qui est la source du bonheur réel. Mon bonheur, c'est le Christ.

Notre société cherche aussi le bonheur. Comment communiquer le bonheur reçu à l'autre ? Il y a plusieurs techniques de communication qui ne sont pas à négliger. J'ai eu la chance de suivre une session sur ce sujet, il y a quelques jours. Mais, il y a aussi des moyens de communiquer notre foi. Au fil des ans, l'audio s'est peu à peu jumelé au visuel. Avant, la radio était le seul moyen de communiquer. Le chapelet quotidien y prenait place. Il y avait aussi les livres. Maintenant, tous les sens servent à une bonne communication (la télé, l'Internet, le chant, les arts, etc.) et même le cinéma. Ce n'est pas pour rien que des analystes ont affirmé que les salles de cinémas sont devenues les cathédrales des temps modernes. C'est là que les gens se regroupent, mangent en commun, partagent, vivent une expérience commune de joie qui les appellent à partager avec les gens de l'extérieur. La fraternité y est présente. Elle se communique. Nous n'avons qu'à regarder la frénésie créée par les Sagas Star Wars, Lord of the rings, etc. Les salles comblent des cinémas ne nous rappellent-elles pas les églises pleines de la veille de Noël ? Mais quel bonheur est-ce ?

Pourquoi alors ne pas joindre l'utile à l'agréable ? Pourquoi ne pas faire de la ciné-catéchèse ? Comment découvrir la présence du Christ dans toute notre vie, même dans un instant de loisir ?

Un film peut être regardé comme un simple loisir. Ou encore, à un autre niveau on peut voir comment il peut nous aider à grandir. Ou encore plus loin, comment peut-il m'aider dans ma relation avec soi, l'autre et Dieu ? Un film violent, que puis-je faire pour enlever cet esprit de violence chez moi et envers les autres ? Le Christ a t-il quelque chose à me dire à ce sujet. Un film sentimental... quelles sont mes forces et mes faiblesses dans mes relations ? Une comédie ... Mon humour est-il blessant ou aide t-il à construire la société ? Les films me présentent-ils la réalité et/ou la fiction ? Cela peut parraître aller de soi mais bien des gens ont de la difficulté à faire la part des choses. Bien des questions peuvent nous venir d'un simple visionnement !

Dans cette optique vendredi dernier, j'ai eu la chance d'assister (dans un contexte paroissial) avec un groupe de 30 jeunes à la projection du film "Le jour de la marmotte" mettant en vedette Bill Murray. Un film humoristique, il est vrai au premier niveau. Mais pourquoi ne pas aller à un autre niveau et voir la transforamtion du personnage ? Quel événement a changé sa vie ? Comment était-il avant et après l'événement ? Connaissait-il Jésus ? Sinon, comment Jésus aurait-il pu changer sa vie et la situation ? Comment cela peut-il s'appliquer aussi à ma vie ? Cela me rappelle t-il la vie d'un saint ou d'une sainte ?

Cette expérience m'a ébloui. L'Église peut contribuer à la vie culturelle. Après un repas hot-dogs, ces jeunes de 10 à 17 ans ont pu fraterniser, voir le film, échangeren petits groupes (selon l'âge) et en plénière, prier. La même expérience aurait pu être faite avec d'autres films (certains pour des jeunes, d'autres pour des adultes): Bruce Almighty, Superman, une multitude de vie de saints, Hotel Rwanda, Benis sois-tu prison, Cry freedom, Les choristes,Lost in translation,Crash (de 2005), Prince d'Égypte, Payer au suivant, etc.

Pourquoi ne pas mettre les arts, tel le cinéma, au service de l'évangélisation ? Connaissez-vous d'autres films qui pourraient intéresser des cinéphiles pour une réflexion sur la foi ?

Évidemment, ce moyen ne doit pas devenir une fin, pa splus qu'un enfant ne doit en rester au dessin qu'il a produit pour décrire une page d'évangile... Le but de tels exercices est de faire grandir notre relation personnelle au Christ. Comme point de départ chez l'enfant comme l'adulte, la ciné-catéchèse peut être intéressante. Cependant, il ne faut en rester là. Il nous faut prier, dialoguer avec Lui pour mieux le connaître, mieux l'aimer, mieux vouloir le faire connaître à nos amis. Comme moyens prévilégiés pour le rencontrer, l'Église nous propose la lecture et la méditaiton de la Parole de Dieu ainsi que des temps de prières, d'oraison et d'adoration eucharistique qui nous amèneront peu à peu à vivre de la charité du Christ.

Le Seigneur utilise bien des chemins pour nous rejoindre, car il nous aime. Tous et chacun, nous sommes ses enfants.

Autres données sur ce sujet :
- Influence du cinéma dans la formation religieuse
- Les représentations religieuses au cinéma
-Decent films (Analyse chrétienne de certains films)



2005-05-29

Procession du Saint-Sacrement dans les rues de Montréal 

En cette année de l'Eucharistie, annoncée par Jean-Paul II et suite à la lettre de notre cardinal Jean-Claude Turcotte nous invitant à être davantage présent à Jésus, dans l'Eucharistie, nombreux étaient les fidèles qui sont venus assister à la procession de la fête-Dieu de jeudi dernier.

A Montréal, beaucoup de paroisses offrent des temps de prière et d'adoration. Notre unité pastorale (Côte-des-Neiges et Mont-Royal où je suis actuellement avec l'abbé Richard Depairon et l'abbé Gabriel Villemure)le propose le premier vendredi du mois en la paroisse Notre-Dame-des-Neiges (de 17h00 à 18h00). La fraternité monastique de Jérusalem (situé sur le plateau Mont-Royal), l'unité pastorale "La Visitation, St-Antoine-Marie-Claret et Saints-Martyrs" (où sont mes confrères l'abbé Patrick Goulet, l'abbé Benoit Morrier et l'abbé André Gazaille), l'unité pastorale de Sainte-Gèneviève (où sera ordonné le 10 juin prochain, mon confrère de classe l'abbé Michel de la Chevrotière) offrent quotidiennement des temps d'adoration eucharistique. D'autres paroisses, tel l'unité pastorale "Saint-Vincent-Marie-Strombi et Sainte-Gertrude" (où se trouvent mes confrères Julien Huron, l'abbé Jacques Dorélien et l'abbé Alain Vaillancourt)offrent, en plus de temps hebdomadaires d'adoration, des nuits de prières et d'adoration (la prochaine sera dans la nuit du 03 juin prochain). A Québec, chaque premier vendredi du mois, il y a une nuit d'adoration animée par des jeunes adultes en la Basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré. Au quatre coins de la province, beaucoup d'initiatives sont maintenant prises en ce sens.

L'adoration est l'attitude de celui qui se met en présence de Dieu et se laisse saisir par sa splendeur, sa sagesse et son amour infinis. En outre, dans l'adoration nous sommes en vérité devant Dieu : ainsi nous reconnaissons Sa toute puissance et acceptons notre propre petitesse. L'adoration eucharistique, c'est se mettre en présence de Jésus, réellement présent en son Corps et en son Sang sous les apparences du pain qui a été consacré à la messe : le Saint Sacrement.



Aujourd'hui, c'est jour de fête en notre Église. Nous célébrons Jésus présent dans le Saint-Sacrement. L'Église nous le rappelle. Jésus est réellement présent dans sa Parole, dans le rassemblement de croyants, dans le ministre qui préside au rassemblement des fidèles et dans l'Eucharistie. Jésus est vraiment présent à chaque eucharistie que nous célébrons. Pour l’Eglise, l’Eucharistie est le plus grand des sacrements , car Jésus ressuscité y est totalement présent en son humanité , en sa divinité comme le mentionne les textes de Vatican II.

Jeudi dernier, nous étions près de 2000 personnes à déambuler dans les rues de Montréal pour la procession du Saint-Sacrement, aussi appelé Fête-Dieu. Des gens de tout âge, de toutes langues, de toutes nationalités étaient présents pour ce grand événement diocésain présidé par le Cardinal Jean-Claude Turcotte. Mgr Anthony Mancini co-présidait la cérémonie.

Parmi les personnes présentes, les vicaires épiscopaux régionnaux étaient de la cérémonie. Quelques cinquante prêtres (dont plusieurs du Grand Séminaire de Montréal)sont venus aussi célébrés. Quelques séminaristes, diacres permanents et transitoires (certains diacres vivent le diaconat avant d'être ordonnés prêtres quelques mois plus tard) sont venus prier et aider au bon déroulement de la cérémonie. Notre confrère de Benedictus qui venit était d'ailleurs diacre d'office pour l'événement. Chers amis, quel beau rassemblement, avons-nous vécu !

Notre Église est vivante ! Beaucoup de jeunes de divers mouvements sont venus assister à la cérémonie. Ils étaient par dizaines, de groupes tel Challenge, La Bande FM (avant la cérémonie, l'abbé Alain Mongeau a d'ailleurs fait un témoignage touchant aux dizaines de jeunes présents), le Centre Leunis (avec entre autre mon confrère Pascal Delisle), la pastorale jeunesse de notre unité pastorale (avec entre autre Catalina, Élizabeth et Jose), la pastorale jeunesse de Notre-Dame-d'Anjou (avec mon confrère Rudolf Grega), le Newman Center (avec mes confrères Richard Bernier et l'abbé Robert Clark, responsables du Centre), des jeunes de la paroisse Holy Name of Jesus de Laval(avec leurs responsables les abbés Stephen Otvos et Peter Sabbath), un groupe jeunesse philipinos de la paroisse Saint-Denis, un autre groupe de Notre-Dame-de-Guadalupe, les responsables de la pastorale jeunesse diocésaine et plusieurs autres. Comme vous pouvez le constater, il y avait beaucoup de jeunes à ce beau et grand rassemblement.

Beaucoup d'adultes aussi. Des religieuses et religieux de diverses communautés y sont venus. Aussi plusieurs familles, avec plusieurs enfants en poussette. Beaucoup de gens âgés également, présents parapluie en main au cas où la pluie rendrait l'activité plus difficile. En somme, un beau peuple de fidèles.

L'eucharistie a débuté vers 19h30 en la basilique Notre-Dame. L'homélie fut dite par le cardinal. En plus de nous rappler l'historique, les grâces de tels rassemblements, il nous a redit que le pape Benoit XVI est attendu à Québec en 2008 pour la messe de clôture du 49e congrès eucharistique. Mgr Ouellet vient justement d'annoncer une préparation de 3 ans pour ce méga-rassemblement. Vers 20h30,la procession a pris route vers la Basilique Saint-Patrick. L'ostensoir fut porté par Mgr Mancini d'une église à l'autre. Providentiellement, il n'a pas plu durant le trajet alors que, quelques minutes plus tÔt, il y avait de fortes averses à l'extérieur. Croix devant l'ostensoir, le défilé a pris route. De nombreux passants se signaient de la Croix en voyant le défilé passer devant eux. D'innombrables prêtres, religieux et fidèles suivaient aussi le cortège. Sur le trajet, deux animateurs (Michel Lizottte et Alexis Pearson)nous ont fait prier et chanter à partir de chants de Taize. Nous avons aussi prié Marie et tous les saints et saintes. Beaucoup de gens s'étaient procurés des lampions de procession; d'autres des affiches présentant ce défilé de Corpus Christi. L'ambiance était fraternel. Tous semblaient heureux de pouvoir témoigner leur foi en Jésus éternellement présent auprès de nous, y communier, l'adorer et en témoigner.

Je rend grâce à Dieu pour ce beau moment d'église et vous invite l'an prochain à vous joindre à nous ! En attendant, consultez votre église pour vérifier s'il n'y aurait pas un lieu où vous pourriez rencontrer Jésus qui veut nous rencontrer dans nos prières et nos actions. Bonne prière !



2005-05-28

Après 32 ans, fin de la diffusion du chapelet sur CFMB 

Il y a quelques semaines, la vice-présidente de la station de radio CFMB, Mme Anne Marie Stanczykowski, a écrit à l'Archevêque afin de lui faire part de l'intention de la station de cesser la production et la radiodiffusion quotidienne du chapelet le 31 mai.

Les impératifs du marché ont obligé la station à faire ce choix. La rude concurrence qui sévit dans le monde des médias cause bien des changements, l'un d'entre eux étant la disparition rapide de tous les temps d'antenne gratuits. Il faut remercier la station CFMB pour ses trente-deux années de collaboration avec la communauté catholique de Montréal. Qui sait, peut-être une occasion se présentera-t-elle de mettre sur pied un nouveau projet en collaboration avec elle?

En continuité, les fidèles auditrices et auditeurs du chapelet sont invités à syntoniser Radio Ville-Marie, 91,3 FM, qui diffuse les Chants et louanges mariales, du lundi au vendredi, à 19h, en direct du Sanctuaire Marie-Reine-des-Cœurs. (communiqué du diocèse de Montréal)



2005-05-25

Discours de Benoît XVI après la projection du film sur Karol Wojtyla 



ROME, vendredi 20 mai 2005 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte intégral du discours que le pape Benoît XVI a prononcé, hier jeudi, après la projection en présence de plusieurs milliers de personnes, du film sur Karol Wojtyla « Karol, un homme devenu pape », dans la salle Paul VI du Vatican.



2005-05-24

Crash et Star Wars III: deux films à voir ! 

Ce soir, j'ai eu la chance de voir l'excellent film Crash. Le script est intelligent. Le jeu des acteurs est remarquable. En ressortant de ce film, vous ne verrez plus votre voisin de la même façon. Un film qui fait réfléchir. A voir !



Hier (lundi), j'ai eu aussi la chance de voir le dernier avec des amis "Star Wars". De l'action et des effets spéciaux fort intéressants. Je crois que ce film réussi bien à faire le lien entre les deux séries. D'ici quelques jours, je ferai une critique du fim. Il ne faut surtout pas mettre ici des "spoilers"... Un film à voir !




2005-05-22

Un nouveau prêtre pour Sherbrooke ! 

Depuis 17h20, le diocèse de Sherbrooke compte un prêtre de plus en l'abbé Christian Pichette. Christian a été confrère de séminaire durant mes cinq ans de formations. La cérémonie religieuse, présidée par Mgr Gaumont, a été très touchante. Plusieurs chants étaient d'André Gouze. Ce jeune homme déterminé et plein de dynamisme, qu'est l'abbé Christian Pichette, peut être heureux de la concrétisation de ce projet de vie, qui demande plus de huit ans de préparation. Félicitations à l'abbé Pichette.

Nous prions pour lui et lui souhaitons une multitude de grâces dans un long et fructueux ministère.



2005-05-20

Habemus diaconam 

Depuis 20h45, notre église diocésaine compte un nouveau diacre en Benedictus qui venit. Benoit est maintenant diacre, dans quelques mois il sera prêtre.



Plus de 350 personnes, dont quelques 150 paroissiens de l'unité paroissiale de Benoit(Saint-Antoine-Marie-Claret, La Visitation et Saints-Martyrs), se sont rendus pour célébrer avec tous les séminaristes le pas que certains d'entre nous ont fait. Parmi les autres invités, il y avait les parents et amis des diverses personnes qui recevaient le rite d'admission, le lectorat, l'acolytat et l'ordre diaconal. La célébration fut présidée par Mgr Jude Saint-Antoine et fut merveilleusement animée par Mme Marie-Claude L'Heureux (aussi chantre dans notre unité pastorale à Saint-Joseph et Saint-Pascal) et l'organiste-titulaire du séminaire, M. Yves G. Préfontaine. Trois confrères nouvellement ordonnés diacres étaient présent (Michel, Stéphane et Sylvain). Notre bon confrère et ami Christian Pichette était absent. Nous avons prié pour lui. Christian sera ordonné ce dimanche 9jour de la Trinité) en la Cathédrale de Sherbrooke.

En ce jour de fête vocationnelle pour notre Église, il faisait bon de revoir certains confrères, de dialoguer avec la famille et les amis de Benoit (et de d'autres confrères), avec nos directeurs, avec le recteur. Félicitations pour tous ceux qui ont fait un pas de plus dans leur cheminement vocationnel.

Pour plus de photos et pour félicitations, voir son site personnel.



Deux célébrations diocésaines : 26 et 31 mai 2005. 

1) HORAIRE DE LA FÊTE-DIEU 2005

17 H 30 Rassemblement des jeunes dans les jardins de la basilique Notre-Dame accès par 130, rue Notre-Dame (ouest de l'entrée principale de la basilique Notre-Dame)

La catéchèse bilingue sur l'eucharistie sera offerte par l’abbé Alain Mongeau, curé de la paroisse St-Louis-de-France.

19 H 30 Messe à la Basilique Notre-Dame. Benedictus qui venit, nouvellement ordonné, y sera diacre d'office.

20 H 45 Procession aux chandelles jusqu’à la Basilique St-Patrick

21 H 30 Bénédiction à la Basilique St-Patrick

22 H 00 Clôture de la soirée

«En cette année de l'eucharistie, puissions-nous, dans la procession traditionnelle, vivre avec une ferveur particulière la solennité du Corpus Domini. Que la foi en Dieu qui, en s'incarnant, s'est fait notre compagnon de route soit proclamée en tout lieu et particulièrement dans les rues de nos cités et dans nos maisons, comme expression de notre amour plein de reconnaissance et comme source inépuisable de bénédictions!»(Mane nobiscum Domine-«Reste avec nous, Seigneur,» par le Pape Jean Paul II)

2)Fête Patronale du Diocèse


Fête Patronale du Diocèse
le 31 mai 19 h 30
à la Basilique Marie-Reine-du-Monde

15è Anniversaire d'ordination épiscopale
M. le Cardinal Jean-Claude Turcotte
comme Archevêque de Montréal



Décès du philosophe chrétien, Paul Ricoeur 

Au cours de mon séminaire, j'ai eu la chance d'étudier la pensée de ce philosophe. Avec mes confrères, j'ai eu aussi la chance de rencontrer ce grand homme lors d'une conférence donnée en 1999.



Politiques et intellectuels ont rendu hommage samedi au philosophe français Paul Ricoeur, décédé vendredi matin à 92 ans en laissant une pensée généreuse, qui tente de réconcilier politique et éthique.

Philosophe « de l'action », engagé mais opposé à tous les totalitarismes, profondément chrétien, Paul Ricoeur a été un « esprit libre » et un « penseur exigeant de la modernité », selon le président français Jacques Chirac.

Le philosophe est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi en région parisienne. « Il faiblissait peu à peu, comme une bougie peu à peu faiblit, il s'est éteint en dormant », témoigne son ami et philosophe Olivier Abel.

Très apprécié à l'étranger, notamment en Allemagne et aux États-Unis, cet héritier spirituel de Husserl et de l'existentialisme chrétien a renouvelé la question de l'interprétation, en dialoguant avec la linguistique, la théologie, la littérature, l'histoire et la psychanalyse.

Né le 27 février 1913 à Valence (Drôme), fils d'un professeur de lycée tué pendant la Grande Guerre et tôt orphelin de mère, Paul Ricoeur est élevé par des grands-parents protestants.

Jeune agrégé de philosophie, il assiste aux soirées de Gabriel Marcel, figure de proue de l'existentialisme chrétien.

Mobilisé en 1939, il se retrouve prisonnier des Allemands dans un Oflag de Poméranie. Il y traduit Husserl, auteur mis à l'index par les nazis, et découvre l'oeuvre de Karl Jaspers.

À la Libération, il se place « à l'école de la phénoménologie », titre d'un de ses ouvrages. Membre depuis 1947 du comité de la revue « Esprit », ses prises de positions, dans les années soixante, en faveur de l'indépendance de l'Algérie lui vaudront d'être arrêté.

Olivier Mongin, directeur de la revue Esprit, a salué samedi « une pensée généreuse et voyageuse », qui a « accompagné l'histoire de la revue Esprit ».

Nommé à la Sorbonne en 1956, Paul Ricoeur s'y sent isolé et saisit l'occasion d'enseigner à la nouvelle université de Nanterre en 1966. Doyen en 1969 d'une université devenue le chaudron de l'agitation étudiante, il est coiffé par des gauchistes d'une poubelle en référence à la phrase célèbre sur « les poubelles de l'Histoire ». Partagé entre une sympathie intellectuelle pour les motivations des étudiants et le souci d'assurer le fonctionnement de l'université, il démissionne en 1970.

Suit un détour américain: déjà invité régulièrement aux États-Unis depuis 1954, il entre au département de philosophie de l'Université de Chicago, poste qu'il occupera jusqu'en 1992. L’« exil » n'est qu'apparent, car il anime parallèlement un séminaire rue Parmentier à Paris, qui devient vite une plaque-tournante de la pensée philosophique.

La consécration vient dans les années 90, lorsque toute une jeune génération intellectuelle découvre sa pensée. Ce protestant militant, ennemi de tout tapage médiatique, joue sur trois registres: la philosophie réflexive française, l'idéalisme allemand et le souci anglo-saxon d'un discours rigoureux.

« Il a jeté un pont constant entre religion et philosophie, dont nous lui sommes reconnaissants », déclare le président de la Fédération des protestants de France Jean-Arnold de Clermont.

Pour le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres, il a « su réhabiliter et réconcilier l'éthique et la politique, politique conçue non pas comme le lieu de tous les affrontements mais, dans l'esprit d'Hannah Arendt, comme un + vouloir vivre ensemble + ».

La secrétaire nationale du PCF Marie-Georges Buffet salue une « grande voix », qui "s'attelait à penser l'émancipation et l'espérance".




2005-05-17

Saint-Pascal Baylon : patrons des congrès eucharistiques et des cuisiniers 

Saint-Pascal Baylon est le ptron de l'une de nos trois paroisses. C'est donc jour de solennité aujourd'hui dans notre unité pastorale.

Prière

Ce qu’il y eut d’admirable, Seigneur, en votre serviteur saint Pascal Baylon, c’est qu’il eut pour votre Corps et votre Sang un respect, un amour, une faim et une soif incomparables. Puissions-nous, Seigneur, désirer comme lui votre Eucharistie, et nous en retirer comblés et ivres de joie. Nous vous le demandons par Jésus-Christ, votre fils unique, notre Seigneur et notre Dieu, qui vit et règne avec vous, dans l'unité du Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. - Amen.
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Biographie

Saint Pascal Baylon naît le jour de Pâques 1540, à Torre-Hermosa, petit bourg du royaume d'Aragon. Dès ses premières années, sa mère qui le menait fréquemment à l'église, lui apprend à adorer Jésus présent dans l'Eucharistie. Un jour qu'il disparaît de la maison, ses parents le retrouvent à l'église, le plus proche possible du tabernacle, si absorbé dans sa prière qu'il ne s'aperçoit pas du bruit qui se fait autour de lui. Cette ardente dévotion à l'Eucharistie constitue le trait distinctif de sa piété.

Dès qu'il est en âge de pouvoir rendre service, son père le place comme berger chez un riche propriétaire, Martinez Garcia, qui est bon envers lui ; en revanche, Pascal montre une grande docilité envers son maître. Déjà il manifeste un vif attrait pour la solitude et la prière.
Il a aussi une dévotion particulière envers le Sainte Vierge. Quand il le peut, il conduit son troupeau auprès du sanctuaire de Notre-Dame de la Sierra. Sur sa houlette, il sculpte l'image de Notre-Dame, surmontée d'une hostie rayonnante, afin d'avoir toujours sous les yeux le double objet de sa dévotion. À genoux, au milieu des champs, devant sa houlette, il prit avec autant de piété que s'il se trouve à l'église.

Tout pauvre qu'il est, Pascal trouve cependant moyen de faire l'aumône, prenant pour assister les malheureux sur ce qu’on lui fournit pour assurer sa subsistance.
Vers l'âge de vingt ans, Pascal se sent appelé à la vie religieuse, se rend dans le royaume de Valence pour rejoindre le couvent des franciscains « Soccolans », construit dans un lieu désert, près de la ville de Montforte. Il reprend alors son métier de berger chez des cultivateurs du voisinage, sans s'éloigner pour ne pas perdre de vue le petit campanile du couvent vers lequel se portent ses aspirations, suivant par la pensée les offices dont il entend les sonneries, et s’unissant profondément à la messe. Un jour que la cloche annonce l'approche de 1'élévation, et qu’il est à genoux, une hostie lui apparaît soutenue par deux anges.
Sa réputation de sainteté se répand dans toute la région et, lui ouvre les portes du couvent. Le 2 février 1564, il reçoit l'habit de Saint-François. Ses supérieurs, édifiés de l'humble soumission avec laquelle il avait supporté ce temps d'épreuve, veulent le faire religieux de chœur, mais il refuse pour rester frère convers, afin de remplir les offices les plus bas et les plus pénibles, et de se sanctifier davantage dans l’humilité.

Il pratique la règle de saint François dans toute sa rigueur, partageant son temps entre la prière et le travail. Jamais on ne l'entend se plaindre ni critiquer personne. Son amour de la mortification lui fait ajouter de nouvelles austérités à celles de la règle.

Pascal prononce ses vœux perpétuels le jour de la Purification de la sainte Vierge de l'an 1565, n'ayant pas encore vingt-cinq ans accomplis. Son père gardien aime à dire qu'il n'a jamais connu personne qui est à la fois plus dur et plus doux que frère Pascal : « plus dur à lui-même et plus doux pour les autres. » L'idéal qu'il se propose est d'avoir « pour Dieu un cœur de fils, pour le prochain un cœur de mère, et pour lui-même un cœur de juge. »

Dans les différents couvents où il passe, Pascal est ordinairement chargé de la porterie et du réfectoire, parce qu'on le sait affable, discret, vigilant, actif et fidèle. Comme portier, il doit distribuer aux pauvres les restes de la table des religieux, et pour que cette aumône soit profitable à leur âme autant qu’à leur corps, il adopte l’usage de prier avec eux avant et après chaque repas.
A l'ombre du cloître, son amour pour la sainte Eucharistie grandit encore. Le plus souvent, quand ses fonctions ne le retiennent pas ailleurs, on le trouve à 1'église, tout absorbé en Dieu. Le premier, il était debout au milieu de la nuit pour les saintes veilles ; le dernier, il regagne sa pauvre couche pour y prendre un très court repos.

Pendant quelques temps aussi, il remplit l'office de quêteur. Sa première visite, en arrivant dans un village, est pour l'hôte divin du tabernacle. Et quand, le soir, il rentre au monastère, épuisé de fatigue, pour se dédommager de n'avoir pu passer auprès de son bien-aimé tout le temps de ses courses, il consacre une grande partie de la nuit à l'adoration du Très Saint-Sacrement.
Il passe les dernières années de sa vie au couvent Notre-Dame-du-Rosaire de Villa-Réal, près de Valence. Un jour, au cours du saint sacrifice de la messe, Dieu lui révèle sa mort prochaine dont il conçoit une vive joie. Quelques jours après, il tombe gravement malade. Transporté à l’infirmerie, il y reçoit les derniers sacrements avec une tendre piété, et il s'endort doucement dans le Seigneur en prononçant le nom de Jésus. C'est le dimanche de la Pentecôte, l7 mai 1592, au moment de l'élévation de la sainte hostie dans la chapelle du couvent.
De nombreux miracles, accomplis à son sépulcre, y attirent de grands concours de peuple. Le 29 octobre 1618, le pape Paul V le déclare bienheureux et permet au royaume de Valence de célébrer son office. En 162l, Grégoire XV accorde cette même faveur à tous les religieux de l'ordre de Saint-François. Le 16 octobre 1690, Alexandre VIII l'inscrit au catalogue des saints. Enfin il est proclamé patron des congrès et œuvres eucharistiques, le 28 novembre l897, par Léon XIII. Le 13 août 1936, sa tombe est profanée par les communistes espagnols qui brûlent sa dépouille incorrompue. Les ossements calcinés sont recueillis et déposés dans une nouvelle châsse le 3 juin 1952.

En cette année de l’Eucharistie, saint Pascal Baylon, priez pour nous!



2005-05-13

Une semaine de formation au Grand Séminaire et une célébration hors de l'ordinaire en vue! 

Tout séminariste doit s'accorder, comme le devrait tout prêtre, des temps de formation continue. Cette semaine, j'ai eu la chance de vivre une session sur les techniques de communication avec M. Jean Godin. Ce professeur de commnication a plus de 20 ans d'expérience.



Cela a été très intéressant à divers niveaux. Notre enseignant prêchait par l'exemple. Il était un excellent communicateur et appliquait ce qu'il affirmait. Pour lui, la communication n'est pas que théorique. La session m'aura permis de voir certains points à améliorer sur ma communication et aussi à connaître diverses techniques pour faire en sorte d'être un bon communicateur. Je le souhaite ardemment.

Au fil des jours, nous y avons vu comment faire une communication adéquate dans :

1- un discours d'accueil,
2- une commémoration,
3- une conférence de presse,
4- une confrontation, une conversation,
5- une description,
6- un discours d'introduction,
7- des éloges,
8- une lecture à voix haute,
9- une motivation et une persuasion,
10- la présentation d'un prix,
11- la présentation d'un conférencier,
12-raconter une histoire,
13- la réception d'un prix,
14- le téléphone,
15- un toast,
16- un débat,
17- un tour de table,
18- un discours de départ, etc.

C'est surtout à partir d'exercices concrets que nous avons vécu cette semaine de formation. Cette session venait compléter une première session de communication, une autre de technique d'animation, et aussi deux sur les techniques d'homélies. Comme vous pouvez le constater vos futurs prêtres reçoivent de plus en plus de formation pour leur permettre d'être encore plus à votre service. Ce fut donc une belle expérience au niveau de la pratique et de l'apprentissage de ces notions.

J'ai vraiment apprécié aussi cette expérience car ce temps nous permet de vivre une expérience d'église avec nos confrères séminaristes, ceux qui débutent leurs formations et ceux qui seront ordonnés d'ici peu. Cela nous fait aussi dialoguer avec des confrères de d'autres diocèses et de d'autres séminaires.

Une fois de plus, je confie à vos prières tous les séminaristes du Québec. Beaucoup iront prendre un temps de retraite au cours des jours qui viennent. Certains le feront pour recevoir des rites d'admission; d'autres le ministère du lectorat; d'autres du l'acolytat et un sera ordonnée diacre en vue de devenir prêtre. Tous iront en retraite afin de rencontrer le Christ, Celui qui les appelle et qu'ils veulent suivre. Ils seront douze séminaristes "vendredi prochain" (20 mai) à recevoir l'un ou l'autre des ces rites, ministères ou 1er degré de l'ordre. Nous vous attendons en grand nombre pour ce grand moment de notre église diocésaine. La célébration (eucharistie) aura lieu au 2065, rue Sherbrooke ouest à Montréal (Québec) à la chapelle du Grand Séminaire de Montréal. Cette chapelle est située à deux pas du métro Guy-Concordia. La célébration débutera à 19h30. Venez en grand nombre célébrer, avec nous, tous ces confrères qui feront un autre pas vers le sacerdoce !!!

M. le cardinal Jean-Claude Turcotte a, entre autre, appelé au diaconat Benoit Morrier, de benedictus qui venit.



2005-05-08

Demande provenant de paroissiens 

Cette semaine, j'ai fait une prédication à la paroisse Saint-Pascal Baylon et à la paroisse Saint-Joseph de Mont-Royal. C'était ma quatrième prédication de fin de semaine depuis le mois de janvier dernier. J'ai eu l'occasion de faire aussi quelques prédications sur semaine, dans l'une de ces paroisses ou encore à la paroisse Notre-Dame-des-Neiges. Voici le texte de cette homélie, comme demandé par plusieurs paroissiens qui viennent sur ce site.

Merci à tous et chacun.

Joyeuses Fêtes des mères à toutes les mamans de notre unité pastorale et à toutes celles qui viendront sur ce site aujourd'hui.

Que le Seigneur vous comble de ses grâces et bénédictions !



2005-05-05

L'enseignement religieux dans les écoles prendra fin en 2008 

De puis quelques années, il n'y a plus de catéchèse dans nos écoles québécoises. Il y avait des rencontres d'enseignement religieux. Dès 2008, il n'y aura plus d'enseignements religieux dans les écoles.

Les écoles publiques et privées deviendront entièrement laJiques en 2008, a annoncé, mercredi, le ministre de l'Education, Jean-Marc Fournier, sonnant ainsi le glas de la longue tradition d'enseignement confessionnel catholique et protestant au Québec.

"Le Québec est rendu-là", a dit le ministre lors d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale, où il a dévoilé la mise en place d'un nouveau programme "d'éthique et de culture religieuse" qui remplacera l'enseignement confessionnel à compter de l'automne 2008. (...) Ils "s'ouvriront à la diversité religieuse", en étudiant les bases des grandes traditions religieuses comme l'Islam, le bouddhisme et l'hindouisme. Ils seront aussi appelés à se "familiariser avec l'héritage religieux du Québec", constitué du catholicisme, du protestantisme, du judaJisme et de la spiritualité amérindienne.

(texte complet sur Matinternet.com)



2005-05-02

Plus de 18 000 visiteurs à la Grande Bibliothèque de Montréal 

Avez-vous eu la chance de visiter notre nouvelle bibliothèque nationale ? Pas moi, pour l'instant... Cependant, plus de 18 000 personnes y sont allées samedi et dimanche. Dès demain matin, il sera possible d'y emprunt l'un des 4 millions de documents disponibles. Cette bibliothèque est située à deux pas de la station de métro Berri. (Voir texte du Matinternet)

Site officiel de la Bibliothèque nationale du Québec