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2005-07-28

Programme du Séjour de Benoît XVI à Cologne 


Le Vatican a publié dernièrement le Programme officiel du Voyage apostolique de Benoît XVI en Allemagne, à l'occasion de la XX Journée mondiale de la Jeunesse (18-21 août). (programme détaillé)

Aussi au sujet de Benoit XVI :

+ Après 100 jours, le pape Benoît XVI trace tranquillement sa voie

++ Benoît XVI invite les jeunes à venir aux JMJ de Cologne
"Je voudrais inviter les jeunes fidèles du monde entier, y compris ceux qui ne pourront pas y prendre part, à un événement religieux aussi extraordinaire, à s’unir dans un pèlerinage spirituel commun vers les sources de notre foi"



2005-07-17

"Le mariage gai menace la religion même dans les églises" 



OTTAWA (PC) (DE CKOI)- A cause du projet de loi sur le mariage de même sexe et de la volonté des couples gais d'être reconnus égaux, la liberté de religion est menacée au Canada, et ce, jusqu'à l'intérieur des églises catholiques, a fait valoir le cardinal Marc Ouellet.

Témoignant mercredi devant le comité sénatorial qui étudie le projet de loi, l'archevêque de Québec a souligné que la "menace" s'étend même jusqu'en chaire, où souvent des prêtres s'empêchent de faire des affirmations pour éviter de se faire taxer d'homophobes.

"Ce qui est inquiétant aussi, c'est qu'il se forme une espèce de climat où on n'ose plus dire ce que l'on pense et on n'ose plus enseigner, même de la chaire, on se sent menacé si on dit quelque chose pour rappeler la morale sexuelle de l'Eglise", a déclaré le cardinal Ouellet. "Même à l'intérieur de nos églises, il y a une comme une espèce de pression, où on s'aperçoit que si on parle comme ça, ça risque de déranger ou de nous faire accuser d'homophobie, de haine." Il ajoute du même souffle que l'Eglise catholique respecte les gais et lesbiennes, sans toutefois "approuver les actes homosexuels" et leur "style de vie".

Le cardinal Ouellet n'est pas le seul à entretenir des craintes. Il était flanqué, mercredi, de représentants de l'Eglise évangélique et du Conseil islamique qui ont eux aussi affirmé voir dans le projet de loi une attaque à leur liberté de religion.

Le Sénat doit terminer sous peu l'étude du projet de loi qui officialise les mariages de couples homosexuels. Il devrait faire l'objet d'un vote final d'ici la fin de la semaine prochaine. A moins d'un revirement majeur, on s'attend que la mesure soit adoptée sans trop de problèmes, comme cela a été le cas lors du vote en deuxième lecture où 43 sénateurs contre 12 ont donné leur appui au projet de loi.

Les sénateurs qui voteront en faveur de la législation devraient d'abord bien peser leur foi agir en conséquence, a noté le cardinal Ouellet, qui ne semble pas trop enclin à privilégier les sanctions envers ceux et celles qui iraient à l'encontre de ce que dicte leur église.

Il a enjoint les sénateurs à bien réfléchir aux conséquences de la mesure sur la société, la famille et l'institution du mariage.

Pour le cardinal Marc Ouellet, l'adoption à venir de la mesure ne signifiera pas la fin de la bataille pour autant. "La Cour suprême ne s'est jamais prononcée sur la question de la définition traditionnelle du mariage. Cette question est encore à débattre et la question juridique n'a pas été réglée", a-t-il expliqué, refusant toutefois de préciser si l'Eglise catholique serait prête à mener cette bataille juridique.

Mgr Ouellet prétend de plus que l'interprétation que le gouvernement a faite de la Charte canadienne des droits et libertés, à la base de la législation, est erronée.
Le préambule du document en question est court et déclare que "le Canada est fondé sur des principes qui reconnaissent la suprématie de Dieu et la primauté du droit".
"La Charte a été interprétée d'une façon qui n'est pas conforme à son préambule et je crois que, là-dessus, on peut revenir assez longuement", a souligné le cardinal.

Aussi :
- Texte de la conférence des évêques du Canada par le cardinal Ouellet.
- Le chef conservateur, Stephen Harper, s'est déjà engagé à faire du mariage gai un enjeu électoral. S'il est élu, il compte rétablir la définition traditionnelle du mariage. (Radio-Canada)



2005-07-15

Visite à Québec et Ste-Foy 

Ces dernières quarante-huit heures, divers événements m’ont fait réfléchir sur les dimensions de la personne à tenir compte en période d’action comme en période de vacance, que l’on soit prêtre, futur prêtre, religieux ou laic. Jeudi midi, j'arrivais à Québec pour y passer quelques heures de repos . J’y étais descendu, en automobile, avec un confrère diacre -Benoit- afin de rencontrer un autre confrère, Julien (avec qui je suis en stage dans Montréal-Nord). Je vous rappelle que neuf séminaristes sont actuellement en mois d’intégration à Québec, après avoir compléter un an de stage en paroisse. Je les ai assurés de nos prières. Personnellement, j’ai fait l’an dernier ce mois de discernement. Hier, il a fait bon y retourner. Je me suis aussi arrêté avec mes confrères, à la cathédrale de Québec, là ou se trouve le tombeau de Mgr de Laval. Nous avons diné et soupé ensemble.

En rencontrant Julien ce jour-là, j’ai pu revoir combien ce temps de discernement avait été important pour moi, tout comme pour tous ceux qui le vivent annuellement. En l’écoutant nous partager ses joies, cela me rappelait les joies vécues l’an dernier à cette même époque. Actuellement, tous semblent bien apprécier les deux premières semaines. Durant ce temps, le séminariste réfléchit au sujet de ses liens avec Dieu, soi et les autres. Le but de cette méditation-retraite animée est de vérifier si nous avons les charismes pour répondre à l’appel que nous discernons depuis déjà 6 ans et plus. Il faut dire que l’accompagnateur et animateur de ce mois– l’abbé Nadeau- est excellent. A tout moment important de notre vie de séminariste, il est là. Il se souvient de chacun. Il fait preuve de grande écoute, sans juger… mais en nous aidant à voir clair. A la fin de nos études de philosophie, il nous fait vivre une retraite de 10 jours de saint Ignace. A la fin du séminaire et de la théologie, il nous fait vivre une semaine d’intégration. Finalement, après avoir fait notre première année de stage (à quelques semaines avant de demander le diaconat), il nous permet de vivre le mois d’intégration. L’abbé Gilles Nadeau du Séminaire de Québec est donc un personnage-clé, un compagnon de route (un disciple d’Emmaus ou encore un Simon) que le Seigneur met sur notre route afin de prendre les décisions opportunes en revoyant l'action de Dieu en nous et à travers nous. Il nous aide à bien discerner notre appel. Une nouveauté cette année, les temps de désert se vivent à Loretteville. Le silence est de mise, ces jours de désert sont essentiels alors que la ville accueille une multitude de festivaliers de la chanson francophone. Dans le silence total, la rencontre entre le Seigneur et son enfant (qu’il appelle à le suivre d’une façon spéciale), est essentielle. C'est le temps du coeur à coeur entre l'appelé et Celui qui l'appelle, le futur-prêtre et son Dieu. "Que veux-tu que je fasse?" lui lance le premier, "M'aimes-tu plus que tout ceci ?" lui dit son Seigneur...

Durant mon court passage, le Seigneur – dans sa grande bonté- m’a accordé la grâce de pouvoir dialoguer quelques minutes avec l’abbé Nadeau. J’ai aussi pris quelques instants pour aller rencontrer celui qui m’accompagne dans cet appel, Jésus dans le très Saint-Sacrement. Un petit oratoire est localisé au sixième étage. L’an passé durant ces temps de prière à ses côtés, j’y ai vécu de belles grâces. A chaque visite au Séminaire ce Québec, j’y passais des temps forts d’adoration. Cela a toujours été très profitable. Ne faut-il pas rencontrer celui qui nous appelle à tout donner pour le suivre ? J’ai donc décidé d’aller le visiter avant de quitter ce lieu qui m’a vu grandir.

Cette visite à Québec a donc été fort appréciée par tous et chacun d’entre nous.



En deuxième temps, je suis allé rencontrer un groupe d’amis à Ste-Foy, « les membres de la communauté de l’Amen ». Ce groupe anime des soirées de louange et d’adoration à la basilique Sainte-Anne-de-Beaupré. Nous sommes donc allés à leur domicile chanter avec eux, prier, dialoguer et apprendre à mieux connaître leurs charismes propres. Ce groupe de jeunes adultes a aussi enregistré, avec des membres de la communauté de l’unité pastorale à laquelle j’appartenais (Côte-des-Neiges et Mont-Royal), un chapelet de la divine miséricorde en créole; enregistrement qui fut d’ailleurs distribué en Haiti. Heureuse coincidence puisque ma nouvelle unité pastorale comporte plusieurs paroissiens d’origine haitienne. Je pourrai donc faire entendre cet enregistrement à ceux et celles qui le souhaiteront. Il faut dire que mon confrère Benoit est aussi guitariste et animateur de soirée de prière « Praise and Worship» ! Quelques membres de ce groupe sont originaires de Saint-Bruno, lieu ou Benoit a vécu son enfance et ville ou j’ai été gérant d’un club-vidéo « SuperChoix » avant de répondre à l’appel du Seigneur. « Pour faire une histoire courte », ce temps de prière et de dialogue entre amis a aussi été une rencontre fort appréciée. Nous avons été vraiment bien accueillis. Je les remercie encore.

De retour à Montréal vers 17h00 (après près de 180 minutes de route…), j’ai apprécié prendre du temps pour faire un peu d’exercice au centre sportif. Un bon moyen de garder l’équilibre humain est de faire du sport, nous affirme le séminaire. Le sport nous permet de relaxer et de ne pas prendre trop de poids… Je suis donc allé (comme à chaque fin de semaine) faire 90 minutes de workout, au centre Multi-Sport de Laval. Puis, j’ai finalement pris un peu de temps pour relaxer en regardent des émissions de légendaires télé-séries, sur DVD. Prière, rencontre fraternelle, dialogue sur l’Église, sport et temps de relaxation, quel beau 48 heures de repos ! J’en rend grâce à Dieu. J’apprécie bien mon temps de vacance, malgré qu’il s’achève. J’aimerais souhaiter de belles vacances à tous mes lecteurs. Reposez-vous bien, que Dieu vous protège et vous bénisse. Que l’Esprit vous comble de ses forces.
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J’aimerais aussi souhaiter, en ce 15 juillet, « Bonne Fête » à mon jeune neveu qui célèbre aujourd’hui ses 11 ans. Il est l’un de mes fidèles lecteurs.




2005-07-11

Mise en place et lecture 

(La description du voyage est faite, voir plus bas)... :-)

Bien que je sois en congé, il faut me donner un peu de temps pour défaire les boites. C’est ce que j’ai fait aujourd’hui. Un peu de ménage et un peu de lecture. Je relis un excellent livre sur le domaine de la gestion de croissance de paroisse. Ce livre m’avait été conseillé par un professeur du Séminaire, un paroissien de Côte-des-Neiges et un ami, M. Pierre-Alain Giffard. Il s’agit du livre « L’Église, une passion une vision » de Rick Warren. Un bijou ! Ce livre nous donne des moyens afin de participer à la croissance de cette Église que Dieu veut vivante, bien que sous certains regards on nous parle beaucoup de décroissance de paroisses. Ce fut donc un temps de détente et de mise en place.

En soirée, j’ai eu la chance de rencontré d’autres blogueurs dont un blogueur américain qui étaient de passage à Montréal (Secret agent). Une fois de plus, j’étais choyé de partager ma foi avec des gens de de divers milieux. Comme certains le savent, avant mon départ des Etats-Unis suite à mes deux de gérance de cinémas, j’étais sur le point de demander ma citoyenneté américaine. J’ai donc toujours un bonheur de dialoguer avec des américains. C’est aussi à Orlando (Floride), que j’ai développé mes premiers liens avec les citoyens des pays latinos. En cette fête de saint Benoit, multiples ont été mes joies.



2005-07-10

Collaboration entre églises 



Après m'être levé vers 9h00… (je suis en vacances). Je suis allé rendre visite à un autre confrère et ami, l’abbé Thomas Dowd. Je suis allé assister à l’eucharistie qu’il présidait. L’église St-Thomas-à-Becket était presque pleine. Des gens de tout âge y assistaient. Beaucoup de familles étaient présentes. Un autre confrère, Benoit, diaconait. La cérémonie a été fort agréable. L’homélie a duré près de 30 minutes. Les gens étaient très attentif à la prédication de father Dowd. Comme il est permis que le prêtre face sa prédication sur n’importe quel texte de la messe, father Dowd avait opté pour une prédication sur l’Esprit-Saint. Il se référait alors au Credo. De plus la seconde lecture parlait des fruits de l’Esprit, les propos étaient donc justifiés. Nous avons donc eu une prédication, sur es dons, les fruits, les charismes de l’Esprit avec des exemples concrets, des adaptations et des pointes d’humour qui gardait notre attention. J’ai vraiment apprécié cet homélie, j’en suis ressorti, comme bien des gens en témoignaient aussi pour leur part, grandi.

Ceux et celles qui me connaissent bien savent que j’aime voir aussi ce qui se passe dans d’autres églises afin de chacun profite des charismes et idées des autres. Nous formons l’Église. J’ai donc remarqué certaines choses qui peuvent nous aider à mieux être au service des autres. Dans cette église, le Semainier est remis à la fin de la célébration. Les gens sont donc plus attentifs à l’homélie. Ils lisent les nouvelles paroissiales chez eux. En deuxième lieu, divers livres cassettes audio et vidéo sont mis à la disponibilité des paroissiens. Quelques livres( mini Bibles), revues et feuillets sont mis en vente pour les paroissiens. La chorale est présente pour la messe et demeure pour les baptêmes d’enfants qui suivent la messe ( après que le prêtre ait fini de confesser les gens qui le souhaitent- et ils étaient nombreux !) Voilà des petites constatations qui me permettent de réfléchir afin de mieux répondre aux besoins des gens des paroisses.

En après-midi, je suis allé visionner le film « Fantastic 4 ». Un léger divertissement d’été, sans avoir les mérites d’un grand film. L’air climatisé a été bien apprécié…

En fin d’après-midi, je suis allé rencontrer des confrères prêtre, futurs-prêtres (séminariste et diacre) et aussi un futur-séminariste. C’est avec joie que j’ai alors appris qu’il pourrait y avoir 17 nouveaux séminaristes dès septembre au Grand Séminaire de Montréal. Vos prières, chers amis, portent fruits ! Après avoir soupé et dialogué, nous avons écouté un enregistrement sur la vie de Jean XXIII. (à 11h00, c’était l’heure du dodo !)

Une autre belle journée de vacance. Deo Gracias!



2005-07-09

Le retour 


Une journée pluvieuse. Huit heures de route, deux heures dans un centre d’achat et un heure de repas. Cela pourrait paraître ennuyeux comme menu… cependant, c’est encore avec plein de joie que j’ai vécu cette dernière journée de voyage au Nouveau-Brunswick et ce passage en sol américain.

Après avoir vécu une messe d’action de grâce à Marie (puisque ce voyage lui avait été d’abord été dédié), nous avons pris un léger déjeuner. Chaque jour, la messe et les offices divins avaient une place d'honneur. Nous prions pour notre hôte et pour tous les séminaristes qui vivent leur mois de discernement à Québec. Après la messe de ce matin-là, nous avons pris la route. Malgré la température pluvieuse, j’ai eu la grâce de voir deux orignaux et des cerfs. Après deux heures de route, nous nous sommes arrêtés au Bagor mall afin de voir certaines boutiques de livres et de dvd… Je me souvenais que prix étaient bas, lorsque je résidais en Floride. Cependant, j’ai vite constaté que les prix étaient dorénavant plus dispendieux (même avant le taux d’échange). Les paysages du Maine étaient une fois de plus magnifiques. J'ai vu quelques orignaux et cerfs. Quelle est belle la nature ! Cette fois-ci, plutôt que de passer près des douanes de Sherbrooke, nous sommes passés par celles de la Beauce. Nous avons donc pu voir les décors enchanteurs de ce secteur du Québec. Quel beau voyage !



2005-07-08

Repos à la plage 

Déjà, c’est notre dernière journée complète au Nouveau-Brunswick. C’est le temps du repos. Demain, nous reprendrons la route et il pleuvra. Il faut aussi faire quelques petits achats souvenirs. Mais, ce qui est le plus important pour nous, c’était de ne pas quitter sans s’être baignés dans la mer. Le charme des vagues et de l’eau salée, pensais-je. L’eau était bonne (bien que froide), salée mais aucune vague. Nous en avons bien profité. Nous sommes donc allés à la plage « Katy’s cove». J’ai pu m’y baigner, lire et me reposer sur le sable en buvant, comme mes confrères du thé glacé et une bouteille d’eau. Ce site est de tout repos, des familles, des jeunes et des moins jeunes font des châteaux de sable, d’autres se baignent, d’autres jouent au volley-ball sur sable.

Cette plage est paisible. Comme je l’avais remarqué pour la piscine de Sir. Van Horne, cette plage est nettoyée une fois par semaine. C’est aussi le phénomène des marées qui permet le rafraîchissement de cette plage. Un système de petites écluses permet de laisser aller l’eau lorsque la marée s’abaisse (un jour donné) et lorsqu’elle revient haute, la plage retrouve sa beauté pour y accueillir les dizaines de gens qui s’y rendent.

Pendant ce temps, un de mes confrères visitait le Kingsbrae garden et le loyalist burying ground. Il a bien apprécié ces lieux. Un jardin de fleurs, des chèvres et des oiseaux, des enfants jasent... Dans l’autre lieu, un cimetière de gens qui sont demeurés loyaux à leur pays.

Devant le prix du homard (très dispendieux), nous nous sommes fait un souper gastronomique maison. Pour moins que le prix d’un homard, nous avons pu manger tous les quatre. Il faut dire que nous avions déjà pu déguster quelques fois du bon poisson frais et de l’excellente chaudrée.

Malheureusement, nous n’avons pu jouer au golf au Algonquin golf club. Le terrain semble d’une beauté inégalée, mais les coûts dépassaient nos budgets. De plus, nous avions songé visiter le chocolate factory de St-Stephen mais devant le peu de temps que nous disposions, nous avons préféré prendre du temps de repos sur la plage… Quel beau temps de repos. Notre pays a de beaux coins qui méritent d’être connus ! Saint-Andrews-by-the-sea en est un !



2005-07-07

Marée et héritage... 


Quelle surprise lorsqu’une lumière s’est mise à clignoter indiquant que le réservoir d’essence était presque vide alors que nous étions en auto sur le sable … entrain de traverser l’océan ! Nous avons alors pensé, espérons que nous n’en manquerons pas en revenant sur nos pas. C’est sur cette toile de fond que nous avons visité « Minister’s Island ». Cette île a déjà été la propriété du célèbre Sir William Van Horne, célèbre constructeur du chemin de fer d'un océan à l'autre. J'ai donc pu visiter cette résidence d'été de M. Van Horne, de sa famille et de ses travailleurs. Ce camps d'été comprend une naison principale avec une cinquantaine de pièces dont 17 chambres, une cabine de bain circulaire oèu il faisait ses peintures, une grange qu'il avait fait pensé par des architectes, un moulin. Sur cette petite Ile, la famille Van Horne et tous ses travailleurs avaient toutes les commodités dont ils avaient besoin. Même lorsque celui-ci était à sa résidence de Montréal, il demandait de recevoir des produits frais de sa ferme, le jour même.

Plusieurs choses ont suscité mon intérêt lors des deux heures que nous avons passé sur cette île fantastique : la piscine naturelle, la grandeur de la résidence principale, la ferme, mais malheureusement combien de tels lieux, comme plusieurs lieux qui ont marqué notre histoire, sont laissés à eux-mêmes après avoir été peinturé (cachant la beauté artistique du temps) durant la période des années ‘70. Le patrimoine historique et religieux ont perdu de beaux monuments, après que des gens aient décidé de modernisé des lieux historique enlevant le cachet initial.

Tout d’abord, laissez-moi vous expliquer comment nous avons pu traverser, comme les paysans de l’époque, une partie de l’océan à pied sec (sur près d’un demi kilomètre). Il s’agit du phénomène des marées hautes et des marées basses. Le même phénomène permettait aux propriétaires de l’île, en bas de la tour qui servait à peindre, de profiter d’une piscine naturelle. Un vaste trou creusé dans le sol rocheux recueillait l’eau salée de la mer et la retenait durant le jour permettant aux visiteurs de se baigner alors que le soir à marée haute, la piscine se nettoyait puisque la mer recouvrait le tout. Original et très pratique, n’est-ce pas !

En second lieu, les bâtiments nous montrent combien ce site aurait pu être digne d’Hollywood, si on avait eu le soucis de garder le cachet de l’époque. Tel que nous le mentionne à maintes reprises la guide, un groupe de chasseurs… en plus d’avoir modernisé bien des pièces… a vendu dans une enchère tous les meubles et décors de l’époque. Quelques articles ont passé néanmoins l’épreuve du temps et de la modernisation qui ne se souciait plus du cachet historique. En regardant le tout, je réfléchissais au nombre d’églises et de presbytères qui, à cette même époque, ont été modernisés, cachant des peintures, des styles architecturaux en peinturant sur des toiles magnifiques, en mettant du bois pressé pour camoufler le tout. Je ne comprends pourquoi à une certaine époque, on semble avoir voulu rejeter tout ce qui pouvait nous lier à l’histoire. Après avoir visité la ferme, nous sommes revenus sur nos pas et n'avons pas manqué d'essence. Il faut dire que M. Van Horne n'aurait pas eu ce problème puisqu'il avait un réservoir de kérosèene sous-terrain, proitégé de la foudre.

D'autres éléments ont marqué notre journée. Naturellement, nous avons prié pour les victimes de l'attentat terroriste en Angleterre. Nous avons aussi joué à Risk (version Lord of the Ring). N'ayez crainte, les forces du bien ont gagné les deux fois ! Le soir venu, nous sommes retourné souper dans un resto près de la mer, contemplant cette mnerveille de la nature qu'est le phénomène des marées. De là, nous avons entendu parlé que la région de Saint-John a aussi la seule chute réversible, reliée à ce phénomène des marées. Malheureusement, nous n'avons pu la voir. Finalement, nous avons regardé quelques épisoides de la célèbre série télévisée "24", saison 2.



2005-07-06

Jour de repos et promenade 



Pluvieux. Un jour de promenade. Nous avons visité le Ross Museum qui date de 1824, une église anglicane « Trinity church ». Nous avons aussi vu d’un centre d’observation l’île Sainte-Croix, située à la frontière des États-Unis et du Canada. C’est sur cette île que Samuel de Champlain a résidé. Tout près, il y a une autre île ou ont été soigné des centaines de personnes victimes, à cette époque-là, d’une épidémie. Nous avons aussi marché près de la croix de la péninsule. Nous avons marché su le bord de la mer. Certains sont allés visiter une prison d’époque. Nous avons finalement joué à des jeux après avoir vu les beautés de la nature. Une journée de repos, comme plusieurs en avions besoin.



2005-07-05

Saint-John et la beauté de l'univers marin 


Une belle ville que Saint-John, mais rien de comparable au charme de St-Andrews. Notre confrère Paul, ne résider plus à Saint-Andrews d’ici quelques jours mais bien à Saint-John. Il vient d’être nommé curé de deux paroisses et vice-chancelier du diocèse de Saint-John. L’odeur de l’air est salée. Nous sommes à quelques pas d’un port de mer, devant un phare. Que visiter lors de notre court passage en ce lieu ? La cathédrale, d’autres églises chrétiennes, des magasins, un grand marché et un magasin d’articles et de livres catholiques.

Je ne connaissais pas Mgr MacDonald avant mon passage à Saint-John. En visitant sa cathédrale, certaines paroisses de son diocèse, en lisant certains de ses écrits, j’ai découvert un évêque spirituel et grandement amoureux des valeurs de l’Église catholique. Dans cette petite cathédrale, j’ai pu me recueillir avec une douzaine de personnes, dont mes trois confrères, alors que le Saint-Sacrement était exposé. J’ai pu aussi méditer au sujet du symbolisme que pouvait être un phare à l’entrée d’une ville dont le commerce marin a une grande importance. Après un temps de recueillement et de prières,, j’ai découvert des feuillets pour pouvoir prier en diverses langues, entre autre l’italien et l’espagnol. J’ai donc eu une pensée spéciale pour mes amis de Saint-Pascal-Baylon, lieu ou j’ai fait mon dernier stage et aussi pour mes nouvelles paroisses ou plusieurs italiens sont présents. Par la suite, nous sommes allés au marché public. Nous sommes retournés au port et au magasin de livres religieux.



Sur notre chemin de retour, vers 15h00, nous sommes arrêtés à Huntsman marine aquarium. Quelle beauté, une fois de plus. Nous avons pu y voir une famille d’otaries : le père, la mère et le jeune bébé âgé de un mois. Ces petits êtres marins sont d’une beauté inégalée. Il est même possible de les adopter. Nous sommes arriver à l’heure de leur repas. Dans un autre secteur du bâtiment, nous avons pu voir un aquarium dans lesquels se trouvaient des étoiles de mer, des mollusques, des crabes et une diversité de petits êtres marins que, jeunes et moins jeunes peuvent prendre dans leurs mains. Dans divers aquariums, des requins, des homards, des poissons, des anguilles, des crevettes, des chevaux de mer et plein d’autres êtres marins pouvaient être contemplés. Un homard de 40 livres (empaillé) était aussi à la vue des spectateurs. La beauté de la création, la beauté de l’univers marin s’ouvrait alors à nos yeux, bien que certains poissons auraient pu faire parti des films d’horreur (par leur apparence extérieure) … Des explications sont aussi données sur le phénomène des marées.



2005-07-04

Vacances au Nouveau-Bruswick… 



Ce matin, nous sommes partis de Montréal vers 10h00. La journée a été ensoleillée et fort plaisante. A midi, nous étions à Lennoxville. Les cloches d’une belle petite église ont sonné. Nous avons alors prié l’Angelus.

Quels beaux paysages avons-nous contemplés ! Nous sommes passés devant la majestueuse Université Bishops. Sur notre chemin, nous avons vu de nombreuses rivières, des chemins boisés, quelques sapinières, de nombreux animaux de ferme et d’autres dans leurs éléments naturels. Quelle est belle, la création de Dieu !

Vers 14h00, nous sommes passés par les douanes américaines. Nous sommes entrés par le Maine. Après nous avoir demandé nos papiers d’identification, on nous a posé quelques questions usuelles. Après, les officiers nous ont souhaité un bon voyage. Avec joie, nous avons poursuivi notre route, écoutant de la musique classique, des monologues d’humoristes, des chants religieux et d’autres "Cd" forts intéressants. Tout au long de la route, nous nous sommes donnés des temps de prière à travers les offices du jour et le chapelet (priant pour nos paroisiens, nos familles et amis ainsi que pour les séminairistes-stagiaires qui vivent leur mois d'intégration à Québec). Quelle joie de vivre un tel temps de repos et de contemplation de l’œuvre de Dieu en compagnie de confrères prêtre, diacre et aumonier de centre universitaire !

Oui, les sentiers parcourus étaient plus beaux que ceux présentés dans plusieurs films. De plus, on a pu découvrir à travers les gens et les lieux que nous rencontrions qui est vraiment ce peuple américain. Non pas celui des chefs, mais le peuple des citoyens : un peuple combien accueillant ! Il est vrai que ce peuple est patriotique. En ce jour de l’Indépendance « Independence Day », nombreux étaient les fanions et les drapeaux que nous pouvions voir dans les rues, auprès des maisons, etc. Je revivais de beaux moments vécus pendant deux ans sur le sol américain, alors que j’étais gérant de ce cinéma en Floride (maintenant fermé mais dont vous pouvez voir des photos). Je ne regrettais toutefois nullement ce choix fait, il y a maintenant plus de 8 ans de répondre à l’appel du Seigneur. Nombreuses étaient d’ailleurs les petites églises blanches de toutes dénominations chrétiennes que nous croisions sur notre trajet vers le Nouveau-Bruswick. A chaque petit village, nous voyions également une croix de chemin.

Vers 18h00, nous franchissions finalement les secondes douanes. L’autre côté du pont, nous arrivions à Saint-Stephen (Nouveau-Bruswick). Deux choses marquaient alors notre attention, le niveau d’eau de la rivière et une petite pancarte. Sur cette dernière, il était inscrit que nous passions à l’heure des Maritimes. Il nous fallait donc avancer notre heure, « une heure plus tard dans les Maritimes ». Une trentaine de minutes et nous arrivions à destination, la magifique église Saint-Trinity, là ou mon confrère de séminaire Paul, ordonné il y a un an réside. Voilà, c’est fait. Je viens d’aller le plus à l’est de mon existence. Lors de mon existence, je suis aller entre Toronto (ouest), St-Andrew-by-the –Sea (est), les Keys Islands (Sud) et la Gaspésie (Nord)… En ce début de soirée, rien de mieux que d’aller déguster un peu de poisson sur une terrasse adjacente à la mer. Il fait plus frais près de la mer. Mais soyez sans crainte, on nous y attend avec quelques couvertures de laine afin que les clients n’aient pas froid.

N.b. J'aimerais mentionner - à la demande de deux confrères présents- que l'un d'entre nous (Richard, en occurence) n'a pas eu besoin de couverture sur la terrasse du restaurant. Il aime davantage le froid que la chaleur, alors cette fraîcheur lui a grandement plu. Brave type, n'est-ce pas ? :-)



2005-07-02

Le multi-culturalisme 


Tout ceux et celles qui me connaissent savent combien j'aime dialoguer avec les membres des diverses cultures. Lorsque j'étais adolescent, j'étais ami avec plusieurs gens de l'Asie(du Vietnam, entre autre). Je suis d'ailleurs parrain d'un ami d'école : "Duong Minh Man". J'étais alors à l'école secondaire Edgar Hébert et la Polyvalente Baie Saint-François de Valleyfield. C'est le Cardinal Léger qui l'a baptisé. Le tout a été télédiffusé la veille de Noel, en 1985. Déja, je développais aussi de bonnes amitiés avec des gens d'Égypte, d'Allemagne et des autres coins du monde. Je travaillais corps et âme pour des mouvements qui aideraient les opprimés de ces pays (défendraient leur droit) : "Développement et Paix", Unicef, "Amnistie International" et la "Marche 2 tiers". Je songeais déja -depuis quelques années- à devenir prêtre ou missionnaire. J'étais d'ailleurs sur le point de m'inscrire à un périple de journaliste autour du monde, offert par Radio-Canada. La communication est aussi un domaine qui m'a toujours fasciné. Lors de mon passage aux États-Unis (deux ans comme gérant de cinéma à Orlando), j'ai eu la joie de découvrir les gens de l'Amérique centrale (Cuba, Porto-Rico, Mexique, etc.). Durant le séminaire, j'ai pu aussi travailler auprès des Philippins, dans un camps d'été pour les jeunes. J'ai adoré aussi cette mission. Je suis aussi allé aux JMJ de Toronto. Au cours des trois dernières années, j'ai eu la chance de cotoyer à Côte-des-Neiges et Mont-Royal (surtout à Saint-Pascal-Baylon, le groupe latino)plein de gens des cinq continents (surtout des Amérique, de l'Europe de l'Ouest et de l'Afrique)... J'ai même eu la joie de travailler avec un homme du Liban, M. Joseph Hélou. Maintenant, à Montréal-Nord la Providence a fait en sorte que je cotoie des gens d'Haiti, d'Italie et de plusieurs pays latins. C'est une grande joie pour moi.

Comme déja mentionné, jeune adulte je songeais devenir missionnaire. J'ai toujours aimé les défis de taille, l'entraide et la découvertes des autres us et coutumes. Le festival des films du Monde me permettait aussi de voyager visuellement. Cela me permettait de découvrir, de voir comment Dieu agit dans le coeur de l'homme et de la femme. Cela me permettait de mieux saisir comment chacuin selon notre culture nous usons de notre liberté, comment nous travaillons ensemble, seul et avec Dieu. Par mille et un moyens, sans avoir trop voyagé physiquement à l'extérieur du pays, le Seigneur m'a fait découvrir chez moi - au Canda- la richesse des autres pays, et surtout des gens qui les composent. C'est pour cette raison, que je me sens appelé à vivre et aider les gens à vivre ce que le Seigneur nous demande "Être unis en soi, aux autres et avec Dieu en respectant la diversité de chacun et la complémentarité". Chaque personne est importante aux yeux de Dieu, Il nous aime - tous et chacun- puisque nous sommes ses enfants.

Ma joie est encore plus grande de vivre ce muti-culturalisme que, dans ma nouvelle unité paroissiale, nous avons la chance d'accueillir -pour l'été- un prêtre haitien, le père "Vitesse". Et oui, vous avez bien lu... Son prénom est Vitesse. Sa naissance a été rapide... en toute vitesse, alors sa mère l'a fait baptiser "Vitesse". Mon collègue séminariste (originaire de France) m'a aussi conté qu'un autre paroissien se nomme "Latévi"... Pourquoi ? Parce qu'il est né au moment ou est apparu "la tévé(télévision)" dans son pays natal : Haiti. Mon confrère prêtre Jacques vient également d'Haiti. J'ai aussi la joie de rencontrer la dame qui m'a remplacé à la résidence Eugène Prevost après y avoir travaillé quelques étés. Ce lieu est tenu par la communauté de la "Fraternité sacerdotale" et des "Oblates de Béthanie", à Westmount. Cette communauté a pour but d'aider les prêtres et les séminaristes dans leur ministère. Au fil des ans, j'ai apprécié y travailler durant les deux mois d'été. Je faisais l'entretien des chambres de prêtres visiteurs, le lavage des vitres, le nettoyage, etc. Cette jeune femme est très dévouée au service de nos paroisses. Elle travaille beaucoup dans cette résidence pour prêtres.

Le Seigneur est bon. En une semaine, j'ai eu la chance de vivre plein de belles situations et de rencontrer plein de gens de tous pays, langues et nations. Ce sont des gens avec des histoires incroyables et fort touchantes. Je confie à vos prières le peuple haitien. Hier, j'ai eu aussi la grâce de célébrer l'anniversaire d'un confrère d'origine hongroise, devenu prêtre il y a deux ans, l'abbé Stephen Otvos. C'était également l'anniversaire de son frère jumeau, Patrick. Jeudi, j'ai eu la grâce de rencontrer un groupe d'amis (Challengers français)de toute nationalité (Chine, Belgique, Mexique, Québec et Congo). Mercredi , j'ai rencontré un ami prêtre revenu d'Italie pour l'été, l'abbé Robert Gauthier. Samedi dermier, comme je vous l'avais mentionné dans un autre post j'assistais à un concert de jeunes de la chorale l'église Notre-Dame-des-Neiges. J'y ai vu la richesse du dialogue entre les diverses cultures et pays à travers un excellent concert de chants. Trente jeunes de divers pays d'Europe, d'Asie et d'Afrique ont chanté des hmnes religieux et régionnaux africains, américains et asiatiques. La joie et l'harmonie étaient à l'honneur. Je suis heureux de toutes ces belles providences et amitiés développées au fil des ans. Voila une autre dimension de ma vocation qu'il me fait plaisir de vous partager. Deo Gracias !