2006-04-28
Dernière session pastorale à Québec
Pour une dernière fois, je ferai une session pastorale à Québec. Mes études sont complétées, il est vrai. Mais, il est toujours bon de faire des sessions de formation permanente. Cette fois-ci, il s'agira de l'accompagnement des mourrants. J'y rencontrerai alors l'abbé Gilles Nadeau qui est aumônier d'un centre pour les patients en phase terminale (depuis de nombreuses années). Au fil des ans, j'ai eu la joie de suivre quelques sessions (au séminaire et en paroisse) dans le domaine de l'accompagnement aux malades, mais je n'ai pas d'expérience auprès des mourants. J'espère que cette session me donnera de nouvelles pistes pastorales pratiques. J'y serai comme auditeur libre, puisque ma maîtrise en pastorale est terminée.
Nombreux sont les séminaristes qui suivront cette session. Chaque année, des sessions intensives (une semaine de 35 heures) sont proposées aux séminaristes provenant de nos deux grands séminaires du Québec (Québec et Montréal). Quelques-uns de mes confrères séminaristes auront la chance de suivre la semaine suivante (à Montréal) une session sur la "Gestion de croissance de paroisse". Il y a quatre ans, j'ai eu la chance de suivre cette session présentée par M. Pierre-Alain-Giffard. Je dois dire qu'elle a marquée ma façon de voir l'Église. Elle m'a redonné un élan missionnaire. Elle m'a ouvert les yeux sur les moyens à utiliser afin de rejoindre les gens qui ne connaissent pas ou on quitté l'Église. Elle m'a aussi ouvert sur ce que peuvent nous apporter les églises protestantes dans cet élan de croissance. J'avais certaines intuitions qui rejoignaient les propos présentés par ce professeur. Il était bon de les voir prendre racine, de voir qu'il est possible d'espérer. M. Giffard en est à son post-doctorat en ce domaine. Cette session (je le redis), grâce à son animateur, nous donne des élans missionnaires rempli de l'Esprit-Saint. Mon confrère Julien, ordonné diacre il y a quelques mois, sera de ceux qui suivront cette session. L'Église a beaucoup a gagné d'entendre que ce n'est pas la fin et de tenter de mettre en application les propos émis lors de ce cours. Oui, comme le dit M. Giffard, Dieu veut une Église vivante. Il nous faut alors prier l'Esprit-Saint de nous encvoyer de saints prêtres, de saints (es) laics. Il nous faut aussi regarder combien les cellules d'évangélisation peuvent nous aider à voir et engendrer cette croissance. Il est temps de ne plus parler que de décroissance des paroisses, de fermetures d'églises... Il faut se prendre et se mettre à l'écoute du Seigneur par nos prières et dans nos actions. La situation de l'Église du Québec n'est pas celle du monde entier. D'autres églises ont vécu des crises et ont repris vie. Un des auteurs à l'étude est le célèbre Rick Warren. Je m'arrête ici. Je souhaite une belle session à mes confrères.
Une autre session que plusieurs suivront la semaine suivante est la présidence d'assemblée. Comment présider l'eucharistie. Bien que nous la vivions tous les jours, il est autre de la présider. Mon confrère diacre suivra cette session. J'ai déjà fait cette session, il y a deux ans. Pour ma part, je serai donc avec mes paroissiens cette semaine-là. Ensuite, ce sera le temps de la retraite pré-diaconale (du 14 au 19 mai) dans un monastère. Oui, le 19 mai, ce sera le grand jour de mon ordination. Mgr Lionel Gendron présidera cette grande célébration. Un des textes que nous proposera la liturgie de ce jour-là sera l'envoie de Silas (équivalent de Silvain) à servir le Seigenur en secondant Paul (Ac15, 22-31). Oui, il s'agit d'un texte qui convient pour mon ordination, alors que je serai ordonné pour proclamer et pour seconder les évêques et les prêtres dans leurs fonctions. Je dois préciser que je n'ai pas choisi ce texte. La Providence s'est chargée de m'offrir ce petit clin d'oeil. Il s'agit du texte prévu par l'Église unverselle et qui sera proclamé dans toutes les églises catholiques du monde.
Je vous reparle, cette semaine, en direct de Québec. Toutefois, je ne peux faire de résumé de cette session puisqu'il s'agit aussi de casuistique qui doit respecter la confidentialité des personnes concernées.
Nombreux sont les séminaristes qui suivront cette session. Chaque année, des sessions intensives (une semaine de 35 heures) sont proposées aux séminaristes provenant de nos deux grands séminaires du Québec (Québec et Montréal). Quelques-uns de mes confrères séminaristes auront la chance de suivre la semaine suivante (à Montréal) une session sur la "Gestion de croissance de paroisse". Il y a quatre ans, j'ai eu la chance de suivre cette session présentée par M. Pierre-Alain-Giffard. Je dois dire qu'elle a marquée ma façon de voir l'Église. Elle m'a redonné un élan missionnaire. Elle m'a ouvert les yeux sur les moyens à utiliser afin de rejoindre les gens qui ne connaissent pas ou on quitté l'Église. Elle m'a aussi ouvert sur ce que peuvent nous apporter les églises protestantes dans cet élan de croissance. J'avais certaines intuitions qui rejoignaient les propos présentés par ce professeur. Il était bon de les voir prendre racine, de voir qu'il est possible d'espérer. M. Giffard en est à son post-doctorat en ce domaine. Cette session (je le redis), grâce à son animateur, nous donne des élans missionnaires rempli de l'Esprit-Saint. Mon confrère Julien, ordonné diacre il y a quelques mois, sera de ceux qui suivront cette session. L'Église a beaucoup a gagné d'entendre que ce n'est pas la fin et de tenter de mettre en application les propos émis lors de ce cours. Oui, comme le dit M. Giffard, Dieu veut une Église vivante. Il nous faut alors prier l'Esprit-Saint de nous encvoyer de saints prêtres, de saints (es) laics. Il nous faut aussi regarder combien les cellules d'évangélisation peuvent nous aider à voir et engendrer cette croissance. Il est temps de ne plus parler que de décroissance des paroisses, de fermetures d'églises... Il faut se prendre et se mettre à l'écoute du Seigneur par nos prières et dans nos actions. La situation de l'Église du Québec n'est pas celle du monde entier. D'autres églises ont vécu des crises et ont repris vie. Un des auteurs à l'étude est le célèbre Rick Warren. Je m'arrête ici. Je souhaite une belle session à mes confrères.
Une autre session que plusieurs suivront la semaine suivante est la présidence d'assemblée. Comment présider l'eucharistie. Bien que nous la vivions tous les jours, il est autre de la présider. Mon confrère diacre suivra cette session. J'ai déjà fait cette session, il y a deux ans. Pour ma part, je serai donc avec mes paroissiens cette semaine-là. Ensuite, ce sera le temps de la retraite pré-diaconale (du 14 au 19 mai) dans un monastère. Oui, le 19 mai, ce sera le grand jour de mon ordination. Mgr Lionel Gendron présidera cette grande célébration. Un des textes que nous proposera la liturgie de ce jour-là sera l'envoie de Silas (équivalent de Silvain) à servir le Seigenur en secondant Paul (Ac15, 22-31). Oui, il s'agit d'un texte qui convient pour mon ordination, alors que je serai ordonné pour proclamer et pour seconder les évêques et les prêtres dans leurs fonctions. Je dois préciser que je n'ai pas choisi ce texte. La Providence s'est chargée de m'offrir ce petit clin d'oeil. Il s'agit du texte prévu par l'Église unverselle et qui sera proclamé dans toutes les églises catholiques du monde.
Je vous reparle, cette semaine, en direct de Québec. Toutefois, je ne peux faire de résumé de cette session puisqu'il s'agit aussi de casuistique qui doit respecter la confidentialité des personnes concernées.
2006-04-21
Nouvelle publicité vocationnelle américaine*
Voici le texte anglophone qui se trouve en bas du poster :
TRINITY PICTURES presents THE CATHOLIC CHURCH’s production by THE FATHER and THE SON and THE HOLY SPIRIT in cooperation with THE BLESSED VIRGIN MARY
(Les films TRINITÉ présente une production de L'ÉGLISE CATHOLIQUE produit par LE PÈRE et LE FILS et le SAINT-ESPRIT en collaboration avec la SAINTE VIERGE MARIE)
Coming to a parish near you
(Bientôt dans une paroisse près de chez vous !)
R Restricted for those radically in love with Jesus Christ.
(R Restreint pour ceux qui sont radicalement en amour avec Jésus Christ)
R Running time: All Eternity.This FAITH has not been modified from it's original version. Yet, it is formatted to fit your life.
( R Durée de l'événement : Toute l'éternité. Cette FOI n'a pas été modifié de sa version originale. Toutefois, elle est formatée pour correspondre à ta vie. )
© copyrighted image/poster / Scarlett Design
* Inspiré du film Matrix (La Matrice) ...
TRINITY PICTURES presents THE CATHOLIC CHURCH’s production by THE FATHER and THE SON and THE HOLY SPIRIT in cooperation with THE BLESSED VIRGIN MARY
(Les films TRINITÉ présente une production de L'ÉGLISE CATHOLIQUE produit par LE PÈRE et LE FILS et le SAINT-ESPRIT en collaboration avec la SAINTE VIERGE MARIE)
Coming to a parish near you
(Bientôt dans une paroisse près de chez vous !)
R Restricted for those radically in love with Jesus Christ.
(R Restreint pour ceux qui sont radicalement en amour avec Jésus Christ)
R Running time: All Eternity.This FAITH has not been modified from it's original version. Yet, it is formatted to fit your life.
( R Durée de l'événement : Toute l'éternité. Cette FOI n'a pas été modifié de sa version originale. Toutefois, elle est formatée pour correspondre à ta vie. )
© copyrighted image/poster / Scarlett Design
* Inspiré du film Matrix (La Matrice) ...
2006-04-18
Après le Chemin du Crucifié, le Chemin du Ressuscité
Tout au long du Carême, nous avons prié et médité le Chemin de Croix (le chemin du Crucifié). Saviez-vous qu'en temps pascal, nous pouvons méditer le Chemin de la Lumière (le chemin du Ressuscité). Ce matin, nous avons parlé de cela en petit groupe. Il est vrai que cette dévotion populaire est peu connue. Nous envisageons le proposer d'ici peu à nos paroisssiens.
Le Christ est le centre de la vie du monde. Le mystère pascal est le centre de la vie du Christ. Il est structuré selon les deux phases de la mort-resurrection. La médiation populaire du premier acte est le chemin de croix. Après le Vatican II, on redécouvre le besoin de la médiation populaire du second aspect: La Via lucis. Aujourd'hui plus que jamais, il faut que le peuple ressente comme sien cet itinéraire. Pâques ne doit plus être seulement une fête du calendrier, mais un style de vie.
La Via lucis se présente comme symétrique au Chemin de croix: Quatorze stations, un passage biblique correspondant, qui part du sépulcre vide, premier signe de Pâques, à la Pentecôte, son noyau primordiale. Et comme le Chemin de croix a été projeté prudemment avec l'accompagnement de Marie, Notre Dame des sept douleurs avec le filsbien-aimé, tout comme le long de la Via lucis la mère de Jésus continue à rester à nos côtés, elle, la bienheureuse avec le fils ressuscité. Déjà l'Église a formulé depuis des siècles l'antienne "Regina coeli laetare alleluia" et depuis peu de temps a composé des textes de célébrations eucharistiques en l'honneur de "Marie, bienheureuse dans la résurrection". D'autre part la tradition vénérable du rosaire de Marie prévoit la troisième partie consacrée aux mystères glorieux. Ce ne sont pas eux le condensé de la Via lucis, qui comprend aussi le développement naturel qui part de Pâques du Fils à celles des enfants? La Vierge de Pâques nous guide le long des quatorze stations de la Via lucis qui inaugure le troisième millénaire.Et qui demande de se faire quotidien d'espérance.
Pour voir et prier les 14 stations du "Chemin de Lumière"
Le Christ est le centre de la vie du monde. Le mystère pascal est le centre de la vie du Christ. Il est structuré selon les deux phases de la mort-resurrection. La médiation populaire du premier acte est le chemin de croix. Après le Vatican II, on redécouvre le besoin de la médiation populaire du second aspect: La Via lucis. Aujourd'hui plus que jamais, il faut que le peuple ressente comme sien cet itinéraire. Pâques ne doit plus être seulement une fête du calendrier, mais un style de vie.
La Via lucis se présente comme symétrique au Chemin de croix: Quatorze stations, un passage biblique correspondant, qui part du sépulcre vide, premier signe de Pâques, à la Pentecôte, son noyau primordiale. Et comme le Chemin de croix a été projeté prudemment avec l'accompagnement de Marie, Notre Dame des sept douleurs avec le filsbien-aimé, tout comme le long de la Via lucis la mère de Jésus continue à rester à nos côtés, elle, la bienheureuse avec le fils ressuscité. Déjà l'Église a formulé depuis des siècles l'antienne "Regina coeli laetare alleluia" et depuis peu de temps a composé des textes de célébrations eucharistiques en l'honneur de "Marie, bienheureuse dans la résurrection". D'autre part la tradition vénérable du rosaire de Marie prévoit la troisième partie consacrée aux mystères glorieux. Ce ne sont pas eux le condensé de la Via lucis, qui comprend aussi le développement naturel qui part de Pâques du Fils à celles des enfants? La Vierge de Pâques nous guide le long des quatorze stations de la Via lucis qui inaugure le troisième millénaire.Et qui demande de se faire quotidien d'espérance.
Pour voir et prier les 14 stations du "Chemin de Lumière"
Des funérailles en Église...
"Pour tous ceux qui croient en toi, Seigneur, la vie n'est pas détruite, elle est transformée" (Préface des défunts)
Depuis quelques semaines, le diocèse de Montréal (en collaboration avec le cimetière "Le Repos St-François d'Assise) a conçu un feuillet au sujet de la célébration des funérailles. En livrant le Feuillet Paroissial (Notre journal de vie communataire), je laisse un feuillet à chacune des 12500 portes que composent notre unité pastorale. Depuis septembre dernier, j'ai fait chacune de ces résidences. Depuis février, j'ai redébuté une seconde tournée.
Si j'ai décidé d'en faire la livraison à domicile, c'est que j'ai pu constater que bien des gens de nos paroisses n'ont pas inscrits des funérailles en Église dans leur testament. Or, il me semble que ce feuillet peut nous aider à mieux saisir les raisons qui nous inciteraient à vouloir les vivre en Église. Pourquoi? Laissez-moi vous en livrer le contenu :
Les célébrations des funérailles
L'Église est une grande famille et, lors du décès d'un de ses membres, elle tient à prier pour lui ainsi qu'à soutenir et à accompagner les personnes touchées par le deuil.
La foi chrétienne affirme que la mort n'est pas la fin de tout. La célébration des funérailles célèbre la résurrection du Christ qui est passage de la mort à la Vie. Elle vient dire à tous les baptisés qu'à sa suite, ils sont appelés à vivre une vie nouvelle en Dieu. Cette espérance inspire les prières entourant la mort d'un être cher.
Le lieu habituel pour la célébration des funérailles est l'église où se rassemblent traditionnellement les croyantes et les croyants. Lors de son baptême, la personne défunte y a été accueillie.
Une célébration vécue en Église...
* Pour accueillir les membres de la famille, les proches, les amis (es), et les membres de la communauté et partager ensemble l'espérance en la résurrection;
* Pour prier pour la personne défunte et ses proches;
* Pour écouter la Parole de Dieu et éventuellement célébrer l'eucharistie (messe);
* Pour rendre grâce pour la vie donnée, pour ce qu'a été la personne défunte, pour tout ce qui a été vécu de beau et de bon avec elle.
Une célébration à l'église se vit...
* Par l'accueil de la communauté chrétienne;
* Par la proclamation de la Parole de Dieu;
* Par la célébration de l'eucharistie ou par une liturgie de la Parole (À l'église, les funérailles avec eucharistie sont présidées par un prêtre. Les funérailles à l'église sans la célébration de la messe peuvent être présidées par des diacres ou des laïcs mandatés par l'évêque).
Une célébration à la maison funéraire comprend ...
* Le rite d'accueil;
* La proclamation de la Parole de Dieu;
* Des prières de louanges, d'action de grâce et de demande;
* Des rites d'adieu.
(Il n'y a pas de messe célébrée à la maison funéraire. Cette célébration peut être présidée par des prêtres, des diacres ou des laïcs délégués par leur paroisse.)
Célébration en présence du corps ou des cendres ?
"Comme le tombeau était proche, c'est là qu'ils déposèrent Jésus" (Jn 19,42)
En souvenir de Jésus qui fut mis au tombeau, l'Église recommande que soit conservée la coutume d'ensevelir le corps du défunt.
La forme privilégiée par l'Église est la célébration des funérailles à l'Église en présence du corps. Il est aussi possible de célébrer les funérailles en présence des cendres.
Disposition du corps et des cendres
"Quel pourrait être le lieu de mon repos?" (Is 66,1)
À chaque étape de sa vie de foi, la personne croyante est accueillie en un lieu particulier. Dans le baptistère au début de sa vie chrétienne, dans l'église toute sa vie durant, au cimetière à la fin de sa vie terrestre. Pour l'Église, le lieu approprié pour l'inhumation du corps ou des cendres est le cimetière. La dépouille peut aussi être déposée dans un mausolée et les cendres dans un columbarium.
À cause du respect porté au corps, l'usage de garder les cendres du défunt à la maison, de les déposer dans le jardin domestique, de les disperser dans les champs, les bois ou du haut des airs ou de les immerger, est à éviter.
Services offerts à l'occasion d'un décès :
* À l'église : rencontre des personnes endeuillées, préparation de la célébration, accompagnement du deuil, funérailles avec eucharistie ou liturgie de la Parole, Messe commémorative.
* À la maison funéraire : Prières avec les proches, célébration d'adieu.
* Au cimetière, au mausolée ou au colombarim : une dernière prière.
À l'occasion d'un décès, veuillez commuiquer avec votre paroisse d'abord pour organiser la célébration.
Avez-vous pensé à inscrire dans votre testament votre volonté d'avoir des funérailles à l'Église?
Nombreux sont ceux et celles qui ont vécu dans la foi chrétienne et n'ont pas de funérailles. Dites-le à vos proches !!!
Depuis quelques semaines, le diocèse de Montréal (en collaboration avec le cimetière "Le Repos St-François d'Assise) a conçu un feuillet au sujet de la célébration des funérailles. En livrant le Feuillet Paroissial (Notre journal de vie communataire), je laisse un feuillet à chacune des 12500 portes que composent notre unité pastorale. Depuis septembre dernier, j'ai fait chacune de ces résidences. Depuis février, j'ai redébuté une seconde tournée.
Si j'ai décidé d'en faire la livraison à domicile, c'est que j'ai pu constater que bien des gens de nos paroisses n'ont pas inscrits des funérailles en Église dans leur testament. Or, il me semble que ce feuillet peut nous aider à mieux saisir les raisons qui nous inciteraient à vouloir les vivre en Église. Pourquoi? Laissez-moi vous en livrer le contenu :
Les célébrations des funérailles
L'Église est une grande famille et, lors du décès d'un de ses membres, elle tient à prier pour lui ainsi qu'à soutenir et à accompagner les personnes touchées par le deuil.
La foi chrétienne affirme que la mort n'est pas la fin de tout. La célébration des funérailles célèbre la résurrection du Christ qui est passage de la mort à la Vie. Elle vient dire à tous les baptisés qu'à sa suite, ils sont appelés à vivre une vie nouvelle en Dieu. Cette espérance inspire les prières entourant la mort d'un être cher.
Le lieu habituel pour la célébration des funérailles est l'église où se rassemblent traditionnellement les croyantes et les croyants. Lors de son baptême, la personne défunte y a été accueillie.
Une célébration vécue en Église...
* Pour accueillir les membres de la famille, les proches, les amis (es), et les membres de la communauté et partager ensemble l'espérance en la résurrection;
* Pour prier pour la personne défunte et ses proches;
* Pour écouter la Parole de Dieu et éventuellement célébrer l'eucharistie (messe);
* Pour rendre grâce pour la vie donnée, pour ce qu'a été la personne défunte, pour tout ce qui a été vécu de beau et de bon avec elle.
Une célébration à l'église se vit...
* Par l'accueil de la communauté chrétienne;
* Par la proclamation de la Parole de Dieu;
* Par la célébration de l'eucharistie ou par une liturgie de la Parole (À l'église, les funérailles avec eucharistie sont présidées par un prêtre. Les funérailles à l'église sans la célébration de la messe peuvent être présidées par des diacres ou des laïcs mandatés par l'évêque).
Une célébration à la maison funéraire comprend ...
* Le rite d'accueil;
* La proclamation de la Parole de Dieu;
* Des prières de louanges, d'action de grâce et de demande;
* Des rites d'adieu.
(Il n'y a pas de messe célébrée à la maison funéraire. Cette célébration peut être présidée par des prêtres, des diacres ou des laïcs délégués par leur paroisse.)
Célébration en présence du corps ou des cendres ?
"Comme le tombeau était proche, c'est là qu'ils déposèrent Jésus" (Jn 19,42)
En souvenir de Jésus qui fut mis au tombeau, l'Église recommande que soit conservée la coutume d'ensevelir le corps du défunt.
La forme privilégiée par l'Église est la célébration des funérailles à l'Église en présence du corps. Il est aussi possible de célébrer les funérailles en présence des cendres.
Disposition du corps et des cendres
"Quel pourrait être le lieu de mon repos?" (Is 66,1)
À chaque étape de sa vie de foi, la personne croyante est accueillie en un lieu particulier. Dans le baptistère au début de sa vie chrétienne, dans l'église toute sa vie durant, au cimetière à la fin de sa vie terrestre. Pour l'Église, le lieu approprié pour l'inhumation du corps ou des cendres est le cimetière. La dépouille peut aussi être déposée dans un mausolée et les cendres dans un columbarium.
À cause du respect porté au corps, l'usage de garder les cendres du défunt à la maison, de les déposer dans le jardin domestique, de les disperser dans les champs, les bois ou du haut des airs ou de les immerger, est à éviter.
Services offerts à l'occasion d'un décès :
* À l'église : rencontre des personnes endeuillées, préparation de la célébration, accompagnement du deuil, funérailles avec eucharistie ou liturgie de la Parole, Messe commémorative.
* À la maison funéraire : Prières avec les proches, célébration d'adieu.
* Au cimetière, au mausolée ou au colombarim : une dernière prière.
À l'occasion d'un décès, veuillez commuiquer avec votre paroisse d'abord pour organiser la célébration.
Avez-vous pensé à inscrire dans votre testament votre volonté d'avoir des funérailles à l'Église?
Nombreux sont ceux et celles qui ont vécu dans la foi chrétienne et n'ont pas de funérailles. Dites-le à vos proches !!!
Les évangiles apocryphes et l'évangile de Judas... cachés ???
Ces derniers jours, les médias ont beaucoup parlé de l'Évangile de Thomas. Il y a rien de nouveau. On cherche toujours à trouver de nouveaux écrits qui iraient à l'encontre du christianisme. On cherche souvent à montrer que l'Église cache des documents (dans le film Stygmata, on affirmait que l'Évangile de Thomas était caché..) Et pourtant, tous ces écrits ont été analysé bien avant que nous ne naissions... Iréné au 3e siècle (au temps du Concile de Nicée) avait déju vu les erreurs présentes dans ces évangiles apocryphes dont celui de Thomas et de Judas. Par exemple, on y disait que les femmes devaient devenir des homme spour entrer au paradis... Est-ce dans la lignée de l'Évangile ? Non. Jésus nous dit que toute personne de bonne volonté, qui suit le message qu'il est venu nous livrer et qui applique à y vivre une vie cohérente peut aller au paradis.
On vous dit que ces évangiles sont cachées ... et bien ils sont en vente dans la plupart des librairies. Vous pouvez même les commander par Internet. Il n'y a rien de caché. La photo en tête de cet article vous montre la page couverture du recueil.
Devant ce phénomène mondial de mésinformation, le père Raniero Cantalamessa, OFM Cap, prédicateur de la Maison pontificale, a proposé ce vendredi aux fidèles sur la place St-Pierre, au cours de la célébration de la Croix, une homélie dont voici un extrait :
« C’est une constatation peu flatteuse pour la nature humaine, écrivait, il y a quelques années le plus grand expert biblique de l’histoire de la Passion, Raymond Brown : plus le scénario est invraisemblable, plus la promotion qu’il reçoit est sensationnelle et plus l’intérêt qu’il suscite est intense. Des personnes qui ne prendraient pas la peine de lire une analyse sérieuse des traditions concernant la manière dont Jésus fut crucifié, dont il mourut, fut enseveli et ressuscita d’entre les morts, sont fascinés par le récit de quelque « nouvelle théorie » selon laquelle il n’aurait pas été crucifié et ne serait pas mort, surtout si la suite de l’histoire comprend sa fuite avec Marie-Madeleine, en Inde…[ou en France, selon une version plus récente]. Ces théories démontrent que lorsqu’il s’agit de la Passion de Jésus, contrairement au dicton populaire, la fiction dépasse la réalité – et est souvent, intentionnellement ou non, plus rentable ».
On parle beaucoup de la trahison de Judas sans se rendre compte qu’on est en train de la renouveler. Le Christ est vendu, une nouvelle fois, non plus aux chefs du sanhédrin pour trente pièces d’argent, mais à des éditeurs et des libraires pour des milliards de pièces d’argent… Personne ne réussira à stopper cette vague spéculative qui va même être relancée avec la sortie imminente d’un film, mais m’étant consacré pendant des années à l’Histoire des origines chrétiennes je considère comme de mon devoir d’attirer l’attention sur un énorme malentendu qui se trouve à la base de toute cette littérature pseudo-historique.
Les évangiles apocryphes sur lesquels elle s’appuie sont des textes connus depuis toujours, dans leur totalité ou en partie, mais avec lesquels même les historiens les plus critiques et les plus hostiles au christianisme n’ont jamais pensé avant ce jour que l’on puisse faire de l’histoire. Ce serait comme si dans quelques siècles on prétendait reconstruire l’histoire d’aujourd’hui en se basant sur les romans écrits à notre époque.
L’énorme malentendu consiste dans le fait que l’on utilise ces écrits pour leur faire dire exactement le contraire de ce qu’ils voulaient dire. Ils font partie de la littérature gnostique des IIe et IIIe siècle. La vision gnostique – un mélange de dualisme platonique et de doctrines orientales revêtu d’idées bibliques – soutient que le monde matériel est une illusion, œuvre du Dieu de l’Ancien Testament, qui est un dieu méchant, ou au moins inférieur ; le Christ n’est pas mort sur la croix, car il n’a jamais pris, sauf en apparence, un corps humain, ceci étant indigne de Dieu (docétisme).
Si Jésus, selon l’Evangile de Judas, duquel on a beaucoup parlé ces jours derniers, ordonne lui-même à l’apôtre de le trahir c’est afin que, en mourant, l’esprit divin qui est en lui puisse finalement se libérer de l’enveloppe de la chair et remonter au ciel. Le mariage qui préside les naissances est à éviter (encratisme) ; la femme se sauvera uniquement si « le principe féminin » (thelus) qu’elle personnifie, se transforme en principe masculin, c’est-à-dire si elle cesse d’être femme.
Le plus étonnant est qu’aujourd’hui certains croient voir dans ces écrits l’exaltation du principe féminin, de la sexualité, de la jouissance totale et désinhibée de ce monde matériel, en opposition avec l’Eglise officielle qui, avec son manichéisme, aurait en permanence piétiné tout cela ! On note le même malentendu au sujet de la doctrine de la réincarnation. Présente dans les religions orientales comme une punition due à des fautes passées et comme une chose à laquelle on tente de toutes ses forces de mettre fin, elle est accueillie en occident comme la possibilité merveilleuse de pouvoir vivre et jouir indéfiniment de ce monde.
Ce sont des choses qui ne mériteraient pas d’être traitées en ce lieu et aujourd’hui, mais nous ne pouvons pas permettre que le silence des croyants soit interprété comme un sentiment d’embarras et que la bonne foi (ou la naïveté ?) de millions de personnes soit impunément manipulée par les médias, sans élever la voix pour protester au nom, non seulement de la foi, mais aussi du bon sens et d’une raison saine. Le moment est venu, je crois, de réentendre l’avertissement de Dante Alighieri :
« Soyez, chrétiens, à vous mouvoir plus graves, ne soyez comme plume à tout vent, et ne croyez que toute eau vous lave. Vous avez le Nouveau et l’Ancien Testament Et le pasteur de l’Eglise qui vous guide, Cela vous suffise pour votre salut… Soyez hommes et non folles brebis ». (texte complet de l'homélie du père Cantalamessa)
On vous dit que ces évangiles sont cachées ... et bien ils sont en vente dans la plupart des librairies. Vous pouvez même les commander par Internet. Il n'y a rien de caché. La photo en tête de cet article vous montre la page couverture du recueil.
Devant ce phénomène mondial de mésinformation, le père Raniero Cantalamessa, OFM Cap, prédicateur de la Maison pontificale, a proposé ce vendredi aux fidèles sur la place St-Pierre, au cours de la célébration de la Croix, une homélie dont voici un extrait :
« C’est une constatation peu flatteuse pour la nature humaine, écrivait, il y a quelques années le plus grand expert biblique de l’histoire de la Passion, Raymond Brown : plus le scénario est invraisemblable, plus la promotion qu’il reçoit est sensationnelle et plus l’intérêt qu’il suscite est intense. Des personnes qui ne prendraient pas la peine de lire une analyse sérieuse des traditions concernant la manière dont Jésus fut crucifié, dont il mourut, fut enseveli et ressuscita d’entre les morts, sont fascinés par le récit de quelque « nouvelle théorie » selon laquelle il n’aurait pas été crucifié et ne serait pas mort, surtout si la suite de l’histoire comprend sa fuite avec Marie-Madeleine, en Inde…[ou en France, selon une version plus récente]. Ces théories démontrent que lorsqu’il s’agit de la Passion de Jésus, contrairement au dicton populaire, la fiction dépasse la réalité – et est souvent, intentionnellement ou non, plus rentable ».
On parle beaucoup de la trahison de Judas sans se rendre compte qu’on est en train de la renouveler. Le Christ est vendu, une nouvelle fois, non plus aux chefs du sanhédrin pour trente pièces d’argent, mais à des éditeurs et des libraires pour des milliards de pièces d’argent… Personne ne réussira à stopper cette vague spéculative qui va même être relancée avec la sortie imminente d’un film, mais m’étant consacré pendant des années à l’Histoire des origines chrétiennes je considère comme de mon devoir d’attirer l’attention sur un énorme malentendu qui se trouve à la base de toute cette littérature pseudo-historique.
Les évangiles apocryphes sur lesquels elle s’appuie sont des textes connus depuis toujours, dans leur totalité ou en partie, mais avec lesquels même les historiens les plus critiques et les plus hostiles au christianisme n’ont jamais pensé avant ce jour que l’on puisse faire de l’histoire. Ce serait comme si dans quelques siècles on prétendait reconstruire l’histoire d’aujourd’hui en se basant sur les romans écrits à notre époque.
L’énorme malentendu consiste dans le fait que l’on utilise ces écrits pour leur faire dire exactement le contraire de ce qu’ils voulaient dire. Ils font partie de la littérature gnostique des IIe et IIIe siècle. La vision gnostique – un mélange de dualisme platonique et de doctrines orientales revêtu d’idées bibliques – soutient que le monde matériel est une illusion, œuvre du Dieu de l’Ancien Testament, qui est un dieu méchant, ou au moins inférieur ; le Christ n’est pas mort sur la croix, car il n’a jamais pris, sauf en apparence, un corps humain, ceci étant indigne de Dieu (docétisme).
Si Jésus, selon l’Evangile de Judas, duquel on a beaucoup parlé ces jours derniers, ordonne lui-même à l’apôtre de le trahir c’est afin que, en mourant, l’esprit divin qui est en lui puisse finalement se libérer de l’enveloppe de la chair et remonter au ciel. Le mariage qui préside les naissances est à éviter (encratisme) ; la femme se sauvera uniquement si « le principe féminin » (thelus) qu’elle personnifie, se transforme en principe masculin, c’est-à-dire si elle cesse d’être femme.
Le plus étonnant est qu’aujourd’hui certains croient voir dans ces écrits l’exaltation du principe féminin, de la sexualité, de la jouissance totale et désinhibée de ce monde matériel, en opposition avec l’Eglise officielle qui, avec son manichéisme, aurait en permanence piétiné tout cela ! On note le même malentendu au sujet de la doctrine de la réincarnation. Présente dans les religions orientales comme une punition due à des fautes passées et comme une chose à laquelle on tente de toutes ses forces de mettre fin, elle est accueillie en occident comme la possibilité merveilleuse de pouvoir vivre et jouir indéfiniment de ce monde.
Ce sont des choses qui ne mériteraient pas d’être traitées en ce lieu et aujourd’hui, mais nous ne pouvons pas permettre que le silence des croyants soit interprété comme un sentiment d’embarras et que la bonne foi (ou la naïveté ?) de millions de personnes soit impunément manipulée par les médias, sans élever la voix pour protester au nom, non seulement de la foi, mais aussi du bon sens et d’une raison saine. Le moment est venu, je crois, de réentendre l’avertissement de Dante Alighieri :
« Soyez, chrétiens, à vous mouvoir plus graves, ne soyez comme plume à tout vent, et ne croyez que toute eau vous lave. Vous avez le Nouveau et l’Ancien Testament Et le pasteur de l’Eglise qui vous guide, Cela vous suffise pour votre salut… Soyez hommes et non folles brebis ». (texte complet de l'homélie du père Cantalamessa)
2006-04-17
Un jeune prêtre québécois dénonce l'anti-catholicisme culturel
J'étais heureux ce matin lorsque j'ai lu dans l'édition du jour du journal La Presse (p. A-20), une lettre rédigée par l'abbé Donald Tremblay. Ce prêtre est historien et curé de la paroisse Sainte-Marie-du-Lac, dans le diocèse de Saint-Jérôme. Il exprime ce que plusieurs prêtres et paroissiens catholiques pensent. Il est bon de voir qu'enfin un journal a publié une lettre d'un prêtre aimant le Christ et son Église.
L'article s'intitulait : Anticatholicisme. Comment expliquer que l'on présente continuellement l'Église et les prêtres de façon négative dans nos oeuvres culturelles ?
L'auteur nous dit que : " La fête chrétienne de Pâques présente un moment propice pour tenter une analyse de l'image de l'Église catholique transmise par la culture moderne québécoise. Près de six millions de québécois, 83 % de la population, se déclarent toujours de confession catholique. Paradoxalement, le taux de participation régulière à l'Eucharistie dominicale est bien en deça de 10%. Les paroisses voient diminuer d'année en année les demandes sacramentaires. Auprès des populations plus jeunes, la connaissance même élémentaire de la foi catholique pose un sérieux problème. L'appartenance à l'Église de Rome est devenue au Québec une habitude culturelle.
Il existe aujourd'hui une profonde et sérieuse rupture entre un peuple baptisé et son Église institutionnelle. La population catholique du Québec vit un profond malaise avec sa mémoire et son héritage collectif de peuple catholique. En proposant des exemples tirés de divers milieux de la production culturelle québécoise (le cinéma, la littérature, la télévision, etc.), je veux démontrer en quoi la culture moderne du Québec, et particulièrement celle de masse, colporte un préjugé fortement anti-catholique.
Le cinéma
Il est révélateur de s'attarder à la transmutation du personnage du prêtre se trouvant au coeur de l'une des plus grandes oeuvres littéraires qui ait marqué le Québec. Dans son roman Un homme et son péché, publié en 1933, Claude-Henri Grignon présente le personnage du curé Labelle de façon pondérée. En 2002, dans le film à succès Séraphin de Charles Binmé, exit le curé Labelle et apparaît à sa place le curé Raudin. Ce nouveau personnage religieux, quelque peu insignifiant, est incapable de vivre son engagement au célibat et abandonne son ministère pour une femme ! La métamorphose est assez radicale, en plus d'être une critique ouverte du célibat des prêtres. Denys Arcand avait fait de même en 1989 avec Jésus de Montréal. Dans son film, le curé Leclerc, personnage pathétique, manquant de courage, de foi et de fidélité, entretient discrètement une relation avec une femme. Plusieurs autres exemples provenant du monde cinématographique québécois illustrent ce phénomène de dénigrement du prêtre. Pensons aux récents films Aurore, et à Nouvelle-France. Paradoxalement, je suis incapable de nommer un seul film québécois de récente production où un personnage principal religieux est présenté positivement !
La télévision
À la télévision, les productions québécoises modernes n'ont pas manqué d'écorcher l'Église ou ses émissaires. Le prêtre est particulièrement pris à parti, étant généralement représenté comme un homme de pouvoir, sans charité et suspect. Pensons aux téléromans suivants qui ont brossé l'image de personnages religieux soit immoraux, méprisables, dérisoires ou en crise profonde : Cormoran, Shehaweh, Montréal P.Q., Bleu Ciel, Le Polock, Au nom du père et du fils, et à Miséricorde. Dans ce dernier, une religieuse vivant une relation amoureuse finit par se suicider en se jetant en bas d'un jubé ! Et que dire du Julien dans Virginie, agent de pastoral qui est le bouc émissaire de la dérision au sein de l'école. N'est-ce pas là des interprétations caricaturales outrancières?
Diffamatoire?
D'où vient cette tendance culturelle de présenter l'Église et ses principaux émissaires sous une image stéréotypée douteuse et quasi diffamatoire? Comment l'expliquer? Doit-on l'attribuer à une élite culturelle et intellectuelle québécoise qui voit dans l'Église catholique l'artisane de la mythique Grande Noirceur dans laquelle vivait le Québec d'avant 1960? Pourquoi depuis 30 ans est-il presque impossible de trouver une réprésentation positive de l'Église dans l'ensemble de la production culturelle? Pourquoi le bien fait par l'Église du Québec auprès des démunis, des exclus et au niveau de la justice sociale n'est-il jamais présenté?
Cette culture anticatholique, jamais remise en question ou même dénoncée, a semé dans l'imaginiare collectif la croyance que l'Église catholique est une institution qui a abusé du peuple québécois, qui a empêché le développement du Québec, et qui demeure aujourd'hui carrément déphasée face à une société post-moderne. Subtilement, elle a impregné la mentalité québécoise d'un fort préjugé contre l'Église. Cette expression culturelle exprime-t-elle la difficulté de notre société à tourner la page sur un passé pré-Révolution tranquille où l'Église exerçait effectivement une très grande influence sociale et politique?
L'Église n'a plus ce rôle dans le Québec moderne et cela depuis déjà deux générations! Il est temps de passer à une représentation culturelle autre, plus authentique et conforme à la nouvelle réalité. Quand verrons-nous le jour où un représentant de l'Église sera représenté sous un bon oeil, comme étant une personne aimante, humaine, équilibrée, heureuse dans son choix de vivre la chasteté et qui ne vit pas de difficultés avec sa sexualité. De surcroit, peut-on penser qu'un tel personnage, épanoui dans son choix de vie religieuse, révélera le côté peu connu et mal compris de la radicalité de choisir de vivre une vie face à l'essentiel et à la charité envers son prochain? Est-ce possible d'entrevoir dans un avenir prochain un traitement plus objectif de l'Église dans a culture moderne québécoise? Je l'espère et j'y crois.
Vous pouvez émettre vos commentaires sur ce blogue et/ou encore à forum@lapresse.ca
L'article s'intitulait : Anticatholicisme. Comment expliquer que l'on présente continuellement l'Église et les prêtres de façon négative dans nos oeuvres culturelles ?
L'auteur nous dit que : " La fête chrétienne de Pâques présente un moment propice pour tenter une analyse de l'image de l'Église catholique transmise par la culture moderne québécoise. Près de six millions de québécois, 83 % de la population, se déclarent toujours de confession catholique. Paradoxalement, le taux de participation régulière à l'Eucharistie dominicale est bien en deça de 10%. Les paroisses voient diminuer d'année en année les demandes sacramentaires. Auprès des populations plus jeunes, la connaissance même élémentaire de la foi catholique pose un sérieux problème. L'appartenance à l'Église de Rome est devenue au Québec une habitude culturelle.
Il existe aujourd'hui une profonde et sérieuse rupture entre un peuple baptisé et son Église institutionnelle. La population catholique du Québec vit un profond malaise avec sa mémoire et son héritage collectif de peuple catholique. En proposant des exemples tirés de divers milieux de la production culturelle québécoise (le cinéma, la littérature, la télévision, etc.), je veux démontrer en quoi la culture moderne du Québec, et particulièrement celle de masse, colporte un préjugé fortement anti-catholique.
Le cinéma
Il est révélateur de s'attarder à la transmutation du personnage du prêtre se trouvant au coeur de l'une des plus grandes oeuvres littéraires qui ait marqué le Québec. Dans son roman Un homme et son péché, publié en 1933, Claude-Henri Grignon présente le personnage du curé Labelle de façon pondérée. En 2002, dans le film à succès Séraphin de Charles Binmé, exit le curé Labelle et apparaît à sa place le curé Raudin. Ce nouveau personnage religieux, quelque peu insignifiant, est incapable de vivre son engagement au célibat et abandonne son ministère pour une femme ! La métamorphose est assez radicale, en plus d'être une critique ouverte du célibat des prêtres. Denys Arcand avait fait de même en 1989 avec Jésus de Montréal. Dans son film, le curé Leclerc, personnage pathétique, manquant de courage, de foi et de fidélité, entretient discrètement une relation avec une femme. Plusieurs autres exemples provenant du monde cinématographique québécois illustrent ce phénomène de dénigrement du prêtre. Pensons aux récents films Aurore, et à Nouvelle-France. Paradoxalement, je suis incapable de nommer un seul film québécois de récente production où un personnage principal religieux est présenté positivement !
La télévision
À la télévision, les productions québécoises modernes n'ont pas manqué d'écorcher l'Église ou ses émissaires. Le prêtre est particulièrement pris à parti, étant généralement représenté comme un homme de pouvoir, sans charité et suspect. Pensons aux téléromans suivants qui ont brossé l'image de personnages religieux soit immoraux, méprisables, dérisoires ou en crise profonde : Cormoran, Shehaweh, Montréal P.Q., Bleu Ciel, Le Polock, Au nom du père et du fils, et à Miséricorde. Dans ce dernier, une religieuse vivant une relation amoureuse finit par se suicider en se jetant en bas d'un jubé ! Et que dire du Julien dans Virginie, agent de pastoral qui est le bouc émissaire de la dérision au sein de l'école. N'est-ce pas là des interprétations caricaturales outrancières?
Diffamatoire?
D'où vient cette tendance culturelle de présenter l'Église et ses principaux émissaires sous une image stéréotypée douteuse et quasi diffamatoire? Comment l'expliquer? Doit-on l'attribuer à une élite culturelle et intellectuelle québécoise qui voit dans l'Église catholique l'artisane de la mythique Grande Noirceur dans laquelle vivait le Québec d'avant 1960? Pourquoi depuis 30 ans est-il presque impossible de trouver une réprésentation positive de l'Église dans l'ensemble de la production culturelle? Pourquoi le bien fait par l'Église du Québec auprès des démunis, des exclus et au niveau de la justice sociale n'est-il jamais présenté?
Cette culture anticatholique, jamais remise en question ou même dénoncée, a semé dans l'imaginiare collectif la croyance que l'Église catholique est une institution qui a abusé du peuple québécois, qui a empêché le développement du Québec, et qui demeure aujourd'hui carrément déphasée face à une société post-moderne. Subtilement, elle a impregné la mentalité québécoise d'un fort préjugé contre l'Église. Cette expression culturelle exprime-t-elle la difficulté de notre société à tourner la page sur un passé pré-Révolution tranquille où l'Église exerçait effectivement une très grande influence sociale et politique?
L'Église n'a plus ce rôle dans le Québec moderne et cela depuis déjà deux générations! Il est temps de passer à une représentation culturelle autre, plus authentique et conforme à la nouvelle réalité. Quand verrons-nous le jour où un représentant de l'Église sera représenté sous un bon oeil, comme étant une personne aimante, humaine, équilibrée, heureuse dans son choix de vivre la chasteté et qui ne vit pas de difficultés avec sa sexualité. De surcroit, peut-on penser qu'un tel personnage, épanoui dans son choix de vie religieuse, révélera le côté peu connu et mal compris de la radicalité de choisir de vivre une vie face à l'essentiel et à la charité envers son prochain? Est-ce possible d'entrevoir dans un avenir prochain un traitement plus objectif de l'Église dans a culture moderne québécoise? Je l'espère et j'y crois.
Vous pouvez émettre vos commentaires sur ce blogue et/ou encore à forum@lapresse.ca
2006-04-16
TRADITIONS DE PÂQUES
Pourquoi la date de Pâques change tous les ans ?
A l’origine, la fête de Pâques était fixée selon l’ancien calendrier juif et non suivant le calendrier romain, celui utilisé de nos jours. Les chrétiens ont célébré la fête de Pâques bien longtemps en même temps que la Pâques juive, qui pouvait être aussi bien un dimanche, un mardi qu’un samedi.
C’est en 325 que les chrétiens décidèrent que Pâques serait le dimanche, jour de la résurrection de Jésus. On a alors déterminé une formule permettant de fixer le jour de Pâques, le premier dimanche suivant la première lune du printemps. Pâques n’est jamais célébré plus tôt que le 22 mars ni plus tard que le 25 avril. Lorsque la pleine lune apparaîtra dans le ciel, c’est la pleine lune de printemps. L’équinoxe de printemps est l’un des deux moments de l’année où, en principe, la durée du jour est égale à celle de la nuit. C’est le jour de l’égalité sur tous les points de notre terre. Après, le temps de lumière est supérieur au temps de noirceur.
Les oeufs de Pâques décorés
La tradition d'offrir des oeufs décorés est bien antérieure au christianisme. L'œuf est symbole de vie et de renouveau; c'est l'image d'une vie nouvelle. Il était tout désigné pour devenir un symbole de Pâques et exprimer le renouveau inauguré par la résurrection.
Comme il était interdit de manger des oeufs pendant le carême, on se trouvait à Pâques devant une grande quantité d'œufs. Alors à partir du Moyen-Âge, on a pris l'habitude de s'offrir des oeufs décorés. L'œuf de Pâques a donné naissance à beaucoup de coutumes très diverses selon les pays. Les Églises Orthodoxes connaissent une tradition qui remonte au Haut moyen age, d'une bénédiction et d'une distribution d'œufs teints au début ou à la fin de la grande célébration pascale.
En Pologne, comme en Russie, la tradition la plus typique est la peinture et la décoration de l'œuf de Pâques. En Norvège et en Pologne, il y a des petits combats d'œufs. En Allemagne, on accroche des oeufs décorés à la main à des petits branchages. En Pologne et en Italie, on décore la table avec des oeufs pour le repas de Pâques. En Russie, on porte des oeufs au cimetière sur les tombes de la famille. On a actuellement un peu oublié le symbolisme chrétien des oeufs de Pâques : la vie nouvelle de la résurrection.
Ce n'est qu'au XVIIIème siècle, en France, qu'on décide de vider un oeuf frais et de le remplir de chocolat. Puis, on a fait des oeufs en chocolat. On les cache dans le jardin et les enfants doivent les trouver. Dans les pays catholiques, ce sont les cloches de Pâques qui les ramènent de Rome. Dans les pays germaniques, c'est le lièvre ou le lapin qui les dépose dans les jardins.
Les cloches de Pâques
La tradition du silence des cloches prit naissance lorsque, vers le 7ème siècle, l'Église interdit de sonner les cloches en signe de deuil entre le Jeudi Saint et le Dimanche de Pâques pour commémorer le temps qui s'écoula entre la mort du Christ et sa résurrection. Les cloches ne sonnent donc pas du Vendredi Saint jusqu’au Gloria de la Vigile Pascale. Elles restent muettes pendant la mort du Christ.
L'agneau
Dans la plupart des pays européens ( France, Belgique, Allemagne, Italie, Grèce, Pologne, Norvège etc. ), l'agneau est l'une des pièces maîtresse du repas du dimanche de Pâques. Il rappelle l'agneau de Dieu qui a donné sa vie pour le Salut du monde.
Le chocolat
Le chocolat de Pâques célébrait aussi la résurrection, synonyme de plaisir après un long carême de 40 jours pendant lequel on s'était abstenu de manger par plaisir.
«La résurrection est le fondement de notre foi. Elle nous rappelle le sacrifice du Christ et la promesse de notre propre vie éternelle»
Traditions locales de Pâques
On mange des gâteaux en forme de colombes (en Italie)
On décore les maisons pour la fête de Pâques (en Allemagne)
On accroche des oeufs aux branches d'un arbuste (en Allemagne)
On mange du jambon (en Angleterre et en Allemagne)
On danse dans les rues (en Angleterre)
On fait les décorations en jaune (dans les pays scandinaves)
Les enfants se déguisent en sorcières la veille de Pâques (en Finlande et en Suède)
On asperge d'eau la famille et les amis et on asperge les champs d'eau bénite (en Pologne)
On dépose des oeufs sur les tombes des parents au cimetière (en Russie)
Plusieurs éléments de cette liste de traditions de Pâques prennent source dans ce site.
A l’origine, la fête de Pâques était fixée selon l’ancien calendrier juif et non suivant le calendrier romain, celui utilisé de nos jours. Les chrétiens ont célébré la fête de Pâques bien longtemps en même temps que la Pâques juive, qui pouvait être aussi bien un dimanche, un mardi qu’un samedi.
C’est en 325 que les chrétiens décidèrent que Pâques serait le dimanche, jour de la résurrection de Jésus. On a alors déterminé une formule permettant de fixer le jour de Pâques, le premier dimanche suivant la première lune du printemps. Pâques n’est jamais célébré plus tôt que le 22 mars ni plus tard que le 25 avril. Lorsque la pleine lune apparaîtra dans le ciel, c’est la pleine lune de printemps. L’équinoxe de printemps est l’un des deux moments de l’année où, en principe, la durée du jour est égale à celle de la nuit. C’est le jour de l’égalité sur tous les points de notre terre. Après, le temps de lumière est supérieur au temps de noirceur.
Les oeufs de Pâques décorés
La tradition d'offrir des oeufs décorés est bien antérieure au christianisme. L'œuf est symbole de vie et de renouveau; c'est l'image d'une vie nouvelle. Il était tout désigné pour devenir un symbole de Pâques et exprimer le renouveau inauguré par la résurrection.
Comme il était interdit de manger des oeufs pendant le carême, on se trouvait à Pâques devant une grande quantité d'œufs. Alors à partir du Moyen-Âge, on a pris l'habitude de s'offrir des oeufs décorés. L'œuf de Pâques a donné naissance à beaucoup de coutumes très diverses selon les pays. Les Églises Orthodoxes connaissent une tradition qui remonte au Haut moyen age, d'une bénédiction et d'une distribution d'œufs teints au début ou à la fin de la grande célébration pascale.
En Pologne, comme en Russie, la tradition la plus typique est la peinture et la décoration de l'œuf de Pâques. En Norvège et en Pologne, il y a des petits combats d'œufs. En Allemagne, on accroche des oeufs décorés à la main à des petits branchages. En Pologne et en Italie, on décore la table avec des oeufs pour le repas de Pâques. En Russie, on porte des oeufs au cimetière sur les tombes de la famille. On a actuellement un peu oublié le symbolisme chrétien des oeufs de Pâques : la vie nouvelle de la résurrection.
Ce n'est qu'au XVIIIème siècle, en France, qu'on décide de vider un oeuf frais et de le remplir de chocolat. Puis, on a fait des oeufs en chocolat. On les cache dans le jardin et les enfants doivent les trouver. Dans les pays catholiques, ce sont les cloches de Pâques qui les ramènent de Rome. Dans les pays germaniques, c'est le lièvre ou le lapin qui les dépose dans les jardins.
Les cloches de Pâques
La tradition du silence des cloches prit naissance lorsque, vers le 7ème siècle, l'Église interdit de sonner les cloches en signe de deuil entre le Jeudi Saint et le Dimanche de Pâques pour commémorer le temps qui s'écoula entre la mort du Christ et sa résurrection. Les cloches ne sonnent donc pas du Vendredi Saint jusqu’au Gloria de la Vigile Pascale. Elles restent muettes pendant la mort du Christ.
L'agneau
Dans la plupart des pays européens ( France, Belgique, Allemagne, Italie, Grèce, Pologne, Norvège etc. ), l'agneau est l'une des pièces maîtresse du repas du dimanche de Pâques. Il rappelle l'agneau de Dieu qui a donné sa vie pour le Salut du monde.
Le chocolat
Le chocolat de Pâques célébrait aussi la résurrection, synonyme de plaisir après un long carême de 40 jours pendant lequel on s'était abstenu de manger par plaisir.
«La résurrection est le fondement de notre foi. Elle nous rappelle le sacrifice du Christ et la promesse de notre propre vie éternelle»
Traditions locales de Pâques
On mange des gâteaux en forme de colombes (en Italie)
On décore les maisons pour la fête de Pâques (en Allemagne)
On accroche des oeufs aux branches d'un arbuste (en Allemagne)
On mange du jambon (en Angleterre et en Allemagne)
On danse dans les rues (en Angleterre)
On fait les décorations en jaune (dans les pays scandinaves)
Les enfants se déguisent en sorcières la veille de Pâques (en Finlande et en Suède)
On asperge d'eau la famille et les amis et on asperge les champs d'eau bénite (en Pologne)
On dépose des oeufs sur les tombes des parents au cimetière (en Russie)
Plusieurs éléments de cette liste de traditions de Pâques prennent source dans ce site.
Joyeuses Pâques à tous et chacun !
Jésus est ressuscité ! Oui, il est vraiment ressuscité !
2006-04-14
Catéchèse improvisée du vendredi saint
Les jours saints posent plusieurs questions aux paroissiens, jeunes comme moins jeunes. Vendredi Saint en voyant les autels dépouillées de leur nappe blanche afin de marquer la mort du Christ, plusieurs questions nous ont été exprimées par de nombreux paroissiens en particulier par les jeunes de mes paroisses : « Pourquoi des reliques sont-ils placés sur nos autels ? » En effet, en d'autres temps, on ne voit pas ces plaques qui couvrent les autels de nos églises.
Des réponses à cette question peuvent nous venir de :
1- La vénération de l'autel
Après avoir traversé l'assemblée, le prêtre monte à l'autel et le vénère. C'est son premier geste, avant d'adresser aux fidèles la moindre parole. Pourquoi ? Parce que l'autel, tombeau des martyrs dans les premières communautés chrétiennes, rappelant le sacrifice de leur vie dans l'attente de la Résurrection, est en même temps le signe du Christ. Ce geste de vénération, parfois accompagné d'encensement, signifie que tout est référé au Christ, lui l'autel, le prêtre et la victime. Par ce baiser; le prêtre exprime son adhésion au mystère de Dieu. Le fait que le prêtre, et non le diacre, mette habituellement les mains sur l'autel en l'embrassant manifeste son pouvoir d'agir sacramentellement sur lui par son sacerdoce, dans l'offrande du sacrifice.
(source)
2-Rituel de Consécration d’un autel ( toujours le même depuis 1948)
On peut aussi découvrir le sens de La Passion du vendredi saint sur ce site .
Bon vendredi saint !
Des réponses à cette question peuvent nous venir de :
1- La vénération de l'autel
Après avoir traversé l'assemblée, le prêtre monte à l'autel et le vénère. C'est son premier geste, avant d'adresser aux fidèles la moindre parole. Pourquoi ? Parce que l'autel, tombeau des martyrs dans les premières communautés chrétiennes, rappelant le sacrifice de leur vie dans l'attente de la Résurrection, est en même temps le signe du Christ. Ce geste de vénération, parfois accompagné d'encensement, signifie que tout est référé au Christ, lui l'autel, le prêtre et la victime. Par ce baiser; le prêtre exprime son adhésion au mystère de Dieu. Le fait que le prêtre, et non le diacre, mette habituellement les mains sur l'autel en l'embrassant manifeste son pouvoir d'agir sacramentellement sur lui par son sacerdoce, dans l'offrande du sacrifice.
(source)
2-Rituel de Consécration d’un autel ( toujours le même depuis 1948)
On peut aussi découvrir le sens de La Passion du vendredi saint sur ce site .
Bon vendredi saint !
2006-04-03
Écologiquement parlant...
Brigitte Bardot et Pamela Anderson ont tenté, sans succès, ces derniers jours de nous parler de la tuerie des phoques canadiens. Cette espèce serait en voie d'instinction. Certains affirmeront que ce n'est pas si grave... et pourtant lorsque j'étais enfant on nous demandait déjà d'être attentif. La disparition d'une espèce pouvait détériorer le cycle naturel. Une seule espèce disparue occasionnait des problèmes dans le cycle naturel de l'alimentation.
Dans son édition du 03 avril, le magasine Time (Canada) nous proposait une série d'articles qui ne peuvent nous laisser indifférents : "Special Report Global Warning : be worried, be very worried". Une équipe de plus de 100 chercheurs provenant de 27 université et de 5 départements fédéraux naviguent sur ce qui reste de l'Artique. Selon ces articles, il nous faut prendre réellement conscience des problèmes qu'engendrent le réchauffement de la planète. Le changement de climat n'est pas qu'un vague problème relié au futur, mais nous pouvons déjà voir combien le réchauffement du climat engendre une fonte accélérée de glaciers qui pourrait amener la disparition des ours polaires. En plus, de plus en plus de terres déséchées couvrent la surface de notre planète (la surface a plus que doublée depuis 1970, en Éthiopie) rendant difficile l'alimentation des animaux vivant dans ces régions. Il y a aussi l'augmentation du niveau d'eau qui détruit des villes et crée des marées mortelles. Il ne faut aussi oublier d'innombrables surfaces forrestières qui sont envahies par les incendies forrestiers. La survie de biens des espèces est en jeu (le rouge-gorge, certains types de papillon, certains types de grenouilles, etc.)! Enfin, n'oublions pas qu'une grande partie de la flore est également menacée.
Devant ces fléaux, le chrétien ne peut rester muet. Il lui faut défendre cette faune et cette flore. Comment ? En parole et en action. Le mouvement Développement et Paix, mouvement mis de l'avant pas la Conférence des Évêques catholiques du Canada, nous y interpelle. Sainte-Thérèse de Lisieux nous inviterait surement à porter une attention particulière à chacun de nos petits gestes quotidiens (recyclage, sensibilisation, etc.). Saint-François d'Assise nous interpellerait, pour sa part, à voir en chacun des animaux un frère, une soeur.
Prenons soin de notre planète ! Prenons soin de tous les êtres qui y vivent : minéral, végétal, animal et humain. Dieu nous a laissé la création, à nous d'en prendre soin pour les générations présentes et futures.
Suite : Les ours polaires du Canada auront disparu dans moins de 25 ans
Dans son édition du 03 avril, le magasine Time (Canada) nous proposait une série d'articles qui ne peuvent nous laisser indifférents : "Special Report Global Warning : be worried, be very worried". Une équipe de plus de 100 chercheurs provenant de 27 université et de 5 départements fédéraux naviguent sur ce qui reste de l'Artique. Selon ces articles, il nous faut prendre réellement conscience des problèmes qu'engendrent le réchauffement de la planète. Le changement de climat n'est pas qu'un vague problème relié au futur, mais nous pouvons déjà voir combien le réchauffement du climat engendre une fonte accélérée de glaciers qui pourrait amener la disparition des ours polaires. En plus, de plus en plus de terres déséchées couvrent la surface de notre planète (la surface a plus que doublée depuis 1970, en Éthiopie) rendant difficile l'alimentation des animaux vivant dans ces régions. Il y a aussi l'augmentation du niveau d'eau qui détruit des villes et crée des marées mortelles. Il ne faut aussi oublier d'innombrables surfaces forrestières qui sont envahies par les incendies forrestiers. La survie de biens des espèces est en jeu (le rouge-gorge, certains types de papillon, certains types de grenouilles, etc.)! Enfin, n'oublions pas qu'une grande partie de la flore est également menacée.
Devant ces fléaux, le chrétien ne peut rester muet. Il lui faut défendre cette faune et cette flore. Comment ? En parole et en action. Le mouvement Développement et Paix, mouvement mis de l'avant pas la Conférence des Évêques catholiques du Canada, nous y interpelle. Sainte-Thérèse de Lisieux nous inviterait surement à porter une attention particulière à chacun de nos petits gestes quotidiens (recyclage, sensibilisation, etc.). Saint-François d'Assise nous interpellerait, pour sa part, à voir en chacun des animaux un frère, une soeur.
Prenons soin de notre planète ! Prenons soin de tous les êtres qui y vivent : minéral, végétal, animal et humain. Dieu nous a laissé la création, à nous d'en prendre soin pour les générations présentes et futures.
Suite : Les ours polaires du Canada auront disparu dans moins de 25 ans
Rencontre avec S. E. Mons. Rino FISICHELLA
Depuis plus de dix ans, le Grand Séminaire de Montréal est affilié avec l'Université pontificale du Latran. Il s'agit de l'université du pape. Son recteur est d'ailleurs l'évêque auxiliaire de Rome, c'est-à-dire Mgr Rino Fisichella.
La semaine dernière, le recteur de cette université pontificale est venu rendre visite aux directeurs du Séminaire. Il s'agissait pour notre institution de renouveller l'affiliation. Quelle ne fut pas la surprise pour les séminaristes finissants d'apprendre (il y a quelques mois) que ce recteur viendrait passer l'examen de fin de baccalauréat en théologie. Mgr Fisichella est reonnu pour avoir corédiger l'encyclique Fides et Ratio, avec celui que l'on appelait à l'époque le cardinal Ratzinger, bien évidemment le pape Benoit XVI. Il a aussi été co-réacteur de l'encyclique Ecclesia de Eucharistia . Il a ausi été co-directeur du Dictionnaire de théologie fondamentale avec le père jésuite René Latourelle.
Il s'agit vraiment d'une personnalité de marque. J'ai eu la chance de souper avec lui, avec aussi le directeur des études du séminaire (l'abbé Christian Lépine) et trois de mes confrères séminaristes. Nous avons de belles discussions. Il nous a partagé entre autre ces premières années comme recteur et successeur du père Latourelle au siège de recteur de l'Université grégorienne. Il nous a aussi parlé de son mémoire fait sur les document de Hans Urs von Balthasar. Il a lu, étudié et approfondi pendant plus de 20 ans tous les documents de ce théologien de grande envergure, l'un des plus grands d'après lui. Il se souvient de l'avoir vu se promener seul, méditant. Balthasar n'a jamais été professeur. Il a toutefois approfondi plusieurs thèmes dont la pneumatologie.
En résumé, cette rencontre fut d'une grande richesse pour tous les séminaristes et les directeurs présents. Mgr Fisichella a d'ailleurs présidé deux eucharisties dans un français impécable. Que ce soient ceux qui ont passé leur examen ou ceux, comme moi, qui ont fini depuis quelques temps leurs études, tous avons pu rencontré un personnage de marque, fort sympathique, d'une grande spiritualité et d'un grand amour du Christ et de son Église.